Séance du Vendredi 18 Mai 2012 + Weekend

Le Masi replonge
Par Amine SAFA  les Echos .


Dimanche, 20 Mai 2012 12:26 
   



Rien ne va plus, faites vos jeux ! La formule, souvent empruntée au jargon des casinos, sied parfaitement à la situation actuelle de la Bourse de Casablanca. À ceci près que quand rien ne va plus en Bourse, les investisseurs ne font pas leurs jeux, ni n’abattent leurs cartes. Après deux semaines de baisse légère, mais continue, le Masi, principal indice de la place, entame depuis deux jours une sorte de chute libre, qui l’a amené, lors de la séance de mercredi, à descendre sous la barre des 10.000 points. Hémorragie ou simple malaise passager ? En tous cas le mal est bien là, sans pour autant qu’il y ait de visibilité ni sur les tendances à court terme ni sur les moyens de relance de la place.

Du jamais vu depuis 2009


Il faut en effet revenir, dans un premier temps, au 4 décembre 2009 pour constater un Masi sous le seuil des 10.000 points. À 9.997,56 points, ce niveau très bas était à la fois compréhensible, au regard de la constatation des premiers effets de la crise financière sur l’économie marocaine, et justifié par la prudence du marché face à une conjoncture financière nationale qui s’annonçait très mal. Hier, à mi-séance, le Masi vacillait autour des 9.900 points et l'on est tenté de se demander jursqu'ou peut-il aller dans sa descente aux enfers ? Peut-il aller jusqu'à battre le record post crise du 8 janvier 2009 où le Masi avait atteint à la baisse les 9.300 points. Depuis, la Bourse de Casablanca avec les autres acteurs du marché se sont fixés comme objectif d'identifier les causes de cette mauvaise performance. Cela a donné lieu à plusieurs rencontres à chaque fois autour d'une thématique donnée. Toutefois, jamais une analyse globale n'a pu voir le jour. Déficit de liquidité du marché, faiblesse des flottants en Bourse, diversité de l’offre très limitée, nombre d’acteurs du marché très restreint, sont autant d'élements explicatifs ressortis de ces rencontres. Plus récemment, d'autres facteurs notamment de nature psychologique du type forte aversion au risque voire renvoyant à l’efficience du marché comme le manque d’informations en circulation, le déficit de communication des entreprises sont venus s'ajouter au diagnostic préalable. Pire, la fronde récente des petits porteurs ([Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] a même mis à mal la crédibilité des sociétés de bourse. Plus qu’un malaise, la multiplicité des facteurs explicatifs a débouché sur ce qui s’apparente à une «crise de confiance». Un aspect cognitif qui incite les investisseurs à plus d’attentisme, voire à un retrait temporaire du marché. Pour un ancien trader de la place, cette question du profiling des investisseurs est certainement de «la plus haute importance pour comprendre les mécanismes et la dynamique du marché marocain». «Nous ne pouvons demander à un marché très petit un rendement digne des plus grandes places mondiales», lance cet autre expert, plus sceptique.

Si tous les facteurs explicatifs passés en revue depuis 2009 ont montré leurs limites, de nouvelles pistes de réflexion sont nécessaires pour comprendre l’actuelle situation de la Bourse. Pour les plus cyniques des analystes interrogés, «il faut prendre son mal en patience». L’un des experts explique en fait que le train de la réforme, qui aurait non pas relancé la machine, mais atténué l’impact de la crise, est arrivé tard. Pour son confrère d’une banque privée de la place, «2005-2007 a été certainement la meilleure période pour introduire l’ensemble des réformes qui auraient pu optimiser le rendement de la place et lui donner plus de maturité». Que reste-t-il donc à faire ? Pour notre analyste interrogé, au vu de la nature du marché lui-même, et de ses différents acteurs, «il n’y a pas d’autres solutions que d’attendre la fin de ce cycle baissier qui ne devrait pas durer très longtemps». André Orléan, économiste français, évoque le principe d’anticipations autoréalisatrices, suivant lequel tous les investisseurs se comportent de manière mimétique telle, que les pires scénarios qu’ils craignaient finissent par se réaliser. Dans le cas de la place casablancaise, ce scénario est précisément que les investisseurs ne feront rien.

