| | Séance du Vendredi 09 Octobre 2009 | |
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+16Aziz12345 Abderrahmane alibaba40internautes samati411 adil79 imane Denar lecteur Admin Pelican Humain Veoliane achrafbourse Sissa Fidelio DaRk-H 20 participants | |
Auteur | Message |
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DaRk-H
Nbre méssages : 4861 Inscris le : : 17/10/2008
| Sujet: Re: Séance du Vendredi 09 Octobre 2009 Ven 9 Oct 2009 - 11:14 | |
| - achrafbourse a écrit:
- achrafbourse a écrit:
- DaRk-H a écrit:
- Re,
Encore 2 places disponibles pour le MEGADUEL de la semaine prochaine. Personnes interessées, MP ou bien manifestez vous sur le forum. 1er arrivés, 1ers servis Salutations bonjour
comment je peu participer a ce megaduel,est ce que je peu avoir les reglement de ce duel dans sa nouvelle version? merci davance bonjour, Le règlement est dans la page principale des duels : https://bourse-maroc.forumactif.org/duels-boursiers-f18/a-mode-d-emploi-du-duel-boursier-remis-a-neuf-t27.htmJe vous ai inscrit pour la prochaine semaine, prière de m'envoyer votre PTF après la cloture d'aujourdhui. Rappel: 200.000 dhs à répartir entre 4 actions maximum Salutation (Désolé de ne pas avoir répondu avant) | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Séance du Vendredi 09 Octobre 2009 Ven 9 Oct 2009 - 11:17 | |
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| | | Admin Admin
Nbre méssages : 2820 Réputation : 36 Inscris le : : 11/08/2008
| Sujet: Re: Séance du Vendredi 09 Octobre 2009 Ven 9 Oct 2009 - 11:18 | |
| Maroc : Sociétés cotées - Les éléments exceptionnels boostent les bénéfices.Difficile de comprendre l'évolution des indicateurs financiers des sociétés cotées au titre du premier semestre 2009. Même si leur chiffre d'affaires et leur résultat d'exploitation sont en baisse, elles arrivent tout de même à améliorer sensiblement leurs bénéfices agrégés. En effet, en additionnant les revenus des 76 sociétés cotées, on se retrouve avec une performance globale de 103,3 milliards de DH. Celle-ci est en baisse de 5,5% par rapport à celle réalisée à fin juin 2008.
Le cumul des résultats d'exploitation accuse une baisse moins importante (-2,03%). Il ressort à fin juin dernier à 24,1 milliards de DH. Logiquement, ces légères baisses devraient déboucher sur des réductions, plus ou moins légères, des bénéfices. Mais curieusement c'est une progression de 10,21% à 17,74 milliards de DH qui s'affiche. Difficile d'expliquer une telle tendance. Mais les l'étude de la masse bénéficiaire au terme du premier semestre 2009, lient cette tendance à deux facteurs: les gains de productivité et les résultats exceptionnels. Néanmoins, si gains de productivité il y a cela devrait se traduire par une amélioration du résultat d'exploitation avant d'en arriver au résultat net. Il apparaît donc clairement que cette hausse du résultat net est plus liée aux éléments exceptionnels. En des termes moins diplomatiques, les sociétés cotées font tout leur possible pour afficher des progressions des bénéfices, ne serait-ce que pour ne pas affoler les investisseurs, qui quittent de plus en plus la place casablancaise.
