Bonjour les amis;
Je suis vraiment désolé pour ceux qui détient les actions des immobilières.
Malheureusement, après cassure du niveau 34-35, la baisse pourrait s'accentuer davantage, jusqu'à atteindre les 25-20. J'avais déjà pronostiqué cette baisse sur mon avant dernier post, cela fait presque deux semaines (revoir ce post sur le lien en dessous)
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]A mon avis la crise immobilière ne fait que commencer au Maroc (rappeler vous qu'il y a toujours un temps de latence pour la propagation de la crise de l’Europe vers le Maroc, d'environ 3 ans; La situation du tourisme et de la demande baissière des MRE commence à peine à déprimer le secteur). Et cette crise risque d'impacter le secteur financier (vu l'exposition de ce dernier) :
Plusieurs signes me poussent vers cette conclusion :
Sur la bourse :
1) Le retrait de CGI de la BVC. Rappeler vous le communiqué de retrait et essayer de lire entre les lignes (comme a dit Boussaid, ce retrait a été motivé au vu des risque que représentait le titre sur les PP) Quand on dit PP, entendez Zin Zin !!
2) L'enquête mené sur l'affaire CGI a certainement révélé de grands gabegies et des pratiques spéculatives expliquant la colère du grand patron. C'est cette colère qui explique la position du CDVM (tout le monde craint à présent pour sa place; ce dossier est devenu une patate chaude).
3) Ce retrait voulais parer à un éventuel risque systémique (n'oublier pas qu'elle était la plus endetté).
4) Le retrait révèle aussi peut être la volonté de revenir sur les privilèges accordés depuis une décennie aux immobilières. Des avantages généreuses qui ont malheureusement eu l'effet inverse de celui attendu sur le secteur de l'habitat (enchérissement du foncier, spéculation, et exagération des prix au mètre) On a voulu régler le problèmes des population défavorisé et on a fini par étrangler la classe moyenne véritable locomotive de la croissance économique du Maroc entre 2000 et 2007.
5) Le nouveau plan stratégique de Addoha atteste de l'existence de la crise et surtout la perspective grise du secteur (relire le communiqué). Ce plan a certainement été le résultat d'un forcing (exercé par les plus hautes autorité sur la boîte pour réparer ses gabegies et surtout pour parer à un éventuel risque de contagion de la crise au secteur financier.
Dans le réel :
6) Les ventes se font avec de plus en plus de mal. Je connais plusieurs acteurs (promoteurs, intermédiaires et banquiers) qui donne tous le même constat :
- Les ventes sont en berne,
- les prix commencent à fléchir (déjà significatifs sur Marrakech, Tanger, Fès et Meknès)
- ce n'est que le début.
7) Les consommateurs commencent à s'organiser et à réagir à la montée vertigineuse des prix de l'immobilier. Au sein de plusieurs ministères, les gens s'organisent en coopératives immobilières et les résultats sont encourageants (le prix de revient est presque à 4500/m², bien entendu en périphérie des grandes villes, mais les gens s'adaptent).
Ce sont de simples éléments de réflexions que je pourrai développer davantage par la suite.