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 Séance du Lundi 28/12/2015

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Pelican
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Pelican




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MessageSujet: Re: Séance du Lundi 28/12/2015   Séance du Lundi 28/12/2015 - Page 2 Icon_minitimeLun 28 Déc 2015 - 17:33

Lisez moi cette équation financiéro-boursiéro-juridique ...


ARTICLE 2
Pour les valeurs cotées en continu, les transactions de blocs s’effectuent à un cours à
l’intérieur de la fourchette moyenne pondérée, bornes incluses, définie à partir du marché
central dans la limite de la variation maximale autorisée pendant une même séance, calculé
par rapport au cours de référence.
ARTICLE 3
La fourchette moyenne pondérée s’entend des prix moyens résultant, après pondération des
prix par les quantités, des ordres d’achat et de ventes affichés sur le marché central. La
quantité cumulée de titres pris en considération doit être égale à la taille minimum de blocs de
la valeur concernée.
ARTICLE 4
Dans le cas où, faute d'ordres suffisants en carnet au regard de la TMB, la fourchette moyenne
pondérée ne pourrait être calculée à l'achat ou à la vente, le prix retenu sera la première limite
majorée ou minorée, selon le sens, d’une marge de variation de trois pour cent (3%).
ARTICLE 5
Dans le cas où, en raison de la réservation d’une valeur cotée en continu, la fourchette
moyenne pondérée ne pourrait être calculée, la fourchette de prix autorisée, bornes incluses,
est déterminée, suivant le seuil de réservation franchi, sur la base du seuil haut minoré ou du
seuil bas majoré d’une marge de variation de un pour cent (1%).
ARTICLE 6
Une transaction de blocs portant sur au moins cinq pour cent (5 %) des titres composant le
capital social d’une société cotée ou sur une quantité représentant au moins 10 fois la taille
minimum de blocs, sans toutefois que cette quantité ne soit inférieure à 2,5% des titres
composant son capital social, peut être réalisée à un prix compris dans une fourchette de dix
pour cent (10 %) de part et d’autre de la fourchette moyenne pondérée pour les valeurs cotées
en continu. Dans le cas des valeurs cotées au fixing, la transaction est effectuée au dernier
cours traité diminué ou augmenté de dix pour cent (10 %
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MessageSujet: Re: Séance du Lundi 28/12/2015   Séance du Lundi 28/12/2015 - Page 2 Icon_minitimeLun 28 Déc 2015 - 18:21

Moi aussi j'ai rien compris de cette transaction à peu près de +83%
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MOSTOS




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MessageSujet: Re: Séance du Lundi 28/12/2015   Séance du Lundi 28/12/2015 - Page 2 Icon_minitimeLun 28 Déc 2015 - 19:45


Je pense que l'article3  peut expliquer ce prix.je me rappelle pas du CO RISMA correspondant à ce jour.Mais,il suffit que le carnet d'ordre coté vente soit avec des prix de 200 dh ou plus et avec des quantités importantes et un CO coté achat presque vide ou avec des petites quantités ,pour que la pondération  des prix/quantités du deux cotés du CO favorise les 190 DH
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i love morocco




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MessageSujet: Re: Séance du Lundi 28/12/2015   Séance du Lundi 28/12/2015 - Page 2 Icon_minitimeLun 28 Déc 2015 - 20:53

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Pelican

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MessageSujet: Re: Séance du Lundi 28/12/2015   Séance du Lundi 28/12/2015 - Page 2 Icon_minitimeLun 28 Déc 2015 - 21:09

i love morocco a écrit:
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Sam : il y'a déjà des décisions de vente aux enchères qui tombent.
Liquidation EMT : j'espère que tu n'a pas cru les salades de Sebti mr Hafid.

