Ciments du Maroc - Publication des résultats semestriels 2010
Tirant profit de la capacité additionnelle générée par le démarrage du
premier broyeur à ciment de la nouvelle usine d’Aït Baha, CIMENTS DU
MAROC affiche, au terme du premier semestre 2010, des ventes en hausse de
5,8% comparativement au 30 juin 2009 contre 1,1% pour le marché national
de ciment.
Dans ce sillage, et capitalisant vraisemblablement sur une hausse des
prix de vente et sur un mix produit favorable, le chiffre d’affaires
opérationnel s’établit à M MAD 1 563, en bonification de 8,6%.
Impacté défavorablement par le renchérissement des combustibles solides,
l’excédent brut d’exploitation limite sa progression à 3,2% pour se fixer
à M MAD 691. La marge d’EBITDA s’en trouve réduite à 44,2% contre 46,5% à
la même période une année auparavant.
Pour sa part, le résultat d’exploitation s’établit à M MAD 600, en
retrait de 1,6% par rapport au S1 2009, tenant compte de l’augmentation
des dotations aux amortissements résultant de la mise en service
partielle de l’usine d’Aït Baha.
En dépit de l’alourdissement des charges financières dû notamment au
financement de l’usine d’Aït Baha, le résultat financier ressort toujours
excédentaire à M MAD 135, du fait de l’augmentation des dividendes reçus
de ses filiales et de ses participations.
Le résultat net se monte à M MAD 560, en amélioration de 9,5%
comparativement au S1 2009, élargissant la marge nette de 0,3 point à
35,8%.
Dans cette lignée, la capacité d’autofinancement de la société s’élargit
de 13,1% à M MAD 646.
En consolidé, le chiffre d’affaires opérationnel s’accroît de 4,6% à M
MAD 1 941.
De son côté, l’EBE cantonne sa croissance à 0,3% à M MAD 758 tandis que
le résultat d’exploitation se replie de 4,7% à M MAD 652.
Le résultat net consolidé s’améliore, quant à lui, de 4% à M MAD 557.
Enfin, la capacité d’autofinancement s’apprécie de 8,2% à M MAD 657.
A noter que la construction de la nouvelle usine d’Aït Baha d’une
capacité de 2,2 millions de tonnes de ciment dans la région d’Agadir
s’est poursuivie dans le respect des délais et du budget ; le four ayant
démarré au début du mois de juillet 2010.
Conclusion : Après avoir bénéficié de la modernisation récente de son
usine de Marrakech, CIMENTS DU MAROC tire profit du démarrage partiel de
l’usine d’Aït Baha sur le plan commercial. Néanmoins, la rentabilité
opérationnelle de la société ressort grevée aussi bien par le
renchérissement du coût de la matière première que des charges
d’amortissements relatives à la nouvelle usine.
(Source : BMCE K Bourse)