Séance du Lundi 18 Mai 2015

Rang Spécial Nbre méssages : 1044 Inscris le : : 31/08/2009

Edito : Quid des interrogations sur l'analyse financière

La profession d'analyste financier, suscite souvent plusieurs interrogations et/ou incompréhensions. D'ailleurs, même la future AMMC, pense à réglementer ce métier quand les professions de trader ou de conseiller en investissement, ne seraient pas concernées. D'où, l'idée de partager dans cet éditorial plusieurs réflexions sur ce métier.
Tout d'abord, il s'agit de faire la différence entre les différents débouchés du métier dans le crédit ou le conseil ainsi que la Bourse. Dans le cas de la Bourse, deux catégories d'analystes existent avec le Sell-side (analyste travaillant pour une société de bourse) et le Buy-side (analyste travaillant dans une société de gestion). Toutefois, très souvent, seuls les analystes Sell-side, rendent publiques leurs notes de recherche. Ces dernières sont diffusées auprès des clients et servent de support de prospection pour les traders ou les conseillers en investissement.

Justement, ce sont les analystes Sell-side qui suscite souvent plusieurs interrogations et/ou incompréhensions, notamment pour les recommandations ou les prévisions financières parfois, sévèrement critiquées. Selon nous, ces interrogation, incompréhensions ou critiques sont liées à trois principaux éléments.

Le premier est le statut de la finance comme science non exacte. En effet, comme pour l'économie, même si la finance moderne utilise beaucoup de mathématiques voire de la physique et de l'informatique, elle n'est pas une science exacte dans sa partie prédictive. En particulier, le business plan ou la valeur DCF, ne font que traduire en chiffres la stratégie de l'entreprise, ses perspectives sectorielles et son environnement macro-économique. Cette traduction en chiffres prend aussi en compte l'aspect subjectif du jugement de l'analyste au sujet de la pertinence du management et de la qualité de l'information fournie.

Le deuxième élément est la notion du temps. En effet, comme pour la météo, une note de recherche publiée le 17 mai par exemple, n'exprime que l'analyse à ce jour là. Par la suite, plusieurs éléments peuvent venir changer la nature de la prévision (ex : variation du coût des inputs, incident de production, concurrence des importations…). Naturellement, une note de recherche est faite pour être vivante avec une mise à jour régulière intégrant les différents changements. Cette mise à jour est souvent handicapée au Maroc, par l'absence de communication institutionnelle récurrente et facilement accessible (ex : rubrique financière dans les sites des émetteurs, dédiée aux analystes).

Le troisième élément est lié à la rareté du contact entre les analystes et les clients des sociétés de bourse dont spécialement les personnes physiques. En effet, ces derniers sont souvent plus en contact avec les traders ou les conseillers en investissement, ce qui peut créer une confusion des rôles, tout conseil sortant d'une société de bourse, étant mis sur le dos des analystes financiers.

En conclusion, il nous semble qu'en dehors de cas isolés de manque de pertinence, une majorité d'analystes marocains travaillent selon les standards internationaux de la profession. Toutefois, les trois éléments cités précédemment créent des malentendus amenant les clients à être plus critiques vis-à-vis des analystes financiers. Un tel malentendu, ne peut être levé que par le dialogue, notamment via des Road-shows, organisés par les banques d'affaires et/ou les sociétés de bourse.

Source : flm.ma

Nbre méssages : 4827 Inscris le : : 13/08/2008

Pelican a écrit:: Ca y'est " Chemise rose " est officiellement reconu par l'académie des lettres pour désigner les bourriquets

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ila oublié la cravatte slim Mad

c'est un packaage Laughing

du pseudo golden boy (jalou9)

abdel62 a écrit:: Edito : Quid des interrogations sur l'analyse financière

La profession d'analyste financier, suscite souvent plusieurs interrogations et/ou incompréhensions. D'ailleurs, même la future AMMC, pense à réglementer ce métier quand les professions de trader ou de conseiller en investissement, ne seraient pas concernées. D'où, l'idée de partager dans cet éditorial plusieurs réflexions sur ce métier.
Tout d'abord, il s'agit de faire la différence entre les différents débouchés du métier dans le crédit ou le conseil ainsi que la Bourse. Dans le cas de la Bourse, deux catégories d'analystes existent avec le Sell-side (analyste travaillant pour une société de bourse) et le Buy-side (analyste travaillant dans une société de gestion). Toutefois, très souvent, seuls les analystes Sell-side, rendent publiques leurs notes de recherche. Ces dernières sont diffusées auprès des clients et servent de support de prospection pour les traders ou les conseillers en investissement.

Justement, ce sont les analystes Sell-side qui suscite souvent plusieurs interrogations et/ou incompréhensions, notamment pour les recommandations ou les prévisions financières parfois, sévèrement critiquées. Selon nous, ces interrogation, incompréhensions ou critiques sont liées à trois principaux éléments.

Le premier est le statut de la finance comme science non exacte. En effet, comme pour l'économie, même si la finance moderne utilise beaucoup de mathématiques voire de la physique et de l'informatique, elle n'est pas une science exacte dans sa partie prédictive. En particulier, le business plan ou la valeur DCF, ne font que traduire en chiffres la stratégie de l'entreprise, ses perspectives sectorielles et son environnement macro-économique. Cette traduction en chiffres prend aussi en compte l'aspect subjectif du jugement de l'analyste au sujet de la pertinence du management et de la qualité de l'information fournie.

