|
| Journée de bourse Mardi 23 décembre 2008 | |
|
+17aboubarae réaliste madi messi alibaba40internautes Pelican Zizou escobar747 abdelaziz bichr moha ABOUAYOUB benyahia2 DaRk-H bamoulay Minerva chimist 21 participants | |
Auteur | Message |
---|
ABOUAYOUB
Nbre méssages : 888 Inscris le : : 16/08/2008
| Sujet: Re: Journée de bourse Mardi 23 décembre 2008 Mar 23 Déc 2008 - 17:39 | |
| A quels ratios se fier dans un marché déboussolé ?Les investisseurs conduisent actuellement en pleine purée de pois et sur une route très accidentée. Dans ces marchés sans visibilité et exceptionnellement volatils, certains ratios peuvent encore faire office de phares antibrouillard pour piloter son portefeuille. En tête des indicateurs les plus courants, nous avons retenu le ratio de valorisation des bénéfices futurs qu’est le PER, ou price earning ratio, ainsi que le rendement, le taux de rémunération de l’actionnaire. A la condition, toutefois, que profits et dividendes soient correctement anticipés, comme nous l’avons rappelé dans nos précédentes éditions. Les PER pour 2009 nous semblent en effet trop faibles, car ils se réfèrent à des estimations de résultats toujours en révision pour 2008 et surtout 2009. Les prévisions de dividendes sont également sujettes à caution. Dans un contexte de tensions sur le marché du crédit, on sera attentif par ailleurs au poids de la dette financière des entreprises, mesuré par différents indicateurs assez simples à calculer à partir des données du rapport annuel. Outre le rapport endettement net sur capitaux propres, il nous paraît aujourd’hui pertinent de considérer aussi le temps mis par l’entreprise à rembourser ses emprunts grâce à la trésorerie générée par l’activité, certains métiers étant, dans ce domaine, plus généreux que d’autres. Cela n’empêche pas de prendre en compte, parallèlement, les projets de cessions d’actifs prévus par l’entreprise pour réduire sa dette. Enfin, on sera attentif à l’échéancier des emprunts, un remboursement important sous quelques mois pouvant mettre la société en danger. La solvabilité pour les banques Sous les feux de la rampe depuis des mois, les banques et compagnies d’assurances se caractérisent par différents ratios de solvabilité mettant en jeu leurs capitaux propres par rapport au passif et aux engagements. Depuis l’aggravation de la crise financière, le marché tend d’ailleurs à accroître ses exigences envers le montant des capitaux propres, ce qui conduit les banques à les renforcer par différentes opérations, dont le recours aux Etats. Cela dit, malgré le contexte économique et boursier extraordinaire que nous traversons, il convient de ne pas perdre de vue d’autres types de balises très basiques tels que la capacité d’une entreprise à augmenter encore son chiffre d’affaires et ses bénéfices, à maintenir, voire augmenter, sa marge opérationnelle courante. Une prime pourrait leur être accordée dans le climat actuel, où l’on peut voir en une soirée trois grandes valeurs remettre en cause des prévisions comme Carrefour, Schneider Electric et Valeo mercredi. Sans plus parler de pricing power ou de facilité à relever ses prix de vente, on devrait aussi considérer d’un bon oeil dans une période plutôt déflationniste les sociétés quimaintiendront leurs tarifs ou les baisseront moins que d’autres. On surveillera aussi comme d’habitude leur sensibilité aux devises, l’évolution de leur marché, de leurs positions concurrentielles et géographiques, la poursuite de l’innovation ou encore la qualité des dirigeants. A l’inverse, on peut se passer pour l’instant de ratios qui ont eu leur heure de gloire, notamment lors du boom des technologiques, comme le PEG (price earning growth), soit le PER divisé par le taux de croissance estimé du bénéfice, une notion délicate à manier. On préférera suivre la recommandation de Romain Boscher, de Groupama AssetManagement (voir l’entretien ci-contre) : «Quand on commence à s’éloigner des repères traditionnels, c’est pour justifier l’injustifiable. » Cécile Le Coz SEPT INDICATEURS POUR DISTINGUER BONS ET MAUVAIS ÉLÈVES
