séance du mardi 10 novembre 2015

Bonsoir,

Immobilier réel Vs Immobilier boursier

TILILA a écrit:

Bonsoir,

Immobilier réel Vs Immobilier boursier

c'est un très grand thème et tu peux même le généraliser a n'importe quel secteur ou a toute la bourse; est ce qu'un secteur en crise se rétablit de manière simultanée en bourse et dans l'économie réelle ? et bien non; l'expérience a montré le rétablissement en bourse se fait en premier avant que le redressement ne soit palpable dans la réalité; et l'effondrement des bourse occidentale après le problème des sub-prime en est un exemple concret; en effet la bourse a repris bien avant que l'économie ne se redresse; la bourse a commencer a se redresser dès que les investisseurs ont compris qu'on est au creux de la vague; c.a.d dans les conditions on ne peut plus défavorables; c'est la que les investisseurs ont senti que la situation ne peut que s'améliorer qu'ils ont commencer investir en bourse; ce n'est que plus tard lorsque les statistiques ont commencer a tomber qu'on s'est rendu compte du bien fondé de la montée de la bourse; et c'est logique parce que le cours en bourse inclus les perspectives (revenus futurs). les fondamentalistes en savent quelques choses avec leurs méthodes d'actualisation du cash flow.

Mr Yugersten a donné  un exemple éloquent; il a démontré que le cours d'ADI tenait compte d'une moins value future de 3.5 milliards de DH, soit 3 années et demi de pertes similaires a celle de 2014; s'était bien avant la flambée actuelle. imaginez la réaction du marché si on sent que la perte future sera de moitié ou du tiers; malheureusement personne n'accorde d'attention a ce genre d'analyse. on est plutôt excité par des infos genre journal télévisé de 20 heures; vous savez bien que les historiens ne puisent pas leurs données dans les informations chaudes des journaux télévisés. c'est a posteriori qu'ils filtrent et font la compilations de toute l'information pour écrire l'histoire;

ainsi la bourse est faite; les graphes sont l'histoire c'est le résultats des informations que nous connaissons, des informations que nous ne connaissons pas et l'appréciation qu'on les opérateurs du future. on passe notre temps a vouloir justifier une hausse ou une baisse; alors que ça sert a rien; tout est inclu dans le cours; vous allez me dire et la manipulation? je dirais oui mais un feu de paille  s'éteint rapidement; ce ne sont que les mouvements solides qui donnent une tendance;

c'est cette volonté de vouloir justifier une tendance ou son contraire qui crée beaucoup de tension au sein du forum; les gens s'entêtent pour leurs avis et en fassent une question d'honneur . ils font feu de tout bois croyant pouvoir influencer le marché en leur faveur; et lorsqu'ils ratent le coup la frustration fait le reste; ça devient très tendu.

les amis, ils faut être flexible en bourse; ils faut être capable de changer d'avis si les conditions du marché changent. notre dignité n'est pas entamée si on change d'avis. si on se trompe une fois sur deux et on utilise bien notre stop loss, on peut faite beaucoup d'argent. il n y'a personne qui ne se trompe pas; en fait la bourse est subjective : ''on essaye de modéliser un comportement humain pour prévoir la tendance future''. malgré les graphes qui donnent l'impression d'être proche des mathématiques, les fondements des graphes montrent qu'on est plus proche des sciences sociales.

Bonsoir abk1, 

J'apprécie votre intervention...mais malheureusement la manipulation chez nous n'est pas qu'un feu de paille qui s'éteint rapidement...c'est un gigantesque feu de camp

Tout est dans les cours si le marché est efficient, si on a la possibilité de shorter et longer comme on veut, mais passons! 

Je respecte les graphes, les figures, les courbes...mais par mes convictions fondamentalistes, j'essaie de regarder out of the box...pour dénicher des titres sous valorisés et me débarrasser de titres sur valorisés: la macro, le secteur d'activité, les concurrents, la réglementation, le management, l'intérêt des instits pour telle ou telle valeur, l'actionnaire principal, la possibilité d'events (Opa, retrait de la côte, fusion...), les prévisions de cash-flow, l'endettement..., le payout pour arriver au bout de l'entonnoir. 


Pour l'honneur, je ne suis pas d'accord... Y a des gens qui refusent d'acheter un titre Brasseries par conviction religieuse, et d'autre qui refuse d'investir dans une boîte moulaha Cheffar (sans citer de noms vous les connaissez). 

Pour le creux de la vague...totalement d'accord...mais où le situer? Comment définir le point d'inflexion? L'analyse technique apporte à mon sens beaucoup de réponses à cette question là. Mais pas seulement. Quand la market cap devient largement inférieure aux fonds propres ou à l'actif, on doit se poser des questions. Encore faut il que les fonds propres aux bilans soient réels (merci aux CAC de redoubler d'efforts pour nous transmettre les bons chiffres) et économiquement viables. 

