Pelican
Nbre méssages : 16978 Humeur : En construction Réputation : 69 Inscris le : : 12/08/2008
| Sujet: Re: Séance du Vendredi 18 Mai 2012 + Weekend Sam 19 Mai 2012 - 15:08 | |
| - madex a écrit:
- C'est passé presque inaperçu ,la preuve personne n'en a parlé,pourtant le mach etait rude le titre BMCE a ete' malmené ,est ce a cause de la rumeur sur la santé de OB,moi j'y crois pas,en tout cas le vendeur etait la et en face il y avait l'acheteur du groupe qui voulait en acheter mais ni le cours ni la qte n'ont ete' devoile' de 160 a 167 ,on ne savait plus ou se donner la tete,a la cloture c'est le vendeur qui a pris le dessus en balancant qlq 100000 titres pour cloturer a 160
le mach n'est pas fini entre les protagoniste a moins d'un accord a suivre Il y'aurait une autre rumeur qui a circulé au siége de BMCE ce Vendredi aprés-midi ..... Faire le rapprochement avec un post récent de mr " Hatim ". _________________ visitez mon site Tikchbila-tiwliwla.com
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lotfi bennis
Nbre méssages : 146 Réputation : -5 Inscris le : : 04/11/2010
| Sujet: Re: Séance du Vendredi 18 Mai 2012 + Weekend Sam 19 Mai 2012 - 16:06 | |
| jai trouvé une interview qui est toujours d'actualité faite en 2007 avec un certain MOSTAFA CHAKROUNE? je vous donne le lien A MEDITER. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]Mostafa Chakroune: « Notre métier est l’un des plus beaux et des plus dangereux au monde ! » | [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
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Mostafa Chakroune est l’un de ces riches traders marocains qui ont compris les ficelles de la bourse. Cet autodidacte ne jure que par l’analyse technique.
Par Adama Wade, Casablanca
Septembre 1998. Les valeurs mobilières sont à leur pic historique à Casablanca. La corbeille attire des centaines de petits porteurs par jour, fascinés par l’apparente facilité du gain et sourds aux avertissements discrets du marché. C’était encore la belle époque. Tous les jours, les mêmes contes de fée. Des destins changés au contact du marché. Le voisin palier qui a acheté sa Porsche avec ses gains à la bourse, le boulanger du coin qui a vendu son commerce pour faire de la bourse, le médecin qui a délaissé le bistouri pour le tablier du trader… etc. A Oujda, à 600 km de Casablanca, à la frontière algérienne, un jeune agent immobilier, autodidacte, entend parler au café du coin de cette mystérieuse place casablancaise qui transforme de jeunes gens en millionnaires. « C’est haram », lui lance l’un de ces vieux Oujdis. « C’est pour les riches ! », lui rappelle un ami.
Premières déconvenues Il en fallait beaucoup plus pour décourager un Mostafa Chakroune, lassé d’attendre le décollage des revenus du courtage dans l’immobilier. sur le conseil de son banquier, il se lance dans la bourse, achète du « General Tire » et du « BNDE ». Premières déconvenues. L’action de la BNDE (Banque nationale de développement) dégringole. Fallait-il vendre ? Le banquier est d’avis qu’« il faut attendre encore. » Un avis mortel. la BNDE touche le plancher. L’OPA lancée par la Caisse de dépôt et de gestion (CDG) ruine l’espoir des petits porteurs. M. Chakroune est obligé de céder à 50 dirhams l’unité des coupons acquis à 450 dirhams. D’un autre côté, rien ne va plus pour la société General Tire, qui finira, elle, par fermer boutique. Le sage banquier se cache désormais en voyant venir son client. De cette entrée en matière, M.Chakroune gardera une méfiance encore intacte aujourd’hui vis-à-vis des banquiers et des gestionnaires de fonds. « L’analyse fondamentale raconte de belles histoires sur les entreprises, leurs bilans, leurs perspectives. Rien de tout cela n’arrive. Je le sais pour l’avoir vécu », confie-t-il, bien calé dans son fauteuil de PDG de la société Trading Partener’s Services Finance (TPS Fin), créée en 2005 avec, déjà deux ans plus tard, un portefeuille solide.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Mostafa Chakroune, la réussite d’un trader marocain autodidacte. Oraison funèbre Ce que le jeune Mostafa Chakroune ignorait au moment de se lancer en bourse, c’est que celle-ci entrait dans une nouvelle phase, la plus meurtrière qui soit depuis la grande réforme de 1993. La baisse allait durer de 1998 à 2002. « Quand je suis arrivé, les rats quittaient déjà le navire. J’ai mis mes économies en jeu. Je ne voulais pas perdre. Quelque chose me disait de rester. » C’était « l’oraison funèbre du petit porteur », tiré de ce poème qui circulait dans les milieux casablancais à l’époque et dont l’auteur présumé, M. Chakroune, continue encore aujourd’hui de nier la paternité. Morceaux choisis : « C’est de ma faute, je n’ai pas écouté mon ami le vieillard / Le jour où la bourse est entrée dans ma vie, je n’ai pas pu faire demi-tour / Et il m’a dit attention, petit porteur / Là où tu vas, on appelle pas les choses par leurs noms. » Toute l’amertume d’une ambition de gain contrariée par l’humeur du marché.
