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| Séance du Vendredi 04 Décembre 2009 + Week End | |
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+14haakoo rahali AbaRhita Bob bra-da aymour Sissa alibaba40internautes mahdie Pelican Bell Admin Denar DaRk-H 18 participants | |
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Admin Admin
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| Sujet: Re: Séance du Vendredi 04 Décembre 2009 + Week End Ven 4 Déc 2009 - 18:23 | |
| Des temps de turbulence financière
Le vent tourne! On le sait, la situation financière du gouvernement et des grandes institutions publiques et privées est inquiétante. Faut-il blâmer la crise internationale, la politique économique nationaliste ou est-ce le résultat de deux ans de politique sociale de Abbas El Fassi? Ce qui risque d’aggraver la situation davantage, c’est que l’Etat s’est engagé sur des projets qu’il va devoir honorer dans les mois à venir. Je citerai à titre d’exemple, le renforcement de l’action sociale, le soutien aux secteurs touchés par la crise et les grands chantiers et projets à financer. Face à ces engagements colossaux, on note un niveau d’épargne qui se dégrade, des réserves en devises qui fondent comme neige au soleil, des comptes extérieurs qui se détériorent, et des recettes fiscales en chute libre. Mais si la crise internationale est une situation inévitable, l’Etat marocain aurait pu lisser la crise de liquidité que le Maroc connaît, en faisant preuve de plus de prudence financière dans ses ambitions -qui très souvent dépassent ses moyens (…). Et encore plus, lorsque ces ambitions répondent à un objectif politique ou idéologique. Quand Abbas El Fassi a repris les rênes du gouvernement en octobre 2007, on s’est demandé comment le Maroc allait réussir la transition entre deux profils diamétralement opposés. Driss Jettou avait mené le gouvernement pendant quatre ans avec une croissance exceptionnelle, mais qui s’est faite au détriment des couches sociales démunies. El Fassi est ensuite venu pour rééquilibrer la balance sociale, et s’est montré plus flexible avec les syndicats qu’avec le patronat (10% d’augmentation du SMIG et des recrutements massifs). Aujourd’hui, la vision sociale d’El Fassi a mis à plat le plan DVD, et l’administration est redevenue ce mammouth qui pèse très lourd dans les finances publiques! La crise de liquidité provient aussi du fait que l’Etat -à travers tous ses organes- a très rarement intégré la notion de risque dans sa politique d’investissement, et s’est laissé emporter par une vision «nationaliste» qui se voile les yeux. Regardez par exemple combien de projets initialement menés par des investisseurs étrangers ont été repris par la seule Caisse de Dépôt et de Gestion, pour ne parler que de ce bras financier pour le développement. Ce fonds de pension a tellement investi ces dernières années, que le départ de Mustapha Bakkoury en juin dernier, a même coïncidé avec le plafonnement de la capacité d’endettement de la CDG, à en croire une source bancaire. Aujourd’hui, son successeur Anas Alami fait preuve de haute voltige financière pour sortir la Caisse de ce cul-de-sac. Il fait appel à la Caisse Marocaine des Retraites pour se donner plus de moyens pour financer les dernières décisions d’investissements de la CDG. Le conseil de la CMR vient en effet d’approuver la révision de sa politique de placement en réduisant de 82% à 60% ses placements en bons du trésor. Ceci permettra à la CDG de dégager près de 12 milliards de dirhams à placer dans des actions non cotées et cotées, de quoi financer le projet Renault, le Bouregreg ou encore les 32% de Méditélécom. Il est aujourd’hui indispensable de créer les «gardes-fous» nécessaires afin de mieux cadrer les actions de l’Etat. Créer des murailles de Chine entre la vision politique, la vision financière et la vision de développement, devient un «mal nécessaire» pour éviter d’engager toutes les liquidités d’un pays dans des projets qui servent l’image et l’ego, mais pas ses fondamentaux. Et pour appuyer mon raisonnement, je m’inscrirai en droite ligne avec les propos tenus par le Gouverneur de Bank Al-Maghrib. Ce Monsieur, au passé riche en expériences, qui a négocié entre autres le Programme d’Ajustement Structurel des années 80, a souligné dans les colonnes d’Economie & Entreprises (septembre 2009) son inquiétude sur la situation actuelle: «Si l’on se remémore l’enchaînement des événements, il y a vingt-cinq ans, on comprendra mieux la vigilance à laquelle nous appelons».
