Le Ministre de l'économie et des finances à la conférence économique annuelle d'Attijariwafa Bank: "Le Maroc est préservé de la crise mondiale"
Pour tous les intervenants à la conférence économique annuelle d'Attijariwafa Bank, le Maroc, par son commerce extérieur, sa politique touristique, les rapatriements des MRE (Marocains Résidant à l'Etranger), sera à moindre échelle touché par la récession économique internationale. Car, en effet, si par peur les gouvernants du monde ont tenté au départ de ne parler que de crise financière, tout le monde s'accorde aujourd'hui à la qualifier de véritable crise économique.
Que faire alors? La réponse est venue du ministre de l'économie et des Finances, Monsieur Mezouar, qui, avec passion et conviction, a su passer le vrai message:
“C'est dans les moments de crise que l'ont fait les meilleures affaires”.
Le ministre des finances, Salaheddine Mezouar.
Les vrais perdants sont les pays qui ont joué sur les situations de rente au lieu de privilégier les économies de production, comme le Maroc. Nous avons heureusement été préservés pour n'avoir pas basé notre économie sur une quelconque production naturelle (pétrole ou autre ) mais plutôt sur les hommes et les femmes de ce pays, a dit M. Mezouar.
Tous nos indicateurs sont positifs, a poursuivi le ministre:
“Le Maroc est un pays jeune qui n'a toujours pas exploité plus de 5 à 10% de ses potentialités”.
Salaheddine Mezouar.
Cette vision positive de notre avenir a été concrétisée par notre nouvelle loi de finances 2009.
135 milliards
Plus de 135 Milliards de dirhams sont consacrés à l'investissement dans la loi de finances 2009. Jamais le Maroc n'a connu un tel chiffre, a déclaré le ministre des finances.
“Certains ont décrié les augmentations de salaires, voire les encouragements de la caisse de compensation”. Pour Mezouar “ce sont là des actes réfléchis et homogènes avec notre politique volontaire d'investissement”.
Une politique qui, a expliqué le ministre, doit nécessairement, pour réussir, être accompagnée d'aides à la consommation intérieure .
Nous devons nous focaliser sur nos fondamentaux, a-t-il conclu:
- Aidons la PME en réduisant les coûts.
- Encourageons les entreprises à améliorer leurs capitalisations.
- Adaptons notre politique aux attentes des entreprises (PME) notamment en garantissant leurs engagements.
- Investissons fortement dans notre politique d'éducation.
Un discours passionné qui a permis au ministre de partager sa conviction : “Contexte de crise ou non, le Maroc avance et continuera d'avancer”.