Dans ce contexte, aucune analyse ne détermine clairement la contribution du cumul des produits exceptionnels dans la masse bénéficiaire à fin juin 2009. Les analystes de la place doivent s'y atteler ne serait-ce que pour mieux évaluer les valeurs qui composent le portefeuille de leurs sociétés de bourse. Sans recourir à cette analyse, la plus-value réalisée sur la cession d'une partie du capital de Wana apparaît comme étant le plus gros produit exceptionnel enregistré au niveau de la place casablancaise durant ce premier semestre. Pour rappel, cette cession a injecté 2,6 milliards de DH directement dans la masse bénéficiaire de l'ONA et SNI, portant cette dernière à 3.7 milliards de DH. La deuxième plus forte progression des bénéfices est constatée au niveau du secteur de l'immobilier. Les trois valeurs cotées en bourse dans cette activité améliorent leur résultat net de 50% à 926 millions de DH. Si crise il y a, comme on dit, tians l'immobilier, des mastodontes comme Addoha, CGI ou Alliances développement immobilier ne semblent pas concernés. D'ailleurs, ce sont les segments économique et moyen standing qui sont derrière cette progression. Depuis plusieurs mois, les banques ne cessent de se plaindre du manque de liquidité et de la réduction des dépôts et arrivent à expliquer la hausse des taux de financement. En parallèle, leurs bénéfices continuent de croître à un rythme toujours aussi soutenu. A fin juin 2009, le résultat net cumulé de ce secteur progresse de 10% à 3,7 milliards de DH. (Source :Le soir ) | |
| | | Denar
Nbre méssages : 1588 Réputation : 11 Inscris le : : 18/05/2009
| Sujet: Re: Séance du Vendredi 09 Octobre 2009 Ven 9 Oct 2009 - 11:31 | |
| Bonjour TOUT le monde, joumou3a moubaraka Salutations _________________ ( ) ********
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| | | Denar
Nbre méssages : 1588 Réputation : 11 Inscris le : : 18/05/2009
| Sujet: Re: Séance du Vendredi 09 Octobre 2009 Ven 9 Oct 2009 - 11:34 | |
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Commentaire de Marché |
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Le marché a clôturé la journée sur une note positive et ce pour la septième séance consécutive. En effet le CFG25 a enregistré aujourd¿hui une performance de 0.10% à 22487 points dû à la poursuite de mouvements acheteurs sur certaines grandes capitalisations. Les volumes se sont nettement amélioré et ont atteint 160 MDH, au dessus de la moyenne quotidienne annuelle, et à l¿image des dernières séances ils se sont concentrés sur Addoha, BMCE et Attijariwafa Bank à hauteur de 80%. L¿animation de la journée a porté principalement sur l¿immobilière Addoha, qui après avoir touché au plus bas 117.50 DH a connu un très fort intérêt de la part des investisseurs poussant son cours jusqu¿à 124.90 DH avant de clôturer à 123 DH progressant ainsi de 2.92%. Rappelons que le cours de 117.50 DH représente le plus bas depuis Avril 2009. De son côté la BMCE après avoir connu un très fort mouvement acheteur la veille, s¿est replié aujourd¿hui suite à l¿apparition de vendeurs aux alentours des 254 DH. En effet après avoir touché au plus haut 259 DH peu après l¿ouverture, la valeur a cédé 1.31% en clôture à 251.05 DH sur un volume de 15.3 MDH. Toujours à contre sens du marché, Attijariwafa Bank a également évolué sur une tendance négative durant cette séance, perdant 0.58%à 265 DH. Maroc Telecom quant à elle a traité sur une fourchette de cours comprise entre 140.10 et 141 DH pour terminer la séance sur une note stable. Graphiquement, le CFG25 a ouvert à 22459 points avant de toucher un plus haut à 22612 points sur la résistance oblique, et testant ainsi les deux moyennes mobiles 200 et 50 jours. Tant que cette résistance n¿est pas nettement franchie, le marché devrait poursuivre sa consolidation entre 22200 et 22600 points.
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| | | imane
Nbre méssages : 343 Réputation : 6 Inscris le : : 15/08/2008
| Sujet: Re: Séance du Vendredi 09 Octobre 2009 Ven 9 Oct 2009 - 11:37 | |
| bonjour, joumaa moubaraka à toutes et à tous Maroc : Un premier semestre globalement positif pour ONA . Pour sa troisième « grande » conférence de presse, dédiée à la présentation des résultats semestriels du Groupe ONA qu'il préside depuis la mi-2008, M. Mouatassim Belghazi n'a pas dérogé à la règle qu'il s'est imposée depuis sa prise de fonction. Celle-ci tient en trois mots, simplicité, rigueur et franchise. Servi donc par ces principes; (que beaucoup gagneraient à adopter), le PDG du premier holding privé national a incontestablement réussi sa prestation lors de cette présentation des performances du groupe et des filiales au titre du premier semestre 2009, entouré, comme d'habitude, des dirigeants de l'ensemble des sociétés qui participent aujourd'hui à la création de richesse au sein du Groupe ONA, à l'exception du PDG d'Attijariwafa Bank, M. Mohamed El Kettani, (présent dans la salle, mais qui devait se plier au même exercice le jour suivant), et du patron d'Optorg, sans doute retenu dans l'un des pays d'Afrique subsaharienne où cette filiale réussit de belles performances malgré une conjoncture très difficile. (Source : La Nouvelle Tribune)
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| | | Admin Admin
Nbre méssages : 2820 Réputation : 36 Inscris le : : 11/08/2008
| Sujet: Re: Séance du Vendredi 09 Octobre 2009 Ven 9 Oct 2009 - 11:40 | |
| Fait : Publications d’une note sur le secteur des assurances par OXFORD
BUSINESS GROUP –OBG-. Analyse : Selon OBG, le secteur des assurances présente au Maroc un potentiel de croissance important, compte tenu de la faible contribution du secteur dans le PIB, laquelle se limite à 5%. Cette conclusion se justifie essentiellement par la montée en puissance de la branche vie, notamment après que la Banque Centrale ait autorisé les banques à partir de février 2005 de distribuer des polices d’assurance via leur réseau bancaire. Actuellement la bancassurance draine près de la moitié des polices d’assurance-vie et 15% à 20% des primes d’assurance sur le marché. Enfin, OBG met l’accent sur la nécessité de libéraliser les autres branches de l’assurance, en l’occurrence l’assurance sur les biens immobiliers et les risques divers afin de relancer le développement du secteur.
