Séance du Lundi 13 Aout 2012.

Le ministère de l’Industrie lance quatre nouvelles normes obligatoires

Par LesEchos.ma  
Mardi, 14 Août 2012 02:01 
   



NM ISO 5950, NM 01.4.651, NM ISO 9328-2 et NM ISO 9328-3. Ce sont les désignations des quatre nouvelles normes marocaines concernant les tôles et bandes en acier que le ministère de l’Industrie et du commerce vient de rendre désormais d’application obligatoire. Cette mesure qui s’inscrit dans le cadre des actions menées par le ministère vise à protéger les consommateurs à travers le renforcement de la sécurité des usagers des tôles en aciers et celle des consommateurs que les pouvoirs publics souhaitent garantir. Les dispositions de ces normes visent, notamment, à faire respecter les limites d'élasticité et de résistance mécaniques des tôles utilisées pour la fabrication de structures ou d'ouvrages qui sont soumis à des contraintes importantes, tels que les hangars ou les réservoirs. Selon le ministère, elles concernent, également, l’usage des produits utilisés pour la fabrication ou le traitement des tôles en acier qui sera, désormais, réglementé pour en permettre une utilisation exempte de risque, notamment, dans le cas où les tôles sont en contact avec des produits alimentaires. Les 4 normes ont été élaborées conformément à la procédure définie par la loi 12-06 relative à la normalisation, à la certification et à l’accréditation et leur entrée en application sera effective dès la publication de l’arrêté les concernant au bulletin officiel.

  

Le cahier marocain va-t-il disparaître? 
 
  
. La surprotection, le dumping, le “noir” sont venus à bout du secteur. Le cahier importé s'impose partout . La modernisation du commerce a posé des critères de qualité“Le sous-secteur du cahier disparaît”, “le Maroc est entrain de devenir uniquement consommateur”, “les nationaux disparaissent”. Tous les professionnels de l'industrie du papier sont formels. Tous déplorent la mauvaise direction que prend l'industrie locale du papier. Quant à savoir quelle branche exactement est la plus exposée, il semblerait qu'elles soient toutes “contaminées”. Le cahier, autant que le papier qui sert à sa fabrication (papier blanc), ou encore la pâte à papier. “Toute la chaîne est malade”, explique un directeur d'entreprise. Le bon vieux cahier SOMAPA, dont la marque accompagne encore nos souvenirs d'enfance, n'est presque plus. Le cahier Aiglemer, qui a soutenu les plus jeunes, ne domine plus le marché: sa faible présence dans les surfaces de vente le confirme. La compagnie, qui dispose d'une bonne capacité de production (3.500 tonnes/an, selon sa société-mère Papelera), ne produirait actuellement que près de 1.000 tonnes (contactée par l'Economiste, la société a catégoriquement refusé de confirmer ou d'infirmer). Les cahiers SOCATRAP sont difficiles à trouver sur les étalages. MAPAMA s'est carrément retirée du marché du cahier. CONAPA, traditionnellement troisième producteur national, serait devenue le premier producteur. Elle produirait près de 3.000 tonnes par an, ce qui représenterait le tiers de la consommation. Ce qui n'a pas empêché les made in China, made in Indonesia et autres de s'emparer du cahier scolaire. Aujourd'hui, le cahier importé concurrence rudement les marques locales. Une situation nouvelle pour le secteur. L'année dernière, le Maroc a importé près de 894 tonnes de cahiers, soit plus de 6 millions d'unités. L'émetteur classique qu'est la France, avec ses célèbres et non moins chers cahiers Clairefontaine, a écoulé près de 383 tonnes de cahiers en 2002. De nouveaux pays s'intéressent à notre petit marché qui ne dépasse pas les 10.000 tonnes/an. Le Liban, par exemple, a exporté 65,3 tonnes vers le Maroc. Ou encore la Syrie. L'Indonésie, depuis l'an 2000, ne cesse d'accroître le volume de ses exportations (115 tonnes en 2000, 232 en 2002).Alors que, jusqu'à Londres, on louait la qualité du papier marocain, aujourd'hui le déclin de la production nationale est un constat inévitable. Que s'est-il passé exactement? Traditionnellement connu comme un bon fournisseur national et un exportateur à la hauteur, voilà que le producteur local s'enlise face à une concurrence étrangère et à un nouveau type d'économie.

