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 Séance du Mercredi 02 Décembre 2009

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Séance du Mercredi 02 Décembre 2009 - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: Séance du Mercredi 02 Décembre 2009   Séance du Mercredi 02 Décembre 2009 - Page 4 Icon_minitimeMer 2 Déc - 17:33

Des salariés piégés par la baisse des cours de leurs sociétés


Ils
se sont endettés, pour certains à hauteur de 24 mois de salaire brut,
pour participer aux introductions en Bourse de leurs sociétés.
Dans l’euphorie de la hausse du marché, les décotes offertes et les
expériences Addoha et CGI, ils n’ont pas pensé au risque d’une baisse
des cours.
Beaucoup d’entre eux seront bientôt obligés de vendre
à perte pour rembourser leurs crédits.



Séance du Mercredi 02 Décembre 2009 - Page 4 Affiche_image?article=15213

C’est
un climat d’inquiétude qui règne actuellement au sein du personnel de
plusieurs entreprises cotées. Des centaines de salariés suivent
quotidiennement, et surtout avec angoisse, l’évolution du cours de
leurs sociétés, dans un marché baissier qui n’affiche aucun signe de
reprise. Avec angoisse, car ces salariés sont également actionnaires,
vu qu’ils ont participé aux opérations d’introduction en Bourse des
sociétés qui les emploient. Ils s’attendaient à se faire un petit
pécule, à l’instar des employés de certaines entreprises comme Addoha
et CGI. Là... certains pourraient, bien au contraire, perdre des sommes
conséquentes.
Elles sont à ce jour neuf sociétés à avoir rejoint la cote
casablancaise depuis 2007 et dont le cours actuel est inférieur au prix
d’achat initial des actions. Au moment de leur introduction, toutes ont
consacré une partie de leur offre à leurs salariés et collaborateurs,
dans des cas à hauteur de 3% du capital.
Le personnel de ces sociétés a souscrit avec force. Atlanta, introduite
en octobre 2007, compte 410 salariés ayant participé à son opération et
qui ont acheté plus de 150 000 actions (avant le split du capital qui a
multiplié le nombre de titres par dix). Alliances a pour sa part séduit
519 de ses collaborateurs en juillet 2008 qui ont souscrit pour 55 000
actions. Avant elle, Salafin, en décembre 2007, a attiré pour son
opération 128 de ses salariés, et la Snep, un mois plus tôt, a drainé
370 de ses employés pour 33 600 actions souscrites.
Plusieurs facteurs ont encouragé ces personnes à investir dans les
titres de leurs employeurs sans trop penser aux risques qu’ils étaient
en train de prendre. Il y a d’abord le contexte du marché boursier à
l’époque. La place casablancaise venait de clôturer l’année 2006 avec
une performance record de +71% et a démarré 2007 en force. Quasiment,
tous les titres de la cote étaient en hausse en cette période, ce qui a
fini par attirer beaucoup d’investisseurs, même les plus craintifs.

La baisse des cours a consommé les décotes offertes au départ aux salariés
Il y a ensuite les conditions de prix avantageuses que les sociétés
introduites en Bourse avaient mis en place pour leur personnel. En
effet, en plus de la décote offerte au grand public par rapport à la
valorisation théorique des actions, qui a atteint des fois les 30%, ces
entreprises ont accordé à leurs salariés des décotes supplémentaires
allant jusqu’à 20%, à condition toutefois de conserver les titres
acquis pendant une certaine durée. Par exemple, les titres Atlanta,
dont le prix grand public était de 1 200 DH, ont été cédés aux employés
à 960 DH à condition qu’ils les gardent pendant 3 ans. Les actions
d’Alliances, elles, étaient proposées aux salariés à 616,5 DH, soit 10%
de moins que le prix du public (650 DH), avec l’obligation de les
conserver pendant 2 ans.
Les conditions de financement mises en place ont également favorisé la
participations des salariés aux introductions. Toutes les sociétés ont
en effet convenu avec les banques de la place d’accorder à leur
personnel des prêts pour l’acquisition des actions. Des prêts
remboursables in fine, au moment de la cession des titres achetés,
c’est-à-dire à la fin de la durée obligatoire de conservation, avec des
taux d’intérêt d’environ 5% et des montants qui atteignent l’équivalent
de 24 mois de salaire brut.
Les employés n’avaient donc rien à débourser au départ, ce qui était
très motivant. «La quasi-totalité de ces souscripteurs a opté pour le
financement à crédit», affirme un banquier. «De plus, raconte-il, ils
étaient tous convaincus de pouvoir réaliser des gains importants comme
dans les cas d’Addoha et de la CGI, sans supporter aucun frais ni aucun
risque». Rappelons que l’introduction en Bourse de ces deux sociétés
avait fait beaucoup d’heureux parmi leurs salariés. Leurs cours avaient
doublé en l’espace de quelques mois, ce qui a permis aux employés de
vendre leurs actions avant même la fin de la durée obligatoire de
conservation des titres, c’est-à-dire en renonçant à la décote offerte
par l’employeur, et d’empocher une plus-value nette conséquente.
Cette fin heureuse ne risque pas de se produire pour les sociétés dont
nous parlons (voir tableau). Pour Atlanta, par exemple, l’échéance du
crédit accordé aux salariés arrivera en octobre 2010. Aujourd’hui, le
cours de l’action est de 87,60 DH (876 DH avant l’opération de split),
soit un niveau inférieur au prix d’introduction, même en tenant compte
de la décote offerte au personnel. Si la situation ne se redresse pas
pour la valeur d’ici octobre de l’année prochaine, les employés de la
compagnie d’assurance seront obligés de vendre à perte pour rembourser
leurs crédits. Et ils auront du mal à le faire puisque le produit de la
vente ne suffira pas pour couvrir le principal, les frais et les
intérêts.
Pour le personnel d’autres sociétés, la situation sera bien pire. Les
salariés de Microdata, qui ont acheté les actions de leur société à 768
DH, se retrouvent actuellement avec des titres qui valent 439 DH, soit
une perte potentielle de plus de 40%. Il ne leur reste plus qu’un an
pour vendre et rembourser leurs crédits, et le cours de la valeur ne
présente toujours aucun signe de redressement. Quant aux employés de la
Snep, leur perte sera probablement beaucoup plus importante, le cours
de l’action étant aujourd’hui de 490 DH alors qu’ils ont acheté à 1 125
DH.
Fait à relever, il n’existait pas de garantie de vendre au cours
d’achat pour les employés de ces entreprises, comme ce fut le cas pour
le personnel de la BMCE lors d’une opération précédente.