_________________
visitez mon site Tikchbila-tiwliwla.com
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i love morocco




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MessageSujet: Re: Séance du Lundi 28/12/2015   Séance du Lundi 28/12/2015 - Page 2 Icon_minitimeLun 28 Déc 2015 - 21:23

Pelican a écrit:
i love morocco a écrit:
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Sam : il y'a déjà des décisions de vente aux enchères qui tombent.
Liquidation EMT : j'espère que tu n'a pas cru les salades de Sebti mr Hafid.
Concernant ADI, j'ai visité 2 de leurs chantiers HS a Rabat, question de constater la réalité.
Un projet est bien avancé, par contre, le 2eme est limite abandonné.
En attendant le communiqué d'ADI.
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MessageSujet: Re: Séance du Lundi 28/12/2015   Séance du Lundi 28/12/2015 - Page 2 Icon_minitimeLun 28 Déc 2015 - 21:30

i love morocco a écrit:
Pelican a écrit:



Sam : il y'a déjà des décisions de vente aux enchères qui tombent.
Liquidation EMT : j'espère que tu n'a pas cru les salades de Sebti mr Hafid.
Concernant ADI, j'ai visité 2 de leurs chantiers HS a Rabat, question de constater la réalité.
Un projet est bien avancé, par contre, le 2eme est limite abandonné.
En attendant le communiqué d'ADI.
Pour les terrasses dar essalam , il va etre livré á partir de fevrier 2016; par contre pour le clos des pins les travaux reprendront en janvier inchaallah
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bluehorseshoe

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MessageSujet: Re: Séance du Lundi 28/12/2015   Séance du Lundi 28/12/2015 - Page 2 Icon_minitimeLun 28 Déc 2015 - 21:32

Pelican a écrit:
i love morocco a écrit:
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Sam : il y'a déjà des décisions de vente aux enchères qui tombent.
Liquidation EMT : j'espère que tu n'a pas cru les salades de Sebti mr Hafid.
Ce même Mr Sebti qui lui disait: achète, achète, les résultats sont bien, et hop, profit warning
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MessageSujet: Re: Séance du Lundi 28/12/2015   Séance du Lundi 28/12/2015 - Page 2 Icon_minitimeLun 28 Déc 2015 - 21:33

Pelican a écrit:
i love morocco a écrit:
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Sam : il y'a déjà des décisions de vente aux enchères qui tombent.
Liquidation EMT : j'espère que tu n'a pas cru les salades de Sebti mr Hafid.
Si pelican , ses 3 EMT sont des coquilles vides ,il vaut mieux s' en debarasser et se consacrer á l'immobilier coeur de metier d'alliance
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bluehorseshoe

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MessageSujet: Re: Séance du Lundi 28/12/2015   Séance du Lundi 28/12/2015 - Page 2 Icon_minitimeLun 28 Déc 2015 - 21:53

Pelican a écrit:
bluehorseshoe a écrit:
Bonjour à tous,
Vu que cette semaine de cotation a été assez courte, et qu’il y a encore deux jours avant le weekend, j’ai opté pour ouvrir tout de même la séance de ce jeudi mais en oubliant les graphes, les bandes, les MM, les CO, et discuter d’autre chose.
 

La fin de l’année est la période idéale pour faire les bilans et prendre des résolutions.
Encore une année morose, un MASI dans le rouge, une grosse capitalisation qui se retire, des volumes faibles, des capacités bénéficiaires qui se contractent, des taux d’endettement faramineux, des sociétés en quasi-faillite, des caisses de retraites qui cumulent les moins-values, un gendarme du marché en hibernation, et petits-porteurs laissés à eux-mêmes. Le moral et le portefeuille des investisseurs sont réduits à néant ! Soit !
Si le début de l’année 2015 avait pu déceler quelques signaux d’un bon exercice boursier, la fin nous a montré tout le contraire et l’espoir de réaliser des gains s’est réduit comme une peau de chagrin.
Pourquoi ce marché n’arrive –t-il pas à se redresser et renouer avec la croissance ? Aura-t-on droit à un renversement de tendances et un retour des années folles ?
 

