- AKEL a écrit:
- La tarification à la seconde n'aurait-elle pas d'impact sur le C.A d'Ittisalat Al Maghrib ( Maroc télécom ) ?
la preuve
MAROC TELECOM
MA0000011488 Ittisalat Al Maghrib ( Maroc télécom )
8.90 (c) EUR -2.84%
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Rabat veut un associé local pour l'acheteur de Maroc Tel:
Reuters le 09/07/2013 à 16:49
* Opération ralentie mais toujours en cours
* Structure du tour de table encore incertaine
* La Caisse de dépôt et de gestion marocaine pressentie
(Actualisé avec des précisions)
PARIS, 9 juillet (Reuters) - Le Maroc souhaite que l'opérateur télécoms des Emirats arabes unis Etisalat ETEL.AD s'associe à un partenaire local pour autoriser le rachat de la participation de 53% de Vivendi VIV.PA dans Maroc Telecom
Ittisalat Al Maghrib ( Maroc télécom ).CS , ont déclaré à Reuters mardi trois sources proches du dossier.
L'Etat marocain détient 30% du premier opérateur mobile et fixe du royaume et doit, de ce fait, donner son avis sur le choix de l'acheteur retenu par le géant français des médias et du divertissement.
Le fait que Rabat exige un acteur local au capital du premier employeur du pays ralentit l'opération mais ne devrait pas la faire capoter. Etisalat conserverait une participation majoritaire et consoliderait l'entreprise dans ses comptes, ont précisé les sources.
Vivendi et Etisalat négocient cette vente depuis fin avril, date à laquelle l'opérateur Etisalat avait soumis une offre contraignante jugée plus attrayante que celle d'Ooredo
QTEL.QA , une firme appuyée par le Qatar.
"Le Maroc veut pouvoir s'appuyer sur un autre associé marocain solide qui puisse, en définitive, devenir la voix du Maroc au sein du conseil d'administration de la société", a dit une source.
Le gouvernement veut s'assurer que le nouveau propriétaire de Maroc Telecom investisse massivement dans les infrastructures mobiles et haut débit, indispensables pour l'économie locale.
La structure du tour de table n'est pas encore finalisée, en particulier le choix du partenaire local, ont encore dit les sources. Un candidat possible serait la Caisse de dépôt et de gestion (CDG) marocaine, un organisme financier public de collecte de l'épargne et d'investissement.
"La CDG semble l'acteur le plus logique parce qu'elle entretient les liens les plus étroits avec l'Etat et qu'en outre, elle a l'argent", a continué la source. "Ca pourrait être quelqu'un d'autre aussi - ce n'est pas clair - mais la CDG dirigera le consortium marocain, c'est ce qui est le plus vraisemblable".
Un porte-parole de Vivendi s'est refusé à tout commentaire. Etisalat n'a pas répondu aux sollicitations.
(Christian Plumb, Leila Abboud et Sophie Sassard, Wilfrid Exbrayat pour le service français, édité par Matthias Blamont)