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 Séance du Lundi 30 Mai 2011

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Pelican




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MessageSujet: Re: Séance du Lundi 30 Mai 2011    Séance du Lundi 30 Mai 2011   - Page 8 Icon_minitimeLun 30 Mai 2011 - 22:21

Auditeur a écrit:
Pelican a écrit:
J'ai vérifié Mr Auditeur...

A part le potentiel de hausse technique, je trouve la société corréctement voire légérement sur-évaluée avec toujours un dividende à la traine.

Sa structure de holding fait qu'elle est toujours en retard de N+1. Les holdings sont un mauvais invéstissement en bourse par ailleurs.

Techniquement, une sortie du couloir de consolidation pourra offrir une opportunité swing intéressante vers votre cible. Le stop loss serait justement le retour sous la résistance des 83.

Sans vouloir vous offenser Mr Auditeur, mais je trouve vraiment très ridicule de parler du potentiel de hausse fondamental en s'appuyant sur un graphique technique.
Désolé, mais j'ai pas fait attention à votre replique.

S'agissant du côté valorisation, vous n'etes pas apte à juger le potentiel de hausse de la holding en se basant uniquement sur les realisations de l'année ou même sur le rapport de gestion, mais d'autres indicateurs peuvent surgir et vosu faussez le calacul;
secondo, les holdings, ne sont pas un mauvais invetissement car la vous remettez en cause les techniques de placement pour les gens qui ne souhaitent s'aventurer trop et risquez leurs argent ( et la je fais allusion au calcul du Beta).
enfin, ma tactique et mes pratiques de placement, me donne fruit. la preuve que j'ai pu verifier que techniquement la valeur pourra créer la surprise et surtout demain qu isera la fin du moi. Qui Vivera Verra. lol!

D'accord, je ne suis pas apte.

Pour la suite de ta phrase, tu confirme ce que je dis : Il faut surveiller le bris de la résistance de 83 Dhs. Sauf si peut etre tu penses qu'elle peut toucher 94 sans passer par 83 dhs. !

Attention Mr auditeur. N'essaie pas d'enflammer le carnet d'ordre 3la 7sab le forum.

Je te dis : Attention.

Very Happy
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madex




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MessageSujet: Re: Séance du Lundi 30 Mai 2011    Séance du Lundi 30 Mai 2011   - Page 8 Icon_minitimeLun 30 Mai 2011 - 22:25

Je voudrais juste apporter une precision,de toutes les AG aux quelles j'ai assisté je n'ai jamais deposé le certificat de blocage 5 jours avant le jour j,mais juste le jour meme a l'entrée je presente le cetificat
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Auditeur

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MessageSujet: Re: Séance du Lundi 30 Mai 2011    Séance du Lundi 30 Mai 2011   - Page 8 Icon_minitimeLun 30 Mai 2011 - 23:11

@pelican. Je te le jure que tu m as fait rire. Moi je vais faire enflame deltaholding. Tellement j ai du poids sur le marche? Je t invite a lancer Un sondage et je m adresse a l administrator. lol!
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MessageSujet: Re: Séance du Lundi 30 Mai 2011    Séance du Lundi 30 Mai 2011   - Page 8 Icon_minitimeLun 30 Mai 2011 - 23:27

Auditeur a écrit:
@pelican. Je te le jure que tu m as fait rire. Moi je vais faire enflame deltaholding. Tellement j ai du poids sur le marche? Je t invite a lancer Un sondage et je m adresse a l administrator. lol!
Auditeur , si continue comme ca l'administrator risque de te transformer en terminator , mort de rire sacré Auditeur , le probleme c'est qu'avec tes graphes le plus souvent tu vises juste , tu dois deposer ton CV chez belkhayate il cherche un nouveau medium , je pense que tu peut faire l'affaire ..
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haakoo

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MessageSujet: Re: Séance du Lundi 30 Mai 2011    Séance du Lundi 30 Mai 2011   - Page 8 Icon_minitimeMar 31 Mai 2011 - 0:32


Entretien :


«Nous restons sur un profil de croissance très inquiétant»Séance du Lundi 30 Mai 2011   - Page 8 Nakesbi7Le
Maroc réalise un taux de croissance en deçà de celui des pays
émergents, en deçà de la moyenne mondiale et en deçà de ce qui peut
être considéré comme une ambition légitime du pays.D’autres
indicateurs mettent clairement en relief la situation difficile de notre
économie, notamment le déficit commercial, le taux de chômage et le
déficit budgétaire.Pour qu’un programme économique réussisse, il doit d’abord être concerté.La première mutation à réussir est d’arriver à autonomiser progressivement l’économie marocaine des aléas du secteur agricole.Najib
Akesbi, économiste, professeur à l’Institut Agronomique et Vétérinaire
Hassan II, pense que si la volonté politique existe, les solutions
pratiques existent aussi.