Conclusion : Les conclusions d’OBG confirment la tendance haussière observée dans le secteur des assurances depuis 2005, date à laquelle les banques se sont impliquées via la commercialisation des produits de bancassurance. Dans ce contexte, le Maroc pourrait exploiter ce gisement de croissance afin d’en faire un réel pilier de l’économie. | |
| | | adil79
Nbre méssages : 1104 Humeur : zee Réputation : 6 Inscris le : : 08/09/2008
| Sujet: Re: Séance du Vendredi 09 Octobre 2009 Ven 9 Oct 2009 - 11:41 | |
| Quelle est la raison de suspension de la valeur ibmc ? | |
| | | Denar
Nbre méssages : 1588 Réputation : 11 Inscris le : : 18/05/2009
| Sujet: Re: Séance du Vendredi 09 Octobre 2009 Ven 9 Oct 2009 - 11:42 | |
| Important : voir avertissement [size=21] CFG25 — Unité: [/size]1 séance
Commentaire technique quotidien
Sur un volume d’environ 320 dh, le marché se stabilise à 22487 pts suite une variation journalière de +
0.10 %.
La séance a été marqué par un niveau de volatilité relativement élevé après que le CFG 25 ait testé un
plus haut à 22612 et un plus bas à 22487 pts.
Par conséquent, la fragilité graphique du marché s’est confirmée suite à son incapacité à franchir à la
hausse la droite de résistance R1 ainsi que les deux moyennes mobiles 50 et 200 jrs.
Techniquement, l’essentiel des indicateurs mathématiques ne donne aucun signal clair de reprise.
Au final et au regard de ces éléments, notre scénario baissier du marché ne peut qu’être maintenu.
_________________ ( ) ********
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| | | imane
Nbre méssages : 343 Réputation : 6 Inscris le : : 15/08/2008
| Sujet: Re: Séance du Vendredi 09 Octobre 2009 Ven 9 Oct 2009 - 11:43 | |
| Maroc : Bonne croissance des résultats pour la Banque Populaire . Le Groupe Banque Populaire a récemment organisé une conférence de presse animée par le Président directeur Général M. Mohamed Benchaaboun, pour commenter ses résultats semestriels au 30 juin 2009. Les principaux indicateurs d'activité et financiers de la banque sont en nette croissance. En effet, le PNB, (produit net bancaire qui indique le chiffre d'affaires des banques), a connu une progression de 8,7% à 4,4 milliards de dirhams résultant entre autres de crédit à l'économie de 122,3 milliards de dirhams, en croissance de 21% contre une moyenne du secteur bancaire de moins de 10%. Le résultat net part du groupe se monte à 1,6 milliards milliard de dirhams, soit 7,6% de plus qu’une année auparavant. Comme pour les autres grandes banques de la place, les commissions des opérations des salles de marché contribuent fortement à ce résultat, soit une marge sur commissions en croissance de 11,6 % quand l'évolution des activités de marché de la banque est de 17%. En relation avec l'activité du groupe bancaire, le coefficient d'exploitation, indicateur de la compétitivité des banques est de 39,7%, s'améliorant de plus d'un point, se positionnant ainsi comme l'un des meilleurs du secteur. Il faut noter que ce coefficient d'exploitation est d'autant maîtrisé que le Groupe Banques populaires se trouve dans un contexte marqué par le lancement de projets structurants et des efforts d'investissements qui l'obligent à des recrutements pour accompagner la dynamique de son développement. Le Groupe Banque populaire connaît donc une croissance notable de ses résultats qui renforce aussi son assise financière. Ses fonds propres, s'établissant à 