 

hamadallah a écrit:

mes chére amis j ai un portefeuille constitué de
cgi
Ittisalat Al Maghrib ( Maroc télécom )
adoha
mon capitale s est diviser par 4 est ce que je dois attendre que je touche le 1/100 de mon capitale ou bien je vend sachant bien que je ne connais rien en bourse (wkkalte allah 3la li khchani nhar louwal)

Sans les CMP c'est une question à laquelle il n'ya pas de réponses.
Toutefois sachez monsieur que l'on peut alléger ses pertes en coupant ses anciennes habitudes :

La premiére mauvaise habitude c'est de pondérer les valeurs baissiéres.
La deuxiéme c'est de vendre à perte, pour aller acheter des valeurs qui vont baisser à leurs tours.
La troisiéme, c'est de penser que le temps arrange les choses et qu'aprés une attente de 3 ou 4 ans, le pire est déja passé.

Il ne faut pas se lamenter sur son sort ou insulter celui qui vous a conseillé. L'unique résponsable de vos actes c'est vous.

Au niveau des mesures correctives ou des solutions, il faut d'abord établir une stratégie puis des tactiques.

Si vous ne comprenez rien à la bourse, alors n'essayer pas les rebonds techniques.
Si vous ne comprenez rien à la bourse, il faut investir dans d'autres choses. Pas forcément la bourse aprés tout....
Si malgré celà vous etes attaché à la bourse, il faut que vous songiez à investir dans des OPCVM diversifiées, à long terme vous serez gagnant.

oui sidi si j investis a long terme il me faut 30 ans pour essuyer mes perte a ce moment la les maisons economique seront a 1000OOO dhs

Pelican a écrit:

hamadallah a écrit:

mes chére amis j ai un portefeuille constitué de
cgi
Ittisalat Al Maghrib ( Maroc télécom )
adoha
mon capitale s est diviser par 4 est ce que je dois attendre que je touche le 1/100 de mon capitale ou bien je vend sachant bien que je ne connais rien en bourse (wkkalte allah 3la li khchani nhar louwal)

Sans les CMP c'est une question à laquelle il n'ya pas de réponses.
Toutefois sachez monsieur que l'on peut alléger ses pertes en coupant ses anciennes habitudes :

La premiére mauvaise habitude c'est de pondérer les valeurs baissiéres.
La deuxiéme c'est de vendre à perte, pour aller acheter des valeurs qui vont baisser à leurs tours.
La troisiéme, c'est de penser que le temps arrange les choses et qu'aprés une attente de 3 ou 4 ans, le pire est déja passé.

Il ne faut pas se lamenter sur son sort ou insulter celui qui vous a conseillé. L'unique résponsable de vos actes c'est vous.

Au niveau des mesures correctives ou des solutions, il faut d'abord établir une stratégie puis des tactiques.

Si vous ne comprenez rien à la bourse, alors n'essayer pas les rebonds techniques.
Si vous ne comprenez rien à la bourse, il faut investir dans d'autres choses. Pas forcément la bourse aprés tout....
Si malgré celà vous etes attaché à la bourse, il faut que vous songiez à investir dans des OPCVM diversifiées, à long terme vous serez gagnant.

Personnellement, je pratique au quotidien les trois mesures stratégiques de façon concomitantes, avancées par notre ami Pelican que je salue au passage (pondération d'une part, accumulation d'autre part et allégement à perte enfin s'il le faut.
C'est toute une gymnastique.

Étant entendu que mes investissements ne portent que sur des big caps et non sur des valeurs genre "start-up".

Ceci étant dit, croyez moi, M Hamdallah, vous n’êtes pas le seul à être coincé dans le marasme actuel. Toutefois à vous de juger en fonction de vos CMP et de votre liquidité pour pouvoir suivre le trend.

Amitiés