Le ratio cours/bénéfice ou PER (price earning ratio) Il détermine combien de fois le cours de Bourse d’une entreprise cotée couvre le bénéfice par action, généralement estimé pour l’année en cours et au moins la suivante, la difficulté résidant, bien sûr, dans la fiabilité de l’anticipation. Plus la rentabilité est importante, plus ce multiple est lui aussi élevé, pouvant dépasser les 20 ou 30 fois dans des périodes ordinaires, surtout si l’activité et les résultats d’une société, ou d’un secteur, offrent une croissance dynamique et régulière ainsi qu’une bonne visibilité. En période boursière ordinaire, le compartiment automobile ou les assureurs capitalisent à peine dix fois les résultats estimés, contre 22 à 25 fois pour une affaire de cosmétiques, plus chère mais jugée moins risquée. Le rendement
Exprimé en pourcentage, c’est le rapport entre le montant du dividende et le cours d’une action, qui traduit la rémunération de l’actionnaire. On vérifiera avant tout que ce rendement est sûr et régulier sur la durée. S’il est trop faible, cela peut signifier que la société est peu généreuse (il peut s’agir d’une entreprise de croissance en phase d’investissements importants) mais aussi que le cours de Bourse est trop élevé ou les résultats insuffisants. S’il est trop élevé, ce qui est souvent le cas aujourd’hui, à cause de la chute des cours, on se méfiera également car le dividende risque de baisser, voire de disparaître, avec la dégradation attendue des résultats en 2009. Une fourchette de 4% à 6% nous semble en conséquence raisonnable. Le taux de distribution (pay out ratio) Il représente le pourcentage des bénéfices distribués aux actionnaires. Selon le graphique ci-dessus, ce taux a atteint plus ou moins 40% en moyenne pour le millier de sociétés répertoriées par FactSet, au cours des dix dernières années. Aux exceptions notables de 2001 et 2002, qui traduisaient déjà une dégradation des résultats dans un environnement économique difficile. La société, qui s’estime néanmoins solide et souhaite donner des gages à ses actionnaires, peut alors augmenter ponctuellement son taux de distribution, quitte à piocher dans ses réserves, pour maintenir son dividende. L’actif net par action
C’est le montant des capitaux propres part du groupe rapporté à une action. Il incite à acheter la valeur si l’actif net présente une décote, ce que la baisse des marchés laisse parfois apparaître, notamment pour les petites capitalisations. On s’assurera toutefois que la société n’est pas susceptible d’annoncer une fonte de ses résultats et de ses fonds propres, ni qu’elle est trop endettée. Certains secteurs tels que l’automobile sont traditionnellement décotés. Pour les holdings et les foncières, on recherche plutôt la décote sur actif net réévalué, les actifs étant alors estimés à la valeur de marché. Le recours à cet ANR, toujours pertinent, facilite notamment la comparaison et le choix entre les différentes valeurs d’un même secteur. Valeur d’entreprise sur chiffre d’affaires
On calcule la valeur d’entreprise en additionnant sa capitalisation boursière et le montant de sa dette financière nette, ce qui constitue en principe le prix plancher que paierait un acquéreur pour la société. On rapporte le tout au chiffre d’affaires. Le niveau des ratios dépend là encore des secteurs (faible pour le BTP et la grande distribution, plus important pour le luxe par exemple). Le ratio dettes nettes/fonds propres ou gearing Utile en cette période de crédit rare et plus cher pour les entreprises. On admet (sauf exceptions comme le secteur des vins et spiritueux qui finance le vieillissement de stocks) qu’un endettement financier net de la trésorerie supérieur à 100% des capitaux propres totaux est trop lourd. Inversement, une trésorerie supérieure à la dette (le ratio est alors négatif) constitue actuellement un facteur de soutien en Bourse, comme on le voit pour Hermès. Le ratio dettes nettes/cash-flow disponible Sans doute plus pertinent que le précédent à l’heure actuelle puisqu’il se rapporte au flux de trésorerie restant pour rembourser la dette après paiement des investissements et du dividende. Un gearing trop élevé sera moins inquiétant si la société peut rembourser ses emprunts en cinq ans plutôt qu’en dix grâce à une activité fortement génératrice de cash. QUATRE QUESTIONS À... ROMAIN BOSCHER, DIRECTEUR DES GESTIONS ACTIONS CHEZ GROUPAMA «Quand on perd son latin sur le court terme, les indicateurs séculaires deviennent intéressants » Le ratio cours/bénéfice ou PER est-il encore