Le deuxième élément est la notion du temps. En effet, comme pour la météo, une note de recherche publiée le 17 mai par exemple, n'exprime que l'analyse à ce jour là. Par la suite, plusieurs éléments peuvent venir changer la nature de la prévision (ex : variation du coût des inputs, incident de production, concurrence des importations…). Naturellement, une note de recherche est faite pour être vivante avec une mise à jour régulière intégrant les différents changements. Cette mise à jour est souvent handicapée au Maroc, par l'absence de communication institutionnelle récurrente et facilement accessible (ex : rubrique financière dans les sites des émetteurs, dédiée aux analystes).

Le troisième élément est lié à la rareté du contact entre les analystes et les clients des sociétés de bourse dont spécialement les personnes physiques. En effet, ces derniers sont souvent plus en contact avec les traders ou les conseillers en investissement, ce qui peut créer une confusion des rôles, tout conseil sortant d'une société de bourse, étant mis sur le dos des analystes financiers.

En conclusion, il nous semble qu'en dehors de cas isolés de manque de pertinence, une majorité d'analystes marocains travaillent selon les standards internationaux de la profession. Toutefois, les trois éléments cités précédemment créent des malentendus amenant les clients à être plus critiques vis-à-vis des analystes financiers. Un tel malentendu, ne peut être levé que par le dialogue, notamment via des Road-shows, organisés par les banques d'affaires et/ou les sociétés de bourse.
Source : flm.ma

Salam

Ils ne servent à rien Very Happy

, car du moment qu'il y a assez de liquidité et une communication fluide, tout est normalement englobé dans les prix instantanément.

Tout le reste, ce sont des supputations et n'engagent que ceux qui y croient.

_________________
"Quand on est dans un trou, la pire chose à faire est de continuer de creuser."

Nbre méssages : 406 Humeur : aqueuse Réputation : 8 Inscris le : : 20/04/2011

bluehorseshoe a écrit:: Bonjour à tous,

Ci-joint une note de recherche de ATI sur la situation économique au début de l'année 2015:
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Ci-joint le stock guide de BMCE Capital Bourse pour l'année 2015:
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Ci-joint le stock guide de Upline pour l'année 2015:
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Bonne Lecture

Merci bien pour les liens.

Nbre méssages : 406 Humeur : aqueuse Réputation : 8 Inscris le : : 20/04/2011

Pelican a écrit:: Total : Les petits porteurs lèvent un lièvre
Entre la NI et l'avenant, 1 Milliards de dhs se sont " volatilisés "

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Salam,

Je vous félicite les gars. bon boulot.

_________________

"Si la Bourse est mauvaise, fermez-la."

Admin Nbre méssages : 2820 Réputation : 36 Inscris le : : 11/08/2008

Bonjour

Dans le cadre de l'ouverture du forum dans son environnement réel, nous avons recu une demande d'un professeur et de ses étudiants afin d'animer une présentation à la faculté d'Ain Sbaa de Casablanca.

Ci après la demande reçu :

" Salam,

Je me présente :

Mohamed LAIACHI, Professeur d'Universités et responsable de la licence professionnelle ingénierie financière à l'Université Hassan II Casablanca - Faculté d'économie de Ain Sebaâ.

Suite à votre note sur l'IPO de Total j'aurais bien aimé connaitre un peu plus sur cette affaire moi même ainsi que nos étudiants en Licence et Master.

Est-ce possible que l'un des membres du forum ou plusieurs acceptent de faire le déplacement à notre faculté pour plus d'explications sur ce cas qui sera pour nous un "cas d'apprentissage ".

Merci pour votre collaboration

"

Si des personnes sont intéressés pour retourner à la faculté, mais cette fois devant des étudiants, Forum Bourse-Maroc s'engage à faciliter cette rencontre. Veuillez dans ce cas envoyer un email à [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Cordialement.

Nbre méssages : 22 Réputation : 2 Inscris le : : 26/03/2010

CGI : Décision de recevabilité du projet d’offre publique de retrait visant les actions CGI à l’initiative de CDG développement

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Nbre méssages : 1074 Humeur : cool Réputation : 11 Inscris le : : 04/09/2008

Prix OPR 725 dhs

Méthode d’actualisation des flux de trésorerie futurs : l’évaluation est effectuée sur la base des flux de trésorerie futurs découlant du plan d’affaires de CGI, actualisés au coût moyen pondéré des capitaux. La valeur de l’action CGI retenue par le cabinet Mazars Audit et Conseil et par le cabinet Ernst & Young et associés, selon cette méthode, ressort respectivement à 436,7 dirhams et 403 Dirhams.
o Approche par les cours de bourse : cette méthode consiste en l’analyse du cours boursier de l’action CGI sur un horizon jugé représentatif par chaque évaluateur. La valorisation qui ressort de l’application de cette méthode, par le cabinet Mazars Audit et Conseil et par le cabinet Ernst & Young et associés, est respectivement de 731 dirhams et de 739 Dirhams.
o Méthode des comparables boursiers : l’évaluation est effectuée sur la base des multiples observés sur un échantillon de sociétés comparables cotées jugé représentatif par chacun des deux évaluateurs. La valeur de l’action CGI retenue par le cabinet Mazars Audit et Conseil et par le cabinet Ernst & Young et associés, selon cette méthode, ressort respectivement à 374,8 dirhams et 257 Dirhams.
o Méthode des transactions comparables: Cette méthode consiste à appliquer aux agrégats financiers de CGI les multiples moyens d’un échantillon jugé représentatif par chacun des deux évaluateurs et portant sur des transactions ayant été réalisées sur des sociétés comparables. La valorisation qui ressort de l’application de cette méthode, par le cabinet Mazars Audit et Conseil et par le cabinet Ernst & Young et associés, est respectivement de 272 dirhams et de 330 Dirhams.

لا حول ولا قوة الا بالله

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_________________
visitez mon site Tikchbila-tiwliwla.com

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