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 Séance du Jeudi 5 Janvier 2012

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satoune




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MessageSujet: Re: Séance du Jeudi 5 Janvier 2012    Séance du Jeudi 5 Janvier 2012   - Page 10 Icon_minitimeJeu 5 Jan 2012 - 19:34

Pelican a écrit:
Mr sissa, Mr Yfer


J'ai les preuves matérielles qu'on peut trafiquer un CO. J'en dirais pas plus. Seul agora sait. Je suis bouche bé devant l'énormité scandaleuse de ce que j'ai découvert.
Il y'a des sociétes de bourse avec des logiciels achetés à Derb Ghallef d'aprés ce que je constate.

C'est quoi ça ?
j'ai du mal a croire
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haakoo




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MessageSujet: Re: Séance du Jeudi 5 Janvier 2012    Séance du Jeudi 5 Janvier 2012   - Page 10 Icon_minitimeJeu 5 Jan 2012 - 19:53

Bilan du gouvernement El Fassi en terme de croissance

La croissance moyenne a été de 4.7% par an entre 2008 et 2010, grâce à la fois au secteur primaire et aux activités non agricoles. C'est inférieur aux 6% visés en 2007 par le gouvernement El Fassi, mais ça reste honorable.

Bien que fluctuant au gré des caprices du climat, et, en moyenne, en dessous du niveau requis (environ 7% à 8% par an sur une longue période) pour absorber les déficits cumulés, la croissance économique au Maroc, au cours de ces quatre dernières années, a enregistré un niveau de hausse appréciable : 4,7% en moyenne par an entre 2008 et 2010, selon les indications du ministère des finances (voir graphe). En 2011, et malgré la crise qui frappe ses principaux partenaires, le Maroc devrait réaliser une progression de son PIB comprise entre 4% et 5%, selon Bank Al-Maghrib. Et cette progression serait tirée à la fois par le secteur primaire, en particulier l’agriculture, et les activités non agricoles.


C’est évidemment peu au regard de l’objectif fixé au début du mandat du gouvernement sortant et qui était, pour rappel, de 6% en moyenne annuelle. Et c’est même moins que le taux moyen réalisé entre 2002 et 2005. Sauf que, depuis 2008, la crise internationale, d’abord financière puis économique, a eu des retombées négatives sur l’économie marocaine, via le tourisme, les transferts des MRE et la demande adressée aux secteurs non agricoles. La preuve est que si, en 2009, la croissance a pu être maintenue à un niveau proche de 5%, c’est principalement en raison de la bonne campagne agricole. Et l’effet de la crise continue de se diffuser dans le tissu économique, puisque la croissance non agricole a franchi à la baisse, depuis 2007 d’ailleurs, le palier de 5%, considéré auparavant comme un acquis précieux à préserver pour se prémunir contre les aléas de la nature et donc s’affranchir en quelque sorte des contingences du secteur agricole ; du moins dans sa configuration d’avant la réforme, marquée par une dispersion, donc une étroitesse des exploitations et une faible valeur ajoutée.

L’investissement a progressé de 6.7% par an entre 2007 et 2010

Mais si la crise a amputé la demande globale de sa partie extérieure, les mesures prises par les pouvoirs publics, notamment le renforcement de l’investissement et de la consommation (des ménages surtout), ont pu corriger quelque peu cette contrainte exogène. Du coup, l’essentiel de la croissance et même, certaines années, toute la croissance a été portée par la demande intérieure. C’est ainsi que la croissance annuelle moyenne de la consommation des ménages (qui constitue le gros de la consommation finale) a été de 4,1% entre 2007 et 2010, et celle des administrations publiques de 5%. Ce niveau élevé de la croissance de la consommation des administrations, ce n’est pas un mystère, provient de la hausse des dépenses (salaires, compensation et dépenses de matériel et autres). Mais en termes de contribution à la croissance économique, celle de la consommation des ménages, en raison de son poids (près de 60% du PIB depuis les années 80), est plus importante, y compris par rapport à l’investissement. Et en effet, même si l’investissement a réalisé une croissance moyenne de 6,7% entre 2007 et 2010, sa contribution à la croissance est légèrement inférieure (2 points par an) à celle de la consommation des ménages (2,4 points en moyenne annuelle).
C’est donc une excellente soupape de sécurité contre les chocs externes. Cela dit, de plus en plus, cette demande interne, et singulièrement la consommation des ménages, fait exploser les importations, induisant des déficits extérieurs considérables. L’économie étant une boucle, il faut que tous les éléments tiennent en place.

