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 Séance du Vendredi 11 Novembre 2011 + week end

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Pelican




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MessageSujet: Re: Séance du Vendredi 11 Novembre 2011 + week end   Séance du Vendredi 11 Novembre 2011 + week end - Page 5 Icon_minitimeVen 11 Nov - 16:19

@Mr Pixon

Le banquier a prété l'argent des épargnants au moins à 6%. Et en contrepartie, il recevra des actions à 1372 dhs qui donnent 1,17% en 2011 et 2.23% en 2012. Et encore ces rendements sont calculés sur le BPA, pas du dividende. Laughing.

Putain, je savais pas que l'argent des déposants se fait voler comme ça.

Ma skhouniyya du rass me dit que la CDG se bousculait pour prêter à MNG avant cette augmentation du capital.
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Yuguerten
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MessageSujet: Re: Séance du Vendredi 11 Novembre 2011 + week end   Séance du Vendredi 11 Novembre 2011 + week end - Page 5 Icon_minitimeVen 11 Nov - 16:23

Pelican a écrit:
@Mr Pixon

Le banquier a prété l'argent des épargnants au moins à 6%. Et en contrepartie, il recevra des actions à 1372 dhs qui donnent 1,17% en 2011 et 2.23% en 2012. Et encore ces rendements sont calculés sur le BPA, pas du dividende. Laughing.

Putain, je savais pas que l'argent des déposants se fait voler comme ça.

Ma skhouniyya du rass me dit que la CDG se bousculait pour prêter à MNG avant cette augmentation du capital.

Dans ce genre d'opérations, souvent le banquier n'a pas le choix si il veut retrouver ses billes Very Happy . Une sorte de "Too big to Fail" à la marocaine.
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Pixon

Pixon


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MessageSujet: Re: Séance du Vendredi 11 Novembre 2011 + week end   Séance du Vendredi 11 Novembre 2011 + week end - Page 5 Icon_minitimeVen 11 Nov - 16:33

Pelican a écrit:
@Mr Pixon

Le banquier a prété l'argent des épargnants au moins à 6%. Et en contrepartie, il recevra des actions à 1372 dhs qui donnent 1,17% en 2011 et 2.23% en 2012. Et encore ces rendements sont calculés sur le BPA, pas du dividende. Laughing.

Putain, je savais pas que l'argent des déposants se fait voler comme ça.

Ma skhouniyya du rass me dit que la CDG se bousculait pour prêter à MNG avant cette augmentation du capital.

même avis, le congélateur XXL doit fonctionner au max surtout que c'est la période de l'Aid la viande l'argent gratos Very Happy est là pourquoi s'en priver !!! faisons plaisir aux amis puisque c'est l'Aid Very Happy

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MessageSujet: Re: Séance du Vendredi 11 Novembre 2011 + week end   Séance du Vendredi 11 Novembre 2011 + week end - Page 5 Icon_minitimeVen 11 Nov - 16:43

MITAH a écrit:
Pelican a écrit:
11/11/2011 09:08:11
CFG Group
MNG - Augmentation de capital en numéraire
Le Conseil
d’Administration de Managem tenu en date du 06 janvier 2011, sous la
présidence de M. Abdellaziz ABARRO, a décidé de proposer à l’Assemblée
Générale Extraordinaire une augmentation de capital d’un montant maximum
de 900 000 000 dirhams, prime d’émission comprise, par émission
d’actions nouvelles, à libérer par des apports en numéraire et/ou par
compensation avec des créances certaines, liquides et exigibles sur la
société.

Cette augmentation de capital comportera 2 tranches comme suit :

  • une
    première tranche d’un montant maximum de 800 000 000 dirhams, prime
    d’émission comprise, par émission d’actions nouvelles dont la
    souscription est réservée aux actionnaires de la société qui seraient
    appelés à exercer leur droit préférentiel de souscription à titre
    irréductible. Ils pourront également souscrire à titre réductible ;
  • une
    seconde tranche d’un montant maximum de 100 000 000 dirhams, prime
    d’émission comprise, par l’émission d’actions nouvelles dont la
    souscription sera réservée aux salariés de la société et de ses
    filiales. Le Conseil d’Administration décide de proposer à l’Assemblée
    Générale Extraordinaire de supprimer le droit préférentiel de
    souscription réservé aux actionnaires par la loi 17-95 telle que
    modifiée et complétée et d’attribuer le droit de souscription au dites
    actions nouvelles formant cette seconde tranche aux dits salariés.

