Vendredi 31 juillet

Nbre méssages : 1104 Inscris le : : 08/09/2008

Le tourisme au cœur des priorités du gouvernement

http://www.lematin.ma/Actualite/Express/Article.asp?id=117748

Invité

10 ans de règne

Les bulles et les plongeons de la Bourse

· Addoha aura été la grande star de la cote

· Introduction d’indices plus pertinents

LA Bourse aura connu bon nombre de réformes en 10 ans. Parmi les plus notables, la création en l’an 2000 d’un compartiment pour les sociétés concessionnaires ou gérant un service public. 2001 est également à retenir dans les annales, puisqu’elle a vu l’arrivée de Dounia Taârji à la tête du CDVM. En outre, le ministère des Finances, sous la houlette de Fathallah Oualalou, avait édicté une série de mesures pour dynamiser le marché, dont l’abattement de 50% sur les plus-values de cessions pour les institutionnels, ou encore la rénovation de la politique de placement pour un rôle de régulateur-animateur du marché. C’est également en 2001 que le CDVM a adressé un carton jaune pour trois sociétés de Bourse et deux gestionnaires de fonds, à propos d’émissions d’ordres qui avaient perturbé le fonctionnement normal du marché.
En 2002, le marché boursier a eu droit à sa centrale des risques, une base de données rassemblées au niveau du CDVM et dont l’objectif est de prévenir les risques de non-paiement ou non-livraison des titres. Autre innovation de taille, celle du Masi qui a remplacé l’IGB (indice général boursier) à partir du 1er janvier 2002. L’IGB avait longtemps été critiqué par les milieux financiers qui le jugeaient dépassé, étant donné que l’année de référence pour son calcul est 1979. En outre, cet indice tenait compte uniquement du cours de clôture des actions. Pour les valeurs non liquides, ce cours pouvait dater de plusieurs semaines, voire plusieurs mois. Tandis que le Masi retient aussi bien le cours traité (de clôture), que le cours réservé (à la hausse ou à la baisse) ou encore le cours ajusté en cas d’augmentation de capital ou de distribution de dividendes.
A partir de 2003, la Bourse connaît une embellie, et ce après quatre années de morosité. Ce qui avait permis d’effacer les pertes enregistrées depuis janvier 2000. Le Masi avait gagné 32,31%. Le Madex, baromètre des valeurs traitant en continu, s’est hissé pour sa part de 26,34%. La capitalisation boursière avait clôturé l’année à 115,5 milliards de DH, le niveau enregistré en janvier 2000. Côté volumes, le chiffre d’affaires annuel a atteint 51,69 milliards de DH. Le marché central en avait canalisé quelque 13 milliards de DH et le marché de blocs près de 38,62 milliards de DH. Cette même année, la place a vu la radiation de la cote de trois «canards boiteux», en l’occurrence la BNDE, General Tire et Longométal.
En 2006, le groupe CFG innove en lançant le premier site de transactions boursières en ligne. Mais cette année a été un véritable tournant dans l’histoire de la Bourse, entre un record de dix introductions, et l’arrivée d’Addoha, qui a suscité une véritable euphorie, voire une bulle, dont le marché se rappellera longtemps.
Un coup de tonnerre éclate en 2007: l’introduction de GSI Maroc est annulée car ses comptes avaient été «trafiqués». L’année suivante, le CDVM a eu l’occasion de sévir à plusieurs reprises. Outre l’affaire du bug informatique, le gendarme de la Bourse a brandi des cartons jaunes pour quatre sociétés de Bourse, avec publication des sanctions prises à leur encontre. Une première dans le monde de la finance au Maroc. Le verdict est allé de la mise en garde à la sanction pécuniaire. Upline Securities a ainsi été condamnée à payer dix millions de DH avec retrait de l’agrément de dépositaire par le ministre de l’Economie et des Finances. Le CDVM reproche à la société de Bourse «d’avoir accepté la souscription de certains clients défaillants». Il a rappelé que «les dépôts des uns ne doivent pas servir à régler les défaillances des autres». Pour sa part, Safabourse a été blâmée, notamment pour avoir passé des transactions irrégulières sur le marché de blocs. Par ailleurs, Attijari Intermédiation a reçu un avertissement. Et enfin, une mise en garde a été adressée à l’encontre de BMCE Capital Bourse. Selon un membre de l’APSB (Association professionnelle des sociétés de Bourse), «les rapports remis aux entités concernées ont comme dénominateur commun le non-respect des procédures de collecte des fonds auprès des clients, notamment les institutionnels étrangers lors de l’OPV». En effet, à des degrés différents, certaines sociétés de Bourse avaient accepté des souscriptions sans prendre en compte le risque d’insolvabilité des souscripteurs vu l’afflux massif des ordres durant la période de souscription.

