Mardi 29/05/2012

Diplomatie : Le nouveau relais


Par Safall FALL  
Mardi, 29 Mai 2012 11:25 LES ECHOS .
   



Une diplomatie économique à plusieurs vitesses, où l’on est offensif, mais aussi où l'on capitalise sur des acquis. C’est en tout cas la configuration que semble prendre la politique étrangère du pays. Le contexte ? L’impératif de la diversification -tous azimuts, dirionsnous- des marchés partenaires et de la relance d’autres en état d'essoufflement. Les faits ? Sur les quatre derniers mois, les opérations diplomatiques marocaines, menées par différentes personnalités de l’État, ont connu un pic de dynamisme rarement atteint durant la dernière décennie. Les partenaires d’avenir ou à enjeux intégrateurs (États-Unis, Russie, Turquie, Algérie), pour Saâd-Eddine El Othmani, le ministre des Affaires étrangères, les «historiques» (Espagne, Tunisie) pour Abdellilah Benkirane, le chef de gouvernement... et le tapis rouge au souverain, sur les marches de l’Élysée, en France. Partout où les figures de la diplomatie marocaine ont posé leurs balluchons et bâtons de pèlerin, elles y sont allées avec une délégation -les unes plus fortes que les autres, en fonction du pays visité et des enjeux-, de représentants du monde des affaires, en particulier, et de l’économie, en général. Si cette agressivité et la régularité de ces visites semblent être nouvelles et exceptionnelles, pour Mehdi Bensaïd, parlementaire membre de la commission du Parlement aux Affaires étrangères, «cette nouvelle politique diplomatique n’est pas forcément nouvelle. Le Maroc l’expérimentait à menue échelle depuis plusieurs temps déjà.

Aujourd’hui, dans un contexte qui a fortement évolué, nous ne pouvions donc que mieux aller vers cette diplomatie dite économique», explique-t-il. Cet avis rejoint, à certains égards, celui d’un autre observateur des relations internationales du royaume. «Il n’y a pas vraiment de grandes révolutions par rapport aux méthodes de politique diplomatique du précédent gouvernement. Les partenaires classiques que sont la France et l’Espagne sont toujours là. Je pense plutôt que ce gouvernement devrait davantage se tourner vers les économies émergentes et les nouveaux marchés relais de développement comme les Brics et les pays du Golfe», nous confie Mohamed El-Ouchari, par ailleurs secrétaire général adjoint du Parti travailliste.

Le business, d’abord...


L’aspect sur lequel plusieurs observateurs semblent s’accorder, c’est qu’au-delà même de l’aspect classique d’entretien de relations «amicales» avec un pays tiers, les intérêts économiques sont devenus prioritaires dans la politique extérieure marocaine. Mieux, Bensaid pense que «ces intérêts économiques pourraient même servir d’autres enjeux, notamment politiques». En effet, en réponse à une question qui lui a été adressée par la commission des Affaires étrangères du Parlement, relative à la nature des relations du royaume avec les pays ne soutenant pas la marocanité du Sahara, le ministre des Affaires étrangères aurait répondu par un paradoxe bien significatif. «Nous comptons sur un renforcement de notre positionnement économique vis-à-vis de ces pays, pour ensuite arriver, par ce biais, à les faire changer de camp». Cette approche est celle adoptée avec certains marchés porteurs du continent, et qui n’ont pas encore adopté la position marocaine, à l’image de celui de l’Afrique du Sud. «Et de toute façon, la conjoncture nous impose de mettre la diplomatie au service de l’économie. L’Europe restera toujours notre principal partenaire, malgré ses difficultés économiques, mais cela n’empêche que le royaume doit se tourner vers de nouvelles économies tierces», avance cet opérateur économique, ex-membre du bureau de la CGEM sous le mandat de Mohamed Horani.

Parallèle 


Pour renforcer davantage les arguments liés à cette reconfiguration de la politique extérieure du Maroc, Mbarka Bouaïda, membre du bureau politique du RNI, nous parle d’un outil alternatif de mise en oeuvre de cette diplomatie économique. Il s’agit de la «diplomatie parallèle», de plus en plus usitée dans les pratiques diplomatiques du royaume. Certains observateurs la verraient même comme principal facteur mis en jeu par la partie marocaine, dans les négociations ayant mené à l’adoption, en février dernier, de l’accord agricole entre le Maroc et l’UE. Le concept est simple. «Il se concrétise à travers la combinaison et la mobilisation de plusieurs acteurs... parlementaires, opérateurs économiques..., pour mener des opérations de lobbying, à plusieurs niveaux, dans des négociations stratégiques ou à forts enjeux», soutient l’ancienne parlementaire, elle aussi habituée des circuits diplomatiques marocains. «Notre Parlement, malheureusement, a pendant très longtemps négligé cette nouvelle donne. Nous avons eu une commission aux Affaires étrangères qui a très peu pesé au sein même de l’Hémicycle», complète Bouaïda. L’économie a finalement sa diplomatie...