| | Hassan M. Alaoui |
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| | | Admin Admin
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| Sujet: Re: Séance du Vendredi 04 Décembre 2009 + Week End Ven 4 Déc 2009 - 18:25 | |
| BMCE :
Médicapital Bank, un démarrage difficile
La sérénité qu’affiche Jaloul Ayed trahit un petit malaise. «Tout ce qui se dit à propos de mon départ de BMCE Bank est fallacieux. Mon engagement n’a jamais été aussi fort envers ma banque et mon président», s’indigne-t-il. L’Administrateur Directeur Général de la banque de Othman Benjelloun ne comprend pas pourquoi son départ à Londres a été interprété comme une disgrâce. Car il restera effectivement dans les instances de la BMCE. «Ce qui change, c’est que je m’impliquerai davantage dans le développement des activités à l’international en 2010», assure-t-il. En effet, depuis quelques semaines, les rumeurs les plus folles circulent à propos de Monsieur International de la BMCE à cause des mauvaises performances de la banque marocaine mais de droit anglais qu’il a conceptualisé et déployé pour le compte de son président. La santé financière de Médicapital Bank est sujette à interrogations. Entre 2007 et 2008, la filiale londonienne de BMCE Bank a perdu presque 16,3 millions de pounds (200 millions de dirhams). Depuis son lancement, elle est maintenue sous perfusion. «L’investissement de démarrage était important. Et cet effort a été visible car avec les normes IFRS, on ne peut pas amortir les frais d’établissement qui se sont établis à 14 millions de pounds. Cela a naturellement affecté notre rentabilité pendant les deux premières années», explique Ayed. Dans l’esprit du banquier, Médicapital reste une structure saine et les pertes qu’elle a amoncelées sont une donnée tout à fait normale pour une banque qui vient de démarrer. L’important pour lui est de stabiliser les coûts pour éviter qu’ils n’impactent encore plus les résultats. Et c’est chose faite puisqu’un retour au seuil de la rentabilité est attendu pour fin 2009. «A partir de 2010, nous espérons même un profit de l’ordre de 5 à 10 millions de dollars», assure Ayed. Si en effet, des pertes de 16 millions de pounds pour une banque anglaise en création n’est pas un montant alarmant, la communauté bancaire s’inquiète sur l’avenir de ce projet. «Je reste réservé quant à la réussite de ce projet et à son avenir. Honnêtement avec la crise, c’est toute une remise en question qui s’impose», glisse un haut responsable d’une banque marocaine de la place. Ce qui compliquera le plan de redressement, selon notre banquier, c’est la difficulté de plus en plus pesante de lever des fonds sur le marché international pour les déployer ailleurs. «Même s’ils (ndlr: dirigeants du groupe) réussissent ce pari, ils le feront avec un coût loin d’être compétitif», explique-t-il. Une banque orientée vers l’Afrique C’est la philosophie même du projet qui est donc remise en question. Au départ, Médicapital a été créée pour réaliser une reconfiguration complète des activités de BMCE Bank à l’international. C’est le bras armé du groupe bancaire sur le continent. Depuis Londres, elle développe l’activité de banque corporate, d’investissement et de marché, servant de relais entre les investisseurs européens et l’Afrique et entre les Africains eux-mêmes. Une banque basée à Londres a certainement plus d’atouts à faire valoir qu’une banque marocaine basée au Maroc. Les Européens auront une structure près de chez eux, et qui plus est, dans le pays où la réglementation financière est la plus stricte. C’est une assurance. Pour les Africains, avoir affaire à une banque londonienne est une référence qui pourrait transcender les sensibilités politiques qu’ils pourraient avoir avec un pays africain. Le projet a été donc bien pensé et Benjelloun l’a doté de toutes les conditions de réussite. Il l’a ainsi autorisé à reprendre toutes les filiales internationales du groupe et à se servir de son réseau commercial dans le monde pour ratisser les opportunités d’investissement. En somme, Médicapital Bank devrait constituer autour d’elle un bloc international solide et autonome. Mais la jeunesse de la banque dans un contexte de marasme économique mondial et ses coûts élevés ont fait qu’elle a eu besoin d’un soutien financier supplémentaire. La première augmentation de capital a été réalisée en 2008 à travers l’intégration par Médicapital Bank de la succursale de Paris. L’opération s’est faite par une simple cession d’actifs de cette succursale à sa marraine londonienne en contrepartie d’émissions de titres. Ce qui a eu une incidence directe sur son actif réel qui est ainsi passé de 41 millions de pounds en 2007 à 290 millions en 2008. Mais cette opération est en réalité restée sans aucun impact réel sur la trésorerie puisqu’il s’agit d’un échange d’actions. En filigrane, les managers de la BMCE voulaient jouer sur les mouvements intra-groupes sans avoir à débourser de fonds. Or, si ce scénario a marché pour l’acquisition de la succursale de Paris, il n’a pu être exécuté pour l’intégration de la succursale de Madrid. En juin 2009, le groupe BMCE a préféré injecter du cash dans le capital: 30 millions de pounds. En fait, explique le management, cette augmentation n’aurait pas eu lieu si l’intégration de la succursale de Madrid s’était faite selon le planning initial, c’est-à-dire avant fin mars 2009. Naturellement, cette intégration aurait dopé encore plus les actifs de la banque et l’aurait prémunie contre une situation fragilisée. «Mais pour différentes raisons, nous avons préféré attendre et prendre tout notre temps avant d’intégrer la filiale espagnole», justifie Ayed. Pour le moment donc, l’intégration de la filiale de Madrid n’est que fonctionnelle: partage d’actifs et implication dans la gestion. Conquérir l’Afrique à partir de l’Europe Face aux besoins en