  • --------------------

    et/ou par
    compensation avec des créances certaines, liquides et exigibles sur la
    société.



    C'est à dire que si vous avez une dette envers MNG, le créancier peut faire valoir sa dette envers l'entreprise pour recevoir des actions en contre-partie.


    No comment ......

    C'est un message adressé aux banques de la place notamment Attijari Wafa-bank qui lui avaient prêté 800 millions de dhs, il les"invite" à prendre part au capital plutôt que de réclamer leurs créances.
    En general, c'est une methode appliquée aux groupes en difficultés SEnnoussi ou fertima.
    Perso, je n'aime pas ce melange des genres.Une banque doit rester une banque.elle doit creer un fond distint pour investir dans tel ou tel domaine.

    Il ne faut pas chercher midi à quatorze heures pour ne pas dire se tordre l'esprit.

    1) En droit des sociétés, l'expression "créances certaines, liquides et exigibles sur la société" est généralement utilisée pour désigner essentiellement les créances des actionnaires ou associés en comptes courants créditeurs.

    2) Pour envisager la fiction de conversion de la dette vis-à-vis de la banque Attijari Wafa-bank, il fallait prévoir la suppression de droit préférentielle de souscription des actionnaires au profit de cette banque et à hauteur du montant du capital auquel elle va souscrire et qu'elle libérera par compensation partielle avec sa créance sur MNG.
    Evidemment, ce n'est pas le cas puisque la suppression du droit préférentiel de souscription n'est prévu qu'à hauteur de 100 millions de Dh et au profit des salariés du groupe seulement (pas pour la banque ou autre).

    3) Au 30/06/2011, créances certaines, liquides et exigibles sur la société en tant que comptes courants créditeurs des actionnaires totalisent 1.531 millions de Dh.

    4) Comme l'actionnaire de référence, SNI, détient directement 81,60% du capital de MNG, il dispose d'un droit préférentiel de souscription de 652,8 millions de Dh des 800 millions de prévu dans le "1".

    5) Donc, cette augmentation du capital n'est pas motivée par les besoins de trésorerie de MNG ou de sa mère la SNI. En effet, sur les 900 millions de prévu, 652,80 (800*81,60%) millions ne générera aucune trésorerie (en supposant que la maman ne va pas étrangler sa fille pour exiger le remboursement de son compte courant colossale) mais une simple écriture comptable. A tout casser, la trésorerie sera améliorée de 247,20 (800-652,8+100) millions de Dh.

    P.S (simple avis personnel non engageant) :
    La forte augmentation du cours MNG, qui n'a rien à voir avec celle de l'or, peut trouver son explication partielle dans le souhait des décideurs de contrecarrer à l'avance toute réaction négative et automatique du cours suite à l'augmentation du capital avec dilution du bénéfice par action actuel. D'où le prix de souscription qui est largement inférieur au haut cours du moment de la mise en place de l'opération. Rien ne m'interdit de penser (seulement penser) qu'en fin d'année, le cours oscillera entre 1470 et 1500.
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    MessageSujet: Re: Séance du Vendredi 11 Novembre 2011 + week end   Séance du Vendredi 11 Novembre 2011 + week end - Page 5 Icon_minitimeVen 11 Nov - 16:58

    Entourloupe ou miracles de l'ingénierie financière:
    http://www.atlantico.fr/decryptage/comment-banques-manipulent-resultats-gommer-dette-bilans-societe-generale-natixis-credit-agricole-philippe-herlin-218

    _________________
    "Quand on est dans un trou, la pire chose à faire est de continuer de creuser."
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    MessageSujet: Re: Séance du Vendredi 11 Novembre 2011 + week end   Séance du Vendredi 11 Novembre 2011 + week end - Page 5 Icon_minitimeVen 11 Nov - 19:25

    RAPPEL
    TOUT CE QUI EST SUR INTERNET N'EST PAS VERITE ET PEUT MEME SUBIR LA MANIPULATION ORIENTEE


    A titre d'exemple, un article daté du 10/11/2011 de " www.panoramaroc.ma " qui travesti la vérité tout en citant une autre publication à laquelle il renvoi alors qu'elle dit le contraire de ce qu'il fait passer comme message.

    www.panoramaroc.ma, parle de baisse de la note en passant du groupe de risque 7 au groupe 8 en rappelant que le pire groupe et le 10.