Pour essayer de répondre à ces questions, revisitons l’histoire, car comme dans les graphes, les figures se répètent (ou doivent se répéter), les faits devraient se répéter pour marquer des cycles. Visitons l’histoire puis essayons d’en parler.
 

Retour en arrière
1993, la réforme de la bourse est enclenchée : textes de lois, création du CDVM, conditions de séjour dans la bourse, flottant, nombre de titres cotés…etc
Les premiers jalons de la communication financière sont mis en place et  notamment pour les résultats semestriels. L’obligation de profit warning en cas de survenance de « tout fait intervenant dans leur situation commerciale, technique ou financière, et pouvant avoir une influence significative sur les cours en bourse de leurs titres ». (Article 18 du Dahir du CDVM). Ces nouvelles obligations assez contraignantes allaient changer la donne. Plusieurs sociétés ne respectant pas les nouvelles dispositions ont été radiées par le CDVM. D’autres ont choisi cette moitié de la décennie 90 pour sortir du marché de leur plein gré et continuer à faire prospérer leurs affaires dans l’ombre
Pour l’histoire, j’en cite quelques unes que certains reconnaitront :
-          Maysonnier : spécialisée dans le bois de construction
-          Chimicolor : société emblématique de peintures du Groupe Aggouzal, en liquidation depuis, ayant donné son nom au rond-point Dakar (Emile Zola)
-          CMM : comptoir métallurgique, société du groupe Holmarcom
-          OMI : société holding du groupe Holmarcom
-          CEMA : appartenant au Groupe Safari (Karim Lamrani) spécialisée dans le bois
-          SOMADIR : appartenant au Groupe Safari (Karim Lamrani) spécialisée dans la fabrication de levure boulangère (quasi monopole, société full cash avec une rentabilité nette avoisinant les 25%)
-          CCT : Compagnie chérifienne des textiles
-          BNPI : Banque Nationale de Paris Intercontinentale, a fusionné avec BMCI
-         
 

Au milieu des années 90, l’Etat cherchait de nouvelles mannes financières et à alléger les charges du budget de l’Etat en matière de soutien aux entreprises publiques. La piste de la privatisation et notamment via la Bourse semblait un choix idéal. D’une pierre deux coups, on réanimait également le marché. Parmi les privatisables via la bourse : CTM, SOFAC Crédit et la CIOR (dont une part au groupe Holderbank) en 1993 ont ouvert le bal. L’épargne publique a été mobilisée envers ces participations étatiques. Des schémas de privatisation ont été mis en place dans les années 90 notamment celui de la cession à un noyau dur (consortium d’investisseurs/opérateur industriel) plus le placement en bourse. L’on a vu défiler sur le marché donc les Fertima, General Tire, la SNI, BMCE, Sonasid…Samir-SCE pour ne citer que celles-ci. La mise en place des OPCVM a aussi donné un nouveau souffle à la bourse. Ces nouveaux instruments financiers novateurs à l’époque ont permis la mobilisation de l’épargne des particuliers mais aussi des institutionnels et de les drainer vers le marché.
D’autres opérateurs privés allaient faire appel à l’épargne publique et particulièrement Wafabank et ONA.
Un marché plus profond grâce à du papier frais de qualité, plus de liquidité, des joyaux de la couronne mis en bourse…tout ça allait  donc attirer les investisseurs étrangers. Soros, Morgan Stanley, Banco Central Hispano-Americano, Nomura, Commerzbank, Indosuez (partenaire du groupe Wafa à l’époque) et bien d’autres ont animé pendant des années la bourse de Casa. Notre bourse décolle, les indices (IGB à l’époque ou le CFG 25) culminaient au sommet,  la capitalisation passait d’environ 25 milliards de dirhams en 1993 à près  de 145 milliards en 1998 et les volumes des échanges ont décuplé sur cette période.
 