financement de sa filiale qui ne vont certainement pas s’arrêter de sitôt, le groupe BMCE pourra-t-il continuer à la soutenir? Devra-t-il faire appel à un soutien extérieur? C’est une piste qui pourrait s’avérer incontournable pour soutenir un projet qui reste incontestablement visionnaire. Le seul hic est que ce dernier n’est pas venu au bon moment à cause de la crise et que beaucoup d’argent a été investi pour son lancement. Logé dans le prestigieux immeuble du Juxon House, son train de vie est des plus fastueux. Dans une City où le revenu annuel d’un cadre junior commence à 50.000 pounds (626.556 dirhams), ses cadres sont parmi les mieux rémunérés. Débauchés des grandes banques opérant dans la place (Lehman Brothers, Goldman Sachs, Morgan Stanley…), ils ont été payés au prix fort pour réaliser la vision du Président Benjelloun: conquérir l’Afrique à partir de l’Europe. «J’agissais dans un environnement complètement cosmopolite où il y avait des anglais, des français, des espagnols, des tunisiens… et j’ai été agréablement surpris par le niveau des compétences extrêmement élevé», raconte un ancien cadre dans cette banque. Depuis son lancement, Jaloul Ayed supervisait lui-même le projet. Deux fois par mois, il partait à Médicapital pour suivre les moindres détails du projet, y compris les recrutements. Son ambition était de faire de Médicapital Bank la marque internationale de la BMCE. L’appât du gain Mais il n’y a pas que cette raison expansionniste. On raconte qu’en créant Médicapital Bank, Benjelloun voulait contourner les contrôles sévères de Bank Al-Maghrib en matière d’acquisition de produits dérivés. Les autorités marocaines ont toujours été fermes là-dessus (et c’est heureusement ce tour de vis qui a permis au système financier marocain d’échapper à la crise). Mais cette barrière paraissait frustrante pour Benjelloun et Ayed qui voyaient que les banques internationales se développent grâce à ces produits sophistiqués. Alors, quoi de plus ingénieux que de créer une banque internationale? Seulement voilà. A l’époque où Médicapital a été mise en place, l’euphorie financière était à son apogée. Les marchés croulaient sous le poids des liquidités et des bonus extravagants. Il était facile pour une entreprise de lever des fonds avec très peu de fonds propres. En 2008, la crise financière arrive. Le cash se tarit et les coûts de la «lady londonienne» dépassent ses revenus (voir encadré). En plus, la livre sterling perd presque 45% de sa valeur. En fait, le président se rend rapidement compte qu’il a mis en place une institution prestigieuse, une machine à broyer des capitaux, et que même la BMCE Bank n’a pas les moyens de suivre. Il était d’autant plus perturbé que la tourmente de Médicapital Bank coïncide avec un repli d’activité au Maroc, et un recentrage du groupe à Casablanca (gel de Cap Retail, difficultés chez Hanouty, retrait de M’Dina Bus). BMCE Bank veut désormais se concentrer sur ses métiers financiers. Et pour cela, elle a besoin d’une architecture cohérente où les fonds et les opportunités d’investissement pourraient circuler d’une façon fluide aussi bien au niveau national qu’international. C’est le plan qu’Ayed exécutera à partir de 2010. Non sans difficulté, car la question du financement de tous ces projets va sûrement se poser avec insistance. | |
| | | Admin Admin
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| Sujet: Re: Séance du Vendredi 04 Décembre 2009 + Week End Ven 4 Déc 2009 - 18:25 | |
| LE PARI RISQUE DE BMCE EN AFRIQUE :
«Sur un plan stratégique, couvrir l’Afrique à partir de Londres est un pari surdimensionné». Ce consultant financier n’hésite pas à remettre en question un modèle de business que les managers de la BMCE considèrent «fondamentalement sain». L’erreur que la BMCE a commise, selon notre source, c’est qu’elle veut drainer des capitaux à partir d’une place anglaise ultra-sophistiquée et à des années-lumière de la réalité du marché africain. Ce marché n’est pas très bien organisé et le climat des affaires est souvent épinglé par les agences de notation mondiales à cause des délais de paiement, de la corruption, du clientélisme… De plus, les considérations politiques compromettent la viabilité des projets, même les projets souverains. Comment une banque, soumise à un contrôle draconien des autorités britanniques, va-t-elle opérer avec toutes ces incertitudes sur son cœur de business? C’est probablement pour contrer ces mauvaises surprises que la Banque a eu une politique d’alliances avec les responsables africains. Le tour de table de ses filiales en Afrique compte des personnalités africaines. Histoire de les avoir à ses côtés dans les moments difficiles. Et malgré cela, le risque est toujours présent. Et ce n’est pas pour rien que beaucoup d’investisseurs mondiaux en Afrique ont plié bagages. «Il faut être extrêmement strict sur la gestion du risque et sur le contrôle des investissements et du financement réalisés», appuie Thomas Rocafull, Directeur Associé du cabinet Sia Conseil. «Si les autres banques ne se sont pas lancés dans ce marché, c’est qu’il y a un réel risque à prendre avec un très grand sérieux», ajoute-t-il. Il n’y a qu’à voir l’exemple du Crédit Agricole français qui a cédé tout son réseau africain à Attijariwafa bank. Les craintes des analystes consultés par Economie & Entreprises se basent aussi sur le fait que les clients européens qui pourraient recourir à Médicapital dans leurs investissements africains sont en train de rapatrier leurs fonds à cause de la crise et se replient sur leurs marchés traditionnels dans une démarche de gestion de risque. Agrandir le réseau Toutes ces contraintes sont d’ordre macro-économique. La BMCE doit y avoir certainement pensé mais elle a voulu quand même tenter l’aventure. Cependant, ce qui n’est pas compréhensible, c’est le fait qu’elle ait créé une