22,7 milliards de dirhams, en hausse de 17,4%, lui permettent d'accompagner sa stratégie de développement. Les dépôts à la clientèle se sont également nettement améliorés, de 13 % à 157,7 milliards de dirhams. Cette progression largement supérieure à celle moyenne de 6,8%, confirme le leadership du groupe en matière de collecte de ressources avec une part de marché de 27,2 %, en amélioration de 0,7% par rapport à 2008. Il faut dire également que la gratuité de ces dépôts non .rémunérés améliore la rentabilité du groupe bancaire. Le Groupe BP confirme par ailleurs sa position de grande banque en distribuant des crédits tant aux particuliers, 37 milliards de dirhams, (en hausse de 16,3% pour le premier semestre 2009), qu'aux entreprises, (pour un montant de 84 Mrds à plus 22,5 %), mais aussi à l'économie en finançant les grands projets pour 122,3 Mrds, soit 21 % de plus que l'année précédente. On relèvera à ce propos que les activités de la banque de financement et d'investissement du groupe Banque populaire ont été regroupées au sein d'Upline, la nouvelle acquisition du groupe. Cette nouvelle filialisation permettra aux Banques populaires de devenir un acteur de référence dans ce domaine et de hisser son positionnement à un niveau en phase avec son développement. Sous l'impulsion de son jeune Président, le groupe Banque populaire n'a pas fini de se restructurer, de se moderniser et de se positionne comme la co-première banque du pays avec Attijariwafa bank ... (Source : La Nouvelle Tribune)
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| | | Admin Admin
Nbre méssages : 2820 Réputation : 36 Inscris le : : 11/08/2008
| Sujet: Re: Séance du Vendredi 09 Octobre 2009 Ven 9 Oct 2009 - 11:51 | |
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| | | Denar
Nbre méssages : 1588 Réputation : 11 Inscris le : : 18/05/2009
| Sujet: Re: Séance du Vendredi 09 Octobre 2009 Ven 9 Oct 2009 - 11:54 | |
| Les plans de la Bourse de Casa pour donner un second souffle au marchéDes incitations fiscales pour les placements longs à faire passer dans la Loi de finances 2010 et un marché à terme à mettre en place avant fin 2011. Objectif : stabiliser l’épargne, la canaliser vers l’investissement et accroître la liquidité et l’efficience du marché. Le rôle de la place casablancaise sur le plan régional va être renforcé pour attirer plus d’investisseurs étrangers.La place financière marocaine est en phase de connaître de profondes mutations. Une vision globale avec des objectifs clairs et ambitieux réunit désormais l’ensemble des intervenants du marché financier casablancais. L’initiative vient de la Bourse de Casablanca qui a organisé le 30 septembre à Skhirat un colloque pour tracer une feuille de route visant à relancer la dynamique du marché et servir efficacement les ambitions économiques du Royaume. Ainsi, dans un contexte marqué depuis le second semestre 2008 par une crise de confiance et une atonie durable du marché, la société gestionnaire de la Bourse, accompagnée par les membres du gouvernement, les opérateurs et les autorités de tutelle, entend, pour assurer le développement de la place, mener des actions d’envergure reposant sur trois axes : primo, mobiliser l’épargne longue au service du développement du marché et de l’économie, secundo, mettre en place un marché à terme pour plus de liquidité et d’efficience, et tertio, développer le rôle de la place sur le plan régional.
