Séance du Mercredi 09 MAI 2018 ( Cotation des nouvelles actions Alliances développement )

nevergiveup a écrit:

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Waaayli! Ch7al fik! Tu en as  fait trop comme même! C est comme s il avait fait une découverte du siècle!

paoula a écrit:

aahmed78 a écrit:

salam ca va les amis
j'ai subi une perte durant le mois dernier, alors que je n'ai pas reçu la restitution de la taxe sur la valeur mobilier.
qu'est ce que je peut faire? et merci d'avance

J espere que tu as vendu pendant le même mois de l enregistrement de la perte pour espérer une restitution automatique.

merci lalla paoula je les ai vendu le 23/4/2018

aahmed78 a écrit:

paoula a écrit:

J espere que tu as vendu pendant le même mois de l enregistrement de la perte pour espérer une restitution automatique.

merci lalla paoula je les ai vendu le 23/4/2018

Parfait Sidi Ahmed   donc comme il te l a déjà dit, hadak ili 7ass brassou, il faut contacter ta société de Bourse...

La restitution se fait normalement le mois m+1 m=mois de -/+ valus. Mais dépend de la politique de chaque intermédiaire. Tu devrez t'informer auprès d'eux.

De nombreux titres sont très bon, malheureusement il y a une volonté pour qu'isl ne progressent pas et encouragé par des résultats financiers qui sont  déconnectés de la réalité de a bonne santé de l'entreprise. Le contraire est aussi vrai pour d'autres titres où il faut être vigilant.

Aussi je réitère mon grand souci pour le secteur de l'immobilier et de la  cimenterie pour 2018

P
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Pelican a écrit:

Je crois que nous devons prendre conscience qu'il y'a un mouvement populaire contre le capitalisme et les grandes sociétés de notre paysage économique. En tant que petits porteurs, celà nous touche directement. Ce mouvement que je croyais local n'est en fait que le prolongement d'un mouvement tunisien qui avait touché les poissons et un autre mouvement algérien contre les voitures montées localement. Le dernier épisode est le marché mauritanien des télécoms. Et je commence à voir certaines réactions égyptiennes pour l'organisation d'un mouvement de boycott.

Si les variations boursiéres de Centrale, Oulmes ou Afriquia peuvent alimenter le fantasme populaire sur l'incidence du boycott sur la bourse à court terme, il y'a lieu de noter qu'effectivement le chiffre d'affaire de ces entreprises risque d'en subir les conséquences sur les prochains mois.


Ce que je voyais il y'a juste quelques jours comme un mouvement anecdotique et singulier, se transforme en un mouvement social de fonds qui a pour cible le capital, et les idéaux hégémonistes qu'il véhicule à savoir la domination, la concentration, les marges et l'abus de position. Dans notre cas, ce ressentiment populaire est nourri par les ambitions politiques de certains hommes d'affaire nationaux voire les liens intestinaux entre politique et affaires.

Hélas on le voit toujours : (1) Ce sont les candidats politiques qui ont le plus de soutien financier qui arrivent à gagner les elections. Le système parlementaire, et les parlementaires que le citoyen est appelé à voter n'est en fait qu'un noyau de notables, d'hommes d'affaires capables d'organiser une campagne électorale dans laquelle les diners, et les enveloppes constituent le rouleu compresseur contre tous ces candidats de bonne foi qui peuvent véhiculer en eux une véritable compréhension des aspirations du citoyen.

(2) Aussi bien le désamour des marocains envers le débat politique, que cette compagne de boycott contre le capitalisme marocain, montre le degré de défiance du citoyen envers deux systèmes sur lequel repose l'Etat : La politique et l'économie.

Je suis d'accord avec votre analyse. Ce mouvement peut se transformer en une culture ancrée de boycotte à long terme des sociétés visées. 