pertinent dans un marché d’actions en très forte baisse ? Jusqu’en 2000, il n’était pas d’un grand secours car les deux tiers des fluctuations boursières s’expliquaient par les marchés de taux : quand les taux d’intérêt baissaient, le PER augmentait et permettait alors aux Bourses de monter. Depuis, il a retrouvé plus d’intérêt. Nous sommes revenus à un cycle réel, par opposition au cyclemonétaire précédent. Le PER évolue peu, c’est le niveau anticipé des profits qui gouverne l’évolution des Boursesmais à la condition d’estimer raisonnablement ces derniers. Or, le PER estimé aujourd’hui à 8 fois pour 2009 nous paraît illusoire : le marché ne se trompe pas sur le ratio mais sur le niveau des profits de l’année à venir. Nous estimons, chez Groupama Asset Management, la baisse des résultats des entreprises, charges exceptionnelles comprises, à 35 % en 2009 après un recul de 15 % en 2008. Le ratio cours/bénéfice revient alors dans la moyenne, à 12-13 fois. Peut-on prendre en compte des critères plus inhabituels dans la crise actuelle ? Quand on perd son latin sur le court terme, il devient intéressant de rechercher des indicateurs séculaires plutôt que de prendre une image instantanée mais le problème, là, est qu’ils ne donnent parfois qu’un ou deux signaux d’achat par génération. Le PER de Shiller, par exemple, permet de lisser le ratio en prenant en compte les profits corrigés des dix dernières années. On peut aussi se reporter à l’évolution des résultats sur très longue période. On constate alors qu’ils évoluent à un rythme (+ 4,1% par an en termes nominaux) voisin du PIB, une partie de ce dernier se retrouvant dans les profits. Cela permet de voir que l’on a connu un pic de profitabilité relative en 2007, expliqué pour les deux tiers par la bulle financière. Le niveau normal de profitabilité se situe plutôt autour de ce que l’on a connu au troisième trimestre 2008. La lecture du bilan sur le très long terme est aussi intéressante, si l’on rapporte la capitalisation d’une entreprise au cumul des résultats non distribués. C’est simplement un repère, toutefois, qui n’est pas un signal d’achat ou de vente suffisant à court terme. La moyenne de long terme se situe autour de 0,7 fois. Le ratio de 1 est rarement dépassé sauf dans les phases de bulle, ce qui a été le cas en 2007. On peut descendre à moins de 0,5 fois dans les phases de décote. Nous n’en sommes plus très loin, ce qui peut être un repère, mais nous ne sommes pas encore au niveau du dernier point bas touché en 1982, autour de 0,3 fois. Cela permet de relativiser la baisse ! Toujours au bilan, qu’en est-il du ratio dettes/fonds propres, le gearing, alors que les entreprises très endettées suscitent la méfiance ? Il ne veut pas dire grand-chose, selon moi. Il vaut mieux regarder la dette nette par rapport au cash-flow disponible, la génération de trésorerie après paiement des investissements et du dividende, voire du rachat d’actions dont certains ont abusé. Ce rapport traduit mieux la capacité de la société à rembourser ses emprunts. La deuxième lecture, vitale actuellement, est de considérer l’échéancier de la dette face au calendrier de perception des flux financiers. On préconise aujourd’hui de privilégier le rendement. Qu’en pensez-vous ? Le rendement est un bon critère mais avec un bémol. C’est un bon critère d’achat, en effet, si le rendement estmédian ou élevé,mais pas excessivement élevé car il devient alors un indicateur de crise qui traduit le caractère insoutenable du dividende. Nous l’estimons intéressant entre 3,5% et 5%. Mais le DDM (pour Dividend Discounted Model) me paraît un meilleur modèle encore. Il s’agit du flux des dividendes attendus (normalisé si nécessaire en plafonnant le taux de distribution) pour les prochaines années. C’est bien le seul flux financier qui sera réellement encaissé par l’actionnaire. Or, les dividendes versés en 2009 ne seront pas du même montant que ceux perçus en 2008. Propos recueillis par Cécile Le Coz Des ratios particuliers pour les valeurs financières Les valeurs financières, banques et assurances, se caractérisent par des indicateurs particuliers, et encore plus à l’heure actuelle où le ratio cours/bénéfice, par exemple, n’a plus grand sens pour des établissements bancaires susceptibles d’afficher des pertes et de