La faute est en partie aux actionnaires majoritaires qui ont cédé leurs titres à des prix élevés
Y a-t-il un recours pour ces centaines de salariés qui risquent de
perdre des dizaines de milliers de dirhams ? Apparemment, non. «En
signant les bulletins de souscription lors des introductions en Bourse,
ces employés, comme tous les autres souscripteurs, ont automatiquement
accepté les prix proposés. Et vu que la baisse des cours ayant suivi
les cotations résulte d’une situation de marché, ils ne peuvent se
retourner contre personne», explique un juriste.
Tout ce que ces salariés peuvent espérer est donc le redressement des
cours de leurs actions d’ici à l’échéance des crédits. Mais vu les
pronostics des analystes, la reprise n’est pas pour bientôt.
Cela dit, les dirigeants des sociétés concernées pourraient prendre des
mesures pour alléger cette perte à leur personnel, même s’ils ne sont
pas obligés de le faire d’un point de vue juridique. Tel est le cas par
exemple de Salafin qui se dit prête à aider ses salariés s’ils sont
amenés à vendre leurs actions à perte. «En temps opportun et si la
reprise n’est pas au rendez-vous, nous trouverons les mécanismes
adéquats pour satisfaire les contraintes de nos salariés», affirme
Amine Bouabid, directeur général de la société de financement. Espérons
que les autres sociétés se montreront aussi solidaires avec leurs
employés.
En tout cas, même si un investisseur en Bourse, quel qu’il soit, doit
prendre ses responsabilités et assumer ses décisions, cette baisse des
cours pour les salariés des sociétés introduites soulève une
problématique d’équité lors de l’élaboration des offres publiques de
vente. En effet, 960 DH hors décote pour les titres de Microdata ou 1
250 DH pour ceux de la Snep sont des prix d’introduction jugés trop
élevés par les analystes, même si ces derniers ne l’ont pas clamé lors
des périodes de souscription, sans doute pour des considérations
commerciales. Ceux qui ont acheté ces titres ont donc été en partie
pénalisés par les prix élevés. Ceci renvoit à la nécessité de mettre en
place une réglementation sérieuse pour encadrer l’évaluation des
entreprises candidates à la cote.





Valorisation :Les valeurs cédées à un prix correct n’ont pas déçu les salariés qui les ont achetées
Séance du Mercredi 02 Décembre 2009 - Page 4 Afficher_image?encadre=851