S’informer Personne ne trouvait les vraies explications à cette baisse. Pas plus à Casablanca où analystes et journalistes continuaient de faire pleuvoir des notes optimistes, qu’à Oujda, où l’on s’occupait aux « choses réelles », au commerce, aux moulins, à l’immobilier et, pour de nombreux jeunes, à la contrebande. Fermement collé à la bourse, contre l’avis des siens, Chakroune part à l’assaut de la seule chose indispensable pour le milieu : l’information. Lui qui n’avait pas le bac comprenait que seule la maîtrise de « cette matière première » pourrait l’aider à anticiper les tendances. Mais comment s’informer lorsque l’on n’est pas du cru ? A l’aide d’Internet, produit de luxe à l’époque. Le futur PDG tombe sur une présentation de « l’analyse technique », outil d’aide à la décision fondé sur l’évolution des cours de bourse et des volumes de transactions. C’est le déclic, la sublimation. Le jeune agent immobilier tient enfin le taureau qui va le mener à la conquête de l’arène casablancaise. « L’analyse graphique, c’est l’analyse psychologique d’un comportement humain, celui de tous les acheteurs et de tous les vendeurs », lance-t-il en pointant une luxueuse station de trading qui lui permet de suivre en temps réel la quasi-totalité des marchés boursiers mondiaux et les fluctuations de devises. « Le seul conseil que je donnerai à ceux qui veulent se lancer en bourse est ceci : le marché réagit aux comportements et non aux fondamentaux, et… »
Spéculer «trading », c’est le plus beau et le plus dangereux métier au monde après celui de guerrier.
L’explication est interrompue soudain par un signal sonore qui projette le trader de son fauteuil comme un ressort. «Voilà un “ doji ”, là c’est un début de retournement de tendance. Regarde, il vient de franchir sa moyenne mobile a la baisse, il faut prendre une position. Je dois sortir... » Sortir signifiant vendre, céder une position, dans le jargon du trading. Puis, après la transmission de l’ordre, faite par téléphone, et un rapide clic sur le « bras de fer » euro/dollars, à l’avantage du premier, la discussion reprend son cours. « Le fondement de l’analyse technique est simple : tout s’intègre dans le comportement des vendeurs et acheteurs. » Inutile de plaider devant cet adepte du chartisme l’importance d’un bilan certifié par les commissaires aux comptes, les éléments financiers et industriels d’une entreprise. Il vous balancera le scandale « Enron » à la figure. Ironisera, en rappelant que « les notes de recherches veulent dire ce qu’elles veulent dire » avec l’air de quelqu’un qui en sait plus qu’il n’en veut dire.
