[size=13.3333]Agence Ecofin) - Mohamed Boussaid, le ministre marocain des finances a déclaré en marge de la rencontre des ministres des Finance des pays arabes qui se déroule en Tunisie, que son pays aura besoin en 2014 d'un volume global d'emprunt extérieur de 2,5 milliards d'euros, afin de combler le déficit budgétaire qui est prévu pour la période, à 4,9% du Produit Intérieur Brut, a-t-on appris d'une information donnée par Reuters.[/size]
[size=13.3333]M. Boussaid n'a cependant pas donné d'indications sur la date à laquelle une telle opération pourrait se dérouler, sachant qu'en 2013, déjà, le gouvernement marocain avait annoncé qu'il pourrait émettre des obligations internationales pour un montant global de 1 milliard d'euros. Rappelons que le déficit public marocain s'est établi en 2013 à 5,4% de son produit intérieur brut, mais surtout son déficit commercial, bien qu'en recul comparé à celui de l'année 2012, a été de 7,5% de son PIB. Une dette commerciale qui vient se grever aux obligations souveraines du pays.[/size]
[size=13.3333]Selon certains observateurs de l'économie marocaine, le royaume paye aujourd'hui au prix fort, les engagements sociaux pris aux lendemains des crises du printemps arabe. Ils défendent, faits à l'appui, que le prix de la stabilité politique pour le Maroc aura été un déséquilibre de son budget public. Depuis janvier 2011, le pacte social a contraint les gouvernements successifs à combler le « déficit social », par des relèvements de salaire et des revenus de toutes sortes. D'un autre côté, toujours dans le souci de calmer le peuple, le gouvernement a poursuivi avec la politique de subventions notamment du carburant qui pèse sur la facture publique. [/size]
[size=13.3333]Il s'avère au regard de l'évolution des choses, que la politique visant à combler le déficit social, n'aura, d'un point de vue global, pas réussi à relancer solidement la consommation intérieure aux niveaux souhaités. Au contraire, ils ont aussi fortement contribué à renforcer la consommation des biens importés, accroissant ainsi la pression sur réserves de change et, partant, les marges de dépenses extérieures du gouvernement.[/size]
[size=13.3333]Idriss Linge[/size]