    En réalité, comme le précise la source citée par www.panoramaroc.ma, la note a été améliorée, donc augmentée puisqu'elle passe du groupe 8 à 7 (et non pas du 7 à 8 ).

    http://www.panoramaroc.ma/fr/index.php/webtvradios/2728-standard-and-poors-baisse-la-note-du-risque-bancaire-dun-cran
    Web/TV/Radios
    Standard and Poors baisse la note du risque bancaire d'un cran
    DÉTAILS CATÉGORIE : WEB/TV/RADIOS CRÉÉ LE JEUDI, 10 NOVEMBRE 2011 21:41


    L’agence de notation américaine Standard and Poors a abaissé, hier, la note du secteur bancaire marocain. Bien que la politique active de Banque Al Maghrib et le faible taux d’endettement des acteurs économiques du royaume ont été soulignés, l’instabilité de l’économie marocaine maintient le risque à un niveau élevé.

    La note du secteur bancaire marocain a été relevée par l’agence de notation Standard and Poors, annonce Reuters, hier, mercredi 9 novembre. Dans le cadre de l’évaluation du risque du secteur bancaire par pays (BICRA Banking Industry Country Risk Assessment), [color=darkred]le Maroc est passé du groupe 7 à 8[/color], sur une échelle de 1 à 10, où 10 est la pire note et 1 la meilleure. Le risque attaché au crédit à l’économie est ainsi qualifié de "très élevé".

    ....

    Plusieurs points noirs ont pesé sur le risque bancaire et expliquent que la note ait été dégradée. Standards and Poors estime que l’économie marocaine est encore trop dépendante de secteurs cycliques et déterminés par des facteurs extérieurs : l’agriculture et le tourisme. Toutefois, pour l’agence, le risque bancaire le plus important est lié au secteur de l’immobilier. La faiblesse moyenne de la croissance du PIB, le système judiciaire et les tensions politiques liées au printemps arabes participent à maintenir le risque bancaire à un niveau élevé.

    Lire la suite sur yabiladi.com
    http://www.yabiladi.com/articles/details/7381/standard-poors-note-risque-bancaire.html

    Standard and Poors : La note du risque bancaire améliorée
    L’agence de notation américaine Standard and Poors a relevé, hier, la note du secteur bancaire marocain. La politique active de Banque Al Maghrib et le faible taux d’endettement des acteurs économiques du royaume ont participé à cette amélioration. Cependant, l’instabilité de l’économie marocaine maintient le risque à un niveau élevé.
    La note du secteur bancaire marocain a été relevée par l’agence de notation Standard and Poors, annonce Reuters, hier, mercredi 9 novembre. Dans le cadre de l’évaluation du risque du secteur bancaire par pays (BICRA Banking Industry Country Risk Assessment), [color=green]le Maroc est passé du groupe 8 au 7[/color], sur une échelle de 1 à 10, où 10 est la pire note et 1 la meilleure. Le Maroc possède ainsi le même niveau de risque, selon l’agence, que des pays comme la Russie et la Jordanie. Même si cette annonce marque une tendance positive, le risque attaché au crédit à l’économie reste qualifié de « très élevé ».
    .....
    L’affaiblissement du niveau de risque pris par les banques, selon Standards and Poors, s’explique par les mesures adoptées par la banque centrale marocaine, Banque Al Maghrib. Elle « a incité les banques à adopter des normes de prêt plus restrictives. » Les trois plus grandes banques marocaines possèdent les deux tiers des créances du secteur industriel. « Même si la diversification des sources de financement est faible, le profil de financement de l’ensemble du système reste bon », explique Sandards and Poors. L’endettement global au Maroc se fait très largement sur le marché de financement intérieur. Les banques marocaines bénéficient, pour y répondre, des dépôts individuels, souvent non rémunérés, incluant ceux réalisés par les MRE.
    Autant d’aspects positifs qui expliquent l’amélioration de la note du Maroc. Plusieurs points noirs continuent toutefois à grever le risque bancaire et expliquent qu’il soit encore qualifié, en partie, de « très élevé ». Standards and Poors estime que l’économie marocaine est encore trop dépendante de secteurs cycliques et déterminés par des facteurs extérieurs : l’agriculture et le tourisme. Toutefois, pour l’agence, le risque bancaire le plus important est lié au secteur de l’immobilier. La faiblesse moyenne de la croissance du PIB, le système judiciaire et les tensions politiques liées au printemps arabes participent à maintenir le risque bancaire à un niveau élevé.