Contrairement aux sociétés citées ci-haut, certaines valeurs
introduites en 2007 et 2008 ont vu leurs cours bien se porter malgré la
tendance baissière du marché boursier. Tel est le cas par exemple de la
Compagnie minière de Touissit (CMT). L’entreprise a rejoint la cote
casablancaise en juin 2008 au prix de 613 DH. Malgré toutes les
turbulences qu’a connues le marché en général et le secteur minier en
particulier, le cours de la valeur n’a pas cessé de progresser pour
atteindre aujourd’hui 900 DH. Les salariés ayant acheté les actions CMT
peuvent réaliser actuellement une plus-value de 47% hors décote s’ils
cèdent leurs titres. Un gain pour le moins réjouissant quand on voit
les pertes que risquent de subir les employés d’autres sociétés
introduites durant la même période.
Les analystes financiers sont unanimes quant à la raison de ce bon
parcours, l’action CMT a rejoint la cote à un prix correct. En effet, à
613 DH, le titre présentait des multiples boursiers intéressants, comme
un PER proche de 10. Ce qui n’était pas le cas d’autres introductions
comme celles de la Snep ou de Microdata.
CMT n’est pas la seule société à avoir été correctement valorisée.
Label’vie, introduite en juillet 2008 au prix de 1?029 DH, en tenant
compte de la décote pour salariés, résiste aussi bien à la baisse du
marché et affiche actuellement un cours de 1 125 DH.
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MessageSujet: Re: Séance du Mercredi 02 Décembre 2009   Séance du Mercredi 02 Décembre 2009 - Page 4 Icon_minitimeMer 2 Déc - 18:06

Le cours de la société est boosté par ses bonnes réalisations semestrielles



Séance du Mercredi 02 Décembre 2009 - Page 4 Affiche_image?article=15216

L
a publication des résultats semestriels du développeur infomatique
coté, IB Maroc, a donné un coup de fouet inespéré au titre de la
société. En effet, après avoir cumulé une perte hebdomadaire de 10,71%
sur les 3 premières séances de cotation de la semaine du 16 au 20
novembre, la valeur IB Maroc a été réservée à la hausse à la fin de la
même semaine, atteignant un cours de 371 DH.
Signalons au passage que la valeur a capté durant la période un volume
de 6,1 MDH contre une moyenne hebdomadaire de 3,1 MDH sur 2009. Et,
depuis, l’action continue sur sa bonne lancée. Au 23 novembre, elle
s’était hissée au cours de 385 DH. Mais depuis près d’un mois déjà, le
titre IB Maroc était sorti d’une profonde atonie, l’action ayant
accumulé plus de 9% de croissance du premier octobre au 23 novembre
2009.
Cette récente reprise de l’action IB Maroc est à lier, comme
l’attestent les analystes de CDG Capital, «aux résultats semestriels
reluisants de la société».
Au 30 septembre 2009, la société a en effet réalisé un chiffre
d’affaires de 174 MDH, en croissance de 65% comparativement à fin
septembre 2008. Par cette performance, IB Maroc a également réalisé 73%
des prévisions annuelles annoncées par le conseil d’administration dans
son rapport de gestion pour l’exercice en cours.
De même, elle réussit à développer son activité à l’export au cours de
ce premier semestre dans différents pays, notamment le Sénégal,
l’Algérie, la Mauritanie et la République Démocratique du Congo. La
quote-part du chiffre d’affaires à l’export dans l’activité globale
ressort d’ailleurs autour de 10% au 30 septembre 2009.
Pour sa part, le résultat d’exploitation a bondi de 56,5%, à 22,3 MDH,
induisant ainsi une marge opérationnelle de 12,8%. Cette marge ressort
néanmoins en retrait de 70 points de base par rapport au premier
semestre de l’exercice 2008/2009. Repli que les analystes de CDG
Capital expliquent par la hausse du ratio «achats consommés de matière
/ vente de biens et services produits» à 51% contre 37% un an
auparavant.
En ligne directe, le résultat net ressort à 14,3 MDH, égal au résultat
annuel de l’exercice 2008/2009 et en hausse de près de 65% par rapport
au premier semestre 2008. Quant à la marge nette, elle est en
quasi-stagnation, à 8,22%.
Avec la bonne orientation de ses réalisations, IB Maroc est bien partie
pour attirer les faveurs des analystes. Jusqu’à maintenant, la valeur a
fait l’objet d’une seule recommandation de la part de BMCE Capital
Bourse. La société de Bourse conseille en effet d’accumuler la valeur.
Cependant, au cours cible qu’elle lui fixe, à savoir 378,10 DH,
l’action semble avoir consommé tout son potentiel de hausse.




30-11-2009
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madex

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MessageSujet: Re: Séance du Mercredi 02 Décembre 2009   Séance du Mercredi 02 Décembre 2009 - Page 4 Icon_minitimeMer 2 Déc - 20:26

Admin a écrit:
Des salariés piégés par la baisse des cours de leurs sociétés

...

Un bel exemple est celui de MIC,juste avant son introduction en bourse le seul patron a procedé a une augmentation de capital a un nominal de 100 dh ,et c'est cette meme quantité qu'il a cedé en bourseau prix de 960 dh,la plus belle arnaque ,imaginez la plus value que le mec a generé,faites vos calcul c'est incroyable;il peut vendre autant d'ordinateurs dans sa vie il ne realisera jamais ce qu'il a fait en bourse comme benef
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MessageSujet: Re: Séance du Mercredi 02 Décembre 2009   Séance du Mercredi 02 Décembre 2009 - Page 4 Icon_minitime

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