Bilan du gouvernement El Fassi en Finances publiques

Le gouvernement a utilisé ses marges de manoeuvre pour doper l'investissement et faire baisser la pression. L'Etat s'est endetté, il faudra imposer et/ou taxer là où c'est possible.

Après des excédents réalisés en 2007 et 2008 (voir graphe), les finances publiques ont renoué avec des déficits budgétaires depuis 2009. Et cependant, il s’agit, disons-le, de déficits conjoncturels et non plus structurels : l’extraordinaire renchérissement des prix des matières premières et, par la suite, la hausse tout aussi extraordinaire des charges de compensation, dans un contexte de crise qui plus est ne pouvaient que déboucher sur pareils résultats. La politique volontariste en matière de soutien à l’investissement et la consommation, qui a par ailleurs positivement contribué à la croissance économique, a eu des impacts évidents sur le solde budgétaire. En effet, les niveaux de croissance de l’investissement budgétaire en 2008 et 2009 ont été bien supérieurs (33,8% et 22,5% respectivement) à ceux des recettes fiscales (+23,7% et -9,8%).

En 2009, alors que les recettes fiscales avaient baissé de près de 10% (-16,5 milliards de DH), en raison notamment de la baisse des profits dans les activités hors agricoles du fait de la crise, des remboursement des crédits de TVA, et des baisses d’impôts, l’investissement du Budget général a été augmenté de 22,5%, sans parler des charges de compensation (13 milliards de DH) certes moins élevées qu’en 2008 (près de 32 milliards de DH).

Autrement dit, les marges dégagées entre 2005 et 2008, grâce à une bonne progression des recettes fiscales (voir graphe), ont été utilisées par la suite pour amortir le choc de la crise, moyennant un soutien… massif de la demande intérieure. Mais les besoins étaient tels qu’il fallait recourir à la dette, interne essentiellement, d’où la rupture (momentané ?) de la tendance à la baisse de taux d’endettement du Trésor : 50,3% du PIB en 2010, au lieu de 47,1% en 2009, 47,3% en 2008 et 53,5% en 2007.

Ce sont là en réalité des choix budgétaires fondés sur la considération qu’une réduction de la pression fiscale, via les réformes introduites ((baisse de l’IR et de l’IS, notamment), et une intensification des investissements, d’un autre côté, étaient de nature à encourager la consommation, donc un surcroît de TVA, une compétitivité des entreprises et, au bout, un niveau de croissance élevé.

Au vu du taux moyen de progression du PIB entre 2008 et 2010 (4,7%), le résultat de ces choix est assez correct. Mais il reste en deçà de ce qui était espéré. Car, en réalité, même si la sensibilité (ou l’élasticité) des recettes fiscales à l’activité économique est de plus en plus évidente, la part de l’évasion fiscale demeure sans doute encore importante. La preuve est que le recouvrement des recettes au moyen des contrôles fiscaux est en augmentation constante. En 2010, par exemple, la part des recettes recouvrées suite à des vérifications a représenté 3,4% des recettes fiscales totales, au lieu de 2% en 2005 ou encore de 1,2% en 2001.


Comme partout, la fraude existe encore, altérant quelque peu le niveau réel de sensibilité des recettes fiscales à la croissance économique.
Mais si cette politique expansionniste a pu être possible, parce que des marges avaient été constituées, il sera difficile de la maintenir longtemps sans une refonte fiscale . Car, si l’Etat doit continuer à dépenser autant, il faudra bien qu’il augmente d’autant ses recettes. Et l’idéal, c’est que celles-ci ne soient pas des emprunts. Il faudra donc trouver des niches d’imposition et/ou de taxation.