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    MessageSujet: Re: Séance du Vendredi 11 Novembre 2011 + week end   Séance du Vendredi 11 Novembre 2011 + week end - Page 5 Icon_minitimeVen 11 Nov - 20:40

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    MessageSujet: Re: Séance du Vendredi 11 Novembre 2011 + week end   Séance du Vendredi 11 Novembre 2011 + week end - Page 5 Icon_minitimeVen 11 Nov - 20:48

    Ni jet alu
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    MessageSujet: Re: Séance du Vendredi 11 Novembre 2011 + week end   Séance du Vendredi 11 Novembre 2011 + week end - Page 5 Icon_minitimeVen 11 Nov - 21:42

    Bonsoir,


    BRAVO à cette JET ALU pour son courage et
    souhaitons à cette courageuse sté BON COURAGE. La bourse a besoin d'un
    événement pour sortir de sa léthargie (ou son agonie).
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    MessageSujet: Re: Séance du Vendredi 11 Novembre 2011 + week end   Séance du Vendredi 11 Novembre 2011 + week end - Page 5 Icon_minitimeDim 13 Nov - 3:26

    La nuit tombe sur l’Europe





    Article placé le 09 oct 2011, par Mecanopolis


    Séance du Vendredi 11 Novembre 2011 + week end - Page 5 Euro2

    Nous pouvons affirmer ce soir avec la certitude la plus absolue que nous avons détaillé la semaine dernière, à savoir un troisième plan
    de « sauvetage » pour la Grèce, sera décidé avant la mi-novembre, et
    qu’une des conditions sine qua none dictée par Bruxelles sera
    la mise sous tutelle directe et totale de ce pays par un triumvirat
    composé de cadres du FMI, de la BCE et de la Commission européenne. Ainsi
    la Grèce sera le laboratoire d’un « projet
    qui vise à anéantir la souveraineté des pays de l’Union européenne et
    qui, par extension, permettra d’en réifier toutes les instances
    démocratiques. »


    La Grèce ne sortira pas du piège de l’euro

    Certains
    esprits brandissent l’article 50 du Traité sur l’Union européenne (TUE),
    prétendant qu’il est possible pour la Grèce de sortir de la zone euro.
    L’article 50 du TUE ne parle pas de l’euro ni de la zone euro, mais de
    l’Union européenne. Peu importe. Que dit cet article ?


    1. Tout État membre peut décider, conformément à ses règles constitutionnelles, de se retirer de l’Union.

    2. L’État membre qui décide de se
    retirer notifie son intention au Conseil européen. À la lumière des
    orientations du Conseil européen, l’Union négocie et conclut avec cet
    État un accord fixant les modalités de son retrait, en tenant compte du
    cadre de ses relations futures avec l’Union. Cet accord est négocié
    conformément à l’article 218, paragraphe 3, du traité sur le
    fonctionnement de l’Union européenne. Il est conclu au nom de l’Union
    par le Conseil, statuant à la majorité qualifiée, après approbation du
    Parlement européen.



    Intéressant. Donc, s’il n’y a pas majorité qualifiée au sein du Conseil
    ( soit 55% des membres du Conseil, comprenant au moins quinze d’entre
    eux et représentant des Etats membres réunissant au moins 65% de la
    population de l’Union)
    , il n‘y a pas de voie de sortie. Que nous apprend encore l’article 218 paragraphe 3 ?