Mais à partir de 1999, retournement de situation après des années de croissance régulière et soutenue d’environ 20% :
-          les cours ont connu une sévère correction conjuguée
-          assèchement des volumes car marché étroit et d’autres sociétés ont été radiées (Orbonor du Groupe Holmarcom (vivons cachés, vivons heureux), Somafic ne respectant plus les conditions de séjour à la bourse concernant la communication  financière et puis Financière Diwan (plus de raison de rester en bourse puisque Mr. Soros avait fourgué ses titres aux pp)
-           crise dans les marchés occidentaux, donc investisseurs étrangers ont plié bagages vers d’autres marchés émergents de la région MENA jugés plus intéressants en terme de valorisation et de liquidité 
-          hausse de la courbe des taux donc rémunération plus attractive sur les BdT et autres produits de taux moins risqués que l’action
 

Le début des années 2000 marque clairement une courbe descendante de l’indice, marché endormi marqué par quelques opérations qui allaient changer fondamentalement les choses. Le marché a encore en mémoire la gueguerre pour le contrôle de la SNI entre ONA et groupe BMCE. Ce dernier en est sorti meurtri et affaibli. Puis hop-hop, rotation ! et c’est la SNI qui contrôle l’ONA. Puis, l’échec du rachat de Al Watanya et un mariage insatisfaisant avec AXA allait pousser l’ONA à chercher une nouvelle compagnie d’assurances. Wafa Assurances semblait la convoitée idéale. Au passage, l’ONA-SNI/BCM rafle un groupe bancaire entier et met la première pierre de la politique des champions nationaux.  Un champion bancaire allait financer d’autres champions et leur permettre de grossir. La course vers la taille critique poussait les sociétés à un rachat massif de leurs propres actions et donc une réduction du flottant.
 

Le nombre de capitalisations commençait à se réduire : Financière Diwan, General Tire, BNDE, Longometal quittaient le marché diminuant ainsi sensiblement la capitalisation globale.
Entre temps, l’Etat continuait la politique de privatisations. Ainsi, en 2001, l’Etat vend à Vivendi 35% du capital de IAM. Puis en 2003, la régie des Tabacs tombe dans l’escarcelle de Altadis.
En 2002, la BCP absorbait la SMDC puis l’Etat vendait 21% du capital de la BCP aux BPR. Ensuite, l’été 2004 s’annonçait chaud…Ah cet été… l’Etat a mis en vente 20% du capital de la BCP sur le marché boursier et s’en tire avec environ 700 Mdh.
 

Puis vint la deuxième étape de la privatisation de IAM : Vivendi monte 51% la veille de son IPO : ce sont 8 milliards de dh qui ont été levés à travers la cession de 12% du capital de IAM. Une opération grandiose qui a été placée dans les 4 coins du monde.
Retour des étrangers ! Ah ! Attachez vos ceintures, on décolle !
L’introduction en bourse IAM a ouvert le bal à d’autres opérations permettant au MASI de gagner rapidement quelques centaines de points. LYDEC, Promopharm, Sothema ont emboité le pas à IAM en 2005. Puis l’été 2006, c’était autour du mastodonte Addoha de sonner la cloche. Environ 2.7 Mrd de dh et 35% du capital ont été cédé sur le marché. Avec une dizaine d’IPO en 2006 et une autre dizaine en 2007, les cours allaient connaître une flambée sans précédent. N’oublions pas que l’effet de levier était une pratique courante à l’époque…et faisait décupler les plus-values et créer de nouveaux riches.
 

