Fait : Publication des statistiques à fin 2012.
Analyse : Au terme de l’année 2012,
l‘Indice des Prix des Actifs Immobiliers affiche une hausse limitée à 1%
(contre une augmentation de 2,2% une année auparavant). Ce
ralentissement est imputable
principalement à la quasi-stabilité des prix des biens résidentiels (vs.
+2,4% en 2011). Les prix des biens fonciers et commerciaux progressent,
quant à eux, de 2,6% et de 1% respectivement.
En parallèle, le volume des transactions des biens immatriculés au
niveau de l’ANCFCC s‘apprécie de 7,8% à 110 250 unités. Par catégorie,
les biens résidentiels affichent une évolution de 8,7% pour 76 092
transactions, les biens fonciers augmentent de 5,5% pour 26 626 ventes
tandis que les biens
commerciaux se bonifient de 7% pour 7 532 transactions. La structure des
transactions demeure inchangée ; les biens résidentiels restent en tête
des ventes avec près de 69% de l’ensemble des opérations, suivie des
ventes des biens fonciers (24%) et celles des biens commerciaux (7%).
Par ville, les prix des biens immobiliers à Marrakech, à Tanger et à
Agadir baissent de 1,7%, de 1,6% et de 0,7% respectivement alors que les
autres villes du Royaume enregistrent des hausses dont la plus
importante a été constatée à Kénitra avec 10,9%.
En glissement annuel, les prix des actifs immobiliers augmentent de 0,9%
au 4ème trimestre 2012 suite à l’effet combiné de la stagnation des
prix des biens résidentiels, de la hausse des prix du foncier (+3,2%) et
de la baisse des prix des biens commerciaux (-1,8%). Pour sa part, le
volume des transactions baisse de 0,3% tenant compte notamment de la
diminution de 1,8% des opérations sur le foncier.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Conclusion : En dépit d’un contexte
difficile marqué notamment par le renchérissement du foncier, le niveau
des transactions immobilières demeure en hausse au titre de l’exercice
2012 affichant ainsi le maintien de la demande mais pour des prix en
évolution limitée reflétant l’essoufflement
de la dynamique du marché.