« La bourse est ma plus belle histoire ! » Et si vous insistez sur la fiabilité de cette « analyse technique », son « caractère peu scientifique », l’argument massue tombe : « vous avez en face de vous, l’exemple d’un homme qui doit tout à la bourse. Je suis venu tout nu à Casablanca, avec 113 000 dirhams. Je pèse aujourd’hui des millions. Plus de 120 personnes travaillent aujourd’hui sous mon compte. Je dois tout à la bourse et à l’analyse technique. » Pour Chakroune, « tout se reflète dans les cours, tout est flou dans les comptes. L’histoire se répète sous forme de graphique. » Et comme pour porter l’estocade : « si vous êtes petit porteur, vous n’avez aucune chance en suivant les bilans. Ils sont intégrés d’avance, anticipés par ceux qui ont l’information, sachant que l’expert comptable, le commissaire aux comptes, informe d’abord son neveu. Or, l’analyse technique reflète le comportement global des initiés et non initiés. » C’est avec l’opiniâtreté qui le caractérise que le jeune Oujdi s’est distingué depuis son arrivée « physique » à Casablanca en novembre 2002, en remportant successivement quatre prix en trois championnats marocain de la bourse. « Il y avait 15 000 candidats à chaque fois. Pensez-vous que c’est le hasard qui m’a porté en tête ? » Ses gains engrangés depuis la reprise de la bourse en 2003 lui donnent enfin cette reconnaissance auprès de ses pairs, un tantinet dérangés qu’un non « bardé de diplômes vienne troubler le fleuve tranquille de l’analyse fondamentale... »
«Quand je suis arrivé, les rats quittaient déjà le navire. J’ai mis mes économies en jeu. »
Lui, qui n’est ni sortant de Harvard, ni du HEC Paris, se retrouve aujourd’hui à la tête d’un centre de formation, expliquant aux jeunes analystes des sociétés de bourse et de gestion les fondements de sa méthode. Représentant exclusif des logiciels en vogue sur le sujet, sur toute la zone Mena, l’ancien agent immobilier se rêve désormais en Gérard Sagnier, seul adepte de l’analyse technique parmi les 24 analystes fondamentaux de la célèbre salle de marché du Crédit agricole France.
« Un bon trader croit à la providence, non au hasard ! » Dans son bureau chic sis à l’Espace Porte d’Anfa, au milieu de ses courbes et de ses collaborateurs, Mostafa Chakroune, professe la seule formule qu’il sait prouvée : « Je rentre au plus bas et je sors au plus haut. Je n’ai pas besoin du bilan de l’entreprise. Je rentre au démarrage d’une tendance et part à la fin. C’est facile. » Facile ? « Oui ! ». Surtout quand on est passionné et qu’on a de la discipline. « On dit que le marché est irrationnel. Je n’en crois pas un mot. Moi, je le vois rationnel de bout en bout. Je suis discipliné. Dans ce métier, il faut savoir être fidèle à une méthode. Le plus difficile est de ne pas se laisser influencer par les bruits du marché… » Autrement dit, il faut se fier au logiciel, appliquer les signaux d’achat et de vente quelque soit la tendance générale du marché : « L’analyse technique nous apprend à gagner à la hausse et à la baisse, dans toutes les situations. » Une formule magique qui fait de M. Chakroune l’un des amants les plus assidus de la bourse. « C’est un bel instrument, le plus égalitaire qui soit. C’est une chance inouïe donnée aux épargnants. On peut acheter et vendre au téléphone, par Internet, par SMS, dans l’anonymat total. C’est un monde beaucoup plus sain qu’on ne le croit… » Et de se rappeler les conseils de ce vieil Oujdi qui décrétait la bourse illicite. « Ce n’est pas un jeu de hasard, loin de là. D’ailleurs, un bon trader ne croit pas au hasard. Il doit croire à la providence. Rien n’arrive par hasard… »
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Avec John Bollinger l'inventeur des célèbres « bandes de Bollinger » qui permettent de mesurer la volatilité d'un titre. Quelle hérésie ! A entendre parler cet « illuminé » de la bourse pendant des heures, entre les « bandes de Boulinger » et les « bougies japonaises », on pourrait décréter que tout le monde a compris les ressorts du marché sauf les socialistes français. Eux qui voulaient taxer les plues values boursières ! Quelle hérésie ! Là, un sourire d’un homme habitué à défendre l’honorabilité de son métier et qu’on croirait sorti tout droit de « L’Argent », l’un des romans à succès d’Emile Zola. : « Spéculer, ce n’est pas facile. Ce mot est grand, noble. Je préfère d’ailleurs le mot anglais “ trader ”. » Et de s’étonner de cette étonnante position du grand public qui considère souvent ceux qui spéculent en bourse comme des paresseux qui gagnent de l’argent sur le dos du peuple. « Eh ben, ils ne voient que les réussites. Je connais des milliers de personnes qui ont tout perdu avec la crise de 1998. Il y a des drames familiaux… » Bref, le trading n’est pas donné à tout le monde. « C’est le métier le plus beau et le plus dangereux au monde, après celui de guerrier. » Une analogie expliquée par son auteur : « en prenant une position, le spéculateur s’expose aux risques (la sanction est immédiate), comme le guerrier avançant vers le champ ennemi. On ne sait pas d’où va venir le danger. »
«Le seul conseil que je donnerai à ceux qui veulent se lancer en Bourse est ceci : le marché réagit au comportement et non aux fondamentaux »
En fin de compte, le bon spéculateur, le Day-Trader, celui qui clôture ses positions tous les jours, est un professionnel qui danse avec la tendance du marché. « Le marché poursuit son chemin depuis la nuit des temps. C’est à toi de deviner là où il veut t’entraîner », déclare celui qui fait continuellement recours à l’analyse technique pour anticiper, éviter les obstacles et, comme lors de la correction qui a sévi à la Bourse de Casablanca en mai dernier, liquider ses positions risquées, et surfer sur la vague à la veille d’un bouleversement.