Je peux aussi attester du (1). J'ai côtoyé pas mal de personnes sérieuses et bien formés qui se sont présenté aux élections parlementaires et municipales. Leurs conclusions est sans appels. Le pouvoir de l'argent est tellement destructeur du jeu politique qu'il devient aujourd'hui absurde de se présenter aux élections, sans être prêt à débourser au moins 1 million de DH pour des élections municipales, d'une petite ville. Pas pour acheter les voix, loin de là, (ca c'est un autre calcul) mais juste pour faire compagne.  je vous laisse imaginer les montants nécessaires pour les parlementaires. Vous me direz. Et les partis politiques que font ils ? n'aident ils pas leurs candidatas. Je vous dirais, au contraire, eux aussi il faut parfois leur graisser la patte pour être tête de liste. 

Pour le (2). je suis pas d'accord. Les marocains n'ont pas boudé la politique. Non ils boudent ce système là dont je parle. Ils ne boudent pas non plus le capitalisme, non ils ont ras le bol d'un système économique qui enrichit les riches et appauvri les pauvres. Une petite analyse de l'évolution des indicateurs économiques disponibles d'ailleurs sur le site de la BM (base de données extra détaillé) vous montera deux choses. Certes, on a réduit l'extrême pauvreté (Revenu inférieur à 2 $) mais on a augmenté les inégalités (indice de Gini) et accentué la vulnérabilité (Défini comme le risque de basculer vers la pauvreté après perte de l'emploi, maladie, accident, ou hausse du coût de la vie, etc.); 

Personnellement, le débat actuel et ce mouvement de boycotte renseignent sur une seule chose et révèlent une vérité limpide. La société a beaucoup évolué dans le temps où la classe politique a beaucoup régressé.

Berghoul a écrit:

Pelican a écrit:

Je crois que nous devons prendre conscience qu'il y'a un mouvement populaire contre le capitalisme et les grandes sociétés de notre paysage économique. En tant que petits porteurs, celà nous touche directement. Ce mouvement que je croyais local n'est en fait que le prolongement d'un mouvement tunisien qui avait touché les poissons et un autre mouvement algérien contre les voitures montées localement. Le dernier épisode est le marché mauritanien des télécoms. Et je commence à voir certaines réactions égyptiennes pour l'organisation d'un mouvement de boycott.

Si les variations boursiéres de Centrale, Oulmes ou Afriquia peuvent alimenter le fantasme populaire sur l'incidence du boycott sur la bourse à court terme, il y'a lieu de noter qu'effectivement le chiffre d'affaire de ces entreprises risque d'en subir les conséquences sur les prochains mois.


Ce que je voyais il y'a juste quelques jours comme un mouvement anecdotique et singulier, se transforme en un mouvement social de fonds qui a pour cible le capital, et les idéaux hégémonistes qu'il véhicule à savoir la domination, la concentration, les marges et l'abus de position. Dans notre cas, ce ressentiment populaire est nourri par les ambitions politiques de certains hommes d'affaire nationaux voire les liens intestinaux entre politique et affaires.

Hélas on le voit toujours : (1) Ce sont les candidats politiques qui ont le plus de soutien financier qui arrivent à gagner les elections. Le système parlementaire, et les parlementaires que le citoyen est appelé à voter n'est en fait qu'un noyau de notables, d'hommes d'affaires capables d'organiser une campagne électorale dans laquelle les diners, et les enveloppes constituent le rouleu compresseur contre tous ces candidats de bonne foi qui peuvent véhiculer en eux une véritable compréhension des aspirations du citoyen.

(2) Aussi bien le désamour des marocains envers le débat politique, que cette compagne de boycott contre le capitalisme marocain, montre le degré de défiance du citoyen envers deux systèmes sur lequel repose l'Etat : La politique et l'économie.

Je suis d'accord avec votre analyse. Ce mouvement peut se transformer en une culture ancrée de boycotte à long terme des sociétés visées. 

Je peux aussi attester du (1). J'ai côtoyé pas mal de personnes sérieuses et bien formés qui se sont présenté aux élections parlementaires et municipales. Leurs conclusions est sans appels. Le pouvoir de l'argent est tellement destructeur du jeu politique qu'il devient aujourd'hui absurde de se présenter aux élections, sans être prêt à débourser au moins 1 million de DH pour des élections municipales, d'une petite ville. Pas pour acheter les voix, loin de là, (ca c'est un autre calcul) mais juste pour faire compagne.  je vous laisse imaginer les montants nécessaires pour les parlementaires. Vous me direz. Et les partis politiques que font ils ? n'aident ils pas leurs candidatas. Je vous dirais, au contraire, eux aussi il faut parfois leur graisser la patte pour être tête de liste. 

