Le plan contre la grippe se met en place avec l'arrivée des premiers vaccins PARIS (AFP) - 27.08.2009 22:32 Le
plan gouvernemental contre la grippe H1N1 se met progressivement en
place avec l'arrivée des premiers vaccins en quantités limitées, la
mise au point de la logistique de vaccination et la publication de
documents d'information par plusieurs ministères.
Luc Chatel, Roselyne Bachelot, Brice Hortefeux et Xavier Darcos le 27 août 2009 à ParisLe
plan gouvernemental contre la grippe H1N1 se met progressivement en
place avec l'arrivée des premiers vaccins en quantités limitées, la
mise au point de la logistique de vaccination et la publication de
documents d'information par plusieurs ministères.
AFP - Pierre Verdy
Vaccin contre la grippe H1N1Le
plan gouvernemental contre la grippe H1N1 se met progressivement en
place avec l'arrivée des premiers vaccins en quantités limitées, la
mise au point de la logistique de vaccination et la publication de
documents d'information par plusieurs ministères.
AFP/Getty Images/Archives - David Greedy
Marie-Luce Penchard, conseillère pour l'outre-mer à l'Elysée, le 27 août 2007En
Outre-mer, quelque 100.000 personnes ont été touchées à ce jour par le
virus, qui y a causé la mort de 10 personnes, a dit Mme Penchard.
L'Outre-mer est situé pour une bonne part dans l'hémisphère sud, où
l'hiver est propice à la grippe.
AFP - Pierre Verdy
Le
plan gouvernemental contre la grippe H1N1 se met en place avec
l'arrivée jeudi des premiers vaccins en quantités limitées, en
attendant la mi-octobre pour pouvoir en disposer de plusieurs millions
et de débuter la campagne de vaccination des Français.Affichant
la préparation des autorités à l'épidémie à la veille de la rentrée,
une cellule de crise pandémie grippale élargie s'est réunie jeudi au
ministère de l'Intérieur, avec pas moins de sept ministres ou
secrétaires d'Etat.Devant la presse, la ministre de la Santé
Roselyne Bachelot n'a pas précisé la provenance des premiers vaccins
reçus ni leur nombre, "pour des raisons de sécurité"."Nous avons
réservé 94 millions de doses de vaccins", a-t-elle rappelé, affirmant
que la France disposerait de "plusieurs millions de doses à la
mi-octobre, période où les autorisation de mises sur le marché seront
délivrées".Elle a seulement confirmé avoir fait appel au
laboratoire américain Baxter, en plus des laboratoires français
Sanofi-Pasteur, suisse Novartis et britannique GlaxoSmithKline. Baxter,
qui a terminé en juillet la production des premiers lots de vaccins,
utilise un processus de fabrication plus rapide mais plus coûteux.La totalité de la commande reviendra à un milliard d'euros.Le
vaccin, en deux injections, sera délivré gratuitement, selon la
circulaire envoyée la semaine dernière aux préfets. Le plan de
vaccination, qui doit pouvoir être activé à partir du 28 septembre,
prévoit au moins trois centres de vaccination par département et des
équipes mobiles se déplaçant dans les établissements scolaires.Mme
Bachelot a réitéré que la vaccination ne serait pas obligatoire, même
si les commandes de vaccins seront susceptibles de couvrir les besoins
de toute la population.En Outre-mer, quelque 100.000 personnes
ont été touchées à ce jour par le virus, qui y a causé la mort de 10
personnes, a dit Mme Penchard. L'Outre-mer est situé pour une bonne
part dans l'hémisphère sud, où l'hiver est propice à la grippe.Parmi
ces 10 décès, deux sont seulement "possiblement liés" à la grippe H1N1
à la Réunion, où Mme Penchard se rend vendredi et samedi avec Mme
Bachelot.Le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux s'est réjoui
que la France ait été "moins exposée" que d'autres pays au virus, du
fait d'une stratégie d'"endiguement", d'"anticipation" et
d'"adaptation".Mais comme le soulignait jeudi le professeur
britannique de virologie John Oxford, la France pourrait souffrir
davantage que la Grande-Bretagne cet hiver, justement parce qu'elle est
"peu touchée pour le moment", et donc peu immunisée.Evoquant les
querelles d'experts autour des mesures à prendre et du développement de
la pandémie, Mme Bachelot a estimé dans un sourire que les crises sont
"propices aux débats, aux extrémismes, aux prophètes, aux querelles
d'ego".Il faut prendre cela "avec un certain self-control", a dit la ministre.Brice
Hortefeux a répondu à ceux qui accusent le gouvernement d'en faire
trop. "Il est clairement de notre responsabilité de nous préparer, dès
à présent aux différents scénarii", a-t-il lancé. "Considérer que le
gouvernement en fait trop, ce sont des propos totalement
irresponsables", a-t-il dit.Plus tôt dans la journée, le
gouvernement a demandé la mise en place d'un plan de continuité de
l'activité dans les services publics, dans une circulaire envoyée aux
ministres.64% des Français quant à eux disent ne pas être
inquiets devant la pandémie de grippe H1N1 et jugent pour 60% que le
gouvernement n'en fait ni trop ni pas assez, selon un sondage
TNS-Sofres publié dans le Figaro Magazine.
2009 AFP