Bilan du gouvernement El Fassi en terme de création d'emplois

A peine 116 000 emplois créés par an. Le taux de chômage serait à 7% si les objectifs avaient été atteints. Le gouvernement sortant a été contrarié par l'évolution de l'offre de travail et le rythme plus lent que prévu du taux de croissance.

C’est sur l’emploi particulièrement que le gouvernement El Fassi a eu moins de succès qu’il ne l’espérait. On se souvient encore à fin 2007, d’un Toufiq Hejira à la télévision expliquant, à grand renfort d’arguments chiffrés, tout aussi séduisants les uns que les autres, comment le gouvernement El Fassi comptait réaliser son engagement de créer 250 000 emplois par an, en moyenne, sur la législature, soit un total de 1,25 million de postes. Avec un tel niveau de création d’emplois, le chômage devait être ramené à 7% ! En fin de compte, cet Exécutif aura créé moins de 400 000 emplois nets en trois ans (116 000 par an en moyenne) et le taux chômage est resté à peu près au même niveau. Et même si le gouvernement El Fassi était resté jusqu’à la fin de son mandat, il aurait réalisé moins de la moitié de l’engagement ; l’année 2011 ne devant pas trop s’écarter de la moyenne annuelle habituelle.

Il faut dire que, en 2007, ceux qui s’apprêtaient à gouverner, et notamment le Parti de l’Istiqlal, alors majoritaire, fondaient leurs projections sur les réalités des années antérieures au cours desquelles, en effet, les créations d’emplois pouvaient atteindre parfois jusqu’à 400 000 postes par an. C’était se méprendre sur les changements qui, progressivement, affectaient l’offre de travail, devenue plus exigeante. Aujourd’hui, le travail non rémunéré (aides familiales), par exemple, a baissé par rapport à ce qu’il était auparavant. De 28% au début de 2007, il tombe à 23% à fin septembre 2011. C’est une amélioration considérable, d’un côté, mais les statistiques sur le nombre d’emplois créés s’en trouvent affectées, d’un autre côté.

Les jeunes continuent de souffrir du chômage

De la même manière, la croissance économique dont on espérait qu’elle impacterait positivement les créations d’emplois, a, d’une part, été moins élevée que prévue, et, d’autre part, moins généreuse en emplois ; l’élasticité croissance/emploi demeurant encore faible au Maroc. Les secteurs comme le BTP, sur lequel on a beaucoup tablé, coopératif à travers l’économie solidaire notamment, et agricole bien sûr, créent certes des emplois, mais ceux-ci restent peu rémunérateurs et précaires. Dans les services marchands, comme les services financiers ou les télécommunications, et l’industrie, les créations d’emplois demeurent faibles en raison surtout de la forte amélioration de la productivité. Et ce sont les jeunes, comme partout ailleurs, qui trouvent toutes les difficultés à s’insérer dans le marché du travail… Le chômage des 15-24 ans se situe à 18,2% à la fin de septembre 2011, au lieu de 16,8% un an auparavant. Or, avec la crise économique qui se profile en Europe et son impact sur le Maroc, on voit mal comment le gouvernement Benkirane pourrait ramener le taux de chômage à 7% d’ici fin 2016.


809 000 logements sociaux prévus, reste les logements pour pauvres. Introduit en 2010, le plan de relance du logement social a dépassé les attentes et remis en selle un secteur sinistré. Le défi reste celui des logements à 140 000 DH pour les Marocains à faibles revenus.