Pour le (2). je suis pas d'accord. Les marocains n'ont pas boudé la politique. Non ils boudent ce système là dont je parle. Ils ne boudent pas non plus le capitalisme, non ils ont ras le bol d'un système économique qui enrichit les riches et appauvri les pauvres. Une petite analyse de l'évolution des indicateurs économiques disponibles d'ailleurs sur le site de la BM (base de données extra détaillé) vous montera deux choses. Certes, on a réduit l'extrême pauvreté (Revenu inférieur à 2 $) mais on a augmenté les inégalités (indice de Gini) et accentué la vulnérabilité (Défini comme le risque de basculer vers la pauvreté après perte de l'emploi, maladie, accident, ou hausse du coût de la vie, etc.); 

Personnellement, le débat actuel et ce mouvement de boycotte renseignent sur une seule chose et révèlent une vérité limpide. La société a beaucoup évolué dans le temps où la classe politique a beaucoup régressé.

bjr
merci si Berghoul pour votre analyse de causes et effet du boycott. le résumé est juste:
boycott= évolution de la société  - régression de la classe politique.
mais je dirais quand que si cette politique perdure dans le temps, elle risque de porter atteinte au circuit économique du pays, car car on est dans une économie oligopole, donc dans une situation de marché imparfait .

nevergiveup a écrit:

P
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Ça me va très bien ton analyse émoticônniene! Excellent travail Merci
Vas mettre du rouge à lèvres alors!  

je ne suis pas d accord avec vous .... je ne pense pas que le système economique actuel pose un réel problème ... le grand souci par contre c est de créer suffisamment de richesses et par ricochet des emplois pour assurer une meilleure redistribution de la VA ... tout aide sociale doit être encadrée car elle aboutira inéluctablement vers de l assistanat déguisé ... il faut créer un climat favorable pour entreprendre ... prendre de X pour donner a Y parce que ce dernier n a rien ne résoudra en rien le pb .... pire il ne pourra que l aggraver ....

alpha74 a écrit:

je ne suis pas d accord avec vous .... je ne pense pas que le système economique actuel pose un réel problème ... le grand souci par contre c est de créer suffisamment de richesses et par ricochet des emplois pour assurer une meilleure redistribution de la VA ... tout aide sociale doit être encadrée car elle aboutira inéluctablement vers de l assistanat déguisé ... il faut créer un climat favorable pour entreprendre ... prendre de X pour donner a Y parce que ce dernier n a rien ne résoudra en rien le pb .... pire il ne pourra que l aggraver ....

Moi je n'ai jamais approuvé cette politique de prendre à X pour donner à Y, car on aura plusieurs Y fantômes et tout le monde voudront devenir Y....
Il faudra plutôt apprendre à Y comment travailler et avoir ses propres ressources.  Comme quoi, il faudra apprendre au pêcheur comment pêcher.

N.B; j'ai lu ce matin un article sur un journal qu'un président de commune à Marrakech vient de se procurer une carte de Ramed.. wa sir fham chi haja...

Bonjour ; 
@ Doly2015, 
Effectivement, on n'est dans un marché oligopolistique. Pire, on est dans un régime oligarchique. 
@Alpha 74 , 
Cher ami, je crois que vous avez mal compris notre discussion. Nous on parle de la Tanzanie. 
Le système économique marocain est bien, la classe politique est responsable, le marché est parfaitement concurrentiel, nos indicateurs économique et de développement humain dépasseront bientôt (le mois prochain je crois ou au pire d'ici la fin de l'année) ceux de la Norvège, le modèle de développement est entrain d'être étudié à Harvard et Cambridge pour être copié par des pays développés comme la France. On va bientôt conquérir toute l'Afrique et d'ailleurs on déjà lancé un satellite 100% marocain (on ne le dis pas par peur d'être jalousé. 
Crois moi cher ami, je t'envie. 
Tu es dans ton monde nous on est dans le nôtre. 
Respects et amitiés