Séance du Mardi 19 Janvier 2010

Economie: Indice de confiance: Les Casablancais plus optimistes que les R’batis

· Selon les résultats d’un sondage mené par MasterCard

· Critiques quant à la teneur scientifique

Comment appréhende-t-on les six prochains mois? Pour répondre à cette question, MasterCard a réalisé un sondage d’opinion sur la confiance des consommateurs (une sorte d’indice). Du premier octobre au 9 novembre 2009, un total de 400 personnes (51% d’hommes) ont été interrogées à Casablanca et à Rabat. Le score de «l’indice» s’est situé respectivement à 71 et 61,5. Ce qui signifie que les Casablancais sont plus optimistes que les Rbatis.
«Cet indice peut constituer un baromètre pour les décideurs économiques et politiques, notamment lors de processus de planification et également pour les statisticiens», explique Faissal Khdiri, vice-président et directeur régional Afrique du Nord, de l’Ouest et centrale de MasterCard. L’entretien a été réalisé de 4 manières différentes (en face-à-face, par téléphone, en ligne et par téléphone assisté par ordinateur).
Les indicateurs étudiés portent sur l’emploi, l’économie, les revenus réguliers incluant les bonus et rentes, le marché boursier et la qualité de la vie. L’échantillon comprend des personnes âgées entre 18 et 64 ans, toutes bancarisées.
Selon le sondage, avec un score de 66,1, le pays a une vision plus optimiste sur les six prochains mois. Plus de la moitié (51%) des sondés s’attendent à ce que leur revenu régulier reste inchangé et 40% s’attendent à une augmentation. Selon le sondage, les femmes (69,4%) sont plus optimistes que les hommes (63,1%).
Pour ce qui est de l’emploi, 40% des sondés sont optimistes. Ils s’attendent également à ce que leur qualité de vie en général soit meilleure (39%) ou identique (37%). S’agissant de la performance économique, 39% estiment qu’elle sera meilleure au cours des six prochains mois. Quant au marché boursier, 41% d’entre eux estiment que sa performance n’évoluera ni dans un sens ni dans l’autre.
Mais cet indice reflète-t-il pour autant le sentiment de la majorité des Marocains? «Ce sondage donne une image relative dans la mesure où il ne concerne que Casablanca et Rabat. Les deux villes abritant des populations particulières», explique Mohamed Berrada, économiste et président du centre Links. Pour lui, «il faut tenir compte des changements rapides et de l’incertitude qui caractérisent le monde actuellement». D’autres critiques ont été formulées. Il s’agit de la réalité de la situation qui ne peut être appréhendée que par des recensements globaux au niveau national. Les personnes expriment leurs sentiments en fonction de leur milieu d’habitation. Les milieux urbains et ruraux étant différents.
De plus, les personnes interrogées ont toutes des liens avec les banques (la frange de la population non bancarisée est exclue). Cela donne une idée sur une partie et non pas sur toute la population.
Le sentiment exprimé dépend de la situation personnelle de l’individu. «Ce sentiment peut être influencé par la presse ou la télévision. Si cette dernière est pro-gouvernementale, elle va donner plutôt une image positive de la situation générale», souligne Berrada.

--------------------------------------------------------------------------------

Emploi
Les économistes présents lors de la restitution du résultat du sondage appellent à la vigilance quant à l’indicateur de l’emploi. Ainsi, si on regarde les statistiques, le taux de chômage est en train de baisser (9,5%). Mais dans ces 9,5%, il y a 4% en milieu urbain et 18% en milieu rural. «Or, dans ce dernier milieu, la définition de l’emploi est aléatoire», indique Berrada. «Il faut tenir compte de ces éléments pour donner une interprétation crédible aux chiffres avancés par le sondage», préconise-t-il. Pour Mohamed Rhadaf, économiste, «ce sondage n’est pas un cadre scientifique, mais il peut être un indicateur pour mener une réflexion et non pas pour prendre des décisions». Les critiques ne s’arrêtent pas là. Les universitaires se posent la question de savoir quel est l’intérêt du sondage après la crise. Mais de l’avis d’autres, notamment Mohamed Berrada, «le Maroc ne fait qu’entrer en crise».