A. B.

Invité

Conseil du crédit et de l’épargne

Mezouar annonce une pluie de réformes

· Prêts à taux variables: revoir le mode d’indexation

· Vers un processus de ciblage d’inflation

TOUT le gotha de la finance s’est réuni pour le troisième Conseil national du crédit et de l’épargne (CNCE) à Rabat, le 28 juillet dernier. Outre Abdellatif Jouahri, gouverneur de Bank Al-Maghrib et Salaheddine Mezouar, ministre de l’Economie et des Finances, il y avait Othman Benjelloun, président du GPBM, ou encore Zouhair Chorfi, directeur du Trésor. Certains participants étaient là pour la première fois. C’est notamment le cas de Karim Hajji (Bourse de Casablanca), Hassan Boulaknadal (CDVM), Anas Alami (CDG) ou Mohamed Horani (CGEM).
Après le récurrent discours sur la «résistance de l’économie marocaine face à la crise», le ministre de l’Economie et des Finances s’est engagé à accélérer les réformes et la mise en œuvre des politiques sectorielles. Il a annoncé la finalisation des projets de loi relatifs au CDVM et à l’autorité de supervision du secteur des assurances. Ces deux entités auront le statut de personne morale, avec, pour le CDVM, un organe collégial de direction.
Les réformes s’inscrivent dans le cadre d’une vision à moyen terme qui repose sur plusieurs axes. Le premier concerne l’épargne longue, avec pour objectif de se doter d’une vision d’ensemble permettant de cibler les produits appropriés et d’inciter leur développement. Vient ensuite l’axe de développement du marché des capitaux, qui s’articulera autour du projet de loi sur le marché à terme d’instruments financiers, ainsi que l’encadrement de prêts-emprunts de titre. Le ministre des Finances a estimé que «le moment est venu d’ouvrir le capital de la société gestionnaire de la Bourse de Casablanca» sans préciser le calendrier sur l’opération.
Le ministre a annoncé son intention de réviser le mode d’indexation des prêts à taux variables, en remplaçant les taux des bons du Trésor par les taux du marché interbancaire.
Le gouverneur de la banque centrale a annoncé que des travaux sont en cours pour la mise en place d’un cadre de surveillance macro-prudentielle». Il sera basé à la fois sur des tests de stress pour évaluer la capacité du système bancaire à faire face aux chocs, ainsi que la conduite de simulations de crise systémique. Par ailleurs, l’entrée en service longtemps annoncée de la centrale des informations financières sera effective dès le mois de septembre. Elle permettra d’améliorer le système d’information sur le crédit, et idéalement de diminuer le taux des créances en souffrance.

Adam BERRADA

Date de franchissement : 16/07/2009

58.3%

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L'économie américaine "très proche" de la reprise, selon Greenspan
LEMONDE.FR avec AFP | 02.08.09 | 17h08

http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2009/08/02/l-economie-americaine-tres-proche-de-la-reprise-selon-greenspan_1225085_3222.html#ens_id=863164

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