La Bourse des Valeurs de Casablanca 9 septembre 2008 - Lu 424 fois - Par : MANAR Rajâa Répondre à cet article - Imprimer l'article - Envoyer à un(e) ami(e)
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] La Bourse des Valeurs de Casablanca est
le lieu sur lequel sont négociés les instruments financiers, l’émission
de ces instruments permet aux entreprises de se financer. La bourse
constitue donc un des circuits de financement de l’économie dans la
mesure ou elle permet à deux types d’intervenants de se rencontrer :
ceux qui ont besoin de financement (Etat, entreprises et collectivités
locales) et ceux qui ont des capacités de financement (Epargnants
particuliers et institutionnels). L’investissement en bourse permet
d’orienter l’épargne directement vers les secteurs productifs, de même
elle sert de baromètre de l’économie du fait qu’elle renseigne sur la
santé générale de l’économie d’un pays.
Au cours de ces dix dernières années,
elle a connu plusieurs réformes visant à rendre le marché plus
transparent et pour répondre aux aspirations des investisseurs locaux
et étrangers en termes de liquidités et de sécurité. La capitalisation
de la place boursière a progressé de 40% en un an pour atteindre 586
milliards de dirhams à fin 2007.
Désormais, 77 sociétés sont cotées, contre 52 seulement en 2003. Cette
tendance va se poursuivre, et la barre des 100 sociétés cotées devrait
être franchie à l’horizon 2010. La bourse des Valeurs de Casablanca est
la première place financière du Maghreb et d’Afrique de l’Ouest, et la
troisième du continent africain après Johannesburg et Le Caire.
Au vu du rôle important que la Bourse
des valeurs de Casablanca est appelée à jouer dans l’économie, il
convient de porter une attention particulière sur son fonctionnement
aussi bien théorique que pratique, notamment en ce qui concerne le
risque financier qui continue à voir son poids s’accroître au sein de
la sphère économique pour plusieurs raisons :
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] D’une
part, l’internationalisation de l’activité économique et la
libéralisation de nouveaux marchés élargissent le spectre des risques
financiers.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] D’autre
part, l’intensification de la concurrence conduit les entreprises à
renforcer la gestion de leurs risques financiers afin de sécuriser la
trajectoire de leur résultat opérationnel.
Ainsi la gestion du risque est
« l’approche systématique consistant à choisir la meilleure ligne de
conduite, dans un contexte d’incertitude, en cernant et en comprenant
les questions entourant les risques. » Cette approche systématique vise
à aider les fonctionnaires à :
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] cerner et à écarter les risques importants ;
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] faciliter les décisions sur la manière de faire face à ces risques ;
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] suivre les progrès en matière de gestion de ces risques ;
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] apprendre comment améliorer la façon de faire face aux risques.
Le MEDAF « modèle d’évaluation des
risques financiers » ou CAPM « capital Asset Pricing Model » en anglais
est le modèle utilisé pour la gestion des risques opérationnels dans la
Bourse des valeurs de Casablanca. Ce modèle postule que le coefficient
bêta relatif au risque de marché, suffit à décrire les rentabilités
espérées des titres ; mais les premiers tests empiriques et
l’observation d’anomalies dans les rentabilités des titres viennent le
contredire.
Le modèle de rentabilité à trois
facteurs de Fama et French (1993), ou TFPM tient compte de ces
faiblesses et propose, outre la variable de marché, une variable liée à
la taille de l’entreprise et une autre liée au ratio book to market ou
à la vulnérabilité financière de l’entreprise, pour accroître le
pouvoir explicatif des rentabilités des titres.
Différentes études ont été jusque là
effectuées dans la grande majorité des cas, sur les marchés développés,
l’objectif de cette mémoire est de tester l’applicabilité du MEDAF dans
le cas des société cotées à la bourse des valeurs de Casablanca.