Le feuilleton de Addoha marque toujours les esprits…paquet de conventions signées, foncier additionnel de qualité…et le cours allaient flirter avec les 4 200 dh. La bourse est devenue « the place to be » pour se faire de l’argent. En conséquence, on assistait à une course vers le foncier qui allait impliquer une inflation considérable des prix notamment sur l’axe Casa-Rabat. Autre conséquence, les patrons des sociétés introduites se focalisaient désormais sur les cours et non plus sur la gestion du business et de l’activité. On me racontait qu’un DG actionnaire d’une société cotée en 2006-2007 venait le matin chez son broker à 8h30, avant même l’ouverture du marché, pour passer les ordres, vendre, racheter, revendre ses propres actions…et le lendemain bis repetita !
Le marché était prêt à accueillir n’importe quelle société, peu importe la valorisation, peu importe l’activité…Pour s’amuser, des brokers disaient qu’ils allaient même introduire une grosse papeterie de la rue Moussa Bnou Noucair ou une droguerie de Derb Ghellef.
De plus, il faut le dire, à l’époque, une poignée d’investisseurs/gérants locaux qui faisaient le marché, étaient des « fonceurs ». Décisions risquées, positions surpondérées, mais tout le marché était tiré vers le haut.
Volume, liquidité, papier neuf…Tous ces éléments allaient remettre le Maroc sur les écrans des gérants étrangers.
 

2008 était ponctuée de 5 opérations : Delattre, Delta, Label Vie, Alliances et CMT. Cette dernière reste parmi les meilleures IPO et les plus correctement valorisées au moment de son introduction.
 

Automne 2008, crise financière internationale, les étrangers quittent le marché en cherchant à être plus safe et surtout cash.
 

La bourse s’enlise…les prix baissent, la capitalisation se contracte et les volumes s’affaissent. Malgré quelques IPO entre 2008 et 2010…Le MASI chute de son sommet des 14000 points avant de se ressaisir fin 2010 puis pour rebaisser en 2011.
 

Le retrait des sociétés de la cote se poursuit : La Marocaine Vie qui passe sous le contrôle total de la SG, LGMC rachetée par Mutandis, mais surtout la radiation de l’ONA et la SNI. On nous annonçait la transformation de ce groupe en holding d’investissement professionnel, qui accompagnerait l’incubation de sociétés et d’activités nouvelles et la mise sur le marché des sociétés arrivées à maturité. Ce retrait a donné un sacré coup au marché. Cash-out pour les investisseurs qui deviennent de plus en plus liquides, mais très peu d’opportunités d’investissement en actions.
Du coup, on se retourne sur le marché de la dette plus intéressant et plus rémunérateur.
 

Les émissions obligataires fusent, et les banques ne rechignent pas à donner des garanties fermes pour des milliards, sans garanties ni suretés, des fois il suffisait d’un SMS (même pas d’un appel téléphonique) pour une signature…le robinet s’ouvre, les millions coulaient à flots. Aujourd’hui, nous savons où ces pratiques nous ont mené. Mais, ne mettons pas tous sur la dette.
 

Au moment du retrait de la SNI et de l’ONA, on pensait pouvoir dupliquer de manière synthétique les titres, mais en vain. En se désengageant de ses participations matures, SNI a vendu plusieurs paquets de Cosumar et Lesieur à des instits marocains, tout en les adossant à des industriels (Wilmar et Sofiproteol).  Danone se renforce dans Centrale Laitière réduisant ainsi considérablement son flottant. Le reste des filiales du Groupe reste intacte, mis à part plusieurs tentatives de céder une part de AWB à des étrangers sans succès.
 

Le vide qu’à laisser ONA/SNI est à mon sens considérable, les investisseurs sont cash mais manquent de papier frais. Avec l’IPO de Taqa (une autre bonne IPO), on pensait fouetter cette corbeille, mais les petits 10% ont vite trouvé leur place au fond des portefeuilles.
 

Un autre coup de grâce donné au marché est la décision de la « renationalisation » de la CGI : retrait de la bourse car présence en bourse ne répond plus aux objectifs stratégiques de la société. Au moment où la société devait commencer à générer du cash-flow on la retire de la bourse pour des raisons de retard et de plaintes de MRE. Stupéfaction ! Alors qu’on s’attendait à voir Marsa en bourse, le Ministère des Finances décide de radier la CGI de la cote. Et quel prix !! Ne remuons pas le couteau dans la plaie !
 

