- alibaba40internautes a écrit:
- Bonjour et bon trade
je rappelle le dernier message que j'ai posté par rapport à la SAM hier à Pelican :
je pense que vous m'avez mal compris.je pose donc une question: le dernier gros deficit de SAM est dû à quoi? est ce principalement du à la depreciation des stocks du petrole acheté au prix for?
Bonjour cher ami
Le déficit lié à la dépréciation des stocks est la partie visible de l'iceberg. Les managers de Samir n'ont pas couvert leurs approvisionnements et n'ont pas réagi convenablement.
Le deficit est la conséquence d'un anomalie dans le système de gestion de l'entreprise. Qu'elle est été victime d'un incident sur l'exploitation, montre en quelque sorte que sa santé, ses provisions, ses réserves ne sont pas à la hauteur d'un risque, qui finalement, n'est inhérent qu'à l'exploitation normale.
Une entreprise doit etre en mesure de déterminer les risques qui pourront affecter son activité, et etre
préte au cas ou le risque devient réel. Que ferait t'elle face à un risque plus sévére, comme un prix de pétrole à 400 Usd, ou à 20 Usd ? Que ferait t'elle, si un nouveau raffineur s'installe ?. Force est de
constater que le cours de Sam baissait, alors que le prix du baril atteignait des sommets. Donc, le déficit et la baisse du cours de Samir est un problème de gestion, de veille stratégique, et de pilotage
financier. Le déficit n'est que le résultat de cette négligence. La solution ne viendrait pas d'une hausse des cours de pétrole sur le marché mondial, mais à une meilleure efficience industrielle et
managériale. Jusqu'à maintenant, on n'a pas entendu parler de ce genre de ré-organisation. Afriquia-gaz, n'a pas ce genre de problème, et on n'a pas entendu parler de déficit lié à la dépréciation des stocks. Sonasid, est lésée, pour sa part de l'évolution des cours mondiaux, mais cela n'a pas affecté son résultat de l'ampleur de Samir !
Le déficit en soi, n'est pas le probléme. Le probléme, c'est sa capacité à enrichir l'actionnaire, et pouvoir, aprés combler ce déficit. Or, la marge nette du rafinneur est en dessous de 3% du chiffre d'affaire. Marge qui va se détériorer avec le remboursement de l'emprunt de 800 Mdhs contracté fin
2008.
Le dernier résultat d'exploitation a été maquillé de telle sorte qu'elle montre une améliorations des
indicateurs opérationnels. Or, l'exploitation montre bien des faiblesses à dégager du bénéfice, et le résultt financier négatif n'est pas, non plus, pour arranger les choses.