Séance du Vendredi 04 Février 2011 à la bourse de Casablanca ( suivi intraday - recommandations - scoops - analyses... )

Petite rumeur, grand effet
Par Les Echos quotidien




Jeudi dernier, une rumeur circulait de manière insistante sur le marché, que le groupe El Hajji exerçant dans le BTP se serait placé en redressement judiciaire, laissant derrière lui des dettes estimées à un milliard de dirhams. Les choses prennent une tournure grave lorsque la banque partenaire de l’entreprise, Banque populaire, en subit le contrecoup direct et est sanctionnée à la Bourse par une réservation à la baisse. Ce n’est que le lendemain que la vérité se fait jour. Dans les faits, l’activité de l’entreprise n’est aucunement menacée. Dans un communiqué publié à la mi-journée du vendredi, le CDVM explique que la rumeur est infondée et adresse une recommandation inédite en invitant «les investisseurs à rester vigilants face aux rumeurs et informations non vérifiées, qui peuvent avoir un impact négatif sur le cours des titres cotés». Mais le mal a déjà été fait pour BCP. Selon les analystes, la banque ne devrait pas avoir grand mal à se refaire, en raison d’une part des bons résultats attendus pour l’exercice 2010 et d’autre part, des fondamentaux solides de la banque. Ceux-ci viennent d’ailleurs d’être salués par l’agence de notation Standard & Poor’s qui attribue, pour la deuxième année consécutive, l’Investment Grade à la banque. Néanmoins, des questions s’imposent quant aux tenants et aboutissants d'une telle situation pour en tirer les leçons. Pourquoi la Banque Populaire n'a-t-elle pas réagi dans la journée pour «rétablir la vérité» et apporter les éclairages nécessaires au marché ? Pourtant, les sociétés de bourse et les médias ont harcelé la banque pour avoir des explications et des déclarations tout au long de la journée. Pourquoi le CDVM a-t-il attendu le lendemain pour diffuser le communiqué ? Pourquoi aucune mesure n'a été prise pour suspendre momentanément le cours de la banque puisque le mouvement sur le cours était loin d'être «normal». Qu'est-ce qui a été à l'origine d'une telle rumeur ? Et dans ce genre de situations, quelle est la procédure que doit suivre l'entreprise cotée touchée de près ou de loin par un tel fait ? Certains observateurs vont même plus loin en y voyant une tentative de manipulation du marché par des intervenants «mal intentionnés». Toutes ces questions et bien d'autres restent aujourd'hui sans réponse mais devraient pourtant être élucidées dans le cadre de l'amélioration de l'efficience et de la sécurisation du marché en attendant la place financière régionale.

R.H

cbourse a écrit:

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si le masi confirme le rebond , on maintien la tendance haussière vers les 12900-13000 dans un premier temps, si on brise le support oblique direction 12200 (moins plausible à mon avis). wallaho aalam.

La confirùation du rebond est loin à mon avis d'être confirme, pour la simple raison que le marché devrait consolider sa croissance cette semaine est la semaine d'EL AID en attendant la publication des resultats annuels qui devraient en principe commencer à tomber à partir de la 2eme quaizaine de ce mois.

La Société africaine des grands travaux El Hajji, leader national dans le domaine du BTP dément les informations diffusées par un site en ligne, parlant de sa liquidation. Explications de son directeur général El Hajji Hafid.

http://www.lematin.ma/Actualite/Journal/Article.asp?idr=113&id=146401

http://www.aujourdhui.ma/couverture-details80711.html

Prostitution journalistique.

Entretien avec Hafid El Hajji, directeur général de la société africaine des grands travaux El Hajji
«Notre entreprise n'est pas placée en redressement judiciaire»
Publié le : 05.02.2011 | 15h35


La Société africaine des grands travaux El Hajji, leader national dans le domaine du BTP dément les informations diffusées par un site en ligne, parlant de sa liquidation. Explications de son directeur général El Hajji Hafid.








LE MATIN : D'après un site d'informations marocain, l'entreprise El Hajji se serait placée en redressement judiciaire après des mois de difficultés financières. Et que l'entreprise laisse derrière elle des créances bancaires d'environ 1 milliard de DH ne concernerait qu'un seule banque de la place. Que pouvez-vous nous en dire ?

