- i love morocco a écrit:
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Apres Snep, c'est le tour d'Aswak Assalam.
Courons faire nos courses ATP avant que le ministère de l'économie ne décide la suspension de Aswak Assalam le temps d'organiser la vente aux enchères et afin de protéger les intérêts des pc (petits consommateurs).
C'est du spectacle genre cirque. Le cabinet d'avocats marocain de Fives FCB se fait de la pub gratuitement en tant que grand cabinet et aux frais du budget de l'Etat (justice gratuite).
Pourquoi faire facile lorsqu'on peut faire compliqué tout en se faisant de la grande médiatisation. Des saisies exécutoires par des ventes aux enchères qui n'ont aucune chance d'aboutir alors que le plus simple c'est de saisir ce qui est facile et dans l'ordre :
* Tous les comptes bancaires de Ynna. Il y en a au moins un positif pour payer au moins les salaires et imprévus.
* Tous les véhicules de fonction et de service au nom de Ynna. Le jour des AG, on croirait le jour d'un salon de voitures de lux.
* Un des titres fonciers propriété directe de Ynna dont son siège social au Bd Med V.
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* et en dernier une partie de la participation dans d'autres sociétés.
La concrétisation de cette vente aux enchères ne peut avoir lieu que si Ynna n'introduit pas un recours contre la décision, ce qu'elle fera automatiquement.
En outre, comme la société n'est pas cotée à la bourse, la mise à prix de l'enchère devra être déterminé à dire d'expert (audit d'évaluation de Ynna) que le tribunal désignera.
Ynna, peut poursuivre Fives FCB pour saisie abusive exagérée par rapport au montant à recouvrer (300 millions de dirhams). En effet, la saisie porte sur la quasi totalité de Aswak Assalam, dont le capital historique (nominal 1998) est de 410 millions de Dh, et avec ses 13 grandes surfaces déjà opérationnelles, alors que le recouvrement visé n'est que de 300 milions de Dh. Viser la totalité sans audit d'évaluation préalable alors que les états de synthèse déposés au greffe font apparaître, en valeur historique et sans aucune plus-value et good-will, une valeur largement supérieur à la prétention de Fives, c'est comme saisir et mettre au enchères tout le stock de la maison Renault pour un litige de 500.000,00 dirhams au lieu de 2 ou 3 véhicules type Captur.
Comme tout le monde sait que Aswak Assalam vaut largement plus que 300 millions de Dh, Ynna peut avoir facilement gain de cause et exiger des dommages et intérêts (une réduction sur la note initiale).
C'est du ciné car plusieurs fois des procédures de ventes aux enchères ont été lancées contre de très grandes société et de notoriété pour des sommes ridicules. En 2013, le CIH a subi la même chose pour refus de paiement à une PME une indemnité de 2,1 million de Dh. Au final, la vente aux enchère du mobilier à été reportée et avant que CIH ne paie volontairement cette indemnité pour rupture abusive de crédit et facilités, le CIH a vendu aux enchère la garantie réelle (bien immobilier) donnée pour garantie de la PME.
Ven 6 Mar 2015 - 18:45
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