structure coûteuse en Europe pour servir l’Afrique alors qu’elle n’a pas encore une forte pénétration de ce marché qui lui permettrait une remontée d’opportunités d’investissement. «Il aurait été plus judicieux d’opérer le schéma contraire: agrandir le réseau et le superviser par une structure mondiale par la suite», analyse un banquier. Le plan de déploiement en force ne sera opérationnel qu’en 2010. Le groupe compte en effet créer et acquérir de nouvelles banques aussi bien dans l’Afrique francophone qu’anglophone et lusophone. Le tout sera chapeauté par deux têtes de file: Médicapital Bank à Londres et Bank Of Africa (BOA), où le groupe de Benjelloun compte monter en puissance pour en prendre le contrôle d’ici la fin de l’année. L’idée est de faire intervenir chacune des deux banques dans un esprit de synergie: BOA dans tout ce qui concerne le business du cash et du corporate banking, et Médicapital pour le conseil, les besoins en financement en devises et la structuration financière. Dans une stratégie plus globale, la Chine, l’Inde et les Etats-Unis sont des marchés où Médicapital Bank compte avoir un positionnement fort dans l’avenir, compte tenu du partenariat stratégique qu’ils ont avec le continent noir. De cette manière, la banque de Londres ambitionne d’être le catalyseur de tous les investissements qui entrent ou qui sortent de l’Afrique. Tout cela se fera principalement via le réseau BMCE. Un partenaire étranger? Avec ce plan, Benjelloun a confirmé son sens aiguisé dans les affaires, mais il a oublié que sa filiale de Londres n’est qu’une naine dans le cercle des banques mondiales. Il y a peu de chances que le réseau africain de la BMCE suffise pour soutenir les méga-projets africains et les risques souverains que cette région apporte avec elle. Pour Médicapital Bank qui veut devenir la marque internationale de toute l’Afrique, ses moyens restent très limités. Pour répondre à de gros contrats émis par les gouvernements ou les grosses structures africaines, l’adossement à une banque internationale solide en fonds propres est la seule garantie. Mais cette option est écartée. «Nous n’avons pas invité à ce stade de nouveaux partenaires bancaires dans le tour de table de nos entités en Afrique. Toutefois, pour les grands financements, nous nous adressons aux plus grandes banques avec qui nous avons des relations privilégiées d’une manière fonctionnelle et transactionnelle», explique Ayed. Médicapital Bank a ainsi travaillé comme banque conseil dans le projet de l’aéroport de Dakar, avec BNP Paribas. Ailleurs dans le continent, ce sont les filiales qui servent d’ascenseur. Sa filiale Axis à Tunis a réussi ainsi un joli coup, en introduisant l’opérateur télécom Tunisiana en Bourse. Et en termes de clientèle, la banque a plus d’une cinquantaine de banques africaines correspondantes qui utilisent ses services de transferts, et plus d’une soixantaine d’entreprises clientes de différents secteurs en Afrique. Les opportunités en Afrique peuvent être intéressantes à long terme. Mais en attendant, ce sont de sacrés investissements qui s’annoncent pour la BMCE. Si l’option de l’adossement capitalistique à un groupe international est exclue, comment la banque compte-t-elle financer tout son plan de déploiement? Déjà qu’actuellement, personne ne sait comment elle compte financer la méga-acquisition de Méditel (400 millions d’euros)! La solution est peut-être juste à côté. Etant donné que le modèle de la BMCE repose sur l’extension de la plate-forme commerciale en Afrique, Attijariwafa bank pourrait avoir un grand apport. Après le rachat des activités du Crédit Agricole, la banque de l’ONA est devenue la première banque marocaine en termes de réseau en Afrique. En somme, les deux concurrents sont complémentaires. Si ce rapprochement se réalise, le rêve de Benjelloun deviendrait le rêve de tout le Maroc: constituer une force de frappe marocaine inégalée à l’international. «Peu probable comme scénario, mais le raisonnement se tient», glisse-t-on du côté de la BMCE. La réflexion est ouverte. | |
| | | aymour
Nbre méssages : 268 Réputation : 11 Inscris le : : 21/03/2009
| Sujet: Re: Séance du Vendredi 04 Décembre 2009 + Week End Ven 4 Déc 2009 - 18:26 | |
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| | | aymour
Nbre méssages : 268 Réputation : 11 Inscris le : : 21/03/2009
| Sujet: Re: Séance du Vendredi 04 Décembre 2009 + Week End Ven 4 Déc 2009 - 18:30 | |
| - Pelican a écrit:
- aymour a écrit:
- Pelican a écrit:
- aymour a écrit:
- walhila la 7ta dak sefrioui 3endou zher dyal tarrou !!! il a investie le haut standing et le résidentiel touristique (fadesa) a la fin de la vague euphorique qui a caractérisé le secteur immobilier durant les 5 dernières années, en plus zaydha b une cimenterie w b CIH, je crois que il a malheureusement pris trop confiance en lui quand il a vue ses action quintupler de la sorte et maintenant on vois ou ca mène, comme quoi il faut toujours garder les pieds sur terre.
Addoha a permis à des milliers de marocains d'échanger des baraques par des habitats en bonne et du forme. Avec un prix de 200 000 dhs ( 300 000 en vérité ), des milliers de familles ont accédé à la propriété. Ce n'est pas rien. justement c'est ça, il aurait du rester dans le sociale et ne pas changer de stratégie du jour au lendemain en misant énormément sur le haut standing et dans des projet tels le résidentiel touristique a savoir saidia ou encore une cimenterie ou encore la banque CIH et en s'endettant en plus, ce que je voulait dire c'est qu'a force de vouloir tout faire trop vite on fini par tomber dans des situation peut confortable, et crois moi j'en sé quelque chose. -CIH déja vendu. Le perte est déja provisionnée lors de la cloture du 31/12/2008.
-La cimenterie c'est un projet personnel de Sefroui qui n'a pas de relation directe avec Douja prom addoha.