HAFID EL HAJJI : Ces informations sont fausses et non fondées. Et cela relève de la diffamation. Dès que j'ai eu écho de ces informations, j'ai contacté le responsable du site en ligne que je ne citerai pas parce qu'il ne mérite aucune publicité pour son non professionnalisme ; Et ce, pour avoir une explication surtout que le responsable du site ou le rédacteur de l'information n'a même pas pris la peine de nous contacter pour s'assurer de la véracité de l'information comme font les journalistes et les supports de presse qui se respectent. Et j'ai exigé d'arrêter cette rumeur et de faire un démenti immédiat. Le responsable du site s'est en effet plié à nos exigences et a sorti un démenti mais, pour moi, le mal est fait. Mes clients, mes fournisseurs se sont inquiétés. Pareil pour nos partenaires sur nos chantiers à l'international. L'Entreprise risque à cause de ces informations fausses, de ne pas gagner un appel d'offres important pour lequel elle a soumissionné au Sénégal. J'ai d'ailleurs entamé des poursuites judiciaires contre le responsable de ce site et je compte aller jusqu'au bout pour établir la vérité parce qu'il y va de l'image, de la réputation, voire la survie de notre entreprise. Et aussi, j'estime qu'il ne faut pas permettre à la médiocrité d'avoir de la place dans notre champ médiatique.

Peut-on savoir quel est l'impact de ces informations sur votre activité et vos relations avec vos banquiers ?

Depuis la sortie de cette information, nous avons été contactés par pratiquement tous nos clients, fournisseurs et partenaires. Certains fournisseurs ont même exigé le paiement immédiat de leurs factures alors que des clients comme les ministères se demandent si nous allons livrer les chantiers étatiques sur lesquels nous travaillons dans les délais préétablis. Nous comprenons leurs inquiétudes et nous essayons de les rassurer. Je tiens aussi à préciser que notre relation avec notre seule banque partenaire est excellente. Elle date depuis près de 50 ans et nous sommes d'ailleurs le plus ancien compte entreprise auprès de cette banque au niveau de la région Fès-Boulemane.

Quelle est la santé aujourd'hui de votre entreprise ?

Je tiens à préciser que le groupe Hajji des travaux publics est un leader national dans le domaine du BTP depuis un demi-siècle. Il intervient sur des chantiers d'autoroute, des ouvrages d'art, des aéroports, des barrages, l'extension urbaine et l'exploitation des carrières. C'est un groupe en très bonne santé financière.
L'Entreprise El Hajji Abdellah (personne physique) qui réalise un chiffre d'affaires de près d'un milliard de DH et qui emploie entre 1 000 et 5 000 personnes dont 40 cadres, n'a jamais déposé de bilan. Elle a juste procédé depuis la fin du mois de novembre, à sa transformation en société et devient Société africaine des grands travaux El Hajji. Nous sommes sur pratiquement tous les plus gros chantiers structurants du pays. Nous allons rendre les tronçons de l'autoroute Fès-Taza au premier semestre 2011. Nous sommes aussi sur le barrage Martil avec nos partenaires et nous sommes aussi sur la construction de la rocade méditerranéenne et autres projets . A l'international, nous sommes sur des projets de construction de routes au Sénégal et autres pays africains.

En tant que président de la Fédération des BTP Fès, quelles appréciations faites-vous aujourd'hui du secteur du BTP au niveau national et à Fès ?

Nous avons rencontré vendredi et samedi derniers le ministre du Commerce et de l'Industrie Ahmed Réda Chami. Et j'ai été sollicité par le président de la Chambre de Commerce et d'Industrie de Fès-Boulemane Fouad Filali Zine de faire une présentation sur le secteur du BTP au niveau de la région et je compte profiter de l'occasion pour voir avec le ministre, les différentes possibilités de développement de notre secteur d'activité qui est un vecteur de développement régional. Ceci étant, je pense que notre secteur a pu traverser la crise économique qui a duré près de deux ans sans trop de séquelles. Et ce grâce notamment aux grands chantiers structurants lancés par Sa Majesté le Roi Mohammed VI. C'est une dynamique qui a permis à plusieurs entreprises du secteur de résister à la crise et de se structurer davantage pour assurer leur survie et leur développement. Je pense que l'avenir de l'activité est prometteur aussi bien au niveau régional que national.