F. Z. T. & J. B.
L'économiste

La Bourse se cherche une nouvelle jeunesse pour 2010

· Plateforme de cotation: La sécurisation renforcée

· 500 entreprises potentiellement cotables

· 3e compartiment: Incitations pour les PME candidates

Où va la Bourse de Casablanca? Dans l’effervescence de l’après-bug informatique de 2008 et ses conséquences sur la gouvernance de la BVC, la question était sur toutes les lèvres. Un an et quelques mois plus tard, le sujet semble consommé et la nouvelle équipe aux commandes est à pied d’œuvre et résolument tournée vers l’avenir. Dans une rencontre avec les médias, vendredi dernier, à l’occasion du lancement du nouveau site internet de la Bourse, Karim Hajji, son DG, a annoncé plusieurs chantiers ambitieux.
L’initiation d’un projet de sécurisation de la plateforme de cotation conforme aux standards internationaux devrait incontestablement rassurer la communauté financière. Le projet est mené en partenariat avec New York Stock Exchange et intégré une composante benchmark avec les Bourses d’Egypte et d’Oman (qui utilisent la même solution), à partir duquel, il a été convenu d’améliorer le système de cotation de Casablanca en termes d’infrastructures, notamment en renforçant la capacité serveurs. Ce projet sera complété, selon le top Management de la BVC, d’ici fin mars 2010, et devrait coûter 3,5 millions de DH.
L’autre axe stratégique porte sur le développement du nombre des sociétés cotées et de celui des investisseurs en Bourse. Près de 500 entreprises sont potentiellement cotables. L’Economiste vous livre en exclusivité le top 12 (Il s'agit de KLK Immobilier, Palmeraie Développement, Chaabi Lil Iskane, Anouar Développement, El Omrane, Groupe Jamai (Immobilier), Altadis et Marjane (Distribution), Crédit Agricole (Banque), Méditel (Telecom), RMA Watanya, et CNIA Saada (Assurance). Toujours dans le même souci de promotion, une caravane de la Bourse est prévue à la fin du 1er trimestre 2010 ainsi qu’une action directe auprès des émetteurs potentiellement cotables et des banques d’affaires. Hajji considère que «les niveaux de valorisation actuels à la Bourse sont tout à fait convenables voire même attractifs (entre 16 et 18 fois les bénéfices)». Quant aux incitations fiscales (la reconduction de la réduction de l’IS pour les sociétés désirant ouvrir ou augmenter leur capital en Bourse et exonérations des droits d’enregistrement pour les nouvelles introductions), elles restent «autant d’avantages pour rejoindre la cote».
Le projet de régionalisation de la Bourse est également dans le pipe. En effet, le management de la BVC mène un travail avec les banques marocaines implantées en Afrique. L’objectif est de permettre l’introduction d’entreprises de l’Afrique de l’Ouest sur la place de Casablanca. «Nous avons même identifié un certain nombre de sociétés, notamment une en Tunisie», soutient Hajji. Le pari est d’attirer dans un délai de deux ans, une première cotation d’une entreprise étrangère à la place de Casablanca».
Entre autres mesures programmées en 2010 pour encourager les candidats à la cote, la gratuité, pour la première année, des frais de cotation pour les PME qui rejoignent le 3e compartiment de la Bourse. Celles-ci pourront par ailleurs bénéficier d’une aide dans leur politique de communication et de formation sur les aspects réglementaires à respecter.

M. A. B.

Bonjour chers amis,

Bonnes nouvelles sur MLE sur l'Economiste.

Bell a écrit:

Bonjour chers amis,

Bonnes nouvelles sur MLE sur l'Economiste.

Moi aussi j'ai de bonnes nouvelles pour toi.
la valeur combat sa résistance baissiére long terme

SNEP :

Pas de décision. On renvoi jusqu'au 1er février....

Pelican a écrit:

Bell a écrit:

Bonjour chers amis,

Bonnes nouvelles sur MLE sur l'Economiste.

Moi aussi j'ai de bonnes nouvelles pour toi.
la valeur combat sa résistance baissiére long terme

Merci chef, je me renforce alors.

BKB encore out, y'en a marre.

Commentaire technique quotidien
Sur un volume d’environ 428 mdh, l’indice a affiché une progression de + 0.55 % soit un
niveau à 22594pts.
La dynamique intraday du marché a été caractérisée pour une force positive après une ouverture
à 22491pts, un test d’un plus bas à 22391pts et enfin une clôture quasiment au
plus haut à 22594pts.
Graphiquement, le CFG 25 se maintient pour la troisième séance consécutive au-dessus
de sa moyenne mobile 200jrs.
Du côté des indicateurs mathématiques, l’analyse des indicateurs révèle la présence d’un
potentiel haussier très court terme.
En tout état de cause, le potentiel de l’extension de cette vague corrective devrait être limité
par le niveau à 22780pts.

Bell a écrit:

Pelican a écrit:

Bell a écrit:

Bonjour chers amis,

Bonnes nouvelles sur MLE sur l'Economiste.

Moi aussi j'ai de bonnes nouvelles pour toi.
la valeur combat sa résistance baissiére long terme

Merci chef, je me renforce alors.

BKB encore out, y'en a marre.

A vos risques et périls

pourquoi le co ADH ne bouge plus 

Bonjour,

Va y avoir un rallye certain sur ADH purement boosté par les dernières infos sur la configuration de son capital .
Me demande qu'elles sont les potentiels techniques des 3 grosses bancaires BCE, ATW, BCP. Elles évoluent dans un carré de mouchoir et on en perd leur niveau de valorisation pour l'heure !!!

NB : Le SITE BKB fonctionne-t-il ???