-La majeure partie du business d'addoha est orientée social : Dixit le pdg d'addoha himself ( je pense entre 70% et 85% ). dans ce cas veuillez excusez mon ignorance . | |
| | | Admin Admin
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| Sujet: Re: Séance du Vendredi 04 Décembre 2009 + Week End Sam 5 Déc 2009 - 22:43 | |
| CDG : Les résultats consolidés publiés… dimanche
La Caisse de Dépôt et de Gestion vient de rendre publics ses résultats semestriels consolidés (au 30 juin 2009), le premier arrêté semestriel en normes IFRS au sein du Groupe. Jusque-là, rien d’anormal. Ce qui est étonnant, par contre, c’est de constater que le bras financier de l’Etat a publié ses comptes dimanche dernier, dans un quotidien de la place. Ce n’est certainement pas le bon exemple à suivre en matière de communication financière. Pourquoi avoir choisi justement un dimanche, qui plus est le lendemain de l’Aïd El Adha, moment où particulièrement la plupart des Marocains s’activent autour des bons mets à base de mouton ? Serait-ce pour passer inaperçu, comme le font certains établissements qui présentent des résultats en berne ? Cela a, en tout cas, aiguisé notre curiosité. S’il n’est pas possible de comparer les résultats semestriels consolidés au 30 juin 2009 à ceux réalisés à la même période l’année dernière, il ressort toutefois des chiffres rendus publics que le PNB atteint 2,1 Mds de DH, au moment où le résultat net s’établit à –201,7 MDH et que le résultat net part du Groupe laisse apparaître une perte nette de 190,6 MDH. Ceci explique-t-il cela ? Peut-être. Par métier, ce sont la Banque & Activités financières qui plombent les résultats du Groupe, affichant une perte de 307,7 MDH, suivies par la rubrique «Autres» (-97,9 MDH) et la branche Aménagement immobilier et touristique qui dégage une perte de 38,6 MDH. Seule l’Assurance, avec 253,6 MDH, sauve la mise, sans pour autant réussir à résorber complètement les déficits enregistrés dans les autres métiers. Par ailleurs, l’attestation des commissaires aux comptes attire notre attention sur quelques points, dont notamment le risque encouru dans le processus de liquidation ou de restructuration de certaines filiales (BNDE, Papelera de Tetuan), les contrôles fiscaux en cours pour certaines sociétés consolidées (CIH, Lido, RGF, Paradise), ainsi que le risque de continuité d’exploitation affectant certaines entités du fait des pertes cumulées au 31 décembre 2008 (Royal Golf de Fès, Cellulose du Maroc et Aiglemer). |
Dernière édition par Admin le Sam 5 Déc 2009 - 22:52, édité 1 fois | |
| | | Admin Admin
Nbre méssages : 2820 Réputation : 36 Inscris le : : 11/08/2008
| Sujet: Re: Séance du Vendredi 04 Décembre 2009 + Week End Sam 5 Déc 2009 - 22:43 | |
| Entretien : Abdelatif Jouahri à cœur ouvert
* S’il est encore tôt pour parler de l’après-crise puisqu'il existe encore des risques importants, cela n’empêche que le Maroc doit poursuivre ses réformes structurelles et garder l’œil sur son environnement externe.
* Une restructuration industrielle s’impose et pourrait être très utile au Maroc dans l’après-crise.
* Il ne faut pas que le Royaume tombe dans un plan d’ajustement structurel en veillant à ne pas avoir de déficits budgétaires importants ...
* Crise, stabilisation de la crise et après-crise, Abdelatif Jouahri, le Wali de Bank Al-Maghrib, nous livre son point de vue sur la démarche à suivre. - Finances News Hebdo : Hier, vous disiez que le politique ne voit pas plus loin que la traite commerciale et qu’il faut voir de près les mesures à entreprendre pour un développement pérenne de notre économie. Est-ce là une critique des mesures d’urgence entreprises au lendemain de la crise, ou bien pour celles de l’après-crise, s’il y en a ?
- Abdelatif Jouahri : Quand je dis le politique, ce n’est pas caricatural; c’est une boutade pour dire simplement qu’il regarde les choses presque sous la pression des évènements. Il doit faire face à des exigences internes comme les obligeances syndicales ; il est également obligé de faire face à des évènements internationaux qui influent sur l’économie marocaine comme la hausse du prix du baril de pétrole ou des matières premières…
C’est pour cela que je dis qu’il est obligé de faire face à la conjoncture de manière ponctuelle qui fait que le court terme dépasse parfois la vision à moyen terme.
Pour avoir été ministre des Finances, je sais ce que c’est ! D’ailleurs, ce n’est pas spécifique au Maroc. Tous les gouvernements doivent gérer l’urgence. Ce sont ces évènements et aléas qui se succèdent et qui obligent le gouvernement à réfléchir davantage à court terme qu’à moyen ou long terme.
- F. N. H. : Quelle est votre lecture de la préparation du Maroc à l’après-crise ?
- A. J. : D’abord, il y a beaucoup d’interrogations qui se posent encore sur la sortie de crise. J’ai d’ailleurs donné l’exemple des chiffres qu’on attendait au troisième trimestre aux Etats-Unis et dont les résultats ont été moins forts que prévu, ce qui remet en cause même les prévisions de délais de sortie de crise. Par ailleurs, voyez ce qui se passe maintenant, notamment la crise de Dubaï qui se retrouve avec 50 milliards de dollars qui ne sont pas remboursés. Imaginez la lame de fond que cela a au niveau des marchés financiers, la confiance qui va se contracter… Tout ça pour vous dire que ces prévisions sont très volatiles. Il y a encore des risques, notamment au niveau des banques européennes puisqu’on ne sait pas encore exactement le niveau des pertes dans leur bilan.
