Seance du lundi 28/03/2011

Alerte : La Bourse de Casablanca connaît son 1er incident majeur

Dans un communiqué publié ce matin, Mediaco Maroc annonce qu’elle est désormais dans l’incapacité de faire face de manière normale à ses engagements financiers qui se montent à 255 millions DH (MDH) dont 50 MDH d’Emprunt Obligataire. Et, compte tenu de l’incapacité financière affichée de l’actionnaire principal à soutenir le plan de restructuration en cours d’exécution et de la nécessité absolue de reprofiler la dette de la société, le conseil d’administration de Mediaco Maroc a décidé de recourir aux dispositions des articles 560 (et suivants) du code de commerce relatifs au traitement des difficultés de l’entreprise. En d’autres termes, la société enclenche les procédures pour un redressement judiciaire. Mediaco Maroc étant cotée à la Bourse de Casablanca, cette dernière va ainsi vivre son 1er incident majeur. Cette situation nous amène à nous poser plusieurs questions :
- Quid des petits porteurs et des porteurs des obligations cotées (Sicav, grand public…) ?
- Comment cette société a-t’elle pu s’introduire en Bourse et émettre des obligations cotées ?
- Pourquoi tout cet endettement ?
- Les petits porteurs se constitueront-ils en association pour faire toute la lumière sur cette affaire ?
A suivre !

satoune a écrit:

Bonjour les amis,

j'ai besoin d'une information que je ne trouve pas sur google :-(

Quelle est la la valeur du dirham en fonction des autres devises ?
Je sais qu'il existe une formule fixé par le gouvernement qui permet de donner la valeur du dirham en fonction de dollar et autre devises, mais je la trouve pas

Merci de votre aide

Tu parles du panier de devises qui constituent la détérmination de la parité avec le Dirham...
Cette formule est aussi secrete que la recette du Coca-Cola, de plus elle change constamment en fonction de nos echanges avec les pays étranger.
nous savons que le dirham est plus ou moins constitué de 80% d'euros et de 20% de Dollars, mais ceci est tres approximatif.

Hatim a écrit:

Bonjour, Si CIH a racheté du CDG 34% De MLE ..
Qu'est ce qu'elle a pu céder dans son Deal en contrepartie?
Des terrains , Des Hotels ?

Entre autres , mais aussi une augmentation de capital pour financer tout ça.

Chers clients,
Suite aux vnements rcents au Japon, nous avons prfr solder nos positions sur le portefeuille Trader.
Cette mthode a pu vous sembler brutale mais elle se justifiait par le fait que la situation pouvait se dtriorer tout moment. En protgeant nos avoirs nous avons aussi protg vos portefeuilles, estimant que le ratio potentiel / risque stait dgrad. La violente hausse de lindice VIX qui reflte les craintes des investisseurs confirmait le stress des investisseurs.
Un acte de bonne gestion nest il pas de protger son capital?
Indices
Concernant les indices, la tendance baissire conscutive au sisme japonais et aux risques de catastrophe nuclaire est actuellement remise en question. Les indices sont en effet en phase de rebond depuis le 17 mars dernier et voluent dsormais proximit de zones charnires (4 000 points pour le CAC40, 7 000 points pour le DAX).

Le CAC40 a retrac 61.8% de son prcdent mouvement baissier, le DAX seulement 50% alors que le DOW JONES nest plus qu 1% de ses plus hauts annuels. On note donc une trs nette sous-performance des places europennes par rapport leurs homologues amricaines en raison de la faiblesse du dollar qui favorise les valeurs exportatrices amricaines, diffrentiel qui tend dailleurs saccrotre dans un contexte de resserrement montaire en Europe.
Le CAC40 surperforme quant lui lindice allemand DAX, compte tenu de sa forte pondration en valeurs bancaires. A titre anecdotique, les indices thalandais et russe nont pas t impacts par les rcents soubresauts du march, ces indices voluant sur leurs plus hauts historiques. Lactualit qui a chahut les indices ces dernires semaines ne semble plus avoir de rel impact, les marchs ont tourn la page.


Matires premires
Malgr des prises de bnfices en ce dbut de semaine sur lOr et le Ptrole, ces deux actifs, ainsi que lensemble des matires premires restent toujours orientes la hausse. Les raisons sont structurelles (forte demande), conjoncturelles (craintes de linflation), mais aussi lies lactualit dans le monde arabe.