-Finances News Hebdo : Le Royaume a accueilli récemment un grand
responsable du FMI qui estime que le Maroc a bien tiré son épingle du
jeu suite à la crise mondiale que nous venons de traverser. Il a
également souligné que la croissance se fait à deux vitesses : plus
lente pour les pays développés et très rapide pour les pays émergents.
Pour ces derniers, on identifie deux catégories également ; celle des
pays en surchauffe et celle des pays qui reviennent vers une moyenne
normale. Où peut-on situer aujourd’hui le Maroc ?-Najib Akesbi : Je
viens de recevoir la note de conjoncture de la DEPF, du ministère des
Finances. Cette note fait le point sur l’année 2010. Qu’est ce qu’on y
trouve ? Justement, une réponse à votre question. On y constate que le
Maroc affiche sur les trois dernières années un taux de croissance
plutôt décroissant... En 2008, on a enregistré un taux de 5,6%, puis
4,9% en 2009 et en 2010 ce taux était encore tombé à 4%. Pour situer le
Maroc, on peut apprécier le taux de croissance enregistré en 2010 au
regard des grandes tendances mondiales. Toujours selon cette note, la
moyenne mondiale est de 5%, tandis que la moyenne des pays émergents et
en développement est de 7,3%. Ces chiffres sont une réponse claire à
ceux qui prétendent que le Maroc a «tiré son épingle du jeu». Le Maroc
réalise un taux de croissance qui n’est pas seulement en deçà de celui
des pays émergents, mais qui est même en deçà de la moyenne mondiale. Le
deuxième élément à retenir est qu’un chiffre en soi ne signifie rien.
Il faut le mettre dans son contexte. Je viens de situer le Maroc par
rapport au reste du monde. On peut aussi apprécier sa performance par
rapport à ce qui peut être considéré comme une ambition légitime du
pays. Vous savez que l’année dernière on avait réalisé, dans le cadre de
la Fondation Abderrahim Bouabid, un rapport sur la stratégie de
développement économique du Maroc. On avait considéré que si l’on veut
que le Maroc, en l’espace d’une génération, arrive au niveau de revenu
par tête de pays émergents comme la Malaisie ou la Turquie, il lui faut
au moins réaliser pendant 15 à 20 ans, 7 à 8 points de croissance en
moyenne annuelle. Si cet objectif est raisonnable, force est de
constater que, avec 4 points de croissance en 2010, on est à peine à la
moitié de ce qu’on devrait faire pour l’atteindre. On est très loin du
compte et à ce rythme là il nous faudrait plus de 40 ans pour atteindre
le niveau de vie actuel d’un pays comme la Turquie


-F. N. H. : Le taux de croissance, à lui seul, traduit-il la réalité de la situation économique au Maroc ?
-N.
A. : J’ai pris le premier indicateur généralement utilisé, mais il y en
a d’autres. Si je prends le commerce extérieur, puisqu’on parle d’un
pays intégré à la mondialisation, qui a signé des accords de
libre-échange avec plus d’une cinquantaine de pays, le résultat est tout
simplement catastrophique. Chaque année, nous battons des records de
déficit commercial. Nous sommes à près de 150 milliards de DH de
déficit, avec un taux de couverture des importations par les
exportations de moins de 50%.
Si l’on regarde du côté des finances
publiques, le gouvernement est chaque jour en train d’écrire la
chronique d’une crise annoncée. Ainsi, depuis plusieurs années, le
gouvernement s’acharne sur les recettes pour les diminuer et non les
augmenter ! Il fait tout ce qu’il faut pour les réduire, notamment en
multipliant les baisses d’impôts et les privilèges fiscaux au profit des
riches (baisse des taux de l’IS et de l’IR…). De l’autre côté, on
continue à dépenser sans compter… surtout avec une structure des
dépenses de plus en plus rigide, incompressible. La crise est en fait
déjà là quand on apprend que le gouvernement en est déjà à chercher à
vendre ce
qui reste du patrimoine public pour seulement boucler ses fins de mois !
Tous
ces indicateurs montrent, qu’il s’agisse de la croissance ou des
équilibres internes et externes, que nous restons sur un profil de
croissance très inquiétant.

