En considérant une bonne classe de valeurs mobilières, en partant de leur historique durant une période plus ou moins longue, surtout au niveau des moyennes et écarts-type réalisés, on peut réussir à répartir de façon optimale le capital qu'on veut investir.
La méthode consiste à déterminer la matrice des covariances entre les cours des différents titres, puis de chercher un vecteur propre associé à la principale valeur propre de cette matrice. En ramenant les différentes composantes du vecteur propre à l'unité, on chassera les composantes négatives ainsi réduites et on gardera celles qui sont positives; ce sont les coefficients de pondération des titres restants dans la composition du ptf optimal.
La recherche des valeurs propres des grandes matrices est heureusement aisée par PC, modulo une petite programmation itérante. Cependant, bien que cette façon de faire soit mathématiquement fascinante, elle n'a pas de sens au niveau statistique! Il est difficile de pouvoir interpréter dans ce contexte le sens de la notion de vecteur et valeur propres de la matrice normale!!
C'est pour cela que je propose une autre approche, laquelle consiste à chercher les coefficients de pondération qui assurent la stabilité du ptf, c'est-à-dire réalisant le plus petit écart-type possible.
En ce sens, si les C(i) désigne les cours des titres qu'on a choisis, les M(i) les moyennes associées et les a(i) les coefficients de pondération dans la composition du ptf, la valeur de ce PTF est donnée par la formule:
Cours=a(1)*C(1)+a(2)*C(2)+....+a(n)*C(n) avec a(1)*M(1)+a(2)*M(2)+....+a(n)*M(n)=Capital
et la variance globale à minimiser est la quantité E((a(1)*C(1)+a(2)*C(2)+....+a(n)*C(n))^2)
Cas simplifié où l'on suppose que la corrélation entre les titres est nulle, ce qui n'est pas le cas statistiquement, mais qui pourrait être accepté si l'on admet que le cours d'un titre est indépendant de celui d'un autre:
le nombre de titres à avoir sur le ptf est alors: Capital*M(i)/V(i)/A
où V(i) est la variance des cours du titre en question
et A=M(1)^2/V(1)+M(2)^2/V(2)+...+M(n)^2/V(n)
De cette formule on voit que plus la moyenne est grande, plus le nombre de titres est grand
et plus la variance est petite, plus le nombre de titres est grand.
Reste à rédiger le cas général
exposer comment on pourrait exploiter l'évolution des nombres de titres séance par séance pour analyser une valeur mobilière donnée.
A très bientôt alors...