Le pourquoi du comment 


Il est difficile d'avoir des informations fiables dans ce secteur très opaque: tous les responsables interrogés ont souhaité garder leur anonymat…ne serait-ce que pour se jeter la pierre les uns aux autres.Les raisons du marasme de la production locale sont multiples. Dumping, mauvaise qualité, instruments inadaptés, secteur non exonéré, mauvaise conjoncture internationale. Mais l'explication majeure se trouve dans des pratiques douteuses et litigieuses. Elle prendra plusieurs noms, selon nos interlocuteurs : “contrebande moderne” pour les visionnaires, “sous-facturation” pour les plus pragmatiques, ou plus classiquement “le noir”. Ce qui a rongé l'industrie nationale, c'est l'aspect informel qui s'est largement généralisé. Des pratiques qui ont fini par piéger tout le secteur. “Aujourd'hui un container de papier importé peut coûter moins cher que le prix de son transport!”. “En raison de son faible coût, le papier édition, exonéré des droits de douane, est importé mais détourné de sa destination première pour en faire des cahiers”, affirme un papetier. “Tandis que le secteur de la fabrication paie des droits sur ses inputs”. Un autre incrimine les grossistes de la Route de Médiouna (célèbre quartier de Casablanca, connu pour ses “délicatesses” avec les taxes et impôts). “Le marché est entre les mains de la Route de Médiouna. Il s'y est développé une véritable culture du marché noir”. “Le problème de sous-facturation devient très lourd pour le secteur de l'emballage, par exemple. Il perd chaque année près de 5% du marché aux dépens d'importations frauduleuses”. Si l'on a cru protéger l'industrie locale par des barrières douanières, on est loin du résultat escompté: Le papier qui sert à la fabrication du cahier autant que le cahier, est taxé de près de 50% à l'import. Les entreprises se sont endormies sur cette protection pendant vingt ans. “Avec une économie protégée, se sont installées des habitudes de confort. C'est le client qui vient vous solliciter, la qualité est le dernier de vos soucis, et les marges sont importantes”, poursuit ce spécialiste. Vingt ans, c'est largement suffisant pour mettre à niveau le secteur et développer la performance des producteurs. Mais ces derniers n'avaient aucun intérêt à le faire. Au lieu de cela, on a assisté à une situation oligopolistique de quelques gros producteurs. A l'abri des barrières douanières, la qualité en a pris un coup. “On va plutôt acheter des queues de fabrication, des produits de deuxième catégorie”. “Il y a même des producteurs qui utilisent le papier journal, exonéré de droits de douane, pour en faire des cahiers”. “C'est le prix de l'inconscience”. Inconscience partagée entre les producteurs et la politique de protection. Paradoxe suprême, à l'heure qu'il est, même les droits de douane ne protègent plus l'industrie locale: les importations frauduleuses et le dumping international ont comblé le vide laissé par des qualités approximatives et des prix élevés. “C'est comme si on était déjà en 2012!”. Mais quel intérêt pour ces multinationales (APP en Indonésie), sachant que le Maroc est un petit marché? Pas énorme. Ce sont en général des grosses unités, dont le stockage du reliquat de la production coûte plus cher que s'il était bradé. Les grands producteurs ou négociants se plaignent, eux, de la concurrence sauvage : “Onze intervenants, c'est trop pour un si petit marché”. Le cahier est une activité capitalistique qui demande peu de main-d'oeuvre. D'autant plus que “nous n'avons pas d'avantages comparatifs. Nous aurions pu si nous avions mis en place un réseau d'exportation, mais les sociétés sont affaiblies par le prix du marché”. “Les outils de production marocains sont depuis très longtemps inadaptés”, affirment d'autres. Face à un marché atomisé et dotées de petites machines, les entreprises ont du mal à être rentables. La spécialisation des machines que requiert l'industrie du papier n'est pas assurée. “Personne ne s'équipe correctement. Les fabricants achètent des machines écoulées par les Européens, machines qui sont déjà obsolètes chez eux. Le Maroc est la poubelle de l'Europe”, affirme très sèchement un ex-producteur de cahiers. “Les points négatifs du cahier marocain s'identifient rapidement: mauvaise réglure et mauvaise qualité du papier”. La modernisation du commerce ne pardonne pas. Autrefois, le petit épicier ne pouvait pas protester contre la mauvaise marchandise livrée. Aujourd'hui, il est impossible de “refiler” à Marjane, Makro, Hyper, Label Vie…de la mauvaise qualité. Ces lots iront plutôt à la campagne où la distribution est encore archaïque.Un autre entrepreneur dénonce la concurrence déloyale de la Syrie ou de la Tunisie. Ces deux pays ont des entreprises étatiques.“Elles n'ont donc pas de prix de revient. La Tunisie finance et subventionne le cahier. Ces subventions sont transférées sur ses exportations”.