comptabiliser dans leurs résultats de colossales charges et provisions pour dépréciations d’actifs. On privilégiera donc les critères de solidité et de solvabilité sans s’y fier les yeux fermés, cependant : Dexia affichait ainsi des ratios rassurants tout en ayant des engagements de mauvaise qualité. Les ratios de solvabilité Ce sont les capitaux propres rapportés au total du passif, ce qui précise les ressources propres utilisées par les banques et assurances par rapport au poids des emprunts. Pour les seules banques, il existe un autre ratio de solvabilité (autrefois le « ratio Cooke »), fréquemment cité depuis l’accélération de la crise financière. Il vise en effet à limiter les encours de prêts accordés par les banques en fonction de leurs capitaux propres, ces derniers étant classés en trois catégories dont celle dite tier one pour les fonds propres durs (hors titres subordonnés par exemple). Les capitaux propres doivent représenter au minimum 8% des encours de prêts. Mais, depuis l’été dernier, le marché tend à exiger dans les faits plutôt de l’ordre de 9 %. Le ratio McDonough doit prendre en compte le degré de risque des différents prêts. Les prêts sur dépôts (ou loan to deposit) C’est le rapport entre le montant des prêts accordés à une banque et les ressources dont elle dispose grâce aux dépôts de ses clients. Si ce rapport est inférieur ou égal à 100%, l’établissement n’a pas besoin théoriquement de se refinancer sur les marchés. Ratio combiné Utilisé en assurance-dommages, c’est le rapport entre les charges et les sinistres payés par une compagnie et les primes (ou chiffre d’affaires) encaissées. Il doit rester inférieur à 100%. source : investir.fr | |
| | | Pelican
Nbre méssages : 16978 Inscris le : : 12/08/2008
| Sujet: Re: Journée de bourse Mardi 23 décembre 2008 Mar 23 Déc 2008 - 17:58 | |
| Joli article que celui que vient de nous proposer mr abouayoub. L'interdiction du " clic-droit " est suspendu. Si vous pensez qu'on doit continuer avec cette option, vous n'avez qu'à le demander à l'équipe.
Je sais que c'est pas le moment pour ce genre de choses, les nerfs sont à bout de souffle, le suspens est à son paroxysme, nos attentes dépassent la réalité qui s'affiche sous ses plus mauvais aspects.
Si la bourse des valeurs devient notre chaise électrique tellement elle nous fait souffrir, nous avons au moins des amis, des souvenirs, de la famille qui nous fait oublier un peu ce film horrible série B. Nous avons aussi le Bon Dieu, et dans les meilleurs des cas comme dans les plus mauvais : " Inna lillahi wa Inna ilayhi raji3oune ". | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Journée de bourse Mardi 23 décembre 2008 Mar 23 Déc 2008 - 18:16 | |
| SEANCE | VOLUME Marché Central (hors blocs) | 23/12/2008 | 374.004.247 | 22/12/2008 | 648.405.615 | 19/12/2008 | 664.402.574 | 18/12/2008 | 734.722.986 | 17/12/2008 | 310.836.675 | 16/12/2008 | 540.908.848 | 15/12/2008 | 441.157.604 | Source : B.V.C Est-ce une journée pour faire douter les P.P sur les intentions des instit. & zinzins pour la clôture annuelle ? Veulent-ils nous faire croire que nos hypothèses pour cette fin d’année sont non fondées et qu’au lieu de soutenir les cours pour améliorer leurs bilans, ils se retirent avant terme.Moi, personnellement je crois qu’ils nous bluffent comme au poker. Alors je relance et paie pour voir leurs mains d’ici la fin de la semaine.Par conséquent, j’appelle au calme et à la métrise de la situation. Le gagnant au poker, est ce lui qui a la bonne main ou qui est le meilleur bluffeur.P.S :Les allers – retours restant porteront sur les valeurs ayant été massacrées avec du volume dans un premier temps, et qui ont récupérer par la suite une bonne partie du délestage. Sur les ramassages à prix sacrifié, les instit. & zinzins ont des plus-values latentes confortables qu’ils chercheront à réaliser définitivement pour les faire apparaître dans leurs bilans. |
| | | Papa
Nbre méssages : 330 Réputation : 14 Inscris le : : 15/08/2008
| Sujet: Re: Journée de bourse Mardi 23 décembre 2008 Mar 23 Déc 2008 - 22:13 | |
| "Les signes précurseurs d'une fin de tendance
Évènements techniques pour la hausse
* Vous solderez votre position si l’action fait un gap vers le haut à l’ouverture du marché, mais seulement après plusieurs journées de hausse.