Une défiscalisation complète au bout de la cinquième année de placement ? Pour le premier volet, qui porte sur la promotion de l’épargne longue, il s’agira d’accélérer le lancement du fameux Plan d’épargne actions (PEA). En ce sens, la Bourse de Casablanca propose aux pouvoirs publics, notamment le ministère des finances et l’administration des impôts, de mettre en place des mesures fiscales incitatives pour encourager les investisseurs particuliers à investir sur le long terme en optant pour ce nouveau produit. «Nous souhaitons une réduction du taux d’imposition des plus-values en fonction de la durée de détention des titres», déclare Karim Hajji, directeur général de la Bourse de Casablanca. Le responsable a déjà son idée en tête et donne un exemple concret pour montrer l’éventuel fonctionnement du produit sur le plan fiscal. «Si par exemple le taux d’imposition des placements à court terme est arrêté par les autorités à 20%, on baisserait chaque année ce taux de 5 points pour arriver à une défiscalisation totale au bout de la cinquième année», indique-t-il. Il s’agira donc, sous réserve d’acceptation de ces propositions par les pouvoirs publics, de mettre en place une fiscalité dégressive, une sorte de carotte fiscale pour inciter aux placements à long terme. La société gestionnaire du marché espère faire passer ces mesures dans le cadre de la Loi de finances 2010. Cela dit, compte tenu des contraintes budgétaires qui peuvent avoir lieu, suite notamment à la baisse des recettes fiscales déjà ressentie, le ministère des finances pourrait ne pas envisager de mettre en place un tel dispositif pour l’instant. «Il reste toutefois que l’impôt sur les plus-values de cessions d’actions n’apporte plus rien pour l’heure à l’Etat puisqu’il n’y a pas de plus-values», précise M. Hajji. Ceci pourrait inciter les autorités à adopter ces mesures pour 2010. Si le texte sur le PEA passe durant la session parlementaire d’automne, ce ne sera qu’une question de mois pour que des produits finalisés soient mis sur le marché. Bien entendu, ce seront les banques qui confectionneront des formules à même d’attirer les investisseurs particuliers vers ce nouveau concept de placement. «Des noms commerciaux seront donnés à ces produits et des campagnes de communication vont être lancées pour les faire connaître du grand public», indique un haut responsable d’une banque de la place. Et, étant donné leur statut de dépositaires de titres, les banques s’occuperont également des aspects techniques du produit, dont le volet fiscal, notamment pour déterminer quel titre a été conservé et pendant quelle durée avant de prélever l’impôt.
Des contrats à terme sur les bons du Trésor et sur un indice de valeurs cotées seront lancés en 2011 Concernant le marché à terme, il faut savoir que le projet de loi relatif à sa mise en place traîne dans les tiroirs depuis 2006. Le texte a finalement été adopté en conseil de gouvernement, mais il n’est pas encore entré dans le circuit législatif. La Bourse de Casablanca table sur son examen au cours de cette session d’automne. «S’il est adopté, il faudra compter à peu près 18 mois pour voir la première opération effectuée sur ce marché», estime Karim Hajji. L’objectif est donc de lancer les premiers produits à terme au cours du second semestre de 2011. Les 18 mois qui sépareront l’adoption du texte de loi du démarrage effectif seront nécessaires à la mise en place de l’arsenal juridique et technique de ce nouveau marché. «D’abord, il faudra décider de créer une nouvelle société gestionnaire de ce marché ou d’accepter que la Bourse de Casablanca s’en occupe», clarifie le directeur de la Bourse. En effet, le projet de loi sur le marché à terme ne précise pas si la société gestionnaire sera la Bourse de Casablanca elle-même. Mais, quelle que soit la décision à prendre, un cahier des charges arrêté par le ministère des finances et fixant les prérogatives ainsi que les moyens financiers, techniques et humains à mettre en place, est un préalable à la création de la société gestionnaire. De même qu’un règlement général qui fixera le mode de fonctionnement de cette nouvelle entité. Outre la société gestionnaire, une Chambre de compensation devra être créée et il faudra déterminer quels seront ses actionnaires (les banques, la Bourse de Casa...). Notons que cette chambre sera un établissement financier qui tombe sous la juridiction de Bank Al-Maghrib, vu que son activité consiste à accorder des crédits à ses membres (elle se substitue aux acheteurs et aux vendeurs jusqu’aux règlements-livraisons et se porte garante de la bonne fin des opérations). Elle sera donc appelée à prendre des risques, même si les crédits sont généralement de courte durée. Ce qui appelle là aussi à l’établissement d’un règlement général régissant son activité. Après la création de ces deux entités, il s’agira enfin de former les intervenants du marché, c’est-à-dire les intermédiaires