Sous-facturation et dumping

Les marchandises sont facturées à un prix inférieur à leur valeur réelle. Objectif: payer le moins de droits de douane possible. Les droits restent en effet anormalement élevés. La pratique de la sous-facturation est dénoncée par tous les responsables interrogés qui pointent du doigt, qui les gros producteurs, qui les intermédiaires et grossistes. Au niveau de la douane, le contrôle se fait a posteriori. “Il est difficile de se saisir de ce genre de dossier”. “De toutes façons, nous n'avons pas assez d'argent pour payer une équipe forte capable d'endiguer ce genre de pratiques”, déplore un directeur d'entreprise. Si cette pratique a permis de défier les prix du marché, elle n'aura pas réussi à masquer la mauvaise qualité du cahier national. Aujourd'hui, des marques étrangères sont disponibles à des prix tout aussi compétitifs et de bonne qualité

Protection par normes 


Les normes italiennes et françaises en matière de cahier sont différentes. Le cahier italien ne peut pas s'exporter vers la France et vice-versa. Le Maroc est amené à ouvrir complètement son marché (démantèlement tarifaire). S'il ne peut plus se protéger par les droits de douanes, “pourquoi ne pas se protéger, comme tous les autres pays, par l'instauration de normes en faveur de la production locale?”, propose un consultant. Mais reste la question du consommateur : les pouvoirs publics refuseront de livrer les écoliers et leurs parents à des pratiques abusives. Nous ne sommes plus dans les années 70, celles de l'hyperprotection, quel qu'en soit le prix.

Recyclage“Au Maroc, il n'y a que les femmes de ménage qui font du recyclage”. Cynique, un industriel déplore l'absence totale de politique de recyclage. “Dans d'autres pays, le papier recyclé peut constituer jusqu'à 100% de la matière première. Ce qui donne un marché d'approvisionnement de bonne qualité et à un moindre coût”.En France, le taux d'utilisation des papiers et cartons récupérés par l'industrie papetière a atteint 57,8% en 2001, selon la Confédération française de l'industrie des papiers, cartons et celluloses (COPACEL). “Sans recyclage, l'industrie nationale ne pourra pas se développer”. Tout autant qu'une bonne politique de la forêt. Chaque année, la forêt française s'accroît de 30.000 hectares supplémentaires. Une absence de politique de la forêt fait importer énormément de bois à Cellulose du Maroc, producteur exclusif de pâte à papier. En 1996, cette entreprise a commencé à planter des eucalyptus. Selon un professionnel, il faut 18 ans à cet arbre pour être entièrement rentable.