Le gouvernement Benkirane pourra sans doute remercier son prédécesseur pour la dynamique que connaît le logement social à l’heure actuelle. Entre 2010, année de relance de ce type de logement et aujourd’hui, les conventions signées entre l’Etat et les promoteurs privés portent sur la production de 809 000 unités. Autant dire une production moyenne de près de 135 000 logements sociaux en six ans. On est loin des 18 000 logements sociaux, à 200 000 DH, produits en moyenne annuelle au cours de la période 2002-2008. Car, et il faut le souligner, au début des années 2000, les promoteurs privés étant peu enclins à construire dans les petites villes, ce que l’on y produisait, c’était surtout des lots de terrain pour l’auto-construction qui représente 23% du secteur de l’immobilier. De fait, les records atteints au milieu des années 2000, où le nombre d’unités de type social a atteint 126 000, était surtout dû à la production de lots. Il n’empêche, la dynamique qu’a connu le secteur immobilier était réelle.

Une dynamique qui a été stoppée net à partir de 2008 avec la refiscalisation du segment dans la Loi de finances. La disparition de l’avantage fiscal octroyé aux promoteurs qui, par le biais de conventions signées avec l’Etat, s’engageaient sur des programmes de logements sociaux, a stoppé net le mouvement. En 2008 et 2009, aucune convention n’a été signée et le secteur a failli courir à la catastrophe. Qu’est-ce qui s’est passé ? De fait, l’Etat avait estimé que la demande sur le segment du social n’était plus aussi importante et avait entretemps laissé l’initiative du logement économique à 140 000 DH et celle du logement à 800 000 DH pour la classe moyenne. Les deux formules furent boudées par les promoteurs, en dépit de promesses de l’Etat d’octroyer des terrains à prix coûtant où ils pouvaient réaliser à la fois de l’économique, du moyen et du haut standing pour faire jouer la péréquation.

A l’été 2009, le ministère de l’habitat tirait la sonnette d’alarme, inquiet d’un secteur à l’arrêt. On avait en fait réalisé que le logement social représentait encore les 2/3 de la demande. En dépit des résistances du ministère des finances qui rechignait à accorder la moindre incitation, un nouveau plan de relance du logement social fut mis en place. Coût du logement : 250 000 DH maximum et les 40 000 DH supplémentaires correspondant à la TVA ne seraient pas payés par l’acheteur mais pris en charge par l’Etat. Résultat : deux ans après le plan de relance, un potentiel confirmé de 809 000 logements sociaux (et non pas logements et lots) à produire d’ici 5 ans. Avec cela, le Maroc pourra ramener son déficit en logements à 400 000 unités en 2016 déjà au lieu de 2020.

Une aubaine donc pour le gouvernement Benkirane. Reste alors pour lui à produire des logements économique à 140 000 DH car la demande existe et elle est très forte. Seuls les opérateurs publics de l’habitat peuvent produire à ce prix-là.

Bilan du gouvernement El Fassi en terme de comptes extérieurs

Un déficit du compte courant de 35 milliards de DH contre à peine 414 MDH en 2007 ! La consommation des ménages, moteur de la croissance, dope les importations et les exportations ne suivent pas au même rythme.

C’est à la fin de 2007, au moment où s’installait le gouvernement El Fassi, que l’un des principaux comptes extérieurs, celui des transactions courantes, affichait, pour la première fois depuis 2000, un solde déficitaire. La majorité qui arrivait n’y était évidemment pour rien, mais, depuis, on est passé d’un déficit de seulement 414 MDH à plus de 33 milliards de DH à fin 2010 et à plus de 36 milliards de DH sur la première moitié de 2011. C’est clairement la saignée sur le front extérieur ! Et au vu de la situation des échanges à fin novembre 2011, le compte courant sera certainement déficitaire à la fin de l’exercice et pourra même dépasser le niveau atteint l’an dernier. D’ailleurs, le Haut commissariat au plan (HCP), dans son budget exploratoire pour 2012 rendu public en juin dernier, estimait le déficit courant à 4,3% du PIB, ce qui correspondrait, si la prévision de croissance se réalisait, à plus de 35 milliards de DH.