La bourse clôture l’année 2015 en baisse de 8%. Moral des investisseurs à 0. Les restructurations des dettes des sociétés tardent à voir le jour, menaçant de faillite Samir, ADI et autres cas inavoués encore.
 

Les autorités semblent engagées  pour mettre en place les réformes : changement du tour de table de la BVC, changement du statut du CDVM….mais tout ça pétard mouillé si pas changements de fond.
 

Avec ce recul historique, on y voit plus clair sur les principales phases et événements qui ont ponctué le marché. Et là j’ouvre le débat ! Cette chronique ne devrait pas rester dans les archives de ce forum, mais construire un travail concret, représentant la lecture des petits porteurs pour améliorer la situation du marché. Si les choses ne changent pas, essayons de les changer. Le vide est composé de matière virtuelle et la matière est fondée sur l’interaction du vide. Alors structurons le vide !
Que ce travail soit un manifeste pour la réforme de ce marché. On aura un jour la capacité de nous faire entendre. Comme dit le proverbe : « li ma 3andou sidou, 3andou lalah. »
 

Je présente quelques pistes, j’espère avoir du répondant pour qu’on puisse les développer :
1-      Du nouveau papier
2-      communication financière : instaurer l’obligation de publier des rapports annuels ou des documents de référence comme exige l’AMF. Il ne suffit plus de publier les semestriels ou les annuels, mais un rapport complet sur l’activité, l’actualité, les résultats et les risques associés, pour toutes les boîtes cotées, car toutes ne le font pas. Cette publication pourrait se faire par ex au plus tard 6 mois après la clôture, tout en gardant la publication des comptes au plus tard 3 mois après la clôture.
3-      Contrôle régulier des sociétés cotées et notamment par des missions d’audit externe
4-      Renforcement de ce contrôle dans le cas où le PDG est en même temps actionnaire majoritaire
5-      Contrôle auprès des investisseurs institutionnels pour lutter contre les délits d’initiés
6-      Œuvrer pour élargir les flottants des sociétés (soit celles existantes à travers des incitations fiscales) ou en imposant un minimum aux futures recrues
7-      Renforcer les due-diligence lors des IPO (rôle des banques mais aussi du CDVM) et donner la parole au grand public lors des conférences de placement de l’IPO
8-      Dans le cadre de la communication financière : baisser les seuils déclenchant les franchissements de seuil, comme ça on sait chez qui se concentre la valeur et ça donne une idée sur la tendance future
9-      Encourager les contrats d’animation sur les titres les moins liquides
10-   Pouvoir spéculer à la baisse, des instruments dérivés pour sanctionner tout écart injustifié dans les cours
11-  
 

A vous les amis !
Aidekoum Mabrouk, Joyeux Noël.
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Merci pour ceux qui ont réagi à mon post. 

Mon idée c'est d'essayer de bâtir une ébauche d'un nouveau texte de loi/circulaire concernant le marché financier, un truc assez bétonné...avec la collaboration d'un juriste, fiscaliste, Commisaire aux comptes, et nous tous, une loi nouvelle et des règles novatrices qui viendraient changer les choses et les améliorer. 

L'idée ensuite est de rentrer en contact avec un député/membre de la commission des finances...pour essayer de mettre ce futur projet sur les rails. 

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MessageSujet: Re: Séance du Lundi 28/12/2015   Séance du Lundi 28/12/2015 - Page 2 Icon_minitimeLun 28 Déc 2015 - 23:36

@bluehorse
Les idées n en manquent pas. Par contre c est la mise en œuvre qui fait défaut.tu peux concevoir autant de garde foux et d outils de mesures de contrôle . C est leurs mise en application par les opérationnels qui vont freinées .
Bon courage dans votre analyse et vos mesures
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MessageSujet: Re: Séance du Lundi 28/12/2015   Séance du Lundi 28/12/2015 - Page 2 Icon_minitime

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