La lucarne de l'Education nationale 

Le cahier sur lequel travaille l'élève marocain est la lucarne à travers laquelle on découvre le système d'enseignement. De mauvaise qualité. “Il est grand temps que l'Etat normalise, voire légifère en matière de qualité du papier”, souhaite un intervenant. Pendant longtemps malmenée, l'Education nationale a droit aujourd'hui à une gargantuesque réforme. Le cahier, en tant que support pédagogique de base, devrait tout logiquement suivre, soulignent les observateurs. Mais il n'en reste pas moins que les pouvoirs publics se sont montrés très peu regardants: personne n'a remonté la filière lorsque des cahiers faits à partir de papier journal se sont retrouvés sur le marché.


Mouna KADIRI L'economiste .

Bonjour , vous croyez que cet article date de 2012 , eh bein .. vous vous trompez messieurs  , il date de 2003 eh oui de 2003 , bientot 10 ans .. !!! ca montre clairement le laxisme des autorités de l'epoque a developper et a proteger le tissu industriel marocain , et le manque de vision strategique qui a conduit le pays au bord du gouffre .

SOMAPA , AIGLEMER , PAPELERA DE TETOUAN ... , ont toutes un denominateur en commun , elles ont fait faillite alors que c'etaient des fleurons de l'industrie marocaines , a qui le tour ??? ....

Ennakl à tunis :
le 14/08/2012
13,29 soit -0,52%

Sissa a écrit:

Pixon a écrit:

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Le sauvetage de la croissance passe par la prise de mesures en faveur de la classe moyenne qui a un impacte direct sur la demande interne.. C'est ce que l'Argentine a compris grace à ce grand Economiste Lavagna qui a jeté à la poubelle les recommandations d'austerité du Fmi

.. Faire du ciblage des classes pour supprimer la compensation serait une pure foutaise qui ouvrirait plein les portes sur du grabuge social

Tout est à revoir, mais tout.

Qui est représentatif de la classe moyenne au Maroc ? Certes ce n'est pas les Bac+10, ni les cadres supérieurs.

Actuellement ce sont les ferrachas, les vendeurs de légumes sur charettes, les artisans (LEs différents rèparateurs, les coiffeurs, les métarbier, etc... ) Tout ces gens là gagnent entre 300 et 1000 DH par jour sans frais ni impôt.

Les intélos, manifestent dans les rues pour demander l'amélioration des conditions de vie de ceux-là.

Une anecdote : J'ai demandé à un ferracha le prix d'une gaine pour cheville made in china : 10 DH l'unité ou 15 DH la paire. J'ai suis allé par la suite dans une boutique : le même article : 5 DH la paire. Un autre jour pour un ballon pour mon fiston ; ferracha 120 DH premier prix, 100 DH après négociation ; boutique 60 DH premier prix.

In3el bohoum les ferracha, la nouvelle classe nantie, sans formation, ni éthique ni origine(tassila).

Bonjour,


L'effet ramadan ?

TILILA a écrit:

Sissa a écrit:

Tout est à revoir, mais tout.

Qui est représentatif de la classe moyenne au Maroc ? Certes ce n'est pas les Bac+10, ni les cadres supérieurs.

Actuellement ce sont les ferrachas, les vendeurs de légumes sur charettes, les artisans (LEs différents rèparateurs, les coiffeurs, les métarbier, etc... ) Tout ces gens là gagnent entre 300 et 1000 DH par jour sans frais ni impôt.

Les intélos, manifestent dans les rues pour demander l'amélioration des conditions de vie de ceux-là.

Une anecdote : J'ai demandé à un ferracha le prix d'une gaine pour cheville made in china : 10 DH l'unité ou 15 DH la paire. J'ai suis allé par la suite dans une boutique : le même article : 5 DH la paire. Un autre jour pour un ballon pour mon fiston ; ferracha 120 DH premier prix, 100 DH après négociation ; boutique 60 DH premier prix.

In3el bohoum les ferracha, la nouvelle classe nantie, sans formation, ni éthique ni origine(tassila).

Bonjour,


L'effet ramadan ?

Quel effet ramadan ?

Sissa a écrit:

TILILA a écrit:

Bonjour,


L'effet ramadan ?

Quel effet ramadan ?