* Vous solderez de votre position si dans les dernières 30min de la séance l’action se négocie dans les plus bas de la journée. C’est généralement le premier signal indiquant que les vendeurs ont pris le dessus par rapport aux acheteurs.
* Vous vendrez votre position si après avoir été en hausse, l’action redescend en dessous de son prix d’ouverture. Le prix d’ouverture est une limite au-dessous de laquelle vous êtes chez les vendeurs et au dessus de laquelle vous êtes chez les acheteurs.
Il vaut mieux prévenir que guérir
D’autres évènements peuvent vous alerter sur des fins de tendance possibles. Apprenez à reconnaître ces signaux qui sont au nombre de cinq, et vous éviterez bien des soucis :
- L’action perd la plupart de ses gains dans les 2 dernières heures de cotation - L’action clôture proche de son plus bas de la journée, après avoir atteint un plus haut des derniers jours. - L’action ne monte plus, ou très faiblement, malgré un volume supérieur à la moyenne - L’action ouvre avec un très fort gap à la hausse et se négocie en dessous du plus haut de la journée précédente - La valeur se négocie dans la zone de prix où avait commencé un précédent déclin (matérialisation d’une résistance)"
Techniques et stratégies de Day Trading et de Swing Trading Olivier SEBAN _________________ "Un projet flou aboutit toujours à une connerie précise" Général Mac Arthur
| |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Journée de bourse Mardi 23 décembre 2008 Mar 23 Déc 2008 - 22:21 | |
| SALAM!!
voila la Weekly Actions du 15 au 19 décembre 2008
CLIQUEZ ICI SVP!! |
| | | Pelican
Nbre méssages : 16978 Humeur : En construction Réputation : 69 Inscris le : : 12/08/2008
| Sujet: Re: Journée de bourse Mardi 23 décembre 2008 Mar 23 Déc 2008 - 22:34 | |
| Article intéressant à lire absolument
ECONOMIE
Marché boursier Les «zinzins» font la pluie et le beau temps
Les institutionnels sont des market maker, des faiseurs et teneurs de marché. Ils soutiennent indirectement certaines valeurs mais pas d’autres. Ils créent des tendances sur des titres et pas sur d’autres. Qui sont-ils ? Comment procèdent-ils ?
Les institutionnels assurent une gestion catastrophique au sein de la bourse de Casablanca. Généralement, liés par un intérêt de groupe, ils n’interviennent pas dans une logique d’investissement mais misent leur argent dans un objectif d’optimisation financière. Voilà comment un professionnel de la place, excédé par les pratiques sur le marché, les qualifie de «zinzins», ces teneurs de marché qui font la pluie et le beau temps. Ils, ce sont notamment les Organismes de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM), les caisses de retraites, les banques, les compagnies d’assurance… «Chaque institutionnel a une identité sur le marché. Et malheureusement, nous constatons un certain nombre de fois que leur placement n’est pas toujours le fruit du bon sens. Ces faiseurs de marché, qu’ils soient en groupes ou constitués en lobby, entrent parfois sur le marché pour soutenir des actions qui leur sont chères soit parce qu’elles sont des filiales, ou bien, parce qu’ils y ont un intérêt particulier », confie une source qui travaille dans la filiale d’une banque. De fait, ce sont alors uniquement une poignée de grandes valeurs qui sont principalement animées, souvent les mêmes. Les institutionnels se désintéressent des petites «capi». Cela pourrait être compréhensible dans une certaine mesure. Admettons qu’un fonds par exemple décide d’investir 500 millions de dirhams en bourse et qu’il répartisse ce montant, à parts égales, sur 10 actions. Les 50 millions de dirhams investis dans une petite capitalisation feront en sorte que l’institutionnel détienne une très grosse part de son flottant en bourse. Or, dans leur logique de placement, ces personnes morales n’aiment pas, a priori, trop franchir les seuils de 5%. En «jouant» sur les grandes valeurs seulement, c’est une grande partie du marché qui est alors délaissée. Des «small caps» perdent 20, 30 voire 40% de leur valeur parce que personne ne s’y intéresse. Les institutionnels les boudent. Et comme ce sont des faiseurs de marché, les plus petits investisseurs ne feront que suivre leur comportement. C’est pour cette raison qu’une professionnelle n’hésite pas à suggérer qu’une réglementation soit instaurée pour donner la chance à toutes les valeurs. « Il faudrait obliger les institutionnels à investir tout le marché boursier », propose-t-elle. En voilà une idée qui semble assez «folle». Aucune institution, publique de surcroît, n’aurait le droit d’imposer à des investisseurs de miser leurs billes dans telle ou telle valeur, ou carrément d’investir sur l’ensemble des titres. Notre source se rattrape : « on pourrait penser, pourquoi pas, mettre en place des mesures incitatives pour encourager ces institutionnels à investir dans les petites capitalisations ». Voilà qui est plus sensé.
