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 Séance du lundi 27 juin 2011

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MessageSujet: Re: Séance du lundi 27 juin 2011   Séance du lundi 27 juin 2011 - Page 2 Icon_minitimeLun 27 Juin 2011 - 10:11

24/06/11 Franchissement à la hausse par RMA WATANYA du seuil de participation de 5% dans le capital de CTM
24-06-2011




Le Conseil Déontologique des Valeurs Mobilières porte à la connaissance du public que RMA Watanya représentée par son Directeur Général, M. Reda El Alj, a déclaré le 22 juin 2011, avoir acquis, sur le marché de blocs, le 16 juin 2011, 100.000 actions CTM, au cours unitaire de 310 dh, franchissant directement à la hausse le seuil de participation de 5% dans le capital de ladite société.



Suite à cette transaction, RMA Watanya détient directement 1.225.978 actions CTM soit 8,15% du capital de ladite société.



Dans les douze mois qui suivent le franchissement de seuil précité, RMA Watanya envisage de poursuivre les achats sur la valeur CTM.
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MessageSujet: Re: Séance du lundi 27 juin 2011   Séance du lundi 27 juin 2011 - Page 2 Icon_minitimeLun 27 Juin 2011 - 10:31

Salam,
Masi 11700 tabarak ALLAH
Quelles sont les valeurs qui nous offrent ce beau spectacle?
Pourvu que çà dure
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MessageSujet: Re: Séance du lundi 27 juin 2011   Séance du lundi 27 juin 2011 - Page 2 Icon_minitimeLun 27 Juin 2011 - 10:35

ad a écrit:
Salam,
Masi 11700 tabarak ALLAH
Quelles sont les valeurs qui nous offrent ce beau spectacle?
Pourvu que çà dure

C'est Laughing une Laughing action Ittisalat Al Maghrib ( Maroc télécom ) à 145.95.
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MessageSujet: Re: Séance du lundi 27 juin 2011   Séance du lundi 27 juin 2011 - Page 2 Icon_minitimeLun 27 Juin 2011 - 10:43

Salam,
Ceci pourrait peut être réconforter les détenteurs de HPS.
Maroc : Y a-il une « affaire HPS » ?
Etrange «observation» du CDVM à l'encontre de la société HPS, fondée et dirigée par le patron des patrons, Mohamed Horani. L'observation publiée la semaine dernière reproche à l'entreprise deux faits. Ce sont deux cas d'écritures comptables directement repris des réserves formulées par le commissaire aux comptes, réserves qui devraient être soumises à débats. Sur les affaires de Médiaco ou de Ennakl, ou encore sur la transmission de «certains dossiers» à la justice, on n'avait pas vu le CDVM aussi pointilleux. Pointant les montants, les erreurs ou les fautes y sont autrement plus importants. Pour sa part, Mohamed Horani refuse de faire d'autres commentaires que « je respecte le travail de notre commissaire aux comptes, je respecte la note du CDVM». Le premier fait concerne l'inscription en compte de l'année 2010 d'une vente effectuée et facturée en 2010, alors que le contrat définitif n'était pas encore signé par le client, «un client étranger de premier ordre» dit Horani, qui refuse de citer son nom, «pour ne pas l'embarquer dans une affaire désagréable». Le commissaire aux comptes, Ernst & Young, donc émis une réserve, puisque le contrat définitif n'était pas signé. Statuant sur cette question, le Conseil d'administration de HPS a décidé en mars de passer outre, puisque l'entreprise avait une «commande ferme» en attendant le contrat. Effectivement, le contrat lui-même est arrivé peu après «avec effet rétroactif». Rappelons qu'en droit fiscal il ne faut pas attendre le paiement pour enregistrer une opération. Elle doit être enregistrée à la commande ou à la facturation. Il y a là un conflit entre deux intérêts, celui du fisc et celui de l'actionnaire. Le deuxième reproche du CDVM à HPS, toujours appuyé sur les réserves du commissaire aux comptes, porte sur diverses provisions non passées. Une elles, sur la banque centrale libyenne, méritait effectivement d'être provisionnée, puisque des manifestations venaient de commencer. Sauf que dans un cas très similaire, celui de Ennakl, la société tunisienne cotée à Casablanca, ni le CDVM ni la Bourse de Casa n'avaient jugé nécessaire' d'intervenir alors même qu'on se battait dans les rues de Tunis: pas de suspension de cotations, pas d'interpellation sur des chiffres particulièrement optimistes, pas de demande d'information supplémentaire. L'autre grande créance non provisionnée par HPS, est une vente non payée par la banque centrale des Etats d'Afrique centrale. Il s'agira d'une banque centrale, bénéficiant en outre d'une «convention de coopération monétaire» avec la France, un risque doublement souverain, en quelque sorte. Fallait-il provisionner un risque souverain, alors que le fisc aurait automatiquement rejeté cette option? En tout état de cause, cela aurait été prématuré puisque tout a été payé depuis. (Source : L'Economiste)
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MessageSujet: Re: Séance du lundi 27 juin 2011   Séance du lundi 27 juin 2011 - Page 2 Icon_minitimeLun 27 Juin 2011 - 10:53