Des réserves de change ne couvrant plus que 5,5 mois d’importation

Les chiffres de l’Office des changes sont à cet égard sans appel : la balance commerciale sur les 11 mois de l’année accuse un déficit de 166,5 milliards de DH, en hausse de 25,1% par rapport à la même période de 2010. C’est le résultat d’un accroissement considérable des importations (+19,7% ou +53 milliards de DH). Les exportations ont certes, elles aussi, augmenté mais à un rythme moins élevé : +15,4% ou +20,7 milliards de DH. Même en mettant de côté la facture énergétique, certes déjà très élevée (+34%, à 81,6 milliards de DH), le déficit commercial aurait malgré tout été élevé.


Avec le fléchissement des recettes touristiques d’un mois à l’autre, ainsi d’ailleurs que les exportations de phosphates, en liaison avec la détérioration de la conjoncture chez les principaux partenaires du Maroc, il n’est pas exclu que la balance des paiements, dans sa totalité, s’achève une fois de plus sur un solde déficitaire. Auquel cas il faudrait encore puiser dans les réserves de change pour combler le manque.

Il y a quelques jours, le gouverneur de la Banque centrale, Abdellatif Jouahri, abordant cette question, estimait qu’avec des réserves couvrant 5,5 mois d’importations de biens et services, la situation était encore gérable. Il rappelait, à l’appui de ses dires, le seuil retenu par le Fonds monétaire international (FMI) pour l’analyse du niveau adéquat des réserves de change et qui est de 4 mois d’importations. On peut même ajouter qu’en ce domaine, il n’y a pas véritablement de seuil universellement admis, bien que certains experts parlent de 3 mois comme seuil d’alerte. Mais, par précaution, il vaut infiniment mieux s’éloigner au maximum de ces niveaux.

Le problème au Maroc est que les importations répondent à une demande (interne) qui constitue la principale variable de la croissance économique. Il serait donc difficile d’agir sur les volumes des importations. Et ce n’est pas en mettant des taxes rédhibitoires sur les produits dits de luxe que l’on réussira à rééquilibrer la balance ! C’est pourquoi le seul moyen d’y faire face, c’est d’améliorer les exportations. Le constat à ce niveau est déjà fait : les exportations progressent, certes, mais elles restent très en deçà de ce qui est requis pour réduire suffisamment le déficit commercial.

Des plans sectoriels ont été lancés (Plan Emergence, Maroc vert, Halieutis, nouvelle stratégie énergétique) avec pour objectifs à la fois de réduire la dépendance du pays vis-à-vis de l’extérieur, comme c’est le cas dans le domaine de l’énergie, et de développer l’offre exportable. C’est certainement le chemin à suivre pour doper les exportations ; le seul inconvénient, mais il est inévitable, c’est que les résultats mettent du temps à voir le jour.
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MessageSujet: Re: Séance du Jeudi 5 Janvier 2012    Séance du Jeudi 5 Janvier 2012   - Page 10 Icon_minitimeJeu 5 Jan 2012 - 20:12

karimandalou a écrit:
rissan du nord a écrit:
[b]حل
أمير قطر الشيخ حمد بن خليفة آل ثاني بالمغرب في زيارة خاصة، عشية
الأربعاء 4 يناير 2012، يوم واحد بعد تشكيل الحكومة المغربية الجديدة. وكان
في استقبال الشيخ حمد بن خليفة آل ثاني، وزير الشؤون الخارجية و التعاون
الجديد، سعد الدين العثماني. يذكر أن أخر زيارة للأمير القطري للمغرب تعود
ل24 نونبر 2011، يوم قبل الانتخابات التشريعية، حيث حضر حفل توقيع عدد من
الاتفاقات الثنائية بين المغرب و قطر في مجال الاستثمار السياحي، الحفل
الذي ترأسه الملك محمد السادس.




il a ramener avec lui un grand sac plien
preparez vous aux + valus

[/b]



C'est vrai!

On dit qu'il a déjà distribué de l'argent à son arrivée à l'aéroport!



on dit., on dit, on dit... c'est du n'importe quoi.

