- alpha74 a écrit:
- Pelican a écrit:
- S&P abaisse la note souveraine grecque à long terme à CCC http://bit.ly/mIf5Io
Concrètement c'est quoi un pays en faillite ?
Bonsoir , theoriquement un pays ne peut pas faire faillite , on parle seulement de la faillite d'un Etat ...
Peut-être qu'un Etat peut se retrouver dans
l'
incapacité à rembourser sa dette, à payer ses fonctionnaires. (Ce qui a été éviter de justesse au Maroc dans les années 80's après le PAS) Mais
contrairement à une entreprise, on n’a jamais vu la liquidation d’un
Etat, sa disparition pour cause de surendettement, la preuve aucun pays n’a disparu de la carte.
Pour un Etat plongé dans une crise de la dette, il y a plusieurs pistes possibles.
1- La création monétaire >> L’inflation et la dévaluation. C’est la technique la plus classique pour
faire fondre de la dette. Aujourd’hui, les pays membres de l’euro comme
la Grèce ne peut recourir à cette méthode vu l'indépendance de la BCE vis à vis de la politique des pays membres.
2- Le rééchelonnement de la dette. un Etat peut négocier avec ses
créanciers, avec ses prêteurs, un réduction de sa dette, un report de
ses échéances. Les prêteurs y posent bien sûr leurs conditions (On est aussi passé par là).
3- Une aide de l’extérieur, mais généralement la mise sous tutelle du
pays (sorte de vécu de notre histoire de 1912).
L’histoire l'a toujours démontré, un
mélange de ces trois pistes fût nécessaire. Les prêteurs institutionnels et souverains sont les principaux payeurs.
Ils imposent alors leurs conditions. Un plan d’austérité, une régression
sociale.
A ce jour, l'Etat Grec a procédé à une privatisation massive et a sacrifié ses ports, ses aéroports, ses petites îles plaisantes, la Poste pour solliciter des nouveaux prêts.
@ Madex : pour Stroc, son introduction à été remporter deux fois de suite en 2009 et 2010 à coté d'une autre société nommée TRAREM.
J'ai rapidement jeter un coup d'oeil coté sur la fiche d'annonce, la société s'inscrit dans une phase de maturité et de consolidation tablant sur des marges opérationnels avoisinant les 6%. avec un rendement D/Y de 4% et Payout 50%.
La méthode d'évaluation du prix de l'IPO est discutable, on a écarté (à tort ou à raison) l'analyse fondamentale de l'ANCC et on a privilégié le DCF (approche vers un futur optimiste tablé sur les plans d'investissement de l'Etat avec un taux d'actualisation de 14% quand même), l'arbitrage avec comparables boursiers des sociétés déjà chères coté P/E.
Pour ceux qui vont souscrire, je souhaite que vous ne serez pas déçu côté des attributions.