Bon nombre d'opérateurs économiques de la ville de Fès parlent d'une certaine lenteur dans l'exécution des gros projets annoncés par les autorités locales. Qu'en est-il du BTP ?

Il y a en fait deux types de marchés pour lesquels nous prétendons en tant qu'entreprises opérant dans le BTP. Il y a le marché public et qui est caractérisé par une fluidité normale et il y a le marché privé qui concerne la construction de l'immobilier dans la région. Et celui-ci évolue lentement aujourd'hui. Il est en fait en situation latente à cause de la crise. Par conséquent, nous attendons la mise en place du plan d'aménagement de la ville de Fès et région qui tarde à voir le jour. Et ce pour avoir une visibilité du secteur dans les prochains mois et années et pouvoir obtenir des autorisations de construction. Il s'agit en fait d'insuffler une nouvelle dynamique au marché privé et donner un coup de pouce aux entreprises du secteur de la promotion immobilière.

La concurrence étrangère, notamment chinoise investit de plus en plus le secteur du BTP sur de gros chantiers financés par des bailleurs de fonds étrangers. Qu'en pensez-vous ?

Le Maroc est un pays qui a opté depuis quelques années pour la libéralisation et l'ouverture sur le marché international. Et de ce fait, je trouve normal que des entreprises étrangères veuillent s'installer au Maroc et participer à ses différents chantiers. Mais que cela se fasse dans les règles de l'art. Nous voulons des entreprises étrangères qui apportent une plus-value et un savoir-faire au pays et non des entreprises qui exercent une concurrence déloyale et nuisent aux entreprises nationales en cassant les prix. Et je ne comprends pas d'où ces entreprises tirent leur force pour pouvoir gagner et gérer de grands marchés avec des prix très bas. C'est une concurrence très rude, mais nous tablons sur le sérieux et la qualité de nos ouvrages et travaux pour pouvoir y faire face.

Est-ce que c'est la concurrence qui pousse un opérateur comme vous à investir dans des pays africains ?

L'investissement à l'international rentre dans notre stratégie de développement. Nous continuons à participer à des chantiers au Maroc parce que au-delà de la rentabilité, nous estimons que c'est un devoir citoyen. Et nous continuons à représenter le pays à l'international, notamment en Afrique.

Quelles sont concrètement les attentes des opérateurs du BTP aujourd'hui ?

Aujourd'hui nous avons besoin du soutien des pouvoirs publics pour préserver nos activités et permettre l'émergence d'entreprises nationales championnes. On ne demande ni rente ni subvention. Nous espérons une aide pour que nos entreprises se mettent à niveau et deviennent compétitives. Nous réclamons aussi une préférence nationale sur certains marchés importants comme cela se fait partout dans le monde. Les entreprises du secteur ont également besoin de plus de visibilité, notamment en matière des prix des matières premières utilisées dans le secteur et plus d'appui de la part des banques et des organismes financiers. A cela s'ajoute un manque en matière de formation. Je salue l'effort entrepris par l'OFPPT et nos autres partenaires, mais cela reste insuffisant pour répondre à nos besoins.

Pelican a écrit:

http://www.aujourdhui.ma/couverture-details80711.html

Prostitution journalistique.

bsr c est le scandale permanent du journalisme, depuis son retour au maroc, c est 1 barrah, un mercenaire du papier noirci

ennakl


8,22TD*5=41,10DH

OTHMAN a écrit:

ennakl


8,22TD*5=41,10DH

je ne sais pas d'ou vient ce taux de change 1 dinar= 5 dh que tout le monde utilise.


sur le site de la bourse de Tunis :

10dh=1.71 dinars (en date du 02-02-11 , voir la capture d'écran ci dessous)

soit un dinar= 5.8479 dh

donc le cours d'ennakl a tunis est de :

8.22 x 5.8479 = 48.07 dh