Ce sont là autant de facteurs qui font qu’on ne peut pas encore parler de préparation de sortie de crise. Mais ce qu’il faut faire, c’est procéder à une gestion de stabilisation de la crise et, en même temps, quels que soient les délais de sortie de crise, il faut plancher sur les réformes structurelles que le gouvernement est en train de mener.
Et c’est ça qu’il faut accélérer, mettre un suivi et rectifier le tir s’il le faut, non pas parce que l’on s’est trompé, mais parce que l’environnement extérieur nous impose une adaptation rapide. Et c’est de cette manière que le Maroc pourra non seulement limiter les conséquences négatives de la crise, mais aussi être au rendez-vous dans l’après-crise.
- F. N. H. : La reprise ne peut pas se faire sans demande privée, mais celle-là semble compromise par le taux élevé de chômage. En même temps, quand on limite les mesures de lutte contre la crise au maintien des emplois, on biaise les chances de maintien de la croissance et de la compétitivité. Comment faire face à ce dilemme ?
- A. J. : Ce sont là des choix politiques difficiles ! On disait que dans la gestion du court terme, que veut un gouvernement ? Qu’il n’y ait pas de malaises sociaux, de mécontentement social ou une expression brutale de ce mécontentement. Mais parfois, il me semble, personnellement, qu’il y a deux choses à envisager. La première est qu’il faut procéder à une restructuration du tissu industriel marocain. Je crois qu’il y a des unités qui sont viables, d’autres sont viables sous certaines conditions, tandis que d’autres unités sont condamnées. Les évolutions imposent que certains n’ont plus leur place. Ils peuvent toujours fusionner ou trouver des solutions ; c’est ce que j’appelle la restructuration industrielle. Il faut peut-être qu’il y ait une aide à cette restructuration, vraisemblablement dans le cadre d’émergence. Des fonds qui font que dans la compétitivité, ce sont des scénarios envisageables et envisagés.
Cette restructuration est importante surtout qu’historiquement, nous avons eu des entreprises qui sont des patrimoines familiaux ou individuels; mais dans la compétition actuelle, leur restructuration devient terriblement nécessaire pour assurer leur survie.
- F. N. H. : Surtout que sur le plan extérieur, la compétitivité industrielle entre les différents pays devient très difficile …
- A. J. : Absolument ! Quand on parle de restructuration, c’est justement pour baisser le point mort au niveau des coûts. Plus ce point baisse, plus le Maroc deviendra compétitif. Dans ce cadre-là, la restructuration du tissu industriel marocain peut aider précisément dans le cadre de la préparation de l’après-crise.
- F. N. H. : Et quelle serait la deuxième chose à envisager en plus de la restructuration de l’industrie marocaine ?
- A. J. : Il faut également améliorer la valeur ajoutée de la production marocaine en y apportant de l’innovation et des technologies modernes, sans oublier qu’il faut surtout connaître les marchés et s’adapter à une demande extérieure de plus en plus mutante sur le plan quantitatif et sur le timing. Actuellement, les demandes se font sur de petites quantités et sur des timings limités, avec des modèles qui changent très rapidement. Et ce qu’on souhaite, c’est développer un secteur bancaire qui puisse accompagner ces efforts par des financements aussi bien au niveau national qu’international.
- F. N. H. : Dans cette configuration, quel sera votre rôle en tant que Banque centrale ?
- A. J. : Notre rôle est de faire en sorte que si nous luttons contre l’inflation ou, au moins, que nous maintenons l’inflation à des taux limités, nous contribuerons à la baisse des taux qui font que, là aussi, ils concourent à l’amélioration du coût global de nos marchandises et, par conséquent, à l’amélioration de notre compétitivité à l’international.
- F. N. H. : Quelles seraient les mesures à entreprendre en plus de ce que vous venez de citer pour ne pas tomber dans un plan d’ajustement, ce que, comme vous le dites, le Maroc doit absolument éviter.
- A. J. : J’ai vécu un Plan d’ajustement que j’ai piloté et je sais assez ce que c’est pour dire que nous devons éviter cela ! Parce qu’un plan d’ajustement signifie que les équilibres macroéconomiques partent en l’air. C’est-à-dire que vous faites des déficits budgétaires importants, que votre inflation part en flèche, que vos réserves de change diminuent, etc.
Ça veut dire, grosso modo, que tous les éléments constitutifs de l’équilibre macroéconomique commencent à flancher.
Et c’est pour cela que je dis : attention, c’est comme ça que l’on commence ! Un petit déficit, puis on pousse un petit peu …
Et quand le déficit augmente à l’international, les pays s’en rendent compte et la prime de risque augmente aussi. Et quand vous voulez emprunter, soit vous le faites à des conditions drastiques, voire invraisemblables, soit vous ne trouvez pas preneur.
C’est-à-dire que quand vous lancez votre emprunt, les gens ne souscrivent pas ou souscrivent très peu. D’un autre côté, quand vous financez le déficit sur le plan intérieur, vous avez une éviction du secteur privé. En effet, si vous voulez lutter contre l’inflation et que l’Etat prenne le gros des financements intérieurs, cela veut dire que vous marginalisez le secteur privé et son financement.
De ce fait, vous entrez dans un cercle qui n’est pas vertueux; par conséquent, vous aboutissez à des situations où parfois vous devez passer par un programme d’ajustement structurel avec des mesures invraisemblables.
