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 Jeudi 26/03/2009 bourse casablanca maroc

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MessageSujet: Re: Jeudi 26/03/2009 bourse casablanca maroc   Jeudi 26/03/2009 bourse casablanca maroc - Page 9 Icon_minitimeJeu 26 Mar 2009 - 16:03

messi a écrit:
la seule action qui me surprend c LBV ach kaydiro biha bouge pas 1-2%
même avec un RN quintuplé, elle reste avec un PER de 66.

On l'a soutenu, on continu à la soutenir, mais on va certe se fatiguer un jour...

Wallahou A3lam
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messi




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MessageSujet: Re: Jeudi 26/03/2009 bourse casablanca maroc   Jeudi 26/03/2009 bourse casablanca maroc - Page 9 Icon_minitimeJeu 26 Mar 2009 - 16:11

Amiir a écrit:
messi a écrit:
la seule action qui me surprend c LBV ach kaydiro biha bouge pas 1-2%
même avec un RN quintuplé, elle reste avec un PER de 66.

On la soutenu, on continu à la soutenir, mais on va certe se fatiguer un jour...

Wallahou A3lam
mais la question qui se pose jusqu'a quand ? Laughing
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MessageSujet: Re: Jeudi 26/03/2009 bourse casablanca maroc   Jeudi 26/03/2009 bourse casablanca maroc - Page 9 Icon_minitimeJeu 26 Mar 2009 - 16:13

messi a écrit:
Amiir a écrit:
messi a écrit:
la seule action qui me surprend c LBV ach kaydiro biha bouge pas 1-2%
même avec un RN quintuplé, elle reste avec un PER de 66.

On la soutenu, on continu à la soutenir, mais on va certe se fatiguer un jour...

Wallahou A3lam
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Jusqu'à l'arrivée du messi Laughing
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MessageSujet: Re: Jeudi 26/03/2009 bourse casablanca maroc   Jeudi 26/03/2009 bourse casablanca maroc - Page 9 Icon_minitimeJeu 26 Mar 2009 - 16:16

ça fait rare qu'on voit des volumes sur TIMAR plus de 2800 action traité aujourd'hui surement eya quelque choses ?
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Pelican

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MessageSujet: Re: Jeudi 26/03/2009 bourse casablanca maroc   Jeudi 26/03/2009 bourse casablanca maroc - Page 9 Icon_minitimeJeu 26 Mar 2009 - 16:19





Jeudi 26/03/2009 bourse casablanca maroc - Page 9 Ico_flechSONASID : Réalisations financières en deçà des attentes, probablement affectées par la baisse des marges au second semestre

Analyse :
Dans un marché national d’acier où la
consommation augmente de 8% pour le rond à béton et de 1% pour le fil
machine, SONASID affiche un recul de 10% de ses écoulements
comparativement à 2007. Cette contre-performance s’explique
essentiellement par l’exacerbation de la concurrence et par des
déstockages massifs de la part des distributeurs en fin d’année.

Dans ce sillage, le chiffre d’affaires s’établit à M MAD 7 622, en amélioration de 22,7% par rapport à une année auparavant.

En revanche, l’EBITDA limite son évolution à 9,6% pour s’établir à M
MAD 1 431, contractant la marge brute opérationnelle de 2,2 points à
18,8%.

De son côté, le résultat d’exploitation se fixe à M MAD 1 200, en
accroissement de 7,3%. La marge d’EBIT diminuant de 18% à 15,7%, soit
un repli de 2,3 points.

Au final, le résultat net enregistre une légère hausse de 2,9% à M MAD
897,3. La marge nette ressort en recul de 2,2 points à 11,8%.

Par ailleurs, dans une perspective d’investissements de développement
en cours d’évaluation, le Conseil d’Administration a décidé de
soumettre à la prochaine Assemblée Générale la distribution d’un
dividende unitaire de MAD 115, soit l’équivalent de la moitié du
résultat distribuable.