Ah j'ai oublié, c'est une équation que tu ne peux vérifier mathématiquement:Very Happy Very Happy
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MessageSujet: Re: Séance du Jeudi 5 Janvier 2012    Séance du Jeudi 5 Janvier 2012   - Page 10 Icon_minitimeJeu 5 Jan 2012 - 20:40

On parle d'une probable introduction de QNB dans le capital d'Attijari Wafa-bank ??????

karimandalou a écrit:
rissan du nord a écrit:
[b]حل
أمير قطر الشيخ حمد بن خليفة آل ثاني بالمغرب في زيارة خاصة، عشية
الأربعاء 4 يناير 2012، يوم واحد بعد تشكيل الحكومة المغربية الجديدة. وكان
في استقبال الشيخ حمد بن خليفة آل ثاني، وزير الشؤون الخارجية و التعاون
الجديد، سعد الدين العثماني. يذكر أن أخر زيارة للأمير القطري للمغرب تعود
ل24 نونبر 2011، يوم قبل الانتخابات التشريعية، حيث حضر حفل توقيع عدد من
الاتفاقات الثنائية بين المغرب و قطر في مجال الاستثمار السياحي، الحفل
الذي ترأسه الملك محمد السادس.




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C'est vrai!

On dit qu'il a déjà distribué de l'argent à son arrivée à l'aéroport!
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MessageSujet: Re: Séance du Jeudi 5 Janvier 2012    Séance du Jeudi 5 Janvier 2012   - Page 10 Icon_minitimeJeu 5 Jan 2012 - 20:41


Un petit cadeau

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MessageSujet: Re: Séance du Jeudi 5 Janvier 2012    Séance du Jeudi 5 Janvier 2012   - Page 10 Icon_minitimeJeu 5 Jan 2012 - 20:42

@ Pelican , tu te rappelles lorsqu'on avait parler du retrait de la cote de SOF REB ZDJ ... vivement aussi celui de MDP a suivre ...
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MessageSujet: Re: Séance du Jeudi 5 Janvier 2012    Séance du Jeudi 5 Janvier 2012   - Page 10 Icon_minitimeJeu 5 Jan 2012 - 20:48

OP RETRAIT SOFAC CHEZ CDVM
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TILILA




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MessageSujet: Re: Séance du Jeudi 5 Janvier 2012    Séance du Jeudi 5 Janvier 2012   - Page 10 Icon_minitimeJeu 5 Jan 2012 - 21:13

rissan du nord a écrit:
حل
أمير قطر الشيخ حمد بن خليفة آل ثاني بالمغرب في زيارة خاصة، عشية
الأربعاء 4 يناير 2012، يوم واحد بعد تشكيل الحكومة المغربية الجديدة. وكان
في استقبال الشيخ حمد بن خليفة آل ثاني، وزير الشؤون الخارجية و التعاون
الجديد، سعد الدين العثماني. يذكر أن أخر زيارة للأمير القطري للمغرب تعود
ل24 نونبر 2011، يوم قبل الانتخابات التشريعية، حيث حضر حفل توقيع عدد من
الاتفاقات الثنائية بين المغرب و قطر في مجال الاستثمار السياحي، الحفل
الذي ترأسه الملك محمد السادس.




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Je me méfie de tout ce qui provient du QATAR. Suspect
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karimandalou




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MessageSujet: Re: Séance du Jeudi 5 Janvier 2012    Séance du Jeudi 5 Janvier 2012   - Page 10 Icon_minitimeJeu 5 Jan 2012 - 21:28

Amiir a écrit:
karimandalou a écrit:




C'est vrai!

On dit qu'il a déjà distribué de l'argent à son arrivée à l'aéroport!
Arrêtez de dire du n'importe koi !!!
On n'est pas des dupes ou des Avides ICI Suspect

[size=36]



C'est qui toi pour te permettre de me parler sur ce ton?

Je ne suis pas ton subordonné!