In3el bohoum les ferracha, la nouvelle classe nantie, sans formation, ni éthique ni origine(tassila).



les ferrachas sont à 99% des gens dans la précarité totale.


Le raisonnement par référence à la tassila (al kabila, la caste...) est l'une des raisons de la faillite généralisée des Arabes.

Sissa a écrit:

Pixon a écrit:

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Le sauvetage de la croissance passe par la prise de mesures en faveur de la classe moyenne qui a un impacte direct sur la demande interne.. C'est ce que l'Argentine a compris grace à ce grand Economiste Lavagna qui a jeté à la poubelle les recommandations d'austerité du Fmi

.. Faire du ciblage des classes pour supprimer la compensation serait une pure foutaise qui ouvrirait plein les portes sur du grabuge social

Tout est à revoir, mais tout.

Qui est représentatif de la classe moyenne au Maroc ? Certes ce n'est pas les Bac+10, ni les cadres supérieurs.

Actuellement ce sont les ferrachas, les vendeurs de légumes sur charettes, les artisans (LEs différents rèparateurs, les coiffeurs, les métarbier, etc... ) Tout ces gens là gagnent entre 300 et 1000 DH par jour sans frais ni impôt.

Les intélos, manifestent dans les rues pour demander l'amélioration des conditions de vie de ceux-là.

Une anecdote : J'ai demandé à un ferracha le prix d'une gaine pour cheville made in china : 10 DH l'unité ou 15 DH la paire. J'ai suis allé par la suite dans une boutique : le même article : 5 DH la paire. Un autre jour pour un ballon pour mon fiston ; ferracha 120 DH premier prix, 100 DH après négociation ; boutique 60 DH premier prix.

In3el bohoum les ferracha, la nouvelle classe nantie, sans formation, ni éthique ni origine(tassila).

Mon ami Sissa, quand tu achetes chez un Feracha, c'est une sorte de Sada9a

Pour les ferrachas :


Il y a des grossiste-ferrachas, il y a aussi une mafia des ferracahs qui loue les parcelles, protège les ferrachas et s'enrichit du système.

Plus il ya même des commerçants avec boutiques qui font de l'extension de leurs affaires et surfaces via taffaracht (ou tacheffart ).

Mais c'est juste 1%

27 مليون دولار سعر الغرام لأغلى مادة في العالم
ضمن قائمة تضم أغلى 15 مادة في الكون تشمل مصادر للطاقة ومعادن نفيسة ومواد مخدرة

الثلاثاء 26 رمضان 1433هـ - 14 أغسطس 2012م
91% من الاماراتيين راضون عن نوعية حياتهم
"البحري" السعودية تؤجر 3 ناقلات بـ480 مليون ريال
كهرباء السعودية تنفي تأثر صناعات حيوية بالانقطاعات
27 مليون دولار سعر الغرام لأغلى مادة في العالم
تحذيرات من تمادي بنوك الإمارات بمنح القروض الشخصية


قطع من الألماس سعر الغرام الواحد منها 55 ألف دولار

دبي - شواق محمد
يوجد في العالم أشياء كثيرة غالية الثمن، وهناك بعض الأشياء لا تخضع للتسعير، تحمل عبارة "لا تقدر بثمن"، وفي قائمة مثيرة للاهتمام تنشرها "العربية.نت" نرصد أغلى 15 مادة في العالم، تشمل مصادر للطاقة ومعادن نفيسة وأنواع من المواد المخدرة.

وتعود أسباب ارتفاع أسعار هذه المواد إلى عدة أمور, على رأسها قلة المعروض من هذه المواد حول العالم مقارنة بالطلب عليها، أو بسبب ندرة وجودها أو صعوبة إنتاجها أو حتى منع الاتجار بها وتداولها في الكثير من الدول من ما دعا إلى تهريبها وتصنيعها والاتجار بها في الخفاء.