-F. N. H. : Et ce malgré des campagnes agricoles plutôt bonnes ces dernières années…
-N.
A. : En effet ! Ce gouvernement ne peut même pas user du prétexte
habituel de la sécheresse, à l’instar des gouvernements qui l’ont
précédé. Pour modestes qu’ils soient, ces taux de croissance sont
obtenus avec des campagnes agricoles qui ont été plutôt bonnes au cours
des trois ou quatre dernières années. Qu’en serait-il si, ne serait-ce
qu’en raison des changements climatiques, les prochaines années
accouchent de campagnes agricoles moins favorables ?

-F. N. H. :
Pour revenir au rapport de la Fondation Abderrahim Bouabid, deux boulets
au développement économique ont été identifiés, à savoir l’économie
politique et l’ignorance économique. Peut-on imputer la situation
actuelle à ces deux facteurs, ou bien y a-t-il d’autres éléments qui
entrent en jeu ?
-N. A. : Il y a beaucoup d’entraves qu’on pouvait
citer, mais les auteurs avaient choisi délibérément de mettre en
évidence ces deux problèmes qui sont, au fond, des problèmes de
gouvernance. Il s’agissait de montrer en somme que le système politique,
donc de gouvernance globale, est devenu un vrai obstacle au
développement économique du Maroc.
Et aujourd’hui, le temps a prouvé
la pertinence de ce choix vu le débat actuel en cours, notamment sur la
réforme de la Constitution. Pour ma part, j’ai toujours dit que la
première réforme économique n’est pas économique mais politique. Quand
on est dans un système où un gouvernement ne peut pas être le concepteur
et maître d’œuvre du programme (économique, social…) dont il est censé
être l’auteur, on ne remplit pas les conditions minimales pour se donner
des chances de réussir ce qui est engagé.
Même si l’on ne voit la
question que du point de vue de l’efficacité, si vous voulez qu’un
programme économique réussisse, il faut d’abord qu’il soit concerté, et
c’est la moindre chose pour que ceux qui auront à l’exécuter se sentent
concernés et motivés pour le mener à bien. Or, quand on concocte un
programme avec un bureau d’études international, dans l’opacité la plus
totale, pour n’en annoncer l’existence que le jour où le
«contrat-programme» le concernant est signé devant le Roi et les
caméras, on peut difficilement espérer mobiliser les énergies
nécessaires pour lui permettre d’atteindre ses objectifs. D’une manière
ou d’une autre, on le voue à l’échec. Et malheureusement, c’est ce qui
est en train de se produire...
Depuis que nous avons abandonné le
plan de développement unique et global dans ce pays, et qu’on lui a
substitué les «plans sectoriels», on est dans une situation où il est
très difficile de savoir si ces plans sont cohérents entre eux ou même
s’il y a une adéquation entre les objectifs et les moyens de chaque
plan. C’est un fait que personne ne voulait reconnaître jusqu’au jour où
le Roi lui-même l’a reconnu dans son discours de juillet dernier.