Les fonds ne se livrent pas de bataille Cette perception générale qu’ont certains professionnels du marché nous poussent alors à vouloir aller plus loin, à nous interroger sur le fonctionnement du marché, et plus particulièrement, sur le comportement des institutionnels. Quelles sont les spécificités de chacun ? Comment réagissent-ils ? Comment investissent-ils ? Selon les différents témoignages recueillis par les acteurs du marché, nos institutionnels n’auraient pas un comportement qui les différencie vraiment les uns des autres. Ils adopteraient les mêmes attitudes pour réaliser des objectifs de performance. Les OPCVM par exemple, de par leur nature, sont tenus de «surperformer» le marché. Et pour cela, ils doivent disposer d’un staff «pro», s’outiller, profiter de mini-tendances et pondérer les valeurs qui assurent le plus de performances. Généralement, ce sont des gestionnaires qui ne prennent pas trop de risques mais qui réalisent de bonnes performances. Certains fonds ont même atteint plus de 458% de résultat sur trois années glissantes. Pourquoi certains arrivent-ils alors à s’en sortir mieux que d’autres sachant que les règles de base devraient être les mêmes ? Les contraintes légales sont les mêmes pour tout le monde. Les ratios à respecter idem. Selon un professionnel senior, chaque institutionnel catégorise les valeurs en fonction de leur rendement et de leur risque, les classifie selon les capitalisations, puis élabore des analyses économiques et financières, des études quantitatives et qualitatives… Par la suite, une clé de répartition est établie. En tenant compte de ces étapes, tout le monde devrait alors aboutir au même résultat. Et non. «Tout le monde ne peut pas aller dans le même sens. Les choix des uns et des autres dépendront des horizons de placement, des niveaux de rendement, des choix des méthodes… Le consensus n’est donc pas créé sur le marché », explique notre source. Chaque fonds avait aussi pour habitude de se baser sur une gestion indicielle (qui lui permet de se prémunir contre des chutes brutales) dupliquée sur le Masi et de s’aligner sur les performances de l’indice. Mais apparemment, depuis le début de cette année 2008, quelques changements ont été opérés. «Chaque fonds a développé son propre caractère», soutient un gestionnaire de fonds. Un changement de cap au niveau des techniques de gestion ? Quoi qu’il en soit, nos institutionnels semblent politiquement corrects. Selon leur comportement sur le marché, ils prônent une gestion dynamique sans pour autant se livrer de bataille, contrairement aux pratiques sur d’autres marchés. C’est le cas par exemple des OPCVM, qui semblent jouer «cavalier» seul en respectant les autres. Et lorsque l’un d’entre eux souhaite créer une tendance sur une valeur pour réaliser des bénéfices, il a alors la voie libre. Il arrive que sur le marché, un institutionnel décide de miser sur une valeur sans raisons valables (pas d’annonces stratégiques, pas de nouvelles acquisitions ou d’investissements de grande ampleur…). Il commence alors à acheter, en petits paquets, des actions de cette entreprise. La valeur commence à prendre. Il choisit les bons supports. Elle est réservée à la hausse, une fois, peut-être deux, voire trois fois. Il a créé une mini-tendance. Dès lors où la réservation s’envole, d’autres investisseurs s’y intéressent. L’institutionnel, lui, a réussi son coup. Il peut maintenant se dégager en réalisant des plus-values. Selon certains traders, ces pratiques se produisent parfois sur des valeurs dans des secteurs comme celui des assurances, des banques ou de l’immobilier. Compte tenu de ce qui se passe aujourd’hui sur le marché boursier, ces institutionnels, qui représentent la plus grosse partie des volumes des transactions, doivent