- F. N. H. : À votre avis, en matière de finances publiques, comment peut-on justement améliorer les recettes fiscales et maîtriser les dépenses sans pour autant compromettre la croissance ni accabler le secteur privé ?
- A. J. : D’abord, jongler n’est pas aussi simple en vue d’avoir les résultats escomptés. Alors on essaye !
Pour répondre à votre question, il faut maîtriser la dépense par l’optimisation de la recette et la rationalisation de la dépense. Évidemment, c’est ce que le gouvernement a fait durant ces dernières années, puisque les recettes ont augmenté de façon importante grâce notamment à la révision des règles fiscales. On a également essayé d’aller vers des niches en enlevant tout ce qui est exonéré sans justification de cette exonération. On a également amélioré le recouvrement et la productivité. C’est vrai qu’il y a eu des résultats intéressants.
Maintenant, le problème est qu’il ne faudrait pas que la dépense participe au maximum à la création de richesse. Cette dernière ne passe que par une amélioration de la productivité…
- F. N. H. : Et la Loi de Finances 2010, dans quelle mesure pensez-vous qu’elle a préservé le pouvoir d’achat des citoyens et comment appuie-t-elle les chantiers sociaux comme le développement durable, à titre d’exemple ?
- A. J. : La Loi de Finances 2010 a pris à cœur le fait de préserver le pouvoir d’achat et de participer à la demande interne en baissant certains impôts et en maintenant le soutien à la Caisse de Compensation, en prévision d’une hausse du prix du baril de pétrole.
Sans oublier l’effort monumental pour soutenir l’investissement public.
En même temps, la Loi de Finances a prévu des réformes structurelles d’envergure, notamment dans les secteurs de la Santé, de l’Education et de la Justice.
D’ailleurs, pour cela, il a fallu creuser un peu le déficit qui passe de 2 % à 4,5 % en 2010, mais ce n’est pas bien grave.
Il est vrai que cette Loi a été élaborée sur un certain nombre d’éléments comme un prix du baril à 75 dollars, en plus des prévisions faites par les organisations internationales.
Maintenant, l’environnement change de manière rapide et le prix du baril peut repartir à la hausse à cause de la baisse du Dollar ou au moindre incident sur le plan international, notamment une guerre contre l’Iran. Ce qu’il faut, c’est que le Maroc poursuive ses réformes structurelles au niveau interne tout en assurant un suivi et une évaluation de ses efforts pour pouvoir être réactif et rectifier le tir s’il y a lieu. C’est ce qu’il faut quand on évolue dans un environnement qui change rapidement.
- F. N. H. : Vous disiez que le souhait est de développer un secteur bancaire à même de soutenir les efforts d’investissements, mais le contexte de crise semble durcir les conditions d’accès au financement. Et la réunion de novembre avec les banques sur la hausse des taux, à quoi a-t-elle abouti ?
- A. J. : Nous nous sommes réunis avec les banques le 26 novembre plus exactement. Les banques affirment ne pas avoir touché aux conditions d’accès au crédit pour tout ce qui relève du domaine social et celui des PME. Pour le reste, il y a eu une réévaluation de la prime de risque.
Chaque banque évalue la conjoncture pour établir cette prime. Chacun est libre dans ses décisions. Le secteur étant libéralisé, il ne faut donc pas tomber dans la concertation entre les banques. Nous veillons à la concurrence et la compétitivité entre ces dernières et tout acte de concertation ou d’entente sera sanctionné !
- F. N. H. : Depuis quelques semaines, nous avons en des échos sur la frilosité de certaines banques à accorder des crédits à des particuliers, de même que certains clients assurent s’être vu appliquer des taux en hausse.
- A. J. : Je voudrais passer ce message : les organes de presse et des médias ne doivent pas relayer des rumeurs. Ils n’ont qu’à venir vers nous pour avoir toutes les informations fiables. Bank Al-Maghrib défend justement sa crédibilité à travers le travail continuel sur la communication. Et nous sommes ouverts pour répondre à toutes les questions.
Pour revenir à votre question, il faut signaler que l’enquête trimestrielle de BAM n’a révélé aucune exagération. Il n’y a rien à signaler dans ce sens. Pour tout vous dire, au moment de la crise, BAM fournissait toute la liquidité nécessaire dont le secteur bancaire avait besoin, de 15 milliards de DH, jusqu’à atteindre 22 milliards par semaine. En contrepartie, il n’était absolument pas question de durcir les conditions du crédit de la clientèle touchée par la crise.
- F. N. H. : La centrale de risque était attendue pour fin octobre. Où en êtes-vous ?
- A. J. : Elle a démarré le 26 octobre. S’il y a eu du retard, c’est essentiellement parce qu’il fallait se faire accompagner de partenaires ayant une expérience en la matière, mais aussi par ce qu’il y a eu des changements apportés à l’architecture du projet. Les premières consultations commencent à venir. Si certaines banques sont encore en retard, il faut le comprendre, car il faut mettre toute une plate-forme informatique et des ressources humaines en place.
Le crédit-bureau ou la globalisation de l’information financière est un élément très positif pour le Maroc. Dossier réalisé par I. Bouhrara & S. Es-siari |
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| | | Admin Admin
Nbre méssages : 2820 Réputation : 36 Inscris le : : 11/08/2008
| Sujet: Re: Séance du Vendredi 04 Décembre 2009 + Week End Sam 5 Déc 2009 - 22:46 | |
| ECONOMIE | Conférence-débat : Abdellatif Jouahri répond aux questions de l’auditoire
* On ne peut rester indifférent devant un exposé aussi cohérent et logique du gouverneur de BAM. Voici quelques extraits du débat avec l’auditoire.