ونستعرض في هذا التقرير قائمة الـ15 عنصراً، مع معلومات سريعة عن كل عنصر منها، بالإضافة إلى أهم استخداماتها وسبب ارتفاع سعرها.
وتأتي في المرتبة الأولى مادة "الكاليفونيوم" ويبلغ سعر الغرام الواحد من هذه المادة 27 مليون دولار، بدأت حكاية هذا العنصر الغريب في عام 1952 بعد البحث في حطام القنبلة الهيدروجينية الأولى التي فجرتها الولايات المتحدة في مجموعة جزر أنوتيك بالمحيط الهادي، حيث تمكن العالمان الأمريكيان (كوننغام واسبراي) العاملان بهيئة الطاقة الذرية الأمريكية من اكتشاف العنصر 252 في الجدول الدوري والمسمى "كاليفورنيوم"، حيث تمكن العالمان من تصنيع هذا المصدر في مفاعلات نووية خاصة بكميات صغيرة جداً.

ويعد العنصر "كاليفورنيوم 252" من أدق العناصر وأغزرها وأكثرها تكلفة بعد المادة المضادة، حتى إنه لا ينتج منه سنوياً أكثر من 0.2 غرام فقط، كمية قليلة لكنها تتمتع بمزايا وفؤائد لا حصر لها.

والميزة الكبرى لهذه النيوترونات الدقيقة أنها تحوي نفس خواص النيوترونات المتولدة من المفاعل الذري, لذا يعتبر الغرام منها مفاعلاً ذرياً بالغ الدقة والصغر وفائدته لا توصف مقارنة بتكلفته مهما كانت باهظة قياساً بالمفاعلات التقليدية الأخرى.

وجاء الألماس المرتبة الثانية ضمن القائمة، حيث يصل سعر الغرام الواحد لأنقى وأجود أنواعه إلى 55 ألف دولار.

أما في المرتبة الثالثة فقد جاء عنصر "التريتيوم" ويصل سعر الغرام الواحد إلى 30 ألف دولار، وهو عنصر مشع يستخدم في استخراج الطاقة الذرية بالاندماج، كما يتسبب في إطلاق وإشعال التسلسل المفجر في القنبلة الهيدروجينية.

واحتل المرتبة الرابعة "التافيايت" وهو من الأحجار الكريمة شديدة الندرة وبسبب هذه الندرة لم يذكر أي استخدام لهذه الأحجار إلا كمجوهرات وأحجار كريمة، ويصل سعر الغرام الواحد إلى 20 ألف دولار.

وفي المرتبة الخامسة، جاء "البينايت" ويطلق عليه اسم الماس الأحمر، وهو أحد أنواع الأحجار الكريمة النادرة الوجود في العالم ولا توجد في كل العالم إلا في ميانمار، ويبلغ معدل سعر الغرام الواحد 9000 دولار.

"البلوتونيوم" جاء في المرتبة السادسة، ويبلغ سعر الغرام الواحد 4000 دولار، والبلوتونيوم معدن ثقيل جداً وعالي الكثافة، أكثف من الرصاص بـ 1,74 مرة تقريباً, وهو معدن مشع وسام, اكتُشفَ في الولايات المتحدة عام 1940 وهو عنصر قابل للانشطار, وتستَخدم طاقته لصناعة القنابل النووية ويستخدم في إنتاج الطاقة في بعض المفاعلات النووية.

والمرتبة السابعة كانت من نصيب عقار ثنائي إيثيل أميد حمض الليسرجيك ويعرف اختصاراً بـLSD أو عقار الهلوسة، ويبلغ سعر الغرام 3 آلاف دولار.

ولهذا العقار قصة غريبة حيث اكتشفه العالم (ألبرت هوفمان) عام 1943 صدفة حينما تسلل العقار إلى يديه نتيجة تجربة معملية، وبدأ على أثرها (هوفمان) يشعر بالدوار والضجر ثم بدأت الأوهام تهاجمه، وشعر وكأنه مخمور، ولم يزل به أثر العقار حتى تلاشى بعد ساعتين، وهذا العقار شديد الحساسية والتركيز، إذ إن ثلث غرام منه يكفي لقتل فيل.

