Séance du Mercredi 23 Mai 2012

Il faut sauver la Bourse !


Par Samir CHAOUKI  LES ECHOS 
Mercredi, 23 Mai 2012 09:59 
   

La Bourse est en train de manger son pain noir, sans que personne ne daigne s’en apercevoir ! Il s’agit bien sûr des autorités de tutelle et du gouvernement qui, apparemment, ont d’autres chats à fouetter. Le cabinet Benkirane ne devrait nullement sous-estimer ce compartiment du marché financier, jadis plébiscité, aujourd’hui maudit. Un indicateur de taille devrait inquiéter l’Exécutif : le Masi, principal indice de la Bourse, est descendu au-dessous de la barre psychologique des 10.000 points -soit le même niveau qu’en 2009- et a vu fondre quelque 50 MMDH. Ainsi, les investisseurs boursiers auraient perdu trois années de placement ! Une telle situation ne devrait pas laisser le gouvernement indifférent, car il y va de la notoriété de la place financière en particulier et de l’économie nationale en général. En plus du gâchis financier généré, l’impact image est de taille. Faut-il rappeler que le Maroc est sur le point de lancer CFC, censée être un hub financier pour les investisseurs et les placeurs du monde entier, surtout ceux de la zone MENA. D’aucuns diront que la Bourse est un marché libéral qui répond aux fluctuations de l’offre et de la demande, mais la situation de l’économie est un élément déterminant dans la stabilité de ce marché. Force est de constater que la stratégie d’attentisme du cabinet Benkirane a aussi contribué à la crise de la Bourse. La visibilité est, dans le jargon des traders, un élément clé pour les placements boursiers. Malheureusement, ce volet n’est pas le point fort de l’Exécutif, et le Maroc navigue à vue depuis six mois sans loi de finances, ni une déclinaison claire des priorités. Les ministres Baraka et Boulif, devraient traiter ce dossier épineux au plus vite, car il risque de porter préjudice au pays... à court terme !

TILILA a écrit:

Les dirigeants d'au moins 10 sociétés introduites ces 5 dernières années ainsi les banques d'affaires qui ont pilotés ces intros doivent être poursuivis en justice.


Celles introduites en 2011 (crise et leçons à tirer, février et printemps) ont des circonstances aggravantes (STROC, JETALU, S2M...).


Mais l'impunité...

Sans oublier la complicité des CAC au 1er étage, soudoyés et corrompus (clin d'oeil à l'affaire GSI).

TILILA a écrit:

