Maroc : Projet de fusion entre Cetelem et BMCI.LE
groupe BNP Paribas s'apprête à effectuer des remaniements au niveau de
sa filiale de crédit à la consommation au Maroc. Lesquels consisteront
en une absorption de Cetelem par la filiale bancaire (BMCI) du même
groupe. «Pour le moment, tout cela en est encore au stade de projet.
L'opération, une fois lancée, ne démarrera que dans quelques mois pour
n'être entièrement finalisée que dans environ un an et demi», affirme
Philippe Foursy, directeur général de Cetelem Maroc. Et d'ajouter que
tous ces délais sont «nécessaires pour mettre tout le dispositif à plat
et penser le nouvel ensemble». Un projet qui devrait se traduire, à
terme, par une modification de la structure juridique de Cetelem. En
effet, la société de financement devra changer complètement de visage
sur le plan légal et fiscal. Le top management n'en dit pas plus. Mais
une chose est sûre, ce projet ne concerne pas uniquement le Maroc. En
effet, des démarches similaires de la structure juridique de Cetelem.
En effet, la société de financement devra changer complètement de
visage sur le plan légal et fiscal. Le top management n'en dit pas
plus. Mais une chose est sûre, ce projet ne concerne pas uniquement le
Maroc. En effet, des démarches similaires Derrière ces restructurations
tous azimuts, une consolidation des acquis de la société de crédit qui
cherche de fait à s'appuyer sur BMCI pour résoudre la difficile
équation des charges structurelles. Mais c'est loin d'être le seul
objectif du groupe qui veut développer certains créneaux de l'activité
de sa filiale, notamment dans le crédit immobilier. Et ce n'est pas
tout. Il s'agit également d'améliorer la compétitivité de Cetelem dans
le crédit à la consommation. Un segment très concurrentiel où la
société a tout intérêt à renforcer son offre. «Ce qui nécessite des
financements solides qu'une banque comme BMCI est capable d'offrir»,
poursuit Foursy. L'opération est également une manière de répondre à la
crise internationale qui n'a pas épargné les sociétés de crédit. En
témoigne la chute des parts de Cetelem sur des marchés profondément
atteints par la crise comme l'Europe centrale et l'Espagne. La société
de crédit a d'ailleurs tout intérêt à diversifier ses sources de
financement pour préserver ses parts de marché au Maroc. Question
stratégie, la filiale de crédit n'entend pas modifier ses perspectives
ni son business plan à l'issue de l'opération. «Cetelem restera
Cetelem!», soutient énergiquement le DG de la société de crédit. Pas de
changement non plus au niveau de l'activité. L'autonomie financière des
deux entités ne devra pas être affectée à long terme par l'opération.
(Source : L'Economiste)