    3. La Commission, ou le
    haut représentant de l’Union pour les affaires étrangères et la
    politique de sécurité lorsque l’accord envisagé porte exclusivement ou
    principalement sur la politique étrangère et de sécurité commune,
    présente des recommandations au Conseil, qui adopte une décision
    autorisant l’ouverture des négociations et désignant, en fonction de la
    matière de l’accord envisagé, le négociateur ou le chef de l’équipe de
    négociation de l’Union.



    On le comprend bien. C’est théoriquement possible, mais pratiquement conçu pour être irréalisable.

    Admettons
    que, par quelques miracles, la Grèce sorte tout de même de l’euro. Sur
    quelle base pourrait-t-elle émettre une monnaie nationale et ramener son
    économie sur les rails ?


    Pour
    recréer sa monnaie, la Grèce devrait indexer sa dette publique sur un
    panier de référence de monnaies – qui pourrait être constitué du dollar,
    du yen, du franc suisse, etc. – de façon à protéger les détenteurs de
    la dette publique – et par voie de conséquence toutes les dettes,
    puisque la dette publique sert de référence – contre les effets, les
    dommages collatéraux, qui pourraient résulter de sa sortie de la zone
    euro. Car même si la Grèce se met en situation de défaut, même partiel,
    il va bien falloir trouver une solution pour ses créanciers.


    La Grèce
    aurait donc besoin que d’autres pays investissent massivement dans son
    économie – des montants qui dépasseraient de très loin sa dette
    actuelle. Car si elle ne trouve plus personne pour se financer elle se
    retrouvera très vite au niveau économique du Sierra Leone – une
    perspective qui devrait être de nature à calmer rapidement les ardeurs
    de la rue et ses prétendus « insoumis », toutes tendances confondues. La
    Grèce pourrait-elle autofinancer sa monnaie ? Et comment ? Grâce à l’or
    qu’elle n’a pas ? En empruntant à des banques étrangères alors que sa
    situation actuelle menace de les mettre en faillite ? En imposant un
    impôt spécial à toutes les fortunes qui ont déjà mis les voiles ? L’euro
    est un piège dans lequel il n’y a pas d’issue. Pour ne pas avoir besoin d’en sortir, le plus simple était de ne pas y entrer.


    La contestation des « masses » ne servira à rien

    L’Euro est
    en effet un piège, car en empêchant les Etats membres de la zone de
    retrouver leur monnaie nationale, et d’en dévaluer sa valeur, elle
    permet de dévaluer le prix du travail et donc, comme nous avons tenté de
    l’expliquer dans une série d’articles, d’utiliser cette crise afin de
    reconfigurer l’économie.


    Il est donc nécessaire, conformément à nos points 2 et 3
    de l’agenda, que la crise s’amplifie encore de sorte à ce que la Grèce
    soit contrainte à un défaut partiel, qui entrainera une série de
    faillites bancaires à travers l’Europe et le défaut d’autres pays
    européens déjà en difficulté.


    Nous
    aurions tort de penser que les masses pourraient empêcher le cours des
    catastrophes en se révoltant. L’histoire moderne n’a pas été avare
    d’exemples contraires, illustrant plutôt, chez les dites masses, une
    assez constante détermination à ne pas se révolter en dépit de ce
    qu’elles savaient, et même à ne pas savoir en dépit de l’évidence, ou du
    moins à se comporter en comme si elles ne savaient pas.


    Un plan « clandestin » pour imposer une Europe fédérale

    La société
    dans laquelle nous vivons n’est pas aussi transparente qu’elle le
    prétend, ou elle ne l’est pas comme elle le prétend. Elle ne parait si
    déconcertante que parce que les intérêts agissants y sont la plupart du
    temps cachés, et les rapports de causalité falsifiés. Dans un entretien
    accordé la semaine dernière au quotidien Le Monde (1), Jacques Sapir,
    économiste renommé et directeur Centre d’études des modes
    d’industrialisation (CEMI-EHESS) – bien que l’axe central de son analyse
    diffère de la notre – explique comment certaines de nos élites
    politiques ont manœuvré, au moins depuis 1985, afin de préparer le
    terrain à la situation actuelle :


    « Il faut rappeler le
    rôle extrêmement néfaste qu’ont eu un certain nombre d’hommes
    politiques français, ainsi que des hauts fonctionnaires, qu’il s’agisse
    de Jacques Delors, de Pascal Lamy ou d’autres, dans la
    déréglementation financière généralisée que nous avons connue en Europe à
    partir de 1985-1986. Sur le fond, on a voulu faire avancer la solution
    d’une Europe fédérale sans le dire aux populations.


    La construction européenne a été
    faite de telle manière qu’elle incluait des déséquilibres structurels
    dont les pères de l’Europe espéraient que les solutions iraient chaque
    fois un peu plus en direction du fédéralisme. Ce fédéralisme furtif, ou
    clandestin, comme l’on veut, ne tenait pas compte des réactions des
    peuples, et ne tenait pas compte de l’enracinement extrêmement profond
    des nations qui constituent l’Europe. On peut toujours aujourd’hui
    reprocher aux différents pays leurs égoïsmes, on peut toujours
    aujourd’hui reprocher aux classes politiques de France, d’Allemagne,
    d’Italie, d’Espagne, leur manque d’initiative et leur aveuglement face à
    la crise de l’euro, qui était une perspective inévitable depuis 2009.


    Mais sur le fond toutes ces
    incompétences renvoient en réalité à un projet politique. Ce projet qui
    avait été refusé lors du référendum de 2005, que ce soit en France ou
    aux Pays-Bas, et que l’on a cherché à imposer malgré tout via la notion
    de contrainte économique.
    »



    Vers une division de la zone euro en deux monnaies…

    L’idée de
    mutualisation de la dette ou celle de l’émission massive par la banque
    centrale européenne (BCE) de crédits au profit des Etats membres ayant
    été enterrées par un arrêt du tribunal de Karlsruhe – pour lequel nous
    rappelions il y a quelques jours qu’il est garant de la souveraineté de
    l’Allemagne – ces deux solutions, qui n’auraient d’ailleurs été
    efficaces qu’à court terme, peuvent être oubliées.


    Comme nous l’indiquions dans le point 4
    de notre agenda, la dissolution de la zone euro n’étant pas à l’ordre
    du jour, la dernière option passe par une scission de la monnaie unique
    en deux entités : l’euro mark pour les pays du nord et Israël dans
    l’immédiat, puis l’intégration progressive des pays de l’est dont
    l’économie le permet, et l’euro franc pour les pays du sud, les Balkans
    et, à terme, la Turquie et les pays du Maghreb, après qu’ils aient été
    restructuré par quelques « révolutions arabes »


    Séance du Vendredi 11 Novembre 2011 + week end - Page 5 Neweuropmap1-300x300

    … et l’intégration de l’Union pour la Méditerranée

    Nous
    pensions que l’Union pour la Méditerranée (UPM) était en panne depuis
    2008, et voilà que, galvanisée par les opportuns « printemps arabes » et
    la propice « crise de la dette des Etats », il renait de ses cendres.
    C’est ce que son secrétaire général, Youssef Amrani, écrivait le 13
    septembre dernier dans le quotidien Le Monde (2), sous le titre Une nouvelle ère s’ouvre pour l’Union pour la Méditerranée. Extraits :


    « Avec le « printemps
    arabe », une nouvelle ère s’est ouverte en Méditerranée. Les
    partenaires euro-méditerranéens doivent être à la hauteur de ce
    processus historique de transformation : il faut soutenir la transition
    démocratique et favoriser le développement économique et social pour
    construire un espace euro-méditerranéen démocratique, apaisé, stable et
    prospère. »


    (…) Les révolutions qui ont eu lieu
    dans certains pays arabes nous appellent à travailler sur les
    priorités stratégiques déjà identifiées mais aussi à innover pour
    sortir des schémas classiques.


    (…) L’Union pour la Méditerranée
    apparaît aujourd’hui comme une initiative visionnaire. (…) Il faut
    maintenant engager une nouvelle étape. (…) Pour faire face aux nouveaux
    défis, de nouveaux outils de financement doivent être créés, avec la
    Commission européenne et les institutions financières spécialisées
    telle la Banque européenne d’investissements, fonds d’assistance
    technique, mécanismes de garanties (…)


    Tout ceci ne s’improvise pas. Ce
    processus multidimensionnel se construit avec l’adhésion de tous les
    acteurs clés de la région, avec l’appui de l’Union européenne et de la
    communauté internationale (…)


    Il nous incombe de veiller à ce que
    les objectifs et les principes de la nouvelle politique européenne de
    voisinage actuellement à l’examen de l’Union européenne convergent avec
    ceux qui guideront la trajectoire de l’UPM.


    (…) L’ancrage de plus en plus fort
    des économies méditerranéennes au marché intérieur de l’UE plaide
    aujourd’hui pour un objectif plus ambitieux allant au-delà du
    libre-échange, et s’inscrivant à terme dans la réalisation d’un espace
    économique commun.
    »



    Après quelques tergiversations, pour nous prévenir autant que nous endormir, sur le mode « une nouvelle ère », « innover pour sortir des schémas classiques », « de nouveaux outils de financement doivent être créés », l’objectif est finalement lâché : « la réalisation d’un espace économique commun » avec l’Union européenne. Mais comme l’indique l’indique Youssef Amrani : « tout ceci ne s’improvise pas. »

    Que faire ?

    Ceux qui
    répètent les mensonges officiels diffusés en boucle par la propagande
    médiatique nous diront bientôt que les choix qui vont nous être imposé
    permettront en réalité la survie de notre civilisation, que la perte de
    la souveraineté des Etats européens et l’abolition de la démocratie ne
    seront que provisoires et que, au final, nous ressortirons plus fort de
    ces crises.


    L’artifice
    de la propagande consiste en effet à affirmer à la fois que l’avenir
    est l’objet d’un choix conscient que l’humanité doit faire
    collectivement, comme un seul homme et en toute connaissance de cause
    puisqu’elle est instruite par des experts, des politique et des
    journalistes qui ne veulent que notre bonheur, et que de toute façon
    nous n’avons pas le choix, ou plutôt que celui-ci se résume à vivre
    selon les directives de l’oligarchie régnante ou de périr parce que l’on
    sera resté sourd à leurs mises en garde.


    Tout se
    déroule devant nous, au grand jour, et il faut être aveugle ou complice
    (l’un n’étant pas incompatible avec l’autre) pour ignorer les forces
    désertificatrices et négatives à l’œuvre dans leur travail de
    renversement et de prise de possession négative, satanique. Car
    tel est le signe de la haute provocation des temps qui sont les nôtres :
    l’obligation devant laquelle on se trouve tenus d’utiliser ce terme aux
    résonances bien anciennes, étrange à nos actuelles habitudes de
    discours.


    Cependant
    notre rôle reste, dans un présent écrasé par la probabilité du pire,
    d’étudier les diverses possibilités qui n’en demeurent pas moins
    ouvertes. Pris comme n’importe qui à l’intérieur d’une réalité aussi
    mouvante que violemment destructrice, nous nous gardons d’oublier ce
    fait d’expérience que l’action de quelques individus, ou de groupes
    humains très restreints, peut, avec un peu de chance, de rigueur, de
    volonté, avoir des conséquences incalculables.
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    Sissa

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    MessageSujet: Re: Séance du Vendredi 11 Novembre 2011 + week end   Séance du Vendredi 11 Novembre 2011 + week end - Page 5 Icon_minitimeDim 13 Nov - 17:25

    Bonjour

    J'espere que vous avez tous passé de bonnes fetes de l'Aid et que la semaine boursiere qui arrive porte plus de bonheur à tous les forumistes
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    MessageSujet: Re: Séance du Vendredi 11 Novembre 2011 + week end   Séance du Vendredi 11 Novembre 2011 + week end - Page 5 Icon_minitimeDim 13 Nov - 18:12

    MANAGEM

    BMCE Capital Bourse a le plaisir de vous informer de la publication du Flash Valeur MNG de Novembre 2011 disponible sur le lien ci-dessous


    http://www.bmcecapitalbourse.com/upload/gdoc/102-7-3535-1504-fr.pdf

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    MessageSujet: Re: Séance du Vendredi 11 Novembre 2011 + week end   Séance du Vendredi 11 Novembre 2011 + week end - Page 5 Icon_minitime

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