Point de vue : Saad-Eddine El Othmani, Ministre des Affaires étrangères et de la coopération

La diplomatie marocaine doit faire preuve d’une grande capacité d’adaptation par rapport aux changements régionaux qui s’opèrent. Nous sommes dans une conjoncture régionale et internationale importante et le Maroc a une place dans la région puisqu’il a pu entamer ses réformes politiques dans un esprit et une démarche démocratiques. Cette place particulière lui impose de dynamiser sa diplomatie à l’endroit des autres pays. Notre objectif principal, c’est de consolider et de diversifier nos partenariats extérieurs pour les mettre au profit des intérêts de nos peuples. Au niveau régional, on veut dynamiser le grand Maghreb. C’est un défi pour tous les pays de la région et une réelle volonté pour le Maroc. Nous voulons ressusciter les différents accords permettant de concrétiser le voeu, sans cesse exprimé de l’intégration maghrébine et qui est, aujourd’hui, une nécessité. Concernant l’Afrique, le Maroc est un pays africain et à ce titre notre principale stratégie est la mise en place d’une politique africaine en vue de consolider nos relations avec les pays du continent. Pour cela, il importe de revoir l’état de notre coopération, en veillant à consolider notre appui politique, économique et social à l’endroit de nos frères africains. Nous entendons pour cela oeuvrer fortement à impulser une nouvelle dynamique à nos relations avec ces pays, dont le potentiel est certain et avec lesquels nous avons déjà plusieurs accords de coopération. Dans le même sillage, nous allons, également, oeuvrer à consolider nos relations avec nos partenaires traditionnels à travers des échanges équilibrés et au service des stratégies sectorielles lancées par le Maroc.

bonsoir mr rachidi

إنالله وإنا إليه راجعون
نرجو الله ن يغفر له وأن يرحمه وأن يسكنه فسيح جناته

rachidi a écrit:

les amis mon passage sera bref je suis en deuil mon pere vient de deceder à un age tres avancé

je viens de rentrer et lire ton message

sincères condoléances


إنا لله و إنا إليه راجعون

Rappel: Sujet: Mardi 29/05/2012
Asterix Réponses: 110 Vues: 3744	Rechercher dans: Séances de bourse الحصة اليومية [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Sujet: Mardi 29/05/2012Aujourd'hui à 11:12
	L' i_a_m, comme prévu depuis +ieurs jours tend vers les 110.00. La tendance baissière reste toujours possible aux court, moyen et long termes: * moyen terme: convergence lentement baissière vers la cible 74.43 * court et long termes: divergence baissière Ce n'est pas mon souhait... ------

Il est encore tôt pour pondérer! A court terme, la divergence baissière se confirme!

rachidi a écrit:

les amis mon passage sera bref je suis en deuil mon pere vient de deceder à un age tres avancé

الله يرحمه و يسكنه فسيح جناته، الله يرحمه و يغفر له، و الله يصبرك يا اخي و ان للله و أنا اليه راجعون

on joue a ce jeu, ok:
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

C'est la contagion!

Du côté de l’analyste
Weekly actions
Par Département Recherche
Du 21 au 25 mai 2012
ATTIJARI
Intermédiation
Les yeux des investisseurs resteront braqués le mois de juin sur les
valeurs qui procéderont à leur détachement de dividendes. Dans ce
sens nous avons relevés 18 titres parmi lesquels: CNIA, Cimar,
Managem, SMI, Attijariwafa bank, CIH, BCP, Auto Nejma et BMCE
bank. Nous pensons que ces valeurs devraient connaître un
mouvement de volatilité sensible dans les semaines à suivre.
Néanmoins, ceci n’aura pas d’impact positif sur les cours des valeurs
qui, historiquement se caractérise par une baisse de l’indice durantcette période.

Lors de notre analyse technique de la semaine précédente, nous
avons recommandé aux investisseurs de se positionner à l’Achat, et
ce, à l’approche du niveau cible des 9.400 points. Néanmoins, nous
constatons que l’indice MASI a effectué un rebond technique
« prématuré » au niveau des 9.744 points.
Nous pensons que cette reprise du marché n’est qu’une réaction
technique suite à une correction hebdomadaire significative de
4,85%, la plus forte depuis le début d’année.
Le marché devrait poursuivre sa tendance baissière de fond avec
comme objectif cible le support des 9.400 points. Notre scénario
est soutenu par les indicateurs techniques suivants :
- une tendance baissière de fond confirmée par le
creusement de l’écart entre les moyennes mobiles du
MACD ;
- stabilisation de RSI légèrement au dessus de la zone de
survente, démontrant ainsi l’absence des acheteurs sur le
marché ;
- un niveau d’activité peu significatif de 84,3 MDh/jour ne
permettant pas une reprise solide du marché sur le court
terme.
Recommandation :
Nous recommandons aux investisseurs la prudence dans
l’attente du rebond du MASI sur le support des 9.400 points.

Comme nous l’avons souligné la semaine dernière, l’abaissement
de la pondération du titre Ittisalat Al Maghrib ( Maroc télécom ) dans l’indice MSCI EM, a généré
tout au long de la semaine un mouvement vendeur sur le titre,
plus précisément chez les gestionnaires de fonds étrangers. Ces
derniers devraient abaisser leur exposition sur le titre Ittisalat Al Maghrib ( Maroc télécom ), et ce
avant, le 31 mai inclus.
De plus, le cours de Maroc Telecom dont le détachement de
dividende a eu lieu mardi dernier, a mécaniquement corrigé dans
pour atteindre un plus bas historique depuis juillet 2006 à
113,30 Dh.
Parallèlement, les titres Attijariwafa, BMCE bank et Addoha ont
enregistré des hausses significatives dues à une reprise technique

bonsoir

une dure journée de ma vie.

je tiens à vous remercier tous pour vos condoleances sinceres et votre sympathie , temoignage qu on est autant qu une famille dans ce forum.

je saisie cette malheureuse occasion pour demander à chacun de vous de pardonner tout ecart de langage que je pourrais avoir tenu dans n'importe quelle circonstance de par le passé .

longue vie à vous et à tous ceux qui vous sont chers amine.