Maroc : Les sociétés de Bourse se frottent les mains


.
Après la crise, place à la reprise. En tout cas c'est ce que révèle les premiers résultats communiqués, bien que ceux publié en juin dénotent d'une tendance à la hausse généralisée. Les premiers résultats financiers des sociétés de bourse viennent d'être publiés, un peu en retard par rapport au délai de rigueur. Les bons élèves sont au nombre de quatre. Il s'agit d'Attijari Intermédiation, BMCE Capital Bourse, Wafa Bourse et Capital Trust. Le premier constat qui ressort de la lecture de leurs états financiers est que l'année 2010 était prolifique a priori pour l'activité d'intermédiation boursière. Après une année 2009 morose, les sociétés de bourse, doublent, triplent voire quadruplent leurs capacités bénéficiaires. Ainsi les deux sociétés de bourse adossées au Groupe Attijariwafa bank ont doublé leur résultat net à respectivement 54,7 et 2,4 millions de DH. La filiale de BMCE, quant à elle, triple son résultat net à 35,9 millions de DH contre 9,1 millions un an auparavant. Le nouveau arrivé dans le secteur d'intermédiation boursière, Capital Trust (elle a démarré ses activités en juillet 2009) a réussi en une année à quadrupler son bénéfice qui passe de 329.164 DR à 1,5 million de DH. Une prouesse pour une société qui vient de se faire une place sur un marché qui comptait déjà seize sociétés de bourse. A l'origine de cette envolée spectaculaire des bénéfices, une hausse remarquable du chiffre d'affaires. Celui d'Attijari Intermédiation a progressé de 35,86% à 102,6 millions de DR. Les revenus de Wafa Bourse ont avancé de 16,21% à 5,8 millions de DH, ceux de BMCE Capital Bourse de 122,47% à 72,3 millions de DH et ceux de Capital Trust de 150,91 % à 7,7 millions de DH. Le point commun entre ces quatre sociétés, après l'évolution importante de leurs indicateurs, demeure la prédominance de l'activité d'intermédiation des transactions qui est la principale source de revenus de ces sociétés. En effet, selon une news letter du Conseil déontologique des valeurs mobilières, cette activité représente 86% du chiffre d'affaires des sociétés de bourse à fin juin 2010. Pour ce qui est des quatre sociétés de bourse objet de cet article, les commissions de transactions sur les valeurs mobilières représentent 89% du chiffre d'affaires de BMCE Capital Bourse, 88% des revenus de Capital Trust, 93% de ceux d'Attijari Intermédiation et 79% de ceux de Wafa Bourse. En parallèle, les parts des activités de garde des titres, de gestion de portefeuille ou encore d'animation de marché demeurent très faibles. Elles représentent 9% des revenus de BMCE Capital Bourse, 11% de ceux de Capital Trust et sont quasi inexistant chez les deux autres sociétés de bourse. La renaissance de l'activité d'intermédiation, depuis la crise de 2008, découle du retour progressif de la confiance des investisseurs qui s'est traduit par une évolution du volume des transactions sur le marché boursier de plus de 48% par rapport à 2009. Cette amélioration correspond à 81 milliards de DH, dont deux tiers sur le marché central et le reliquat sur le marché des blocs. Malgré cette relance des volumes, «les montants échangés restent encore très loin du pic enregistré durant l'année 2007, soit 163 milliards de DH», souligne les analystes de CFG. Certes, le secteur a repris de plus belle au cours de l'année écoulée, cependant face à un marché terne, miné par un attentisme aussi bien des boursicoteurs que des investisseurs, les petites sociétés de Bourse risquent de voir leurs gains de l'année en cours rétrécir comme peau de chagrin. (Source : Les Echos)
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MessageSujet: Re: Séance du lundi 27 juin 2011   Séance du lundi 27 juin 2011 - Page 2 Icon_minitimeLun 27 Juin 2011 - 11:31

