- h.zerhouni a écrit:
- Bonjour Pelican;
Que serait à ton point de vue le sort de nos actions SAMIR ?
Merci
On avait entendu parler auparavant du mot " nationalisation ". D'aprés des sources généralement bien informés, cette question de " nationalisation " est juste un fantasme journalistique. L'Etat n'est pas prêt de prendre sur son dos une affaire endettée par milliards de dhs...dont il n'est pas responsable.
Il faut dire que le risque de la dette est et doit être à la charge des créanciers comme toute entreprise commerciale. Je ne vois pas pourquoi l'Etat doit venir en sauveur auprès des banques marocaines et étrangéres. Elles, qui ont tout simplement mal cerné le risque. A rappeler que la BCP avait un signé un accord pour un prêt quelques semaines à peine après la fermeture de SAM !
Ce que je vois comme solution, c'est la constitution d'un consortium de créanciers, qui vont convertir leurs dettes en actions. L'opération d'un point de vue comptable permettra à Samir de démarrer dans de meilleurs conditions au moins pour les 3 ou 4 prochains exercices.
Rappelez vous, la derniére AG concernait une augmentation de capital par "
conversion de créances " :
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] A l'époque, j'avais suggéré que les banques seraient contraintes malgré elle à participer à l'effort. Ici, des experts ont dit qu'il s'agit seulement de créances d'Al Amoudi envers SAM qu'il allait convertir. Plusieurs mois après, cela n'a pas été fait, et dans ce forum on a dit qu'Al Amoudi n'a aucun intérêt à le faire.
Ce que Al Amoudi chercher à faire c'est :
Amoudi Injecte 1 dhs
Les autres injectent : 3 dhs...par compensation de créances.
Aprés 4 ou 5 ans, le consortium peut chercher un autre opérateur industriel , financier ou un fonds golfique ( suivez mon regard et l'actualité au Yemen ) capable de reprendre ces actions...
A mon avis, seul ce schéma : une conversion des dettes surtout longues par des actions, permettra au bilan de SAM de souffler. Evidemment, il y'a le choix politique de vouloir modifier la réglementation en faveur de SAM : pas évident avec le PJD.
Au niveau des actions : Je crois que fondamentalement et en l’espèce il est vraiment très difficile de prévoir ou cette affaire va ramener le cours. Les enjeux sont trés importants, et je doute que les opérateurs se soucient du cours en bourse. C'est une affaire, qui, à tous les niveaux, a besoin d'une bonne dizaine d'années pour voir les solutions juridiques, économiques, financières aboutir.