Sensations extrêmes ou la prime du marché… Quand on joue avec « la tendance » pendant aussi longtemps, c’est que forcément on y tire, en plus de l’argent, quelque chose permettant d’entretenir la flamme. « Le marché est imprévisible. Il m’arrive de vivre l’euphorie, l’inquiétude, la peur et la joie en une fraction de seconde… » De nouveau le téléphone sonne, pour la millième fois. A l’autre bout du fil, le Day-Trader apprend qu’une grande banque de la place a décidé de tenir son conseil d’administration dans l’un des pays de la péninsule ibérique et qu’il est possible qu’un grand groupe rejoigne son Conseil d’administration… « rumeurs et tentations, voilà le genre d’infos qui tue... ! » Cela ne l’empêche pourtant pas à se référer aux courbes. Chose qu’il fait mille fois par jour, à chaque coup de téléphone, au moindre bruissement du feuillage de l’arbre boursier. « Il faut rester à l’affût. J’aime le métier pour ça, pour cette excitation permanente. » Et de se faire plus lyrique : « Le marché et le trading m’apprennent à connaître mes capacités humaines, ma proportion à encaisser le choc. Je me suis découvert grâce au marché. Je peux travailler pendant des heures. Je suis heureux, heureux de créer de l’emploi avec la bourse. » Puis, un dernier prêche envers les idéologues qui ont survécu au mur de Berlin. « La vraie égalité des chances, c’est à la bourse qu’on la trouve. Tu n’as besoin que de ton flair, d’apprendre et de comprendre le marché. » « Et d’un bon logiciel », aurait-il pu ajouter. Mais là, c’est une autre histoire...
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TILILA
Nbre méssages : 2083 Réputation : -1 Inscris le : : 25/06/2011
| Sujet: Re: Séance du Vendredi 18 Mai 2012 + Weekend Sam 19 Mai 2012 - 17:01 | |
| - TILILA a écrit:
- Bonjour,
Interview très intéressante, sur AL MASSAE d'hier, de l'économiste Dirss BENALI à propos du gouvernement BENKIRANE.
A lire absolument
N.B : D.BENALI a été nommé par l'actuel gouvernement comme président de la commission d'aide au cinéma Dans AL MASSAE d'aujourd'hui, Driss BENALI dans sa chronique hebdomadaire complète son analyse effectuée dans l'entretien que j'ai publié ce matin. A lire et à relire.Ne ratez pas cette analyse sous aucun prétexte. | |
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alpha74
Nbre méssages : 4639 Humeur : tranquil Réputation : 19 Inscris le : : 01/12/2008
| Sujet: Re: Séance du Vendredi 18 Mai 2012 + Weekend Sam 19 Mai 2012 - 19:45 | |
| - TILILA a écrit:
- madex a écrit:
- Pour les SNEPistes
l'entreprise du groupe CHAABI a acquis un reacteur d'oxycoloration d'une capacité de 120000 t/an pour un investissement de 20 mdh cette nouvelle installation s'inscrit dans le projet d'extension visant a ameliorer la competitivite de l'entreprise et a doubler sa capacité de production.
a noter que cet investissement intervient juste apres l'installation d'une 2eme ligne de cracking d'une capacité de 100000 t pour un montant de 60 mdh au 1er trimestre 2012
j'espere que ces investissements apporteront leur fruits au bonheur de nos amis detenteurs
Les "fruits" de SNEP sont cueillis discrètement et ne sont pas destinés à tous les actionnaire. Merci , Mr Madex pour cette info , juste il manque la source , ca ete publiée ou ? | |
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