Si adh sort du projet touristique de SAidia, parce que secteur difficile marges délicates, ne serait ce pas le signal que Alliances doit elle aussi être mal au point avec tous les projets touristiques ?

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Le gain se fait à l'achat.
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MessageSujet: Re: Séance du lundi 27 juin 2011   Séance du lundi 27 juin 2011 - Page 2 Icon_minitimeLun 27 Juin 2011 - 11:40

Risma/ORA - La 1re fenêtre de remboursement bientôt à échéance

Les porteurs d'ORA de Risma ont jusqu'au soir du jeudi 30 juin pour réaliser la conversion de leurs obligations. Il s'agit là de la 1re fenêtre de remboursement anticipé de l'opération d'Obligations Remboursable en Actions lancée par le groupe en 2010. L'émission en prévoit deux. La première ouverte le fer juin porte l'échéance à 30 jours, la seconde, elle, sera lancée en juin 2012. Le prix de conversion des ORA est ressorti à 202 DH pour cette première fenêtre. Ce prix est calculé sur la base de la moyenne entre le cours du titre du 06 avril 2011 au 31 mai 2011 (soit les 40 dernières séances de bourse) et celui du 25 au 31 mai 2011 (soit les 5 dernières séances de bourse). A ces cours a été appliquée une décote de 15%. Au niveau de la parité de remboursement, elle s'établit à 2,02 ORA pour une action Risma. Le bras financier d'Accor procèdera au remboursement anticipé de cette première fenêtre dans un délai de 45 jours calendaires à compter du 1er juillet 2011. Comme nous l'avions annoncé dans nos colonnes précédemment, l'ORA de Risma porte sur un montant total de 346 millions de DH pour une maturité de 2 ans et 9 mois. Les obligations issues de cette opération seront assorties d'un coupon de 5,5% servi annuellement à la date anniversaire. Pour Risma, ce coupon pré~ sente une prime de risque de 178 points de base par rapport aux bons du Trésor interpolés sur la maturité des obligations (2 ans et 9 mois). De plus, le coupon proposé, en logique actions, est supérieur à la moyenne du dividende Yield des sociétés cotées de taille comparable qui se situe à 5,4%. Le produit de l'ORA peut être également assimilé à un produit obligataire puisqu'il propose un rendement annualisé de 10% indépendant du niveau de cours à la date de conversion. A travers cette émission, Risma désire se doter de capitaux permanents, sans altérer sa capacité financière, pour financer une partie de son programme d'investissement sur la période 2010- 2013. Le montant global du programme est de 1,59 milliard de PH. Ainsi, l'opération financera 22% du programme d'investissement. Le reliquat sera financé par autofinancement (cash-flows des hôtels existants) et par endettement bancaire. Le groupe hôtelier compte achever ses, constructions en, cours pour se tourner vers l'hôtellerie économique avec la chaîne Etap Hôtel. Cela aboutira, d'après le management du holding, à partir de 2014, «à l'aboutissement du projet industriel de Risma». D'ailleurs, le management compte atteindre la taille critique avec un parc de 5.830 chambres, ainsi que l'arrivée à maturité d'un certain nombre d'unités. Cela se traduirait, selon les prévisions, par le doublement du chiffre d'affaires à 1,9 milliard de DH en 2014. Dans ce sillage, la marge d'exploitation s'améliorerait notamment grâce à «l'effet de levier du parc Sofitel et l'arrivée à l'équilibre des hôtels en restructuration » avec une génération de cash-flows récurrents par le parc mature de près de 500 millions de DH annuels. De même, le résultat net prévu atteindrait 200 millions de DH. Au final, la marge nette de 11%, à l'horizon 2014, serait amenée à croître significativement avec l'arrivée à maturité de toutes les unités du parc.

