Introduction en Bourse en 2012
Après l’annonce de son intention d’entrer en Bourse en 2012, CBI, spécialiste des technologies de l’information, compte s’attaquer au marché européen. L’entreprise est actuellement à la recherche de nouveaux débouchés et de relais de croissance pour son activité en Europe francophone, notamment en France. «Aujourd’hui, les entreprises marocaines disposent d’une expertise et d’un savoir-faire qui leur permettent de rivaliser avec les entreprises étrangères», souligne Kamil Benjelloun, président délégué de CBI. Mais, avant d’aller sur ce marché, CBI s’est déjà positionnée en Afrique de l’Ouest. Elle dispose d’une filiale à Dakar, qui a été créée en 2006, sur laquelle elle s’appuie pour couvrir le marché de l’Afrique subsaharienne (Mauritanie, Gabon, Mali..). Des pays où des entreprises marocaines sont implantées, notamment les banques (dont certaines sont clientes de CBI). «Nous accompagnons ces banques dans leur installation», révèle Benjelloun. Ce développement aussi bien à l’échelle nationale qu’à l’international vient en consécration d’une histoire qui a commencé il y a 40 ans. Une saga que fête actuellement CBI jusqu’au 31 octobre.
Après un passage au laboratoire de recherche d’IBM à la Silicon Valley, Kamil Benjelloun rentre au pays et crée CBI en partenariat avec Toshiba en 1970. Depuis, l’entreprise ne cesse d’évoluer et de se positionner sur un secteur où elle a été pionnière. On lui doit notamment l’installation de la première boucle radio, l’introduction du premier ordinateur portable Toshiba en 1986… (www.leconomiste.com).
A la Villa des Arts (Casablanca et Rabat) où CBI expose et partage son histoire, du beau monde, comprenant entre autres des patrons de grands groupes, des décideurs, des banquiers, des artistes… était présent. A l’exposition, cinq tableaux marquent la curiosité des visiteurs. Le premier repeint l’histoire de l’impression depuis la machine à écrire mécanique jusqu’à la machine numérique multifonctions couleur. Le deuxième tableau retrace le parcours de l’informatique depuis l’électromécanographie jusqu’au serveur le plus sophistiqué. Le troisième incarne l’histoire des ordinateurs portables. Quant au quatrième tableau, il résume l’histoire des télécommunications en commençant par le vieux télex aux réseaux IP. Enfin, le cinquième porte sur les accessoires depuis les cartes perforées, les cassettes, les floppys, les disques durs...
SOURCE :LECONOMISTE