Conclusion : Dans un contexte de montée en puissance
de la concurrence, la filiale marocaine du Groupe ARCELOR MITTAL semble
avoir privilégié une baisse importante des prix de vente au détriment
de l’amélioration de ses niveaux de marge, notamment suite à la
dépréciation des cours internationaux des matières premières. Par
ailleurs, la décision d’entamer des investissements de développement à
l’heure actuelle peut sembler un choix stratégique inadéquat dans un
marché de construction en ralentissement. Nous suspendons notre
recommandation dans l’attente de la publication des comptes détaillés.

_________________
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Dernière édition par Pelican le Jeu 26 Mar 2009 - 16:19, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Jeudi 26/03/2009 bourse casablanca maroc   Jeudi 26/03/2009 bourse casablanca maroc - Page 9 Icon_minitimeJeu 26 Mar 2009 - 16:19

Amiir a écrit:
messi a écrit:
Amiir a écrit:
messi a écrit:
la seule action qui me surprend c LBV ach kaydiro biha bouge pas 1-2%
même avec un RN quintuplé, elle reste avec un PER de 66.

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Wallahou A3lam
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Au Maroc , bien sur mais ou précisement Au Stade ou bien au cdvm miniscule Very Happy
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MessageSujet: Re: Jeudi 26/03/2009 bourse casablanca maroc   Jeudi 26/03/2009 bourse casablanca maroc - Page 9 Icon_minitimeJeu 26 Mar 2009 - 17:51

Enquête


Révélations sur la création d’un pôle financier public

Jeudi 26/03/2009 bourse casablanca maroc - Page 9 4326
A
la veille de la libéralisation du secteur bancaire, l’objectif des
architectes du pôle financier public est de financer les
investissements d’une économie émergente, et de protéger le système
bancaire et financier national. Détails du schéma d’un plan secret.


Qu’est-ce
qui justifierait la création d’un pôle financier public? Quels groupes
publics regroupe-t-il ? Cela a-t-il un rapport avec la libéralisation
du secteur bancaire? Longtemps tenues secrètes, les tractations des
architectes de ce pôle public ont commencé en 2007. Ils ont initié ce
projet en continuité d’un processus de concentration et de regroupement
bancaire qui a débuté timidement dans les années 90, pour reprendre de
plus belle au début des années 2000. Puis, lorsque ce processus a
atteint sa maturité, quelques années plus tard, il était question de
créer un pôle public solide qui préserverait le système bancaire et
monétaire et continuerait à financer les projets structurants d’une
économie émergente. Dans ce pôle, il a aussi été question de créer des
passerelles, concrétisées par des participations croisées, dans le but
de former un pôle solide et indestructible. Le tissu de ce pôle a été
tissé au cours du dernier semestre 2007. En décembre de la même année,
une étude stratégique a été lancée par Bank Al Maghrib et le ministère
des Finances visant à échafauder un schéma directeur du secteur
bancaire au Maroc. C’était en quelque sorte un plan Emergence Bis,
destiné à sauver le secteur des aléas d’une libéralisation prématurée
qui s’imposait. Le comité de pilotage était constitué des présidents
des banques BMCE, Attijariwafabank, la Banque populaire ainsi que de
Abdellatif Jouahri, le gouverneur de Bank Al-Maghrib. Ce comité s’était
réuni au moins deux fois dans le bureau de Jouahri à Rabat. L’étude, ce
comité l’a commandée, encore une fois, au cabinet Mc Kinsey.
Le cas de BMCE Bank est très particulier. Et cette particularité
interpelle encore les observateurs. La question, qui succèdera à Othman
Benjelloun, actionnaire majoritaire, est toujours posée.
La BMCE est l’une des banques les plus dynamiques du secteur, avec un
actionnariat exemplaire incluant des partenaires étrangers, les
salariés, sans oublier le patron Othman Benjelloun. Cette banque va
continuer à parcourir son chemin de futur champion financier africain.
Elle est d’ailleurs l’une des banques les plus structurées du système
bancaire, comptant la meilleure clientèle grands comptes de la place
casablancaise. En outre, BMCE a toujours eu les premiers réflexes en
matière d’ouverture à l’international, de financement du commerce
international et d’accompagnement d’une clientèle ciblée axée
spécialement sur la classe moyenne, les particuliers ainsi que les
professions libérales. Cependant, la question de la succession de M.
Benjelloun demeure posée. Le sujet n’est plus un tabou au sein de la
banque même, la succession n’est pas claire et le futur maître à bord
n’est pas encore désigné. Du coup, les supputations fusent. Certains
observateurs avancent qu’une grande opération de rapprochement avec une
grande banque de la place est déjà finalisée, et que seul le timing ne
convient pas pour faire l’annonce. Cependant, une chose est sûre, c’est
que les autorités monétaires marocaines ont leur mot à dire et qu’une
vision est déjà arrêtée pour ladite banque à l’instar de ce qui
précède. L’Etat marocain aura-t-il le courage de laisser le partenaire
étranger, Banque Fédérative du Crédit Mutuel (BFCM), monter dans le
capital et exercer son plein pouvoir de gouvernance à terme ?? Les
observateurs pensent plutôt que la BMCE reviendra à terme sous le giron
de l’Etat ou d’une grande banque locale privée (AWB en l’occurrence).

