Maroc : Addoha - Pas d'institutionnel envisagé dans le capital.L’information circule déjà à petite échelle sur la place casablancaise et
dans les salons de la métropole économique. « Si les éventuelles
difficultés financières du géant de l’immobilier sont exposées aussi
brusquement au grand public, c’est qu’il y a un deal stratégique de
grande envergure qui est mis sur la table des négociations. Ils serait
question d’une prise de participation dans le capital du groupe
immobiliers », explique une source proche du marché. Certains
observateurs lient ces informations aux analystes qui ont filtré,
indiquant que si le groupe Addoha était adossé à un institutionnel de
référence, il n’aurait pas subi de telle « difficultés ». plusieurs
opérateurs du marché n’hésitent pas à avancer que cet institutionnel
désigné ne serait autre que l’ONA. En marge de la présentation du projet
Plage Des Nations Golf Resort près de Rabat, nous avons soumis ces
informations à Jaouad Zyat, directeur général de Prestigia, filiale
d’Addoha spécialisée dans l’immobilier de luxe. « vous m’apprenez des
choses », lance ce dernier, sourire aux lèvres. Il niera catégoriquement
avoir reçu une quelconque offre de ce genre ni de la part du groupe ONA
ni d’un autre institutionnel de la place. Cette discussion avec autre
institutionnelle de la place. Cette discussion avec Zyat était aussi
l’occasion d’évoquer les « difficultés » de trésorerie que l’on attribue
au groupe. Le patron de Prestigia commence par indiquer que la situation
est sous contrôle. « Quand on lance plusieurs projets à la fois avec tout
ce que cela suppose en termes de dépenses d’investissement, il est
normale que la situation de la trésorerie soit quelque peu tendue. Mais
il ne faut pas oublier qu’en face nous avons une réserve foncière de
6.000 hectares. Au pire des cas, il suffirait d’en liquider une partie
pour régler la situation. Mais une elle configuration peut en aucun cas
être envisageable », explique-t-il. Mais pour un groupe de l’ampleur
d’Addoha les montages financiers doivent être ficelés au départ, quelque
soit le nombre de projets à lancer. « Il se trouve que les banques
prennent en considération l’ensemble du patrimoine du PDG d’Addoha leur
décision de crédit. A titre d’exemple, même si le financement est destiné
à Addoha le banquier retient le niveau d’endettement de Fadesa Maroc ou
la cimenterie. Un tel raisonnement pénalise les filiales les moins
endettées », explique Zyat qui ne manque pas de préciser que les
premières ventes commencent à peine à gérer les revenus attendus. Une
manière d’indiquer que quand ces revenus atteindront leur vitesse de
croisière la situation est vouée à s’améliorer.
(Source : Le Soir Eco)