Ces deux actifs font partie dun indice mondial global des matires premires: le CCI (Continuous Commodity Index).

Il reprsente lvolution des prix de 17 "commodities" quipondres en 4 grandes catgories (Energie, agriculture, mtaux, produits de base).
Cet indice a touch un point haut au cours du mois coul, et entame pour linstant une simple phase de consolidation. Mais la question se pose toujoursde la constitution ventuelledune bulle.


March des changes
Leuro reste particulirement fort par rapport au dollar qui ne joue plus son rle de refuge. Le niveau de rsistance des 1.42 EUR, correspondant aux plus hauts de 2010, est un niveau charnire surveiller et dont la raction donnera la tendance des prochaines semaines. Le problme du Portugal na pour le moment aucune influence sur la monnaie unique. Le cble (GBP/USD) se raffermi encore avec les signes dune inflation plus rapide que prvue en Angleterre et le risque dune monte des taux bien avant lt. Le Yen quant lui a atteint de nouveaux records malgr lintervention coordonne du G7, un recours puissant qui navait plus eu lieu depuis le sauvetage de leuro en 2000. La hausse perptuelle du Franc Suisse contre toute les monnaies dmontre qu'elle reste "La Valeur" refuge par excellence.
Les valeurs exportatrices europennes risquent de souffrir de la hausse de leuro, tout comme les indices europens qui vont encore sous performer les indices US. Les valeurs suisses quant elles, n'ont que peu souffert du contexte de march tendu et profittent du caractre dfensif de leur monnaie.


Analyse sectorielle
Le secteur le mieux orient fondamentalement reste celui des semi-conducteurs qui bnficie dune valorisation encore attrayante et dune rvision constante des Bnfices Nets par Action pour 2010 et 2011. Les valeurs sont toutefois impactes par la crise du Japon et les risques dune pnurie des composants quils fournissent. Le secteur automobile avec la distribution sont quant eux les moins bien valoriss sur le march europen et bnficient galement de rvisions rgulires la hausse de BNA. Enfin, on restera lcart des valeurs des secteurs les plus chers comme les tlcommunications ou celui des utilities.
Lactualit lie la crise nuclaire nippone redonne un certain engouement des oprateurs sur les nergies alternatives : solaires ou oliennes. Ce secteur sera surveiller ces prochaines semaines en fonction de lvolution de la crise et des nouvelles rglementations qui y seront formules.


Statistiques conomiques
La semaine passe est marque par un fort recul des ventes de logements neufs aux Etats-Unis (-16.9% au mois de Fvrier). Ce chiffre publi par le dpartement du commerce correspond un plus bas historique de cet indicateur cre en 1963 et relve donc dun secteur de la construction atone. Autre dception, les commandes de biens durables sont ressorties trs largement en de du consensus (-0.6% contre 2.1% attendu).

Seul point positif, la croissance du PIB au quatrime trimestre qui stablit 3.1% au del des 3.0% attendus par le march. Ces prochains jours,lattention des oprateurs sera focalise sur les chiffres du chmage.
Mercredi, lenqute ADP donnera un premier indicateur sur les crations demploi dans le priv mais il faudra attendre vendredi pour connatre lvolution du march de lemploi aux Etats-Unis et sur le vieux continent.


Prudence de rigueur

La solidit des marchs face l'actualit de ces dernires semaines suppose une importante srnit de la part des investisseurs. Peut tre est-ce aussi la consquence d'un afflux toujours trs abondant de liquidits, de rachats de positions vendeuses ou encore de la peur de sousperformer les indices. Si les niveaux de valorisation des socits restent attractifs, la prudence reste tout de mme de rigueur dans lattente de prcisions sur la situation nuclaire au Japon, la crise de la dette europenne, les risques de resserrement montaire qui planent sur lEurope ou encore avant la publication des chiffres mensuels du chmage amricain en fin de semaine qui devraient tre dterminants.

Dans le cadre de la gestion de nos portefeuilles rels, nous conservons pour le moment un biais baissier pour le portefeuille Trader. Nous resterons globalement peu exposs dans les jours venir en ralisant quelques oprations de stock picking. Concernant le portefeuille Investisseur, nous serons attentifs tout repli de lindice pour revenir lachat et sommes susceptibles de faire quelques investissements slectifs au cours des prochaines sances.