Objectifs de l’étude
L’un des objectifs escomptés de cette étude confiée à Mac Kinsey est de
définir comment la Banque centrale compte protéger le système financier
et monétaire du Maroc à la veille de la libéralisation du secteur. Car
il faut savoir qu’au moins 15 demandes d’agréments bancaires étaient
déposées à l’époque sur le bureau de Jouahri, dont celles des deux
banques espagnoles, «La Caixa» et «Banco Sabadell». Ces deux banques
seront les premières à lever le rideau de la libéralisation qui
s’annonce pour le mois d’avril prochain en obtenant l’agrément pour
ouvrir une succursale au Maroc. Toutefois, les deux banques sont
autorisées à exercer leurs activités uniquement avec les résidents
marocains en Espagne ou espagnols au Maroc, et les entreprises
espagnoles ayant des relations économiques avec le Maroc, comme cela
est stipulé dans le bulletin officiel. L’autre objectif recherché était
de savoir comment contribuer à orienter le secteur bancaire vers le
financement de l’administration et le secteur des investissements
publics. L’on se souviendra longtemps de l’annulation de 3 milliards de
DH de dettes des agriculteurs par le Crédit agricole du Maroc (CAM). Il
y aussi le plan Vert. Si ce plan a son budget, c’est grâce au
financement de cette banque verte. Devant le Roi Mohammed VI, il y a eu
la signature d’un contrat-programme portant sur l’accompagnement
financier de la nouvelle stratégie de développement agricole au titre
de la période 2009-2013. Le contrat-programme a été signé par Aziz
Akhennouch, ministre de l’Agriculture, Salaheddine Mezouar, ministre
des Finances, et Tarik Sijilmassi, président du directoire du Crédit
agricole du Maroc (CAM). La convention porte sur la mobilisation du
Crédit agricole d’une enveloppe budgétaire de 20 milliards de DH au
profit du secteur agricole et agroalimentaire. Pour ce qui est de la
répartition de ce budget, 14 milliards de DH serviront au financement
des besoins en investissements des agriculteurs conformément à la
pratique bancaire classique. La SFDA (Société de financement pour le
développement agricole), filiale du Crédit agricole, réservera aux
petits agriculteurs une ligne de crédit de l’ordre de 5 milliards de
DH. La Fondation Ardi de microcrédit contribuera au financement du plan
Maroc vert à hauteur de 1 milliard de DH. Les banques doivent aussi
contribuer au financement des routes, autoroutes, grands chantiers
immobiliers, habitat social, transport urbain comme aux grands
chantiers d’une économie émergente. Et même concernant les plans
Emergence I et II, le plan Tourisme, le plan Energie, ce sont toujours
les banques qui financent. En outre, la réforme de la loi bancaire a
poussé la Banque centrale et le ministère des Finances à encourager les
grandes banques à absorber les petites. Le processus de concentration
et de regroupement bancaire est arrivé cependant à maturité.
L’historique des rapprochements bancaires a débuté en effet depuis
l’année 1991 par l’absorption de la SBC par la BCM. Puis, 5 ans plus
tard, il y a eu l’absorption d’UNIBAN (filiale d’une banque espagnole)
par Wafabank. En 2001, on a enregistré l’acquisition de la BBVA
(filiale marocaine de Banco Bilbao Viscay Argentaria) par Wafabank. En
2002, elle, a été marquée par le rachat de la SMDC par la BCP. Et en
2003, il y a eu l’absorption de l’ABN AMRO par la BMCI et la reprise de
la BNDE par la CDG. L’idée de cette grande opération de concentration
répartie dans le temps est de créer des banques nationales solides en
termes de taille (fonds propres, nombre d’agences -réseau- et de
clients).