-F. N. H. : Vous avez évoqué plusieurs indicateurs, qu’en est-il de l’emploi ?
-N.
A. : C’est une question importante; et là encore c’est un récent
travail d’une institution officielle, en l’occurrence le HCP, qui peut
utilement nous éclairer. Le HCP nous explique que le régime de
croissance et les choix des secteurs sur lesquels repose l’économie
marocaine ne créent pas suffisamment d’emplois pour faire face aux
vagues annuelles massives des nouveaux demandeurs d’emploi. Au-delà des
différents scénarios pouvant porter sur tel ou tel paramètre
(démographique notamment), il s’avère que l’économie devrait créer, en
gros, deux fois plus d’emplois qu’elle n’en crée actuellement, et ce
pour simplement stabiliser le niveau actuel du chômage. Par ailleurs,
au-delà de la quantité d’emplois créés, il y a la qualité de ces emplois
qu’il faut regarder de près. Si l’on observe les emplois créés par les
secteurs dits moteurs de l’économie marocaine, à savoir l’agriculture,
le BTP et le fourre-tout des services, on s’aperçoit qu’il s’agit
surtout d’emplois précaires et de faible qualification. Pendant ce
temps, l’industrie détruit de l’emploi au lieu d’en créer…
Par
ailleurs, les faits et les chiffres avancés par le HCP décrédibilisent, à
mon avis, les statistiques que ce même organisme affiche en matière de
taux de chômage. Car si chaque année l’économie crée à peine 100.000
emplois (moyenne des quatre dernières années) là où elle aurait dû en
créer au moins le double, il faudrait alors m’expliquer où sont partis
les 100.000 autres qui n’ont pu trouver où s’employer. Même si on ne
retient que la moitié de ce chiffre (considérant que l’autre moitié
s’est «débrouillée» dans l’économie informelle ou l’émigration…), il
reste évident que le taux de chômage ne peut qu’augmenter et non
diminuer comme on veut nous le faire croire.
Il reste que, au-delà de
toute querelle de chiffres, la réalité marquante est que le «modèle de
croissance» marocain s’avère incapable de trouver des solutions fiables
et durables à la problématique de l’emploi. Or, qui dit emploi dit
revenus, pouvoir d’achat, stabilité sociale…

-F. N. H. : Il est
vrai que nous sommes actuellement en plein débat sur la réforme de la
Constitution, mais en attendant l’aboutissement de cette nouvelle
mutation du système actuel au Maroc, comment peut-on renouer avec la
croissance ? Quels sont les étalons sur lesquels l’économie marocaine
pourrait miser ?
-N. A. : Concrètement, la première mutation à
réussir est d’arriver à autonomiser progressivement l’économie marocaine
des aléas du secteur agricole. Tant qu’on restera dans un schéma où ce
sont la pluie et le beau temps qui font le taux de croissance, on n’est
pas sorti de l’auberge ! Certes, une réelle autonomie ne signifie pas
pour autant que l’agriculture sera abandonnée; bien au contraire, elle
devra accroître l’offre de production avec une population active plus
faible, grâce à un accroissement sensible de la productivité. Mais il
faut surtout que les autres secteurs, l’industrie en particulier, se
développent réellement.
Il faut également développer les services de
pointe, créateurs de valeur ajoutée et d’emplois. Je pense que certains
secteurs choisis dans le cadre du «Plan National de l’Emergence
Industrielle», notamment les nouvelles technologies pour lesquelles on
peut réaliser des gains de productivité et de compétitivité, gagnent à
être développées également.
Pour avoir un modèle de croissance qui
soit à la fois un modèle générant de l’emploi stable et des revenus, il
faut miser sur la valeur ajoutée locale. Pour être concret, je dirais
que quand Renault s’installe au Maroc, c’est bien, mais il faut regarder
de près ce que Renault propose de faire effectivement au Maroc. Si le
groupe importe tout de l’extérieur et n’utilise du Maroc que sa position
géographique et une main-d’œuvre faiblement qualifiée, la valeur
ajoutée dans le pays est alors réduite à sa plus simple expression, et
dans ce cas de figure (malheureusement déjà très fréquent) on n’aura pas
beaucoup avancé…

-F. N. H. : Face à cette accentuation du
déficit budgétaire, quel serait l’impact sur les investissements publics
et, par extension, sur les chantiers inachevés ?
-N. A. : Soyons
clairs : il va bien falloir un jour repenser ce qui a été fait ces
dernières années, et faire quasiment l’inverse de ce que les
gouvernements précédents ont fait. A commencer par une réelle et
profonde réforme fiscale, qui reste incontournable.
Jusqu’à ce jour,
on s’est appliqué à multiplier non les réformes, mais ce que j’appelle
les contre-réformes fiscales, c’est-à-dire le contraire de ce qui devait
être fait pour avoir un système fiscal plus efficace et plus équitable.
Quand on baisse les taux supérieurs de l’impôt sur le revenu, ce dont
ne profitent que les riches, au moment où l’on accentue l’imposition
indirecte qui, elle, frappe aveuglément les consommateurs les plus
modestes, et quand on baisse les taux de l’IS et distribue généreusement
des faveurs fiscales aux grandes sociétés alors que les petits
entrepreneurs et les professionnels modestes endurent l’arbitraire du
système forfaitaire, voilà quelques exemples qui illustrent ce que
j’appelle la contre-réforme fiscale ! Un système née d’une telle
politique n’est ni efficace (puisqu’il rapporte de moins en moins de
ressources), ni équitable (puisqu’il pèse de tout son poids sur les
contribuables les plus modestes et épargne ceux dont les capacités
contributives sont importantes).