La débâcle de l'entrée en Bourse de Facebook prend un tournant judiciaire


Les plaintes en nom collectif d'actionnaires mécontents se
multipliaient cinq jours après l'entrée en Bourse ratée de Facebook,
visant à la fois le réseau communautaire, ses banques et la plateforme
boursière Nasdaq, même si l'action, elle, rebondissait enfin.
Mardi,
des informations de presse affirmaient que les trois principales
banques ayant piloté l'opération avaient abaissé leurs prévisions de
résultats pour Facebook quelques jours avant l'entrée en Bourse en ne
prévenant que certains gros actionnaires.
"Si c'est vrai, c'est
un véritable scandale", s'indignait sur Twitter Sallie Krawcheck,
ex-dirigeante de la gestion de fortune de Bank of America et star de
Wall Street.
"La débâcle de Facebook est une véritable insulte à
l'encontre des investisseurs indépendants", renchérissait Dick Green
sur le site Briefing.com.
Lancé en Bourse vendredi à 38,00
dollars, le titre a perdu près de 20% sur les trois premières séances
de cotation. L'action regagnait quelque 2,6% à 31,80 dollars vers 18H30
GMT.
Mercredi, les plaintes en nom collectif d'actionnaires
s'estimant lésés se multipliaient à l'encontre de Facebook et ses
principaux banquiers conseils, Morgan Stanley, Goldman Sachs et
JPMorgan Chase.
L'une d'entre elles, enregistrée auprès d'un
tribunal de Manhattan, vise personnellement le PDG de Facebook, Mark
Zuckerberg, d'autres dirigeants du réseau aux 900 millions de membres
ou des administrateurs comme Peter Thiel, Reed Hastings ou Marc
Andreessen.
Dans un communiqué, Facebook a jugé cette plainte "infondée", promettant de se "défendre vigoureusement".
Une
autre, déposée par le cabinet Lieff Cabraser Heimann & Bernstein,
accuse le prospectus boursier présentant l'opération aux investisseurs
d'avoir été "préparé avec négligence" et de ne pas avoir "révélé des
données clé sur les activités de Facebook et ses perspectives".
Une troisième, intitulée "Lazar vs Facebook, Inc., et al." et déposée
en Californie, accuse les banques responsables de l'opération ainsi que
Facebook de n'avoir révélé "qu'à une poignée de gros investisseurs, pas
au grand public" l'abaissement des perspectives de revenus du site
internet juste avant son entrée en Bourse.
Au point que le
Congrès s'intéresse à la question. La Commission bancaire du Sénat a
annoncé qu'elle allait ouvrir une enquête informelle sur l'affaire.
Morgan
Stanley, en tête des banques organisatrices, s'est défendu mardi,
affirmant avoir respecté toutes les procédures habituelles et légales.
Elle
avait souligné que les analystes des banques organisatrices avaient
abaissé leurs perspectives à la suites d'informations publiées par
Facebook lui-même, et avoir prévenu tous les investisseurs.
Pour
tenter de couper l'herbe sous le pied aux critiques et poursuites,
Morgan Stanley a dit à ses clients qu'elle étudiait un par un les
ordres d'achat et vente reçus, et qu'elle tenterait d'"ajuster" les
échanges au prix qui avait été demandé par ces clients, a indiqué à
l'AFP mercredi une source proche du dossier.
La plate-forme
boursière Nasdaq était également visée par des plaintes en nom
collectif comme celle de Phillips Goldberg, un investisseur du Maryland
(est), pour ne pas avoir été en mesure de traiter en temps et en heure
les ordres boursiers massifs pendant la première journée de cotation de
Facebook.
"Nasdaq n'a pas réussi à réaliser les ordres (d'achat
ou vente) pendant des heures et n'a pas annulé les ordres d'autres
investisseurs malgré leurs demandes", ce qui a entraîné des pertes pour
les investisseurs, explique la plainte.
Dans un mémo aux
courtiers, le Nasdaq explique que l'entrée perturbée de l'action FB sur
le marché a été due à une multitude d'ordres d'achats et d'annulations
de ces achats reçus pour le prix d'introduction après le début de la
cotation.
A l'avenir, le Nasdaq "n'acceptera plus d'ordres
contradictoires après que le prix final de lancement aura été fixé",
conclut-il.




Nous devons s'inspirer de ces actions
SNEP

le sénat (parlement américain) vient de convoquer les dirigeants de Facebook, les responsables de la régulation des marchés financier et les conseillers de l'opération d'introduction de Facebook pour donner des éclaircissement sur cette débâcle. chez nous le parlement ne lève même pas le petit doigt.

agora a écrit:

hamadallah a écrit:

L ami j ai 452 action cgi
300:2220 dh
152:2500 dh
Donc voila faite le calcul et mettez vous a ma place et analyser et montrez moi le chemin je ne suis pas specialiste des courbes et des termes de bourse dabba ana je suis dans la boue je patauge ila kayne chi solution marhaban ila makayanche goulou ghire klima zouina(machi tbkaw hhha chti achdak awdi la bourse) car liyoum 3liya et demain 3lik et enfin allah issahal 3lina kamline mabghina tawa7ad itnakkade

Je compati et pour vous consoler le cas échéant et à fin de ne pas penser que vous-êtes le seul à s'être fait avoir par les loups de notre BVC (Upline, ...,...), sachez que j'ai beaucoup plus d'action CGI que vous et ma moins value latente dessus est largement LARGEMENT supérieur à la votre.

Actuellement vous avez 452 CGI depuis fin 2007 et début 2008 avec un CMP de près de 2.335 compte tenu des com. de votre Sociétés de bourse que vous avez omis de compter. Soit pour un investissement de 1.050 KDH une -V latente de 748 KDH (-72%).