Pôle public
D’autant plus qu’un investissement par le rachat d’une banque coûterait
moins cher qu’un investissement par la construction d’agences propres
(une agence nécessite un investissement de 3 à 10 MDH). Ne pas oublier
surtout les économies d’échelle correspondantes. Il existe en outre un
autre objectif non moins important. Il s’agit de la mise à niveau du
secteur bancaire pour le transformer en un secteur solide capable de se
prémunir contre toute attaque étrangère qu’apportera la libéralisation.
Une banque japonaise, chinoise ou allemande dispose de fonds propres
beaucoup plus importants que l’ensemble des banques nationales.
Le premier trait d’une stratégie tenue secrète par les architectes du
secteur bancaire commence à se faire sentir sur le terrain. Le métier
bancaire au Maroc est, sans conteste, l’un des plus rémunérateurs,
générant des rendements à deux chiffres pour les actionnaires été comme
hiver. Selon des sources du ministère des Finances, le Royaume est,
depuis quelques années, en train de préparer son secteur bancaire à
d’éventuelles offensives de la part de grandes banques européennes, qui
considèrent que le Maroc, l’Egypte et l’Afrique du Sud, sont les seuls
pays présentant de réels atouts de développement, de par les avancées
enregistrées au sein de leurs économies financières. Certes, la crise
imprévisible qui sévit actuellement, particulièrement au sein de
l’Europe, est de nature à retarder les choses de quelques trimestres.
Mais le fait est là : les banques marocaines doivent se préparer à
migrer d’une situation de monopole à un contexte de libéralisation où
seuls le « meilleur service bancaire » et « la qualité du produit »
résisteront. L’Etat marocain envisage de protéger un secteur qui a
longtemps supporté son économie, notamment à travers la contribution au
financement de la dette publique intérieure, le cofinancement des
investissements publics et l’accompagnement de l’Etat dans les projets
structurants. Ce n’est un secret pour personne, l’Etat n’a plus les
moyens de financer ses plans stratégiques les plus ambitieux : nos
bailleurs de fonds classiques et pays amis aident le Maroc sur des
projets isolés, mais les banques sont sollicitées sur plusieurs
fronts : au niveau du plan Vert, du plan Emergence, du plan
Touristique, du plan Energie... Ce qui est à craindre par contre, c’est
que ce comportement visiblement « téléguidé » de la part des banques ne
le soit au détriment de la classe des PME en manque de financement, et
dont la promotion demeure la meilleure arme d’encouragement de
l’entreprenariat et de lutte contre le chômage.

Un plan protectionniste
Un plan protectionniste de premier rang visant la création d’un «pôle
public» indestructible. Le schéma prévisible, dont les premiers traits
se concrétisent depuis quelque temps, peut être détaillé sous forme de
puzzle. Ce puzzle prend forme au fil du temps, avec comme noyau dur le
Trésor, la CDG et le groupe des Banques Populaires, qui finiront par se
rapprocher dans tous les métiers. Du concret? On le constate déjà sur
le leasing à travers le rapprochement entre les deux filiales de la CDG
et de la BP, Chaabi Leasing et Maroc Leasing. Les rumeurs, de même
nature que celles qui ont précédé l’annonce du premier rapprochement,
parlent aussi de rapprochements imminents entre les banques d’affaires
des deux institutions (CDG Capital et Upline) et de leurs filiales
crédits à la consommation (Sofac et Assalaf Chaabi). Autre figure du
puzzle, la CDG continue à parrainer le CIH conjointement avec son
partenaire étranger le groupe Caisse d’Epargne et ce, à travers la
holding commune «Massira». Mais les choses sérieuses vont commencer.
Faute de stratégie claire et de réseau d’agences dense, le plan
protectionniste prévoit que le CIH soit repris conjointement par le
Groupe BP et la CDG.
Autre pièce du puzzle: le partenariat non exclusif avec la BP (la CDG
ayant léguer sa participation financière dans l’OCP à la dernière
minute à la BP, le marché parlant d’un refus d’adhésion de la CDG au
business plan et à la valorisation de l’OCP) n’est pas fortuit, la
stratégie prévoit que les institutions bancaires et financières
publiques investissent dans les offices OCP, ONE, ONEP, ONCF …. Cela
constitue un pas en avant pour leurs réformes, d’autant qu’il répond
amplement à leurs besoins de financement et leur permet de faire face
aux plans d’investissement colossaux prévus.
Autre figure de la scène, Barid al Maghrib, dont le sort se précise au
fil du temps : avec ses 1766 agences et ses 8500 employés, elle
constituera une carte gagnante au sein du pôle public. La banque
postale de demain sera-t-elle en mesure de mener la bataille de la
banque économique (de détail) déjà lancée par Attijariwafabank ?
Saura-t-elle contribuer à la bancarisation du pays (les professionnels
du secteur parlent d’un taux de bancarisation de 35% à fin 2008 qui
reste timide par rapport aux pays développés) ? En tout cas, Bakkoury,
qui siège au conseil d’administration de Poste Maroc, nourrit les
ambitions du groupe CDG d’avoir sa banque de détail dans le projet de
Banque postale, qui verra le jour dans les mois à venir. Récapitulons:
les architectes du plan pôle public sont Jouahri, le gouverneur de Bank
Al-Maghrib, Mezouar, le ministre des Finances, Bakkoury, le directeur
général de la CDG et Chorfi, le directeur du Trésor. Les acteurs du
plan, quant à eux, sont le Trésor, la CDG et BP. Le reste, offices et
autres banques, seront concernés par la création du pôle public. L’idée
repose sur le principe d’un partenariat public-public visant à
solidifier le bloc des institutions publiques et à créer le maximum de
synergie et d’investissements croisés.



Marouane Kabbaj 21-03-2009
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MessageSujet: Re: Jeudi 26/03/2009 bourse casablanca maroc   Jeudi 26/03/2009 bourse casablanca maroc - Page 9 Icon_minitimeJeu 26 Mar 2009 - 18:31

Sonasid : Les analystes restent méfiants


l Sonasid recommandée à la vente
selon le consensus des brokers de la place. A l’heure où nous mettions sous presse, le titre s’échangeait à 2.700 DH, soit une performance annuelle de + 8,43 %.
l Dans une note publiée il y a un mois par CDG Capital, la valeur théorique du titre a été évaluée à 2.898 DH, soit une décote de seulement 7% affichée par le cours actuel.

Les analystes de la filiale de la Caisse de Dépôt et de Gestion recommandent le titre à l’accumulation. L’étude vient confirmer le profit qu’a tiré Sonasid de la flambée des prix de l’acier sur les marchés internationaux lors de la première moitié de 2008, et qui l’a poussée à revoir à la hausse ses prix de vente. Toutefois, depuis le second semestre 2008, la demande mondiale s’est raffermie. Ceci s’est reflété automatiquement sur la valeur des stocks qui s’est dépréciée pour tous les opérateurs du secteur.
Au niveau national, la concurrence s’est renforcée. C’est pourquoi le sidérurgiste, affilié au géant mondial Arcelor Mittal, s’est positionné sur une stratégie de satisfaction clientèle et d’amélioration des canaux de distribution. Sonasid devrait, entre autres, bénéficier des différents projets immobiliers et d’infrastructures que connaît le pays.
D’un autre côté, la compagnie devrait rentabiliser la convention signée au cours de l’exercice écoulé et visant l’exploitation d’un parc éolien de 50 MW, couvrant le quart de ses besoins, en vue d’optimiser sa consommation d’énergie en 2009. Le renforcement du positionnement dans le secteur du bâtiment fait aussi partie de la stratégie de Sonasid qui a décidé de développer une activité d’armatures pré-assemblées à travers sa filiale Longometal Armature.
Selon la note d’information de CDG Capital, «en dépit de l’envolée des prix du coke de charbon, Sonasid devrait réaliser, au titre de l’année 2008, un résultat d’exploitation de 1.332,1 MDH, soit une croissance de 14,1 % grâce à l’avantage de coût tiré de la production de l’aciérie de Jorf Lasfar et de la baisse des coûts des intrants, en l’occurrence la billette et la ferraille lors du deuxième semestre de l’année en cours».
Sur la base de ces données, et tenant compte d’un cours boursier de 2.490 DH, le rapport de la CDG recommande d’accumuler le titre. Cependant, l’action a atteint, depuis la publication, un cours de 2.700 DH, un prix que le consensus des brokers estime surévalué aujourd’hui. Par conséquent, la valeur Sonasid est désormais recommandée à la vente. Le marché reste donc en attente de la publication des résultats prévue pour les jours à venir et qui donnera plus de visibilité quant au potentiel de croissance de l’entreprise pour les années à venir.
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MessageSujet: Re: Jeudi 26/03/2009 bourse casablanca maroc   Jeudi 26/03/2009 bourse casablanca maroc - Page 9 Icon_minitimeJeu 26 Mar 2009 - 20:04

 personne n'a parlé de ALM,pourtant elle a fait +6%,je vous l'avez dit elle va annoncer un tres bon resultat.pour ADH en dehors de l'attente du resultat,il parait que CDG serait interessé par une participation dans le capital,moi je reste sceptique ,a moins que se soit une participation croiséee


Dernière édition par madex le Jeu 26 Mar 2009 - 20:07, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Jeudi 26/03/2009 bourse casablanca maroc   Jeudi 26/03/2009 bourse casablanca maroc - Page 9 Icon_minitimeJeu 26 Mar 2009 - 20:06

avez vous des resultats a part ceux publies ce matin?
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MessageSujet: Re: Jeudi 26/03/2009 bourse casablanca maroc   Jeudi 26/03/2009 bourse casablanca maroc - Page 9 Icon_minitimeJeu 26 Mar 2009 - 20:10

Décidemment, ADH se joue des nerfs de la place et ça devrait amuser ses animateurs de balader la BVC dans tous les sens. l'AT pure est acheteuse, mais l'analyse psychologique a des freins en attendant la publication des résultats. Qui a raison ? Qui a tort ? Personne ne peut y répondre

Demain, elle pourrait recommencer le même jeu surtout si les résultats ne sont pas publiés. S'ils sont effectvement bons, elle pourrait aller chercher la borne sup de la fourchette d'Andrews vers les 157 ( surtout si un nouveau PR efficace voit le jour). Si non, les gesticulations des dernières séances sont une pure fausse manipulation, et c'est la descente aux enfers.

Mystère........

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MessageSujet: Re: Jeudi 26/03/2009 bourse casablanca maroc   Jeudi 26/03/2009 bourse casablanca maroc - Page 9 Icon_minitimeJeu 26 Mar 2009 - 20:28

Etudes & recherches : La place casablancaise crée de la valeur pour ses actionnaires

Auteur : MD

La place de Casablanca est-elle créatrice de valeur pour ses actionnaires ? A cette question, les analystes financiers d’Attijari Intermédiation ont apporté une réponse dans leur dernière «Lettre stratégique» du mois de février 2009, intitulée «La place de Casablanca, un marché créateur de valeur». 
D’emblée, et pour mieux se coller à l’actualité, les analystes soulignent qu’il n’y a pas de comparaisons à faire entre la crise qu’avait connu la place casablancaise en 1998, qui «était fondée sur des éléments microéconomique et macroéconomiques indéniables», et la morosité actuelle du marché boursier. En effet, après la première crise, d’importantes restructurations et assainissement des structures bilancielles des entreprises cotées ont été entreprises et les réformes structurelles mises en place par l’Etat ont permis de consolider les fondamentaux de l’économie nationale.
Pour mesurer la création de valeur de la place, les analystes analysent la capacité des entreprises cotées à réaliser des profits à partir des fonds des actionnaires. Cette rentabilité financière, appelée aussi RoE (Return of Equity), ne dépassait guère les 15 % avec une tendance baissière causée par un essoufflement de la croissance bénéficiaire durant la période 1996-2002, atteignant un plus bas historique en 2002 à 8,4 %. Toutefois, «depuis 2005, grâce à des conditions économiques nationales en nette amélioration, la rentabilité financière des sociétés cotées marocaines s’est fortement consolidée atteignant 26,6 % en 2008e», expliquent les rédacteurs de la note de recherche. Seulement, sur ce point, une nuance est à apporter. Durant cette seconde période, le marché casablancais a connu un changement fondamental au niveau de son périmètre suite à l’introduction en Bourse de Maroc Télécom. Cette dernière, en raison de sa rentabilité financière très élevée et de son poids dans la capitalisation boursière de la place, a été le principal contributeur de la croissance bénéficiaire du marché. La rentabilité financière de l’opérateur devrait s’établir à 52,1 % en 2008e, contre 47,8 % en 2007 et 38,7 0 % en 2006. Outre la hausse des bénéfices de Maroc Telecom de l’ordre de 17,4 % sur la période 2005-2008e, cette forte croissance du RoE «est liée à une amélioration des performances opérationnelles du groupe, dopée par la réduction de capital de 3,5 milliards de dirhams opérée en 2006», explique les analystes. Loin derrière les télécoms, les secteurs agroalimentaire, les cimentiers et les banques affichent des RoE respectifs de 24,8 %, 24,0 % et 16,6 %. La croissance bénéficiaire élevé du marché d’en moyenne 19 % entre 2005 et 2008e n’explique pas à elle l’amélioration de la rentabilité financière. Celle-ci résultat aussi di fait que les capitaux propres ont enregistré une progression beaucoup moindre évaluée à 13,8 % sur la même période. La faible progression relative des fonds propres s’explique essentiellement par le niveau du taux de distribution de dividende avec un payout moyen du marché sur la période 2005-2008e qui ressort à 76 %. , affichant une progression de 7,2 % en moyenne annuelle sur la période. Maroc Telecom affiche un payout moyen de 116,9 %, les secteurs matériaux de construction et agroalimentaire ont versé en moyenne respectivement 92,4 % et 89,4 % de leur résultat sur la période. 

Rentabilité meilleure que celle de la zone MENA
Partant, tous ces facteurs font que la rentabilité financière de la place casablancaise s’affiche parmi les meilleures de la zone Mena avec un RoE de 27 % en 2007, contre une moyenne de 25 % pour la zone. Et en terme de croissance bénéficiaire, la place marocaine réalise une progression de 34 %, la meilleure de la région, contre une moyenne de 20 % pour la zone MENA, et ce grâce à un contexte économique favorable.
Reste que pour les analystes financier d’Attijari Intermédia-tion, la question qui se pose est celle de savoir si cette forte croissance de la rentabilité est soutenable à long terme ? Par ailleurs, si le RoE demeure un indicateur stratégique pour les actionnaires, «il est privilégié lors des analyses à court terme puisqu’il ne permet pas de donner une lecture suffisante de la performance opérationnelle de l’entreprise», avancent les analystes. Quant au taux de distribution élevé, ils se demandent s’il n’est pas le signe d’«une perte ou un manque d’opportunités d’investissement pour les sociétés, pouvant se traduire par un essoufflement de leur croissance à long terme ?». 
Du coup, pour une analyse plus fine de la création de valeur du marché, une attention particulière devrait être accordée aux performances opérationnelles des sociétés cotées. Plus concrètement, il s’agit de décortiquer le résultat bénéficiaire du marché et d’y extirper l’effet du résultat non courant dans sa composition. Il ressort de cette démarche que la part du résultat non courant dans le résultat net du marché ne dépasse pas 7 % depuis 2005 et que le résultat d’exploitation demeure le principal contributeur à la formation du bénéfice du marché représentant en moyenne 97 % de sa composition depuis 2005. Et l’amélioration du résultat d’exploitation qui progresse de 19 % par an durant la période 2005-2008e, grâce à l’appréciation de la marge opérationnelle qui passe de 18 % à 21,2 % durant la période, a eu pour conséquence une amélioration significative du ratio de la rentabilité économique (rapport entre le résultat d’exploitation après impôt et l’actif économique -ROCE). Cet indicateur est très important, en ce sens qu’il permet d’indiquer l’efficacité des gestionnaires de l’entreprise dans l’utilisation de leurs ressources. Le ROCE (return on capital employed) du marché a atteint 22,6 % en 2007 et devrait s’établir à 22,1 % en 2008e. Si le ROCE du marché connaît un certain tassement au cours de ces dernières années, les analystes l’expliquent essentiellement par le recours plus important au financement par endettement des sociétés cotées, poussées à investir dans un marché de plus en plus concurrentiel tout en bénéficiant des taux d’intérêt favorables. Ainsi, les dettes financières long terme au niveau des bilans des sociétés cotées sont passées de 7 311 MDH en 2005 à 14 9838 MDH en 2007, affichant une progression de 65,2 %. Cet endettement est essentiellement le fait de la Samir (3 700 MDH) qui a levé d’importants montant sur le marché pour financer sa nouvelle raffinerie, des holdings dont l’ONA qui a eu recours à un financement long terme de 1 600 MDH pour financer le développement de sa filiale télécoms Wana et Addoha qui voit ses dettes croître de 1 600 MDH suite à l’acquisition de terrains et de prise de participation à hauteur de 50 % dans Fadesa Maroc. Autrement dit, le ralentissement de la progression du ROCE n’est pas lié à l’évolution des résultats d’exploitation du marché, mais à l’endettement des entreprises cotées. 

L’effet du levier financier
Résultat, «le niveau de RoE atteint par les sociétés cotées marocaines sur les deux dernières années repose essentiellement sur l’amélioration de leurs performances opérationnelles mais également sur un effet de levier significatif qui résulte de l’action de deux facteurs : l’écart entre ROCE et le taux d’intérêt du marché et le l’évolution de l’endettement». Conséquence de ce recours croissant à l’endettement moyen et long terme, la structure financière des sociétés cotées tend à s’optimiser à travers une augmentation de la proportion des dettes dans les sources de financement, passant de 4 % en 2005 à 20 % à fin 2007. Et selon les estimations, des analystes, l’endettement devrait représenter 24 % de la structure financière du marché en 2008e. C’est dire que le levier financier prend une part grandissante dans l’amélioration de la rentabilité financière de la place. Ceci étant, les rédacteurs de la note de recherche pensent que «les différents projets lancés qui sont en grande partie financés par la dette, devraient porter leurs fruits à moyen terme et concourir de ce fait à l’amélioration de la rentabilité du marché». Partant, étant donnée que les investissements en question ont été entamés dès 2007, leur impact sur la rentabilité financière du marché devrait se faire sentir à partir de 2009 avec une RoE de 28,8 % en 2009e. 
In fine, la rentabilité financière rapportée au coût du capital investi (RoE/KCP) permet de mesurer la capacité du marché a créé de la valeur dès lors que ce ratio est supérieur à 1. En calculant la rentabilité financière de la place sur la base de la valeur marchée des capitaux propres (capitalisation boursière), «on constate, à partir de 2009, une évolution positive de la création de valeur qui passe alors au dessus de 1. Avec un RoE/KCP à 1,05, le marché actions marocain est créateur de valeur puisqu’il rémunère les nouveaux actionnaires en moyenne 5 % de plus que ce qu’ils exigent».
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