* La politique de prises de participations de la CDG doit être sujette à une régulation.
* Le contribuable est appelé à jouer le jeu de la transparence.
* Les investisseurs étrangers doivent apporter 30% du montant de leurs investissements en devises. * Jusqu’à présent, les autorités monétaires n’ont pas accordé l’agrément à une banque islamique pour s’implanter au Maroc. A quoi est due cette hésitation ?
* Le gouverneur a tenu à informer qu’il y a, au sein de Bank Al-Maghrib, une cellule de réflexion qui veille au développement de la finance islamique. La baisse du taux de la TVA de 20 à 10%, dans le cadre de la Loi de Finances 2010, est quelque chose de concret.
En ce qui concerne l’autorisation d’ouverture d’une banque islamique, la Banque centrale avait reçu des demandes de la part de plusieurs pays du Golfe et du Moyen-Orient. Le gouverneur ne pouvait donc accorder l’autorisation à l’un et ignorer la demande de l’autre, parce que cela pouvait créer des problèmes politiques.
* Quel est l’intérêt de la CDG à investir dans le Club Med sachant que cette prise de participation s’est traduite par une dépréciation d’actifs à cause de la crise financière ?
* S’exprimant en termes quelque peu généraux et tout en qualifiant la CDG de bras droit de l’Etat, le gouverneur a indiqué que l’Etat peut bien garder des participations majoritaires dans les institutions financières. Mais ces dernières doivent être traitées sur un pied d’égalité avec les autres où l’Etat ne détient pas de participations majoritaires. Et là Jouahri a annoncé la mise en place d’une piste de réforme avec la régulation de la politique de prise de participations de la CDG.
* Quid de la fiscalité comme levier de développement économique ?
* Le gouverneur a tenu à préciser que «nous n’avons pas plusieurs solutions pour réaliser les objectifs arrêtés par la politique économique». Il pendait à la Caisse de compensation dont les capacités restent encore limitées.
Et pour que la fiscalité puisse jouer le rôle qui est le sien, le contribuable doit accepter de jouer le jeu de la transparence. C’est à partir de ce moment-là que l’on exigera de l’Etat ce que le client lui doit.
* Emploi : Qu’en est-il des déclarations relatives à la limitation de la hausse du SMIG ?
* A ce sujet, il a rappelé l’ensemble des aspects sociaux contenus dans le dernier rapport de Bank Al-Maghrib. Mais cela ne l’empêche pas de dire que, dans le contexte actuel, celui qui a un emploi doit s’estimer heureux et là, il a fait allusion au sit-in des diplômés-chômeurs devant le Parlement.
* Quelle appréciation sur les investissements directs étrangers ?
* Jouahri a insisté sur la nécessité pour les opérateurs étrangers de ramener au moins 30% de leurs investissements en devises. «On ne peut accepter d’être frit dans notre propre huile», a-t-il conclu d’un ton ironique.
Dossier réalisé par I. Bouhrara & S. Es-siari |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Séance du Vendredi 04 Décembre 2009 + Week End Sam 5 Déc 2009 - 23:24 | |
| J'adore ce Jouahri. Il dit tout haut, ce que les autres pensent tout bas... Quelques questions que j'aurais aimé posé à ce grand Monsieur: 1 Pourquoi le Maroc avait augmenté son taux directeur au moment même où tous les pays du monde l'avait baissé pour sortir de la Crise? Ne souffre t-on pas acctuellement de cette messure qui a pour effet d'etouffer l'investissement? 2 Pourquoi on ne liberaliserait pas commplétement le secteur des Banques et Assurances au Maroc en levant toutes les barrières à leurs Créations? Ne gagnerait-on pas à avoir des Banques plus compétitives qui Offriraient aux Clients des produit à des coûts plus compétitifs? 3 Quelles mesures Concretes de réforme du tissu industriel proposera t-il? Mesures Fiscales? Finacières? Formations des Resources? Foncières? (les 4 F) ou bien Législatives? Manageriales? Technologique?..... Je n'exige pas une réponse signé |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Séance du Vendredi 04 Décembre 2009 + Week End Dim 6 Déc 2009 - 11:30 | |
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| | | DaRk-H
Nbre méssages : 4861 Humeur : Thymique Réputation : 36 Inscris le : : 17/10/2008
| Sujet: Re: Séance du Vendredi 04 Décembre 2009 + Week End Dim 6 Déc 2009 - 21:18 | |
| Bonjour, Le débat concernant la grippe H1N1 ayant pris de l'ampleur, on lui dédie une rubrique spéciale dans l'espace libre débats afin de ne pas interférer avec la bourse. Prière de poster l'ensemble de vos messages sur le sujet dans cette rubrique, ainsi que de participer au sondage. Et merci pour votre compréhension. Salutations _________________ www.bourse-maroc.org --------------------------------
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| | | AKEL
Nbre méssages : 560 Réputation : 3 Inscris le : : 15/08/2008
| Sujet: Re: Séance du Vendredi 04 Décembre 2009 + Week End Dim 6 Déc 2009 - 21:54 | |
| Renault songe à produire en algérie. http://www.leblogauto.com/2009/12/renault-songe-produire-algerie.html | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Séance du Vendredi 04 Décembre 2009 + Week End | |
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| | | | Séance du Vendredi 04 Décembre 2009 + Week End | |
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