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karimandalou




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MessageSujet: Re: Séance du Jeudi 5 Janvier 2012    Séance du Jeudi 5 Janvier 2012   - Page 10 Icon_minitimeJeu 5 Jan 2012 - 21:34



Dernière édition par karimandalou le Jeu 5 Jan 2012 - 23:48, édité 1 fois
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TILILA




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MessageSujet: Re: Séance du Jeudi 5 Janvier 2012    Séance du Jeudi 5 Janvier 2012   - Page 10 Icon_minitimeJeu 5 Jan 2012 - 21:45










Exemple de mode de fonctionnement des QATARIS


Après le PSG, le Qatar au chevet des banlieues françaises


Jusqu'où ira le Qatar? Le pays est grand comme la Corse mais
possède une impressionnante force de frappe financière. Après le PSG et
les droits télé de la Ligue des champions, c'est dans les banlieues
françaises que le petit émirat a décidé d'investir.
Il a annoncé, le 9 décembre 2011, la création d'un fonds
d'investissement de 50 millions d'euros destiné aux quartiers français
en difficulté, pour 2012. La somme est d'importance. C'est près de 10 %
des 548 millions d'euros du budget du ministère de la ville de cette
année.



L'enveloppe doit servir à financer les projets des jeunes entrepreneurs des cités en mal de reconnaissance et de subsides pour créer leurs entreprises. L'initiative a fait grincer
des dents certains. Elle a été saluée par d'autres. Pour une écrasante
majorité, elle souligne surtout un peu plus l'abandon des banlieues par
l'Etat français.

L'idée d'un rapprochement entre les banlieues et le Qatar n'est pas
venue de la pétromonarchie mais de l'Association nationale des élus
locaux de la diversité (Aneld). Un collectif d'élus de droite et de
gauche ayant en commun d'être
fils ou petit-fils d'immigrés et qui constate l'impasse dans laquelle
se trouvent les banlieues françaises depuis plusieurs années. "On y est allés au culot", explique Haouaria Hadj-Chikh, élue du Front de gauche à Marseille et membre de l'association.

Cet automne, les élus écrivent à l'ambassadeur du Qatar en France, qui accepte de les recevoir.
Peu de temps après, ce dernier organise un voyage d'une semaine à Doha,
la capitale de l'émirat. Dix élus s'y rendent. Là-bas, la délégation
déjeune avec l'émir cheikh Hamad ben Khalifa Al-Thani, rencontre
plusieurs responsables et distribue plusieurs dizaines de CV français. "Pour une fois, notre identité était valorisée et n'était plus un handicap", explique Kamel Hamza, président de l'Aneld et conseiller municipal UMP à La Courneuve. "L'aide du Qatar n'est que le résultat de difficultés exacerbées", plaide Haouaria Hadj-Chikh.

De retour dans l'Hexagone, l'ambassadeur du Qatar en France annonce
la création du fonds d'investissement de 50 millions d'euros. "Avec la crise économique, il est de plus en plus difficile de trouver des fonds, explique Kamel Hamza. Mais ce n'est ni de la philanthropie, ni du mécénat. C'est un investissement gagnant-gagnant, et il va falloir présenter des projets sérieux."

La mesure a été très diversement appréciée. "Que le Qatar investisse dans les quartiers ne me gêne pas. D'autres pays, comme les Etats-Unis, essaient déjà de nous prendre nos talents, juge Renaud Gauquelin, nouveau président de l'association Ville et banlieue et maire PS de Rillieux-la-Pape (Rhône). Mais si l'Etat traitait mieux les banlieues, nous n'en serions pas là!" Claude Dilain, sénateur PS et ancien maire de Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), y voit lui aussi "le signe de la coupure entre la société française et les banlieues". Il est, en revanche, profondément hostile à l'idée d'une intervention du Qatar. "Peut-on imaginer un instant un autre secteur d'activité où on tolérerait cela? Est-ce qu'on peut imaginer les Etats-Unis investissant 10millions d'euros dans l'éducation nationale?"

Le gouvernement, pour sa part, assume pleinement le recours aux
deniers qataris. Maurice Leroy, le ministre de la ville (et ancien
président du groupe d'amitié France-Qatar à l'Assemblée nationale),
salue, lui, l'initiative: "Ce fonds d'investissement est un signe
positif de reconnaissance des talents et capacités de création
d'entreprises dans les quartiers populaires en France."
Mais refuse cependant d'y voir l'effacement de la puissance publique dans les quartiers.