connaître aujourd’hui des jours difficiles. Plusieurs d’entre eux ont laissé beaucoup de plumes sur la place en soutenant trop certaines valeurs ou en investissant sur d’autres qui ont chuté brutalement. Mais personne ne vous renseignera sur les montants des pertes. «C’est un sujet tabou entre nous. Les acteurs du marché ne vous diront jamais combien ils ont perdu mais plutôt quels sont les bons coups qu’ils ont réalisés », reconnaît un professionnel. De toutes les manières, c’est au mois de mars et début avril 2009 que les choses deviendront plus claires. A l’annonce des résultats annuels de 2008, il risque d’y avoir nombre de surprises parce que les performances seront grevées particulièrement par les opérations boursières du deuxième semestre 2008. En attendant ces moments-là, les institutionnels, eux, devront procéder, comme à l’accoutumée, et comme chaque fin d’année, à plusieurs transactions pour faire du volume avec des opérations de contrepartie. Les opérations d’aller-retour se feront-elles aussi nombreuses que les années précédentes ? Les institutionnels ne devraient pas déroger à la règle en cette fin d’année. Ces opérations vont leur permettre de recourir à des compensations. Si des moins-values sont dégagées, alors, elles ne seront pas taxables. A j-27 de l’année 2009, certains espèrent encore des miracles. Des rumeurs circuleraient selon lesquelles le marché «devrait» finir l’année en beauté, c’est-à-dire renverser la tendance en quelques séances pour que la performance annuelle soit au moins positive. Beaucoup ne veulent pas croire en cette «pression politique». Ce serait pour eux du délire. Les institutionnels pourraient pourtant intervenir en force. Si cela se produit, ce serait dangereux, prédit un gestionnaire. «Quoi qu’on fasse sur le marché, on revient toujours aux niveaux naturels des valeurs». A quoi bon reporter les échéances?!
Saloua Mansouri 06-12-2008 _________________ visitez mon site Tikchbila-tiwliwla.com
| |
| | | Pelican
Nbre méssages : 16978 Humeur : En construction Réputation : 69 Inscris le : : 12/08/2008
| Sujet: Re: Journée de bourse Mardi 23 décembre 2008 Mar 23 Déc 2008 - 23:17 | |
| 24/12/2008 Mise à jour Première cible atteinte !Comme prévu la valeur snep est arrivé à 650 en allant même vers les 669 comme plus haut de la journée. La première cible est de ce fait atteinte. La prise de bénéfice s'est accentuée en cours de journée, mais notons que la valeur a très bien résisté comparativement à la baisse et à la vente massive survenue au marché. La clôture est encourageante, les plus bas en amélioration. La forme éliotisste de snep a été respectée pratiquement à la lettre, et puisque c'est la 5éme vague de hausse, une attention toute particulière doit être donnée à cette valeur d'autant que le 5éme pic correspondant à la cassure d'une résistance à 640. La valeur accumule les bonnes nouvelles avec un dépassement des MM20J sans pour autant casser la MM50J. Une remontée trop rapide pourrait courir le risque d'une prise de bénéfice " incontrôlée ". Tant que la valeur est en dessus des 640, de forts espoirs sont permis pour une deuxième cible à 750 correspondant à la moitié de la dernière vague baissière majeure ( composée de 5 sous-vagues ). Âmes sensibles s'abstenir. Par mesure de sécurité le stop loss doit être dynamique et doit être au moins égal plus bas de la journée précédente ( sécurité extrême ). Pour les plus audacieux, le stop loss est de 600 dhs. Notons que la tendance de fond est baissière. _________________ visitez mon site Tikchbila-tiwliwla.com
| |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Journée de bourse Mardi 23 décembre 2008 | |
| |
| | | | Journée de bourse Mardi 23 décembre 2008 | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |