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karimandalou




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MessageSujet: Re: Séance du Vendredi 20 Janvier 2012 + Weekend    Séance du Vendredi 20 Janvier 2012 + Weekend  - Page 8 Icon_minitimeSam 21 Jan 2012 - 19:45

alpha74 a écrit:
Chute de 30% de la capitalisation boursière
Bourse de Casablanca: Va-t-on vers la catastrophe?

La Bourse des Valeurs de Casablanca vit ses jours les plus noirs. La capitalisation boursière a chuté de 30% en l’espace de quelques séances. Chez les petits porteurs, c’est le sauve qui peut général.

Aissa Amourag







Tout le monde en parle. Dans les salons feutrés des hôtels, dans les bureaux luxueux des banques et même dans la rue, sur les terrasses de cafés et des restaurants. La crise boursière et la chute terrible qu’a connue notre modeste place financière casablancaise anime aujourd’hui les discussions. On n’y comprend plus rien. D’un côté, on nous dit que notre bourse est déconnectée du marché financier international et donc elle demeure insensible à la crise internationale; et, de l’autre, on assiste à un effondrement des valeurs boursières.
Presque toutes ont chuté: les immobilières Addoha, CGI et Alliances, les bancaires et même les valeurs industrielles adossées normalement à des sociétés qui possèdent un actif important et une stratégie basée sur des chiffres réels. Au 31 décembre 2008, la capitalisation boursière de la place de Casablanca (calculée en faisant la somme des capitalisations boursières des sociétés cotées, elles-mêmes obtenues en multipliant le volume des transactions de chaque société par son cours en bourse) a chuté à 531 milliards de dirhams, soit 30% de baisse par rapport à son niveau le plus haut enregistré le 8 avril 2008, qui est de 688 milliards de dirhams.
C’est une chute considérable voire catastrophique. Plusieurs analystes réduisent cette chute à seulement 13% parce qu’ils se contentent de tenir compte de la capitalisation boursière du 2 janvier 2008, qui est de 598 milliards de dirhams, et la comparent à celle du 31 décembre 2008. Quoi qu’il en soit, 30% de baisse n’est pas 13%. La différence est grande.
Aujourd’hui, malgré sa déconnexion des bourses internationales et la faible présence des investisseurs étrangers, dont on estime la participation à seulement 2% de la capitalisation boursière, la bourse de Casablanca traverse une grave crise de confiance qu’on constate à travers les comportements des investisseurs. Ces derniers, principalement les petits porteurs, n’ont plus aucune action. Ils ont tout vendu. A perte bien entendu, pour ceux qui ont acheté à des niveaux de prix plus chers.
Ampleur
Pour les autres, ceux qui ont acquis des actions au moment des introductions en bourse, ils ont pu limiter les dégâts. A eux seuls, les petits porteurs ont perdu 60 milliards de dirhams. Un montant qu’ils n’imaginaient pas perdre d’autant que les premiers mois de l’année 2008 étaient particulièrement prometteurs, avec l’entrée en bourse de nombreuses sociétés comme Label Vie.
Est-ce la fin de la gloire de la bourse de Casablanca? Est-ce le début d’une crise dont on ne maîtrise ni la dimension ni l’ampleur?
Pour un analyste de la place, «la bourse, c’est un investissement comme les autres. On peut perdre comme on peut gagner. Il arrive des moments où les cours des actions montent, mais il arrive aussi que ces mêmes cours baissent et parfois s’effondrent. C’est la loi du marché. On ne peut rien y faire». Il ajoute, pédagogue, «un investisseur averti, c’est celui qui sait rebondir après la crise. Qui sait se retirer au bon moment avant de tout perdre et qui sait, aussi, où replacer ses billes pour ne pas perdre son équilibre financier».
La chute des cours à la bourse de Casablanca a pris une ampleur considérable à partir de 16 septembre 2008. Cette date restera quand même gravée dans la mémoire des boursiers et des boursicoteurs. Alors que personne ne s’y attendait, la bourse a fortement chuté. Certains diront que c’est à cause d’une manipulation orchestrée par la banque d’affaires CFG, mais l’enquête du conseil déontologique des valeurs de Casablanca (CDVM) a confirmé qu’il n’en est rien.
D’autres expliqueront plus tard cette baisse par la vague de chutes boursières un peu partout dans le monde, dans le sillage de la crise financière internationale. En poussant plus loin son enquête, le gendarme du marché découvrira plus tard une faille importante dans le système d’information de la bourse de Casablanca. Faille qui coûtera aux trois membres du directoire leurs postes, puisqu’ils seront débarqués fin novembre. «C’est aussi ça qui a anéanti la confiance chez les investisseurs. Comment venir leur expliquer que les dirigeants de leur bourse sont des gens peu responsables», nous déclare un autre analyste dans une société de bourse de la place.
Turbulence
Toujours est-il, la crise n’est pas encore près de disparaître. La reprise, non plus, n’est pas à nos portes. En témoigne le cas de l’entreprise Trarem Afrique, spécialisée dans la fabrication de mobilier de bureau, qui a décidé de reporter sine die son projet d’introduction en bourse. Elle l’avait programmé en octobre dernier mais son management a constaté que des turbulences pesaient sur la bourse de Casablanca.
Trarem Afrique voulait lever 100 millions de dirhams sur le marché pour financer ses projets de développement. Plusieurs commentateurs se posent encore cette question: est-ce normal que des patrons d’entreprise et leurs actionnaires se remplissent les poches au moment des introductions en bourse et lâchent plus tard les petits investisseurs pour faire face aux fluctuations du marché? La plupart du temps, ces derniers ne sont pas bien conseillés, encore moins orientés.
Transparence
Ces mêmes commentateurs avancent une autre explication à la crise actuelle qui s’impose d’elle-même: le marché marocain était trop cher et il est en train de descendre à ses niveaux raisonnables. Aussi, les prix auxquels certaines sociétés s’étaient introduites en bourse étaient surévalués.
Les banques d’affaires, chargées par leurs clients d’évaluer les actions cotées sont, pour une grande part, responsables de cette surestimation des prix des actions. On avance également la responsabilité des sociétés de bourse qui agissent, au nom des sociétés cotées, sur les cours de celles-ci pour les faire monter afin de profiter de plus-values substantielles.
D’où la flambée incroyable que le marché boursier avait connue au début et au milieu de l’année 2008. C’est que le fonctionnement de la bourse de Casablanca a encore besoin de la transparence et de l’équité. Sinon, on connaîtra toujours les mêmes problèmes dans l’avenir.




Il faut se rappeler qu'à mars 2008, il y a eu une certaine défaillance technologique au niveau de la bvc dont avaient profité un certain nombre de traders qui pouvaient voir avant les autres, les carnets d'ordre, ce qui a lésé les petits porteurs surtout ceux qui n'avaient pas la possibilité de réagir sur le coup, en faisant passer un ordre dans l'un des deux sens ou de l'annuler !

En plus, il y avait la boule de neige (crise en usa puis vers l'ue) qui grossissant, menaçait le monde par effet de dominos!

Bien-sûr, nul arbre ne pourrait continuer à pousser toujours plus haut! Un averti doit toujours savoir où faire escale, surtout si l'épicier du coin gère lui-même aussi un pf à la bvc! Sic! Se rappeler de l'Affaire de Moussa!

Mais, ce départ ne doit pas être définitif; le retour au train est imminent, puisque ça reprend souffle à la belle bvc...
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azertino




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MessageSujet: Re: Séance du Vendredi 20 Janvier 2012 + Weekend    Séance du Vendredi 20 Janvier 2012 + Weekend  - Page 8 Icon_minitimeDim 22 Jan 2012 - 7:02

il faut aussi prendre en compte le départ des investisseurs étrangers surtout en 2009 (source un trader de la famille)
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karimandalou




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MessageSujet: Re: Séance du Vendredi 20 Janvier 2012 + Weekend    Séance du Vendredi 20 Janvier 2012 + Weekend  - Page 8 Icon_minitimeDim 22 Jan 2012 - 8:17

0406 Contre la Taxe Tobin (mais pour la TBF…)



Ce billet fait suite à celui sur la déconnexion de l’économie financière.
Devant les offensives médiatiques actuelles, je prends la plume pour exposer assez brièvement ma vision sur la Taxe sur les Transactions Financières.
Non pas que je pense une seconde que notre Histrion national la mette en place – il va, comme souvent, simplement se (et nous) ridiculiser sur la scène internationale et renforcer les difficultés diplomatiques avec nos partenaires.
Si mes calculs sont justes, il devrait d’ailleurs nous sortir une nouvelle “super réforme” d’ici 2 jours, 4 heures et 18 minutes. Par chance, le Parlement part en congés fin février…
Mais en fait, précisément, je trouve le débat sur cette mesure très illustratif d’un mode de pensée vicié, et je dirais même plus un bon indice montrant que ces personnes n’ont pas compris les véritables ressorts de la Crise.
Nous avons donc vu que les opérations financières ont pris une part démesurée dans nos économies – qu’il convient de combattre.
Une des caractéristiques principales du capitalisme financier – que je préfère appeler financiarisme – est son court-termisme absolu, privilégiant l’instant au détriment du futur.


Dans ce monde, le court terme c’est le mois, le moyen terme c’est le trimestre, et le très long terme c’est une année.


Sous ce prisme de décision, beaucoup de folies apparaissent finalement rationnelles : vendre des subprimes, maquiller les comptes des banques, acheter de la dette grecque, etc.


Ce phénomène touche également la détention des actions, comme on peut le voir dans ce graphique sur la durée moyenne de détention d’une action à la Bourse de New-York :
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On constate ainsi que, comme pour les inégalités, le niveau actuel de détention des actions à retrouvé son niveau des années 1920.


On voit bien qu’après la Crise de 1929 un frein a été mis à la spéculation et que la durée de détention d’une action est passée de 1 à plus de 7 ans dans les années 1960, avant de revenir à 2 ans en 1990, puis 1 an avant la Crise. La boucle a été bouclée, la Crise est revenue…
Soulignons au passage que ceci a un impact majeur sur la gestion des entreprises : un actionnaire qui va rester 3 ou 6 mois au capital d’une entreprise n’a pas la même attente qu’un actionnaire qui reste 10 ans… On ne souligne jamais cette profonde différence entre actionnaires.
Plus un actionnaire reste au capital, plus il gagnera d’argent avec le dividende (et évidemment la pérennité de l’entreprise…). Un actionnaire court terme est à la recherche “de coups” et vise essentiellement une plus-value :
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NB. : ce graphique éclate le rendement du dividende entre le rendement apporté par le niveau du dividende au jours de l’investissement et celui apporté par la croissance du dividende.
Dès lors, on comprend très bien que faire passer la durée moyenne de détention des actions cotées de 7 ans à 1 an ne peut qu’avoir des conséquences suicidaires pour le système économique.
Si vous gardez une action 7 ans, vous souhaitez que l’entreprise prospère, vous acceptez d’investir pour augmenter le dividende dans 3 ou 4 ans, vous souhaitez un bon climat social, etc.
Si vous gardez une action 1 an (qui est la moyenne, donc beaucoup la gardent seulement 3 ou 6 mois), vous ne visez qu’une plus-value sur le cours de l’action à quelques mois – peu importe donc l’avenir de l’entreprise. D’où les phénomènes hallucinants de rachats d’actions par l’entreprise (plutôt que d’investir), quand ce n’est pas des distributions de dividendes supérieures au bénéfice total (sic.), comme récemment EDF ou France Telecom…
Ainsi, si tous les actionnaires ont bien entendu certains intérêts convergents, il est assez spécieux d’entendre les dirigeants expliquer qu’ils agissent dans “l’intérêt des actionnaires” : ces intérêts peuvent être grandement divergents, certains souhaitant une entreprise pérenne et prospère, d’autres souhaitant la dépouiller quitte à la ruiner à moyen terme.
Malheureusement, les intérêts financiers des dirigeants ont été pratiquement alignés sur ceux des dépouilleurs…
Bien entendu, le financiarisme pousse à l’hyper-spéculation, qui se manifeste, par exemple, sur la volatilité des cours de Bourse. Observons, par décennie, la valeur moyenne de l’évolution quotidienne de la Bourse (en valeur absolue, donc on garde le chiffre sans le signe + ou -) :
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Ainsi, dans la décennie 1970, en moyenne, la Bourse évoluait tous les jours de 0,65 % (+ 0.65 % et -0,65 % le lendemain compte pour deux fois 0,65 %). C’est intéressant, car à la Bourse on peut jouer à la hausse ou à la baisse. Donc si vous pariez à la hausse et que la Bourse fait + 1 % et à la baisse le lendemain, et qu’elle fait – 1 % , elle est quasiment revenue à son niveau initial, et pourtant vous avez gagné environ 2 %…
Depuis les années 1980 et le décollage du financiarisme, on observe bien une nette hausse de la volatilité moyenne – la volatilité ayant quasiment doublé, ce qui est énorme. Et ce, alors que les échanges étant beaucoup plus nombreux, ils sont censés être plus proches de la “vraie” valeur des titres, et qu’on aurait dû au contraire observer une baisse de la volatilité. Bien entendu, la spéculation en est responsable, car justement, elle vit de ces petits écarts…
Pour illustrer, si tous les jours votre investissement suivait l’évolution absolue du CAC 40 (donc si vous saviez tous les jours si la Bourse allait monter ou baisser, et donc que vous gagniez à chaque coup), cela signifie que dans les années 70, vous multipliiez votre capital par 4 tous les ans, et que sur la tendance du début des années 2010, ce chiffre serait monté par la magie des intérêts composés à… x 13 tous les ans !
Bref, en conclusion, une saine gestion imposerait que la durée moyenne de détention des actions revienne à au moins 3 ou 4 ans…
C’est là que la Taxe Tobin intervient.
La Taxe Tobin
James Tobin, lauréat du prix Nobel d’économie 1981, a suggéré en 1972 de taxer les transactions financières d’un taux très faible, entre 0,05 % et 1 %, afin de ne plus inciter à la spéculation à court terme. Cette idée a fait florès, et beaucoup de personnes l’ont reprise, d’Attac (L’Association pour la Taxation des Transactions financières et pour l’Action Citoyenne) à… Nicolas Sarkozy.
C’est d’ailleurs une idée ancienne :
« Il est généralement admis que, dans l’intérêt même du publie, l’accès des casinos doit être difficile et coûteux. Peut-être ce principe vaut-il aussi en matière de Bourses. [...] La création d’une lourde taxe d’État frappant toutes les transactions se révèlerait peut-être la plus salutaire des mesures permettant d’atténuer aux États-Unis la prédominance de la spéculation sur l’entreprise. » [John Maynard Keynes, Théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie {Chapitre 12, VI}, 1936]
NB. Comme 1936 < 1972, je me demande pourquoi on appelle cette taxe la Taxe Tobin et non pas la Taxe Keynes…
Pourquoi suis-je contre cette taxe ?
Non pas tant pour son immense difficulté de mise en oeuvre (il y aurait de nombreuses techniques pour la contourner) ou pour le “risque” de délocalisation (que tous ces fous se barrent, je suis pour la prime à l’expatriation du trader fou !).
Essentiellement car c’est pour moi une incompréhension majeure des sources de la Crise. L’un des piliers est l’hyper-cupidité actionnariale, qui s’attaque en priorité à l’entreprise pour la dépouiller. Bref, l’actionnaire met trop de pression sur l’entreprise. Or, cette taxe va diminuer la rentabilité des opérations financières. D’après vous, comment va réagir l’actionnaire ? :

  • Réponse A : “Chouette, enfin la fin de ce matérialisme à tout va, je vais pouvoir me dépouiller de mes oripeaux terrestres pour oeuvrer à plus de fraternité dans le monde” ;
  • Réponse B : “Rôôô, flute, et bien tant pis, je vais gagner moins d’argent – ce n’est pas si grave…” ;
  • Réponse C : “cher PDG, demande à tes traders de trouver des moyens d’augmenter la rentabilité ; 10 M€ pour toi si tu arrives à compenser cette taxe…” ;
  • Réponse D : la réponse D. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Bref, la réponse C est quasi-certaine (tout comme la baisse des charges patronales d’une TVA sociale va être distribuée aux actionnaires) et cette taxe va rajouter encore plus de pression sur les entreprises financières, qui vont bien nous inventer les nouveaux subprimes…
Plus drôle, surtout à gauche, il y a l’idée que cette taxe devrait être une ressource – par exemple pour aider les pauvres etc.
Là c’est encore pire que tout, ils nous refont le coup des cigarettes : c’est nuisible, donc on taxe et on gagne beaucoup d’argent dessus. Donc, on n’a plus intérêt à combattre le fléau….
Faut-il avoir abandonné toute idée du rôle du Politique pour baisser les bras à ce point-là…

  • Je suis contre une taxe sur les fuites dans les centrales nucléaires.
  • Je suis contre une taxe sur les prothèses mammaires défectueuses.
  • Je suis contre une taxe sur les bavures policières.
  • Je suis contre une taxe sur le Médiator.
  • Je suis contre une taxe sur les faillites bancaires.
  • Je suis contre une taxe sur la pollution de l’eau du robinet.
  • Je suis contre une taxe sur les transactions financières.
Si c’est nuisible, il faut l’interdire ou l’encadrer strictement. Pas simplement le taxer !
Propositions : Limiter drastiquement la spéculation financière

4-1/ Supprimer les instruments utilisés par la spéculation pour réaliser des paris sur les prix. Interdire par exemple les ventes à découvert, les opérations d’endettement pour des achats spéculatifs, les opérations à effet de levier important, l’utilisation des produits dérivés par des spéculateurs, l’accès aux marchés à terme aux spéculateurs, les opérations de type assurantiel aux non-assureurs (CDS…), le high frequency trading… Interdire les transactions sur les produits financiers hors des marchés réglementés pour imposer la transparence.
Acheter un CDS sans avoir la chose assurée est comme assurer pour son compte la voiture de son voisin. Ceci ne peut qu’encourager des comportements dangereux. Le capitalisme est un pari courageux sur l’avenir, sur la réussite d’une entreprise à moyen terme. Ce n’est pas réaliser des paris spéculatifs sur le cours d’une matière première ou d’une monnaie une semaine plus tard – d’autant que les sommes sont telles que ces paris modifient les prix.
C’est pourquoi la loi n’accorde aucune aide pour demander l’exécution d’un pari – et ce depuis quatre siècles
« Déclarons toutes dettes contractées pour le jeu nulles, et toutes obligations et promesses faites pour le jeu, quelque déguisées qu’elles soient, nulles et de nul effet, et déchargées de toutes obligations civiles ou naturelles.» [Article 138 de l’ordonnance de Louis XIII du 15/01/1629, dite Code Michau]
« La loi n’accorde aucune action pour une dette du jeu ou pour le paiement d’un pari. » [Article 1965 du code civil, inchangé depuis 1804]
Il pourrait ainsi être intéressant de remettre en vigueur les articles 421 et 422 du code civil qui interdisaient ces paris jusqu’en 1885 :
« Les paris qui auront été faits sur la hausse ou la baisse des effets publics, seront punis d’un emprisonnement d’un mois au moins, d’un an au plus. » [Article 421 du code pénal, abrogé en 1885]
« Sera réputée pari de ce genre, toute convention de vendre ou de livrer des effets publics qui ne seront pas prouvés par le vendeur avoir existé à sa disposition au temps de la convention, ou avoir dû s’y trouver au temps de la livraison. » [Article 422 du code pénal, abrogé en 1885]
De même, le problème des marchés à terme est vu depuis longtemps
« Ne doit-on pas considérer comme des malveillants ceux qui, pour avilir les effets publics, s’engagent à en livrer dans un délai convenu des quantités considérables à un cours plus bas que celui du jour ? L’homme qui offre de remettre dans un mois à 38 francs des titres de rentes qui se vendent aujourd’hui au cours de 40 francs ne proclame-t-il pas et ne prépare-t-il pas le discrédit ? Ne montre-t-il pas au moins que personnellement il n’a pas confiance dans le gouvernement, et le gouvernement ne doit-il pas regarder comme son ennemi celui qui se déclare tel lui-même ? » [Napoléon Bonaparte, 1801]
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4-2/ Supprimer la cotation en continu à la Bourse. Réaliser un seul fixing par jour, voire par semaine.
De même, la variation du prix d’une entreprise toutes les secondes est une aberration, nuisible à l’économie. Un seul fixing quotidien (ou hebdomadaire) permettrait de disposer de la compensation d’un très large volume d’ordres, ce qui conduirait à une meilleure évaluation du prix d’échange – qui resterait de toute façon imparfait.
« La Bourse a prédit neuf des cinq dernières récessions. » [Paul Samuelson, 1966]
« Il y a eu, aussi, une mauvaise analyse de la mondialisation : car les marchés livrés à eux-mêmes ne sont pas efficients, contrairement à ce que certains idéologues ont voulu nous faire croire. Ils se trompent. Et les gouvernements ont laissé faire. […] Croire que les marchés sont toujours efficients, c’est une erreur. […] Les réactions des marchés ne sont pas rationnelles. Je répète : les marchés ne sont pas efficients, les marchés ont toujours tort et les marchés n’ont pas des réactions rationnelles. […] Les dirigeants d’entreprise sont bien trop à l’écoute des marchés boursiers. Les marchés n’ont aucune vision stratégique. [...]
C’est avant tout la cupidité et la perte de bon sens de tous les acteurs du système qui sont en cause : les investisseurs, qui exigent des retours irréalistes, les agences de notation, qui jouent un rôle ambigu, ou enfin les régulateurs, qui ont laissé la finance perdre tout bon sens. » [Claude Bébéar, 2009]

4-3/ Limiter strictement la titrisation. Veiller à ce que la réglementation définisse bien les porteurs de risque et en tire les conséquences. Un risque ne peut être cédé qu’à une personne plus compétente que soi pour le gérer, et l’accepteur de risque ne doit pas être plus averse au risque que ses clients.

Enfin, si je suis contre la Taxe Tobin sur les transactions, je propose cette taxe, sur le bénéfice réalisé :
4-4/ Taxer à 100 % tout profit financier spéculatif réalisé en moins d’une semaine, et diminuer progressivement la pression fiscale sur les plus-values mobilières pour arriver à 0 % après 12 ans.
Ce système simple permettrait de lutter très efficacement contre le court termisme et la spéculation.
Je propose donc un barème de ce type pour la Taxe sur les Bénéfices Financiers (TBF) que j’appelle de mes voeux :

  • moins d’une semaine : 100 %
  • de 1 semaine à 1 mois : 90 %
  • de 1 mois à 3 mois : 80 %
  • de 3 mois à 6 mois : 60 %
  • de 6 mois à 1 an : 50 %
  • de 1 an à 3 ans : 40 %
  • de 3 ans à 5 ans : 30 %
  • de 5 ans à 8 ans : 20 %
  • de 8 ans à 12 ans : 10 %
  • plus de 12 ans : 0 %
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Ceci redonnera véritablement le sens du long terme aux structures et permettra aux managers d’oeuvrer à la pérennité des entreprises plutôt qu’à des bénéfices le mois prochain…
Je récuse immédiatement tout cri d’orfraie sur le thème de la régulation. Je considère que si on n’a pas compris qu’il fallait d’urgence exiger le même niveau de sécurité sur les activités financières que celui exigé sur les activités nucléaires, on n’a pas compris grand-chose à la Crise.
Expliquer qu’il ne faut pas limiter ces activités mortifères au prétexte du PIB créé ou de la liquidité (soi-disant) offerte revient à demander qu’on ne construise pas une enceinte de confinement des réacteurs nucléaires car cela dénature le paysage…
Une telle taxe serait beaucoup plus intelligente, car elle supprimerait de façon certaine le vice (l’investissement à très court terme) et récompenserait la vertu (l’investissement à très long terme). Elle ne vise pas à gagner de l’argent (tout au plus à conserver le même rendement que les taxes actuelles sur les plus-values), mais bien à supprimer la spéculation. Car on ne peut être schizophrène, en voulant à la fois supprimer le vice et gagner beaucoup d’argent en taxant le vice…
Keynes était loin de se douter de ce permettrait la technologie informatique. Dès lors, pour reprendre sa métaphore, il ne reste qu’à fermer le casino grâce à la TBF…

source: [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
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madex

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MessageSujet: Re: Séance du Vendredi 20 Janvier 2012 + Weekend    Séance du Vendredi 20 Janvier 2012 + Weekend  - Page 8 Icon_minitimeDim 22 Jan 2012 - 12:19

Denar a écrit:
Denar a écrit:
S'il vous plaît

Qui a dit que dway sur les traces de hps

Aucune comparaison entre deux différents


Je vous souhaite un week-end heureux sunny


جد سعيد برايكم cheers

Je suis de votre avis il n'y a pas lieu de comparer les 2 valeurs d'abord par la nature de leur activités entre hard et soft.

DISWAY reste une valeur de ptfl ,elle a subi des contre coups ,mais devrait redresser la barre bientot,une solidité financiere et un dividende est attendue meme avec ce P'W,elle un un P/B inferieur ou egal a 1 ce qui la rend parmi les titres les moins chere a ce niveau d'indicateur

dans cette meme page vous avez l'etude de BKB qui a revu a la baisse de son cours cible de 420 a 365 dh soit un potentiel de hausse de plus de 20%,je vois le titre se comporter bien lors de la derniere seance et risque d'atteindre ca cible avant les resultats

hada houwa raayi
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sssmix

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MessageSujet: Re: Séance du Vendredi 20 Janvier 2012 + Weekend    Séance du Vendredi 20 Janvier 2012 + Weekend  - Page 8 Icon_minitimeDim 22 Jan 2012 - 13:33

quelqu'un a une idée sur les dates prévu pour l'annoncement des résultat du 2 eme semestre des société cotée ?
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YAT




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MessageSujet: Re: Séance du Vendredi 20 Janvier 2012 + Weekend    Séance du Vendredi 20 Janvier 2012 + Weekend  - Page 8 Icon_minitimeDim 22 Jan 2012 - 13:40

sssmix a écrit:
quelqu'un a une idée sur les dates prévu pour l'annocement des résultat du 2 eme semestre des société cotée ?

Bonjour,

Maroc Telecom, généralement parmi les premières sociétés à publier les résultats, c'est prévu pour le 28 fevrier. Lafarge Ciment et Ciments du Maroc devrait publier vers la même période. Le reste, il faut pas beaucoup espérer que cela se fasse avant la deuxième ou troisième semaine de Mars.


Salutations.
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MessageSujet: Re: Séance du Vendredi 20 Janvier 2012 + Weekend    Séance du Vendredi 20 Janvier 2012 + Weekend  - Page 8 Icon_minitimeDim 22 Jan 2012 - 22:25

bsr, c est vrai il est fada,ne le provoquer pas il presente peut etre le syndrome de KORSAKOFF?vous tous de qui il s agit
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Pelican

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MessageSujet: Re: Séance du Vendredi 20 Janvier 2012 + Weekend    Séance du Vendredi 20 Janvier 2012 + Weekend  - Page 8 Icon_minitimeDim 22 Jan 2012 - 23:26

C'est 3alamaates assa3a. Le bien devient le mal, et le mal devient le bien.

_________________
visitez mon site Tikchbila-tiwliwla.com
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Pixon

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MessageSujet: Re: Séance du Vendredi 20 Janvier 2012 + Weekend    Séance du Vendredi 20 Janvier 2012 + Weekend  - Page 8 Icon_minitimeLun 23 Jan 2012 - 8:51

alpha74 a écrit:
Epargne
La Bourse de Casablanca va encore monter en 2008 et accélérer en 2009


 Publié le : 16.01.2008 | 18h19
   
  Notre pays est définitivement entré dans une phase que l'on peut appeler «âge d'or».
 
Sur ces deux dernières années, la plupart de ceux qui ont osé confier leurs économies au marché boursier de Casablanca ont réalisé des bénéfices inattendus. En 2006, le marché a fait un bond de 71%, suivi de 31% en 2007. Soit une performance totale de 102% sur 24 mois ! Les rumeurs vont bon train ; «Meryem a doublé son capital en 2 ans», «Jawad a gagné plus d'argent en Bourse qu'en 5 ans d'enseignement». Les citoyens et citoyennes, qui, jusqu'alors n'avaient même pas de compte bancaire, demandent ici et là quelle(s) action(s) acheter... L'engouement est général dans le pays, toutes classes sociales confondues. S'il est vrai que le marché marocain recèle un potentiel considérable sur les prochaines années, il faut en connaître et maîtriser les règles de base, pour en tirer un maximum de profit sans tomber dans les pièges de la spéculation. 

Un potentiel considérable en 2008 et 2009
L'économie marocaine va bien, contrairement à ce que peuvent en penser certains éternels insatisfaits. Et nous n'en avons vu que les prémices…Ce qui se profile à l'horizon est encore plus prometteur. Notre jeune Roi a su placer les personnes qu'il fallait là où il fallait, et nous, de l'ouvrier au cadre supérieur, commençons à récolter les fruits des graines (de confiance) qu'il a semées depuis son accession au Trône. Un événement inédit est pour moi un véritable indicateur du retour de la confiance au Maroc : deux grandes familles marocaines ont récemment décidé de rapatrier une importante partie de leur patrimoine, domicilié jusqu'ici en Suisse, pour l'investir au Maroc, à la Bourse de Casablanca et dans des projets immobiliers entre Tanger et Marrakech. 

La Bourse de Casa progressera encore en 2008 pour les raisons suivantes :
- Les sociétés cotées vont annoncer dans leur majorité des résultats très satisfaisants.
- Il est prévu une vingtaine d'introductions en Bourse, dont certaines très populaires.
- Les capitaux étrangers vont entrer en force, fuyant la tempête sur les marchés internationaux.
- Des initiatives marocaines (telles que Upline Investment Fund) vont dynamiser le marché des PME non cotées pour constituer un réservoir de candidats aux introductions en Bourse.
- Le bâtiment et l'immobilier vont gagner en maturité, partout dans le royaume
- Les liquidités qui dormaient ici et là vont commencer à s'intégrer dans l'économie globale. Bref, la confiance est bien là.

Jusqu'à quand l'immobilier va-t-il encore monter ? 

L'immobilier au Maroc, particulièrement à Marrakech, et maintenant Tanger, a tout simplement flambé. Tout le monde se demande si l'on n'est pas arrivé à un sommet. La réponse est non. Nous n'en sommes qu'au début !
Mais alors jusqu'à quand ? Et à quels niveaux de prix va-t-on arriver ? Voilà deux questions auxquelles nombre de promoteurs immobiliers au Maroc donneraient cher pour connaître les (bonnes) réponses. Regardons donc ce qui s'est passé du côté de Marbella, en Espagne. Après un triplement des prix sur la Costa Del Sol, les promoteurs ont cru avoir atteint un plafond. Aujourd'hui, avec un coefficient de 7, la hausse continue... 

Le Maroc fera largement mieux pour une raison simple: l'investissement dans l'immobilier en Espagne se faisait plutôt dans la résidence secondaire (pour les vacances) alors qu'au Maroc, de plus en plus d'Européens sont en train d'investir dans des résidences principales. Tous les mois, des dizaines, voire des centaines de familles françaises, belges ou italiennes font du Royaume leur pays fiscal. Prenons l'exemple de ce couple bordelais : 
3 enfants dont un en bas âge, avec un revenu de 5.000 euros par mois. 

Au Maroc, avec cette somme, ils peuvent avoir une nourrice pour le petit, un chauffeur pour les autres enfants et s'assurer un quotidien très confortable. Ce que les charges sociales françaises ne leur permettent et ne permettront jamais. On se dirige tranquillement vers 100.000 DH le mètre carré en plein Marrakech sur les 5 à 6 prochaines années. La ville ocre sera plus chère que les meilleurs quartiers de Paris. Elle le sait et elle s'y prépare. Et les autres villes ne seront pas en reste. Il suffit de prêter attention à la vitesse à laquelle se vendent, sur plan, les projets immobiliers au Maroc. Si vous avez des actions Addoha ou CGI, félicitations ! Ne bougez plus, laissez faire le marché. Ne vendez pas une seule de ces actions avant 2010.

Gagner de l'argent sur la Bourse de Casa
La majorité des investisseurs qui ont gagné de l'argent sur la Bourse de Casablanca ces deux dernières années le doivent aux introductions en Bourse. Ces dernières ont largement tenu leurs promesses, à tel point que pour les prochaines opérations d'introduction, tout le monde cherche le moyen de se voir attribuer un maximum d'actions, quitte à ouvrir un compte bancaire à toute la famille, belle-mère comprise ! Puis, dès que ces actions leur permettent de réaliser un profit, vite ils l'encaissent et se félicitent d'avoir réalisé une très bonne affaire. Ce n'est pas la meilleure des approches. 

Ces nouveaux et heureux actionnaires ne sont pas conscients qu'ils abandonnent le gros du gâteau à ceux qui leur rachètent leurs précieuses parts. Prenons un exemple pour expliquer pourquoi :
Le 16 Octobre 2007, Atlanta a été introduite en Bourse, au prix de 1.200 DH. Très rapidement, elle est allée casser le niveau des 2000 DH, pour réaliser en quelques jours une performance de prés de 70%. Les nouveaux actionnaires, à la fois ravis d'avoir eu la bonne idée d'en acheter et déçus de ne pas en avoir eu suffisamment, ont pratiquement tous eu le même comportement lorsqu'elle a commencé à reculer de quelques dirhams : ils ont demandé à encaisser la totalité de leurs bénéfices, vite avant qu'ils ne s'évaporent. Une erreur que commettent tous les novices en Bourse, au Maroc comme à l'international. 

La nature humaine nous fait prendre toujours les bénéfices trop tôt et les pertes trop tard. Pourquoi ?
Parce que la spéculation boursière est régie par deux sentiments : la peur et la cupidité. Seul, celui qui les maîtrise arrive à gagner concrètement, et surtout avec constance, sur les marchés.
Si on propose à Meryem de choisir entre : encaisser tout de suite 9000 DH ou 95% de chance d'encaisser demain 10.000 DH, et 5% de ne rien encaisser du tout.
Quel choix va-elle faire ? Evidemment elle choisit d'encaisser tout de suite 9000 DH. Pour savoir si elle a raison, il suffit de calculer son espérance mathématique de gain : (10000 x 95%) + (0 x 5%) = 9500 DH 

Donc elle a tort de prendre tout de suite son gain, car comme on le voit, attendre à demain lui donne une très forte probabilité d'encaisser 9500 DH. Retenons ici que la cupidité de Meryem lui fait prendre trop tôt les gains. Maintenant proposons à Meryem de choisir entre : perdre tout de suite 9000 DH ou demain, 5% de chance de ne rien perdre du tout et 95% de chance de perdre 10.000 DH. Quel choix va-elle faire ? Evidemment, elle va choisir d'attendre demain. Calculons son espérance mathématique de perte : (10000 x 95%) + (0 x 5%) = 9500 DH. Donc elle a tort d'attendre demain et de ne pas supporter une perte garantie de 9000 DH, alors qu'elle a une très forte probabilité de perdre 9500 DH. Retenons ici que la peur de Meryem lui fait prendre trop tard les pertes. C'est cet aspect de la nature humaine qu'il faut combattre lorsqu'on entre dans l'arène de la Bourse. Un terrain où notre seule chance est de laisser courir les bénéfices et de couper rapidement les pertes.
 

 
 
Par LE MATIN

c'est le genre d'analyse à 2 balles, on dirait que c'est écrit par un spéculateur à la jouteya du derb et non pas par qlq'un qui a un minimum de connaissance en économie, le style n'en parlons même pas !!!!

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