SIMPLE AVIS D'UN PIEGE COMME VOUS QUI N'A RIEN D'UN EXPERT BOURSIER ==> Hypothèse et non pas une recommandation :

1 - A ce niveau de perte, je refuse de couper la position en réalisant une fois pour toutes mes pertes afin de sauver les mièttes. A ce stade, c'est tout ou rien et zamane tawille.
2- Du CMP de 2.335 je déduit les 70 Dh de dividendes encaissés (y compris celui de cette année) : 2.265
3- Si j'ai en excédent (pas de crédit et pas de prélèvement sur les besoins du C.T) une épargne de 883 KDH, je guette d'ici fin Ramadan 1.458 CGI à l'achat entre 600 et 560. Avec 600, le CMP net des div passera à 931,77 Dh. Là je fais le mort jusqu'à mi 2013 ou 2014 inchaâ allah, pas difficile après avoir tenu depuis fin 2007, en espérant qu'après la livraison du projet de bouskoura (dote de la mariée dans la N.I) le cours ira vers celui de l'introduction (952). Là je me sauve sans demander mon reste pour la détention abusive de plus de 6 ans.

N.B : ma vision n'est pas partagée par nos amis Pelican, Créatori et Google.

Bonne chance

Mr Agora , c'est une strategie qui se respecte , mais une chose est sur il faut toujours se mefier lorsqu'il y a un consensus ....

TILILA a écrit:

Les dirigeants d'au moins 10 sociétés introduites ces 5 dernières années ainsi les banques d'affaires qui ont pilotés ces intros doivent être poursuivis en justice.


Celles introduites en 2011 (crise et leçons à tirer, février et printemps) ont des circonstances aggravantes (STROC, JETALU, S2M...).


Mais l'impunité...

mais on doit pas s'inquiéter BENKIRANE et RAMID vont réformer la justice.

Le PJD a promis à ces électeurs la fin de l'impunité sans préciser wach fidounia wla fi al akhira

alpha74 a écrit:

Il faut sauver la Bourse !


Par Samir CHAOUKI  LES ECHOS 
Mercredi, 23 Mai 2012 09:59 
   

La Bourse est en train de manger son pain noir, sans que personne ne daigne s’en apercevoir ! Il s’agit bien sûr des autorités de tutelle et du gouvernement qui, apparemment, ont d’autres chats à fouetter. Le cabinet Benkirane ne devrait nullement sous-estimer ce compartiment du marché financier, jadis plébiscité, aujourd’hui maudit. Un indicateur de taille devrait inquiéter l’Exécutif : le Masi, principal indice de la Bourse, est descendu au-dessous de la barre psychologique des 10.000 points -soit le même niveau qu’en 2009- et a vu fondre quelque 50 MMDH. Ainsi, les investisseurs boursiers auraient perdu trois années de placement ! Une telle situation ne devrait pas laisser le gouvernement indifférent, car il y va de la notoriété de la place financière en particulier et de l’économie nationale en général. En plus du gâchis financier généré, l’impact image est de taille. Faut-il rappeler que le Maroc est sur le point de lancer CFC, censée être un hub financier pour les investisseurs et les placeurs du monde entier, surtout ceux de la zone MENA. D’aucuns diront que la Bourse est un marché libéral qui répond aux fluctuations de l’offre et de la demande, mais la situation de l’économie est un élément déterminant dans la stabilité de ce marché. Force est de constater que la stratégie d’attentisme du cabinet Benkirane a aussi contribué à la crise de la Bourse. La visibilité est, dans le jargon des traders, un élément clé pour les placements boursiers. Malheureusement, ce volet n’est pas le point fort de l’Exécutif, et le Maroc navigue à vue depuis six mois sans loi de finances, ni une déclinaison claire des priorités. Les ministres Baraka et Boulif, devraient traiter ce dossier épineux au plus vite, car il risque de porter préjudice au pays... à court terme !

Politique politicienne!!!, mais à ce que je sache, quand il y a le feu quelque part, il faut l'éteindre au plus vite.

Concernant le marché financier, j'ai de plus en plus le pressentiment que la politique du parti prime sur la politique de l’État.

Mais bon en attendant, soyons courtois et observons le singe grimpant car " plus haut il monte au cocotier et plus on voit son derrière"

l euro soufre lkadiya hamda dossier grc oblige