وجاء في المرتبة الثامنة، "الكوكايين" بسعر 215 دولاراً للغرام الواحد، ويعتبر الكوكايين أشد المنشطات الطبيعية. ويستخلص من أوراق نبات الكوكا الذي ينمو في أمريكا الجنوبية، حيث يمضغه الأهالي وهو معروف لديهم منذ 5000 عام خاصة في بوليفيا والبيرو أو يضعونه مع الشاي ويشربونه للانتعاش والتغلب على التعب.

وفي المرتبة التاسعة حلت مادة الهيروين، بسعر 130 دولاراً، للغرام الواحد، وصنع الهيروين لأول مرة من مادة المورفين عام 1874 من قبل كيميائي إنكليزي ولكن، لم يعرف مفعوله، وصنع من جديد عام 1898 من قبل هنريك دريسار، كيميائي ألماني كدواء للعديد من الإصابات منها داء السل.

وحل قرون وحيد القرن في المرتبة العاشرة، حيث يصل سعر الغرام الواحد منها إلى 110 دولارات، وسبب غلاء قرون وحيد القرن، إضافة إلى قلته أنه يستخدم في تصنيع مقابض الخناجر أو منحوتات تباع بأسعار مرتفعة جداً.

ولكن السبب الذي يجعل قرون وحيد القرن معروفة جدا هو سبب علاجي لأنه كما هو مشهور في الطب الصيني التقليدي، بأن مسحوق القرون أو نجارة القرون يمكنها شفاء التهابات كبيرة عديدة وصولاً إلى القدرة على معالجة العجز الجنسي.

وفي المرتبة الحادية عشرة جاء عقار "الميثامفيتامين"، حيث يصل سعره إلى 100 دولار للغرام الواحد، وركب عقار الميثامفيتامين لأول مرة على يد العالم الياباني ناجاي ناجايوشي في عام 1893, وهو أحد المخدّرات ضمن مجموعة الأمفيتامين التي تؤثّر في الجهاز العصبي المركزي وتشمل مخدّرات كالكافيين والنيكوتين.

وفي المرتبة الثانية عشرة جاء عنصر "البلاتينيوم" بسعر هو 60 دولاراً للغرام الواحد هو عنصر كيميائي, ويطلق عليه اسم "الذهب الأبيض" فهو معدن ثمين لونه رمادي مائل إلى أبيض، والبلاتين أقوى من معدن الحديد وله مرونة الذهب، وهو أيضاً لا يصدأ كالحديد ولا يفقد بريقه عند تعرضه للهواء لفترات طويلة كالذهب.

وفي المرتبة الثالثة عشر جاء عنصر الروديوم، ويصل سعر الغرام الواحد إلى 58 دولاراً، وهو عنصر نادر الوجود في الطبيعة لونه أبيض فضي، ومقاوم ممتاز للتآكل وعاكس بشكل كبير.

ويستخدم أصحاب المصانع الروديوم النقي في المراحل الأخيرة من صناعة المجوهرات والأنوار الكاشفة، كما يستخدم في التوصيلات الكهربائية، ويسبك مع البلاتين لصناعة المحركات التوربينية للطائرات للحصول على صلابة عالية جداً.

وفي المرتبة الربعة عشر جاء الذهب، ويصل سعر الغرام الواحد إلى 56 دولاراً.

وحل في المرتبة الأخيرة الزعفران أو كما يطلق عليه (الذهب الأحمر)، وسعر الغرام الواحد حوالي 11 دولاراً، وسمي الزعفران بالذهب الأحمر كونه من أغلى أنواع التوابل والمنكهات في العالم فيستخدم كتوابل للطعام بالإضافة إلى استخداماته في التداوي.

ويتم استخراج خيوط الزعفران في عملية مرهقة إلى حد ما، حيث يلزم لإنتاجه استعمال الزراعة والحصاد اليدوي بدقة وحرص

Bonjour, il y aussi quand des dizaines de charrettes séparpillent en même temps et vendent le même produit. Ce ne sont alors que des employés, le propriétaire de toutes ces charrettes est unique.