(Source : L'Economiste)
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MessageSujet: Re: Séance du lundi 27 juin 2011   Séance du lundi 27 juin 2011 - Page 2 Icon_minitimeLun 27 Juin 2011 - 11:42

lecteur a écrit:
Salam,
Ceci pourrait peut être réconforter les détenteurs de HPS.
Maroc : Y a-il une « affaire HPS » ?
Etrange «observation» du CDVM à l'encontre de la société HPS, fondée et dirigée par le patron des patrons, Mohamed Horani. L'observation publiée la semaine dernière reproche à l'entreprise deux faits. Ce sont deux cas d'écritures comptables directement repris des réserves formulées par le commissaire aux comptes, réserves qui devraient être soumises à débats. Sur les affaires de Médiaco ou de Ennakl, ou encore sur la transmission de «certains dossiers» à la justice, on n'avait pas vu le CDVM aussi pointilleux. Pointant les montants, les erreurs ou les fautes y sont autrement plus importants. Pour sa part, Mohamed Horani refuse de faire d'autres commentaires que « je respecte le travail de notre commissaire aux comptes, je respecte la note du CDVM». Le premier fait concerne l'inscription en compte de l'année 2010 d'une vente effectuée et facturée en 2010, alors que le contrat définitif n'était pas encore signé par le client, «un client étranger de premier ordre» dit Horani, qui refuse de citer son nom, «pour ne pas l'embarquer dans une affaire désagréable». Le commissaire aux comptes, Ernst & Young, donc émis une réserve, puisque le contrat définitif n'était pas signé. Statuant sur cette question, le Conseil d'administration de HPS a décidé en mars de passer outre, puisque l'entreprise avait une «commande ferme» en attendant le contrat. Effectivement, le contrat lui-même est arrivé peu après «avec effet rétroactif». Rappelons qu'en droit fiscal il ne faut pas attendre le paiement pour enregistrer une opération. Elle doit être enregistrée à la commande ou à la facturation. Il y a là un conflit entre deux intérêts, celui du fisc et celui de l'actionnaire. Le deuxième reproche du CDVM à HPS, toujours appuyé sur les réserves du commissaire aux comptes, porte sur diverses provisions non passées. Une elles, sur la banque centrale libyenne, méritait effectivement d'être provisionnée, puisque des manifestations venaient de commencer. Sauf que dans un cas très similaire, celui de Ennakl, la société tunisienne cotée à Casablanca, ni le CDVM ni la Bourse de Casa n'avaient jugé nécessaire' d'intervenir alors même qu'on se battait dans les rues de Tunis: pas de suspension de cotations, pas d'interpellation sur des chiffres particulièrement optimistes, pas de demande d'information supplémentaire. L'autre grande créance non provisionnée par HPS, est une vente non payée par la banque centrale des Etats d'Afrique centrale. Il s'agira d'une banque centrale, bénéficiant en outre d'une «convention de coopération monétaire» avec la France, un risque doublement souverain, en quelque sorte. Fallait-il provisionner un risque souverain, alors que le fisc aurait automatiquement rejeté cette option? En tout état de cause, cela aurait été prématuré puisque tout a été payé depuis. (Source : L'Economiste)

Du n'importe quoi cet article!
Mon confrère journaliste maitrise visiblement mieux les règles comptables et fiscales que les commissaires aux comptes que sont les cabinets Ernst et Saadi.

1. Concernant l'enregistrement d'un produit. Le principe de prudence veut que l'on ne l'inscrive que quand c'est effectivement réalisé. Alors que pour les charges elles le sont dès qu'elles sont probables. Pour cela, il faut absolument que la prestation liée à la commande ait été réalisée par HPS, la marchandise livrée, la licence fournie pour utilisation effective, etc. C'est comme pour toute vente, elle est réputée réalisée au moment de la livraison, qu'il s'agisse de marchandise ou de service. Ce qui aurait donné lieu à la facture correspondante. Or, concernant cette vente de 25 millions de dirhams, on parle de commande ferme seulement et non de prestation réalisée, ou de licence fournie dans des conditions claires que seul un contrat aurait pu fixer. Le contrat n'étant pas encore signé en cas de litige, HPS ne pourrait prétendre à aucune rémunération, donc le produit ne peut en aucun cas être enregistré. Et cela Abdelatif Zaghnoun, le directeur général des impôts, n'y peut absolument rien.

