CIMENTS DU MAROC : Des réalisations en berne en 2012
Fait : Publication du communiqué du Conseil d’Administration.
Analyse : CIMENTS DU
MAROC sous-performe le marché, en affichant des ventes de ciment (y
compris sa filiale INDUSAHA) en retrait de 7,9% contre -1,6% pour
l’ensemble du secteur en 2012. Intégrant également un effet prix
négatif, le chiffre d’affaires opérationnel consolidé s’affaisse de 9,3%
à M MAD 3 601 (vs. nos prévisions de M MAD 3 865). De son côté, l’EBE
se replie de 10,1% à M MAD 1 535, ramenant la marge d’EBITDA à 42,6%
(vs. 43% une année auparavant) et ce, en dépit de la diminution du prix
d’achat des combustibles solides.Tenant compte de l’augmentation des
dotations aux amortissements et aux provisions, le résultat
d’exploitation se déprécie de 14,6% à M MAD 1 074 (vs. nos prévisions
de
M MAD 1 186). La marge opérationnelle se contracte ainsi de 1,9 points à
29,8%.Dans une plus importante ampleur, le résultat net consolidé
régresse de 32,3% à M MAD 666 (vs. nos prévisions de M MAD 893) eu égard
à :
La marge nette perd de ce fait 6,3 points en 2012 pour se fixer à 18,5%. Retraité de la provision pour
dépréciation
de la participation dans SUEZ CEMENT COMPANY, le résultat net consolidé
s’établirait à M MAD 836,1.Dans cette lignée, la capacité
d’autofinancement se déleste de 5,1% à M MAD 1 353 en 2012.
En
social, le chiffre d’affaires opérationnel recule de 11,9% à M MAD 2 894
pour un EBE de M MAD 1 380 (-10,7% par rapport à 2011) et un REX de M
MAD 945 (-17,3% par rapport à 2011).
Au final, la capacité bénéficiaire s’effrite de 37% à M MAD 600 en 2012. Bien que les réalisations
financières
soient en baisse, le Conseil d’Administration de la société compte
proposer à l’Assemblée Générale devant se tenir le 17 mai 2013, la
distribution d’un dividende de MAD 40 par action (contre MAD 35 en 2011,
soit en hausse de 14%). Sur la base du cours de MAD 630 du 06/03/2013,
le titre affiche un rendement de dividende de 6,3%.
Conclusion : Des indicateurs financiers impactés principalement (i) par un
contexte sectoriel fortement concurrentiel marqué par la montée en
régime du nouvel entrant et (ii) par la contre-performance de sa filiale
égyptienne.
Perspectives et valorisation en cours de révision.