Sitôt l'annonce du fonds rendue publique, les propositions ont commencé à affluer sur les bureaux des élus de l'Aneld. Kamel Hamza estime avoir reçu déjà 80 CV et près de 150 dossiers de création d'entreprise. "Des demandes pour des sociétés d'informatique, des commerces, des salles de sport, de la maintenance d'ascenseurs…" Et la liste continue de s'allonger.

ARRIÈRES-PENSÉES POLITIQUES

"Arrivés à 28-30 ans, beaucoup de jeunes qui ont fait des études
se rendent compte qu'il y a maldonne et que le contrat social n'a pas
été respecté,
analyse Mohamed Ali Adraoui, politologue et chercheur à Sciences Po.
Malgré leurs diplômes, ils ne trouvent pas de travail. La France est
perçue comme un pays hypocrite, alors que le Qatar les juge sur leurs
seules compétences."
Pas étonnant, selon lui, que l'opération soit un succès.

Rue de Tilsitt, dans le 8e arrondissement de Paris, siège de l'ambassade qatarie, quatre experts ont été désignés pour se pencher
sur la pertinence des projets et des CV. Des demandes, parfois
éloignées du cahier des charges initial, leur sont adressées.
Abderrezak Khachane, président de l'association Mieux vivre au Valibout, un quartier de Plaisir (Yvelines) a écrit à l'ambassade pour la rénovation de son quartier. "Les
ascenseurs sont en panne, les parkings sont sales et il y a des rats.
Est-ce que les politiques ont fait quelque chose pour nous en trente
ans? Alors, je me suis dit:
“le Qatar, pourquoi pas?” Avec 50 000 euros, on pourrait avoir cinq ascenseurs." L'initiative qatarie n'est cependant pas dénuée d'arrière-pensées politiques. "L'investissement dans les banlieues participe d'une stratégie globale", explique Nabil Ennasri, doctorant à l'université de Strasbourg et auteur d'un mémoire de DEA sur le Qatar. "En 2008, les élites qataries ont élaboré le 'Qatar national vision 2030' pour imaginer
ce que sera la place du pays dans le monde d'ici vingt ans. Si le Qatar
cible les banlieues et la communauté arabo-musulmane, c'est pour
qu'elles soient, à terme, un relais de ses idées en France."


Mohamed Ali Adraoui confirme: "Le pays cherche surtout des relais d'influence dans la société française." Si le petit émirat s'appuie sur les élites françaises originaires du Maghreb, il veut cependant éviter toute lecture communautariste de son action. Arabes, Noirs ou Blancs pourront, de la même façon, soumettre des projets, soutient l'Aneld. "Tous ceux qui habitent en banlieue peuvent en bénéficier, précise Kamel Hamza. Mais il faut que la France arrête d'avoir peur de son ombre!" "Les investisseurs qataris sont intelligents et savent qu'ils sont attendus au tournant sur cette question, prévient Mohamed Ali Adraoui. Ils sont très au fait des débats français sur l'intégration."




Source : Le Monde

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MessageSujet: Re: Séance du Jeudi 5 Janvier 2012    Séance du Jeudi 5 Janvier 2012   - Page 10 Icon_minitimeJeu 5 Jan 2012 - 22:13

karimandalou a écrit:
Amiir a écrit:
Arrêtez de dire du n'importe koi !!!
On n'est pas des dupes ou des Avides ICI Suspect

[size=36]



C'est qui toi pour te permettre de me parler sur ce ton?

Je ne suis pas ton subordonné!

[/size]
Je suis tout simplement une personne qui n'admet pas que certains racontent des bêtises type "On dit qu'il distribue de l'Argent à l'Aéroport!!" Si vous en avez touché c'est votre affaire et nous n'en avons rien à sirer ICI dans un forum dédié à la bourse !!!
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MessageSujet: Re: Séance du Jeudi 5 Janvier 2012    Séance du Jeudi 5 Janvier 2012   - Page 10 Icon_minitime

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