Pour ma part, j'ai fait y a quelques mois une valorisation de ADI, en commençant du 1er jour de sa cotation. J'ai estimé sa valeur en 2008 à 3 milliard de dh seulement soit un peu moins que 300dh par action au lieu de 685. Avec son endettement croissant, les pertes subies, les retards de chantier, le ralentissement de l'activité, et les pertes à venir -3,5 mrd), la voir passer a 400mdh finalement n'est pas choquant. 

A t on touché le creux ?? Chacun peut faire sa lecture. Mais pour moi ca reste une grosse problématique de management cette boîte et autres considérations cachées qu'on ne voit pas (asymétrie de l'information) كاين التبن 

Tant que cette boîte ne change pas de management, je préfère en rester loin.

bluehorseshoe a écrit:

Bonsoir abk1, 

J'apprécie votre intervention...mais malheureusement la manipulation chez nous n'est pas qu'un feu de paille qui s'éteint rapidement...c'est un gigantesque feu de camp

Tout est dans les cours si le marché est efficient, si on a la possibilité de shorter et longer comme on veut, mais passons! 

Je respecte les graphes, les figures, les courbes...mais par mes convictions fondamentalistes, j'essaie de regarder out of the box...pour dénicher des titres sous valorisés et me débarrasser de titres sur valorisés: la macro, le secteur d'activité, les concurrents, la réglementation, le management, l'intérêt des instits pour telle ou telle valeur, l'actionnaire principal, la possibilité d'events (Opa, retrait de la côte, fusion...), les prévisions de cash-flow, l'endettement..., le payout pour arriver au bout de l'entonnoir. 


Pour l'honneur, je ne suis pas d'accord... Y a des gens qui refusent d'acheter un titre Brasseries par conviction religieuse, et d'autre qui refuse d'investir dans une boîte moulaha Cheffar (sans citer de noms vous les connaissez). 

Pour le creux de la vague...totalement d'accord...mais où le situer? Comment définir le point d'inflexion? L'analyse technique apporte à mon sens beaucoup de réponses à cette question là. Mais pas seulement. Quand la market cap devient largement inférieure aux fonds propres ou à l'actif, on doit se poser des questions. Encore faut il que les fonds propres aux bilans soient réels (merci aux CAC de redoubler d'efforts pour nous transmettre les bons chiffres) et économiquement viables. 

Pour ma part, j'ai fait y a quelques mois une valorisation de ADI, en commençant du 1er jour de sa cotation. J'ai estimé sa valeur en 2008 à 3 milliard de dh seulement soit un peu moins que 300dh par action au lieu de 685. Avec son endettement croissant, les pertes subies, les retards de chantier, le ralentissement de l'activité, et les pertes à venir -3,5 mrd), la voir passer a 400mdh finalement n'est pas choquant. 

A t on touché le creux ?? Chacun peut faire sa lecture. Mais pour moi ca reste une grosse problématique de management cette boîte et autres considérations cachées qu'on ne voit pas (asymétrie de l'information) كاين التبن 

Tant que cette boîte ne change pas de management, je préfère en rester loin.

je suis d'accord avec toi pour le manque d'efficience du marché surtout pour les petites capitalisation; aussi la mauvaise gestion du management mais elle est inclue dans le cours . par contre ce que je trouve positif chez ce management c'est sa flexibilité, (vous allez me dire parce qu'il a la corde au cou); je te dirais qu'EL AMOUDI reste intraitable même a l'aube de son exécution. l'autre point positif est la disposition des partenaires pour accompagner ADI dans son plan de redressement (gouvernement (finance et habitat), banque du maroc, les banques, les institutionnels.....). toutefois je suis convaincu que le gouvernement ne mettra pas un sou noir pour sauver ADI. mais l'accompagner c'est déjà beaucoup; ceci n'est pas le cas de Samir par exemple;

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

ce serait bien si vous pouvez nous faire (quand vous aurez le temps) une comparaison (fondamentale) entre ADH et RDS; (ADI n'est pas significatif);

Bonjour [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] 

Malheureusement, les gens ne voient pas toujours la mauvaise gestion du management. Pire, certains pensent que des dirigeants malhonnêtes sont des saints (pour ne citer que MC). 

Sur l'accompagnement, les raisons qui pousse les "partenaires" à accompagner de près ou de loin ADI sont les mêmes qui poussent d'autres à ne rien faire dans le cas SAMIR. 

Sbahkoum mabrouk.