2. Concernant les prétendues divergences entre les règles comptables et les règles fiscales. Tout expert comptable sait que la comptabilité est régie par la LOI comptable et que la fiscalité par les LOIS fiscales. Le dirigeant doit respecter TOUTES LES LOIS qui sont votées par le PARLEMENT. De plus dans le cas de HPS, prétendre qu'on voulait respecter les dispositions fiscales, c'est vraiment prendre les actionnaires pour des niais. Un produit non encore réalisé ne s'enregistre jamais et ne peut faire l'objet d'incorporation fiscale d'aucune sorte.

3. Concernant les provisions à constituer. Si les commissaires aux comptes ont évoqué les 23 millions de dirhams, c'est parce que les créances sont suffisamment anciennes. Je préciserai à ce niveau que le code général de normalisation comptable ne fixe pas de règles précises. Il laisse à la société l'appréciation du risque à ne pas recouvrer la créance partiellement ou en totalité.

Mais qu'il s'agisse de créances souveraines sur les Etats-Unis ou créances du Mahlaba de miloud, c'est pareil. Il y a un risque à ne pas être payé. Il faut que la Société engage une procédure de recouvrement avec des correspondances, notamment une mise en demeure si elle a vraiment des doutes, en veillant naturellement à ne pas froisser un client important . Evidemment, s'il s'agit du mahlaba de miloud, le risque est plus important et que dans ce cas la provision peut aller jusqu'à 100% de la créance. A ce niveau, je peux consentir à HPS de différencier les traitements comptables et fiscaux de la cette créances. Un dirigeant honnête aurait purement et simplement constaté la provision comptablement et réintégrer la provision au moment du calcul de l'impôt, s'il ne veut pas risquer de redressement sous certaines conditions.


4. La vraie raison pour laquelle HPS a enregistré un produit sans avoir livré la prestation correspondante, c'est juste pour afficher une santé financière qu'elle n'a pas. De toute évidence, HPS avec un bénéfice avant impôt de 23 millions de dirhams, avait besoin de cette argutie (entre 25 et 43 millions rajouté au résultat) pour ne pas afficher une perte et gonfler virtuellement ses capitaux propres par la même occasion. Il me semble claire que HPS nage dans des difficultés et qu'on entendra encore parler d'elles dans les mois à venir.
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MITAH




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MessageSujet: Re: Séance du lundi 27 juin 2011   Séance du lundi 27 juin 2011 - Page 2 Icon_minitimeLun 27 Juin 2011 - 11:54

bayemar a écrit:
lecteur a écrit:
Salam,
Ceci pourrait peut être réconforter les détenteurs de HPS.
Maroc : Y a-il une « affaire HPS » ?
Etrange «observation» du CDVM à l'encontre de la société HPS, fondée et dirigée par le patron des patrons, Mohamed Horani. L'observation publiée la semaine dernière reproche à l'entreprise deux faits. Ce sont deux cas d'écritures comptables directement repris des réserves formulées par le commissaire aux comptes, réserves qui devraient être soumises à débats. Sur les affaires de Médiaco ou de Ennakl, ou encore sur la transmission de «certains dossiers» à la justice, on n'avait pas vu le CDVM aussi pointilleux. Pointant les montants, les erreurs ou les fautes y sont autrement plus importants. Pour sa part, Mohamed Horani refuse de faire d'autres commentaires que « je respecte le travail de notre commissaire aux comptes, je respecte la note du CDVM». Le premier fait concerne l'inscription en compte de l'année 2010 d'une vente effectuée et facturée en 2010, alors que le contrat définitif n'était pas encore signé par le client, «un client étranger de premier ordre» dit Horani, qui refuse de citer son nom, «pour ne pas l'embarquer dans une affaire désagréable». Le commissaire aux comptes, Ernst & Young, donc émis une réserve, puisque le contrat définitif n'était pas signé. Statuant sur cette question, le Conseil d'administration de HPS a décidé en mars de passer outre, puisque l'entreprise avait une «commande ferme» en attendant le contrat. Effectivement, le contrat lui-même est arrivé peu après «avec effet rétroactif». Rappelons qu'en droit fiscal il ne faut pas attendre le paiement pour enregistrer une opération. Elle doit être enregistrée à la commande ou à la facturation. Il y a là un conflit entre deux intérêts, celui du fisc et celui de l'actionnaire. Le deuxième reproche du CDVM à HPS, toujours appuyé sur les réserves du commissaire aux comptes, porte sur diverses provisions non passées. Une elles, sur la banque centrale libyenne, méritait effectivement d'être provisionnée, puisque des manifestations venaient de commencer. Sauf que dans un cas très similaire, celui de Ennakl, la société tunisienne cotée à Casablanca, ni le CDVM ni la Bourse de Casa n'avaient jugé nécessaire' d'intervenir alors même qu'on se battait dans les rues de Tunis: pas de suspension de cotations, pas d'interpellation sur des chiffres particulièrement optimistes, pas de demande d'information supplémentaire. L'autre grande créance non provisionnée par HPS, est une vente non payée par la banque centrale des Etats d'Afrique centrale. Il s'agira d'une banque centrale, bénéficiant en outre d'une «convention de coopération monétaire» avec la France, un risque doublement souverain, en quelque sorte. Fallait-il provisionner un risque souverain, alors que le fisc aurait automatiquement rejeté cette option? En tout état de cause, cela aurait été prématuré puisque tout a été payé depuis. (Source : L'Economiste)

Du n'importe quoi cet article!
Mon confrère journaliste maitrise visiblement mieux les règles comptables et fiscales que les commissaires aux comptes que sont les cabinets Ernst et Saadi.

1. Concernant l'enregistrement d'un produit. Le principe de prudence veut que l'on ne l'inscrive que quand c'est effectivement réalisé. Alors que pour les charges elles le sont dès qu'elles sont probables. Pour cela, il faut absolument que la prestation liée à la commande ait été réalisée par HPS, la marchandise livrée, la licence fournie pour utilisation effective, etc. C'est comme pour toute vente, elle est réputée réalisée au moment de la livraison, qu'il s'agisse de marchandise ou de service. Ce qui aurait donné lieu à la facture correspondante. Or, concernant cette vente de 25 millions de dirhams, on parle de commande ferme seulement et non de prestation réalisée, ou de licence fournie dans des conditions claires que seul un contrat aurait pu fixer. Le contrat n'étant pas encore signé en cas de litige, HPS ne pourrait prétendre à aucune rémunération, donc le produit ne peut en aucun cas être enregistré. Et cela Abdelatif Zaghnoun, le directeur général des impôts, n'y peut absolument rien.

2. Concernant les prétendues divergences entre les règles comptables et les règles fiscales. Tout expert comptable sait que la comptabilité est régie par la LOI comptable et que la fiscalité par les LOIS fiscales. Le dirigeant doit respecter TOUTES LES LOIS qui sont votées par le PARLEMENT. De plus dans le cas de HPS, prétendre qu'on voulait respecter les dispositions fiscales, c'est vraiment prendre les actionnaires pour des niais. Un produit non encore réalisé ne s'enregistre jamais et ne peut faire l'objet d'incorporation fiscale d'aucune sorte.

3. Concernant les provisions à constituer. Si les commissaires aux comptes ont évoqué les 23 millions de dirhams, c'est parce que les créances sont suffisamment anciennes. Je préciserai à ce niveau que le code général de normalisation comptable ne fixe pas de règles précises. Il laisse à la société l'appréciation du risque à ne pas recouvrer la créance partiellement ou en totalité.

Mais qu'il s'agisse de créances souveraines sur les Etats-Unis ou créances du Mahlaba de miloud, c'est pareil. Il y a un risque à ne pas être payé. Il faut que la Société engage une procédure de recouvrement avec des correspondances, notamment une mise en demeure si elle a vraiment des doutes, en veillant naturellement à ne pas froisser un client important . Evidemment, s'il s'agit du mahlaba de miloud, le risque est plus important et que dans ce cas la provision peut aller jusqu'à 100% de la créance. A ce niveau, je peux consentir à HPS de différencier les traitements comptables et fiscaux de la cette créances. Un dirigeant honnête aurait purement et simplement constaté la provision comptablement et réintégrer la provision au moment du calcul de l'impôt, s'il ne veut pas risquer de redressement sous certaines conditions.


4. La vraie raison pour laquelle HPS a enregistré un produit sans avoir livré la prestation correspondante, c'est juste pour afficher une santé financière qu'elle n'a pas. De toute évidence, HPS avec un bénéfice avant impôt de 23 millions de dirhams, avait besoin de cette argutie (entre 25 et 43 millions rajouté au résultat) pour ne pas afficher une perte et gonfler virtuellement ses capitaux propres par la même occasion. Il me semble claire que HPS nage dans des difficultés et qu'on entendra encore parler d'elles dans les mois à venir.
Je partage votre avis,maquillage inacceptable.
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MessageSujet: Re: Séance du lundi 27 juin 2011   Séance du lundi 27 juin 2011 - Page 2 Icon_minitimeLun 27 Juin 2011 - 11:57

Bonjour,
Est ce que quelqu'un peut m'expliquer le sens de "Institué le conseil de la concurrence" dans la nouvelle constitution.
c'est quoi la valeur ajoutée vu que ce conseil existe réellement depuis pas mal de temps?

merci d'avance.
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bayemar




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MessageSujet: Re: Séance du lundi 27 juin 2011   Séance du lundi 27 juin 2011 - Page 2 Icon_minitimeLun 27 Juin 2011 - 11:57

MITAH a écrit:
Si adh sort du projet touristique de SAidia, parce que secteur difficile marges délicates, ne serait ce pas le signal que Alliances doit elle aussi être mal au point avec tous les projets touristiques ?

Addoha s'était trop endetté pour renforcer ce qu'ils appellent réservent foncière afin d'anticiper la hausse des prix. Sauf que son endettement lui coutait près de 20% de son chiffre d'affaires en intérêt. Cela voulait dire que sur cinq appartement vendu en 2009, un devait servir à payer le servir de sa dette.

On en avait fait la remarque à Anas Sefrioui qui ne connait rien en finances et pensait avoir raison. Maintenant, ils ont augmenté le capital, ils commencent à vendre les terrains (désengagement de saidia = vente de 194 ha). Même si addoha perd 240 millions de dirhams dans l'opération, c'est salvateur sur le plan de la trésorerie.

Il faut plutôt s'attendre à ce qu'une autre partie de sa réserve foncière destinée au luxe et haut standing soit également liquidé, peut-être pour acheté des terrain moins cher pour le logement social.

Alliances n'est pas dans la même configuration sur le plan de l'endettement qu'addoha. La CGI, adossée au premier groupe financier du royaume, n'est pas non plus dans le même cas.
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Sissa

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MessageSujet: Re: Séance du lundi 27 juin 2011   Séance du lundi 27 juin 2011 - Page 2 Icon_minitimeLun 27 Juin 2011 - 12:01

adil79 a écrit:
Risma/ORA - La 1re fenêtre de remboursement bientôt à échéance

Les porteurs d'ORA de Risma ont jusqu'au soir du jeudi 30 juin pour réaliser la conversion de leurs obligations. Il s'agit là de la 1re fenêtre de remboursement anticipé de l'opération d'Obligations Remboursable en Actions lancée par le groupe en 2010.
...............
...............
Les obligations issues de cette opération seront assorties d'un coupon de 5,5% servi annuellement à la date anniversaire.
..............
..............
(Source : L'Economiste)

Meme s'ils avaient propose un taux de parite d'une ORA pour une action j'aurais garde' mes ORA qui me procureront 5.5% de rendement.
Apparement, les actions RISMA jusqu'a present ressemblent a' de l'argent a singes.

On a trop suivi le trou de develeppement de cette societe sans voir le but du tunnel.
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MessageSujet: Re: Séance du lundi 27 juin 2011   Séance du lundi 27 juin 2011 - Page 2 Icon_minitime

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