-F. N. H. : Qu’en est-il des dépenses publiques ?
-N.
A. : Deux problèmes au moins doivent être traités d’urgence. Le premier
porte sur la Caisse de compensation. Ce système devient absurde et
ruineux à la fois. On est dans une vraie impasse puisque, d’une part,
étant dépendant de l’extérieur pour nos approvisionnements, on subit
fatalement les hausses des cours mondiaux sans être en mesure d’y
remédier d’une quelconque manière. D’autre part, tant qu’il restera dans
ce pays trop de pauvres incapables de payer les produits en question
(pain, sucre, gaz butane…) à leur prix mondial, l’Etat devra continuer à
intervenir d’une manière ou d’une autre pour les soutenir. Certes, il y
avait une alternative à travers une réforme qui cible la population
bénéficiaire et lui octroie une aide directe au revenu en compensation
de la suppression du système actuel. Les modalités d’une telle réforme
pouvaient être affinées, notamment pour faire en sorte que la classe
moyenne ne fasse pas les frais d’une telle évolution, mais cette fois on
avait pensé que la réforme était vraiment à portée de main…
Malheureusement, ce gouvernement a lui aussi fini par reculer, et après
bien des tergiversations, il a déclaré «forfait» ! Et maintenant on est
sûr que c’est parti pour plusieurs années encore, au moins après les
prochaines élections et l’installation du prochain gouvernement… Le
problème est que, aujourd’hui, le coût de la non-réforme est devenu
réellement exorbitant.
Le deuxième point renvoie au train de vie de
l’Etat. On en parle en long et en large depuis tellement longtemps, mais
rien n’a été fait pour réduire ce train de vie. On se gargarise de
discours sans jamais réussir à avancer concrètement et efficacement.
Pour illustrer mon propos, je donne l’exemple des véhicules de fonction
dans les administrations publiques. On se souvient que, au début des
années 2000, on nous avait expliqué qu’on allait supprimer les véhicules
de fonction pour réduire les dépenses inhérentes à l’achat des
véhicules et de leur maintenance et entretien. En contrepartie, on avait
accordé des primes de transport (plutôt conséquentes pour les hauts
cadres et dignitaires du régime) pour indemniser les personnes
concernées dans leurs déplacements. Le fait est que les gens ont touché
leurs «primes» et pour certains ont continué à «se débrouiller» pour se
déplacer aux frais de l’Etat, y compris en disposant de voitures de
fonction officielles ou déguisées… L’Etat a ainsi perdu sur les deux
tableaux : il paye les primes et continue à supporter des frais de
transport ! Et les dépenses de l’Etat n’en sont que plus lourdes. A un
autre niveau, on pourrait en dire autant de l’opération de triste
mémoire appelée «Départ volontaire à la retraite» : une opération
financièrement très coûteuse pour les finances publiques qui n’a fait
qu’aggraver les problèmes de ressources humaines dans les
administrations publiques qu’elle prétendait régler. C’est ce genre de
«réformes» qu’on peut qualifier de très contreproductives.
Je pense
que si la volonté politique existe, les solutions pratiques existent
aussi. Il faut prendre le taureau par les cornes et identifier (et Dieu
sait que ce n’est pas bien difficile…) les foyers de gaspillage et de
détournement de toutes sortes de deniers publics, et fermer les vannes
car l’Etat ne peut plus mener le train de vie actuel !
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MessageSujet: Re: Séance du Lundi 30 Mai 2011    Séance du Lundi 30 Mai 2011   - Page 8 Icon_minitime

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