financiers. Ce sera là le travail de la société gestionnaire. Notez que la Bourse de Casablanca ne compte lancer dans un premier temps que deux produits jugés plus simples que les autres : les contrats à terme sur les bons du Trésor et les contrats sur un indice de valeurs cotées. «Pour les autres produits, notamment les options, nous préférons attendre car le marché n’est pas suffisamment mûr pour les introduire. Ce sont des produits assez exotiques pour notre place actuellement», juge M. Hajji. Concernant les bons du Trésor, il s’agira d’identifier une référence assez liquide, par exemple la maturité 5 ans, et de créer un contrat à terme sur cette échéance. Quant au contrat sur l’indice des valeurs cotées, il faudra d’abord créer un indice liquide autre que les indices dont on dispose actuellement (Masi et Madex) avant de le lancer. Cet indice des valeurs les plus liquides deviendra le sous-jacent du produit à terme. Et pour ce qui est de la plateforme de cotation de ce nouveau compartiment, elle sera dérivée du système actuel du marché actions avec bien entendu des fonctionnalités spécifiques aux produits dérivés. Sachez par ailleurs que la Bourse de Casablanca n’attend pas l’adoption du texte de loi sur le marché à terme pour entamer tous ses préparatifs. «Nous avons déjà avancé sur le règlement général de la Chambre de compensation et nous avons fait appel à un prestataire externe pour mettre en place le système d’information requis», indique le directeur de la Bourse. Il ajoute que pour la création de l’indice des valeurs cotées, des discussions ont déjà été entamées avec un grand opérateur international spécialisé dans la conception des indices.
Une double cotation avec plusieurs Bourses africaines est envisagée S’agissant enfin de la volonté de promouvoir le rôle de la place casablancaise à l’échelle régionale, un premier objectif consiste à mettre en place des doubles cotations avec plusieurs Bourses africaines. La place tunisienne, ivoirienne et celle du Gabon sont citées comme exemples. Ceci dans le but d’attirer plus d’investisseurs étrangers. Il y a certes des risques que ce projet soit mis en attente pour le moment, dans la mesure où la double cotation entraînerait au départ une sortie de devises dans un contexte de dégradation des réserves marocaines en monnaies étrangères. Mais s’il est accepté par les pouvoirs publics, il aura à terme des retombées positives en termes de rentrées de devises étant donné les investissements étrangers qu’il drainera. Objectifs :Nouveau plan d’action de la Bourse : 500 000 investisseurs particuliers et 150 entreprises cotées en 2015 Outre les mesures qui vont être prises pour encourager l’épargne longue et mettre en place le marché à terme, la Bourse de Casablanca a adopté un plan stratégique couvrant la période 2009-2015 qui vise à consolider et à accélérer le développement du marché en agissant sur l’existant. La société gestionnaire veut à travers ce plan fournir aux investisseurs un marché performant, liquide et transparent. Trois grands objectifs quantitatifs figurent dans ce nouveau plan d’action. Le premier consiste à développer l’offre de capital en atteignant 150 entreprises cotées en 2015 contre 76 ajourd’hui. Le second objectif est d’accroître la demande de capitaux en développant fortement l’attractivité de la Bourse auprès des investisseurs individuels pour arriver à 500 000 investisseurs en 2015 au lieu de 150 000 actuellement. Enfin, le troisième but est de stimuler l’activité et le volume d’affaires du marché pour enregister une hausse de 40 à 50% en termes de liquidité. Ainsi, la Bourse de Casablanca compte agir à la fois sur l’offre et la demande. Pour atteindre ces chiffres, elle va mettre en place un département qui se chargera du marketing de la Bourse auprès des émetteurs potentiels. La société gestionnaire va également mettre au point un plan de communication détaillé incluant les différents médias (internet, radio, télé et presse écrite) pour vulgariser les techniques boursières, développer la culture du marché et expliquer les avantages des introductions en Bourse pour les entreprises. Par ailleurs, la Bourse de Casablanca compte investir massivement dans les ressources humaines afin d’accompagner le marché dans son développement et assurer le fonctionnement des nouveaux produits. Une direction des ressources humaines sera à ce titre créée. Notons en plus que le management de la Bourse veut se montrer généreux avec les entreprises qui souhaiteraient s’introduire, notamment les PME, en supprimant les frais de cotation de la première année. Il va également solliciter les pouvoirs publics pour reconduire les incitations fiscales en faveur des sociétés qui s’introduisent en Bourse par augmentation de capital quand elles arriveront à terme. UN SECOND SSOUFLE AU MRCHE ................ _________________ ( ) ********
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