Bien cordialement,

L'quipe Zonebourse

QUELLE sont les valeurs qui donne leurs resultats ce soir

KODAK a écrit:

QUELLE sont les valeurs qui donne leurs resultats ce soir

il ne reste que Berliet, CGI et DOUJA PROM ADDOHA

Auditeur a écrit:

KODAK a écrit:

QUELLE sont les valeurs qui donne leurs resultats ce soir

il ne reste que Berliet, CGI et DOUJA PROM ADDOHA

IL reste pas mal jsq la fin du mois 2 mastodontes DOUJA PROM ADDOHA ,CGI et autres petites cap DWAY,TIM/SNA/SNEP/etc

omel_27 a écrit:

Bonjour,

ce qui a attiré mon attn sur ce tableau se sont les cimenteries,LAFARGE CIMENTS ;vendre,CMA ;alleger et enfin HOL a cheter avec cours cible 3419 et c'est la seule valeur du tableau recommandeé a l'achat ,ça pourrait expliquer la hausse d'ajdh de + de 4%

madex a écrit:

Auditeur a écrit:

KODAK a écrit:

QUELLE sont les valeurs qui donne leurs resultats ce soir

il ne reste que Berliet, CGI et DOUJA PROM ADDOHA

IL reste pas mal jsq la fin du mois 2 mastodontes DOUJA PROM ADDOHA ,CGI et autres petites cap DWAY,TIM/SNA/SNEP/etc

Un marché qui reste orienté vers la hausse depuis le 01/01/2009 comme illustre le graph suivant.
Cette phase auquel le marché est entrain de vivre n'est que cyclique est s'inscrit dans le cadre de la consolidation de la croissance est la correction des indicateurs mathematiques long termistes c'est le cas d'Attijari Wafa-bank et de la BCP, Holcim et même les minieres. Alors conserver vos positions et ne ceder surtout pas à la panique.
le debut d'avril serait celui de la reprise surtout avec l'acharnement des investisseurs sur les valeurs à fort potentiel de rendement type, Microdata, CMT, CTM et d'autres...

Nexans a publiée?

elle prend cher a ce que je vois

Maroc : Conjoncture contrastée pour les 2 premiers mois de 2011

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L’année 2011, placée sous le signe de la consolidation de la reprise entamée en 2010, a finalement démarré avec quelques grosses hypothèques, dont il est difficile pour l’heure de mesurer les retombées sur la croissance économique. Avec les troubles politiques dans les pays arabes, la catastrophe au Japon et, pour corser le tout, la guerre en Libye, des incertitudes pèsent désormais sur l’économie mondiale, selon de nombreux analystes. Le Maroc, comme tout le monde, et peut-être un peu plus que tout le monde du fait de son appartenance à l’ère géographique qui vit les bouleversements actuels, prend évidemment sa part de ces incertitudes. D’ores et déjà, le secteur touristique commence en effet à être affecté par l’onde de choc des évènements qui sont en train de gagner un à un l’ensemble des pays arabes. Mais au-delà des secteurs sensibles aux facteurs exogènes (comme le tourisme, les exportations ou les importations), la dynamique interne est- elle ou risque-t-elle, à son tour, d’être chahutée par ce qui se passe alentours ? Quelques éléments disponibles sur les deux premiers mois de 2011 semblent suggérer une certaine atonie dans l’activité économique, avec toutefois des situations différenciées selon les secteurs. L’enquête qualitative de Bank AlMaghrib (BAM) dans l’industrie, basée sur l’opinion des chefs d’entreprises, montre, en effet, une baisse de la production industrielle en février par rapport à janvier, un niveau de stocks de produits finis jugé supérieur à la normale et des commandes certes en hausse mais dont le niveau est estimé inférieur à son niveau habituel. Les ventes, aussi bien locales qu’étrangères, se sont, elles, inscrites en hausse, et les prix des produits finis ont globalement augmenté d’un mois à l’autre, selon les chefs d’entreprises enquêtés. Dans le détail, l’enquête de BAM révèle que le recul de l’activité a concerné l’ensemble des branches, à l’exception des industries du textile et du cuir où elle a stagné. Et, cependant, les anticipations des opérateurs sur le court terme restent optimistes, s’agissant de la production. L’enquête du Haut commissariat au plan (HCP) confirme l’optimisme des chefs d’entreprises opérant dans le secteur manufacturier, mais cette fois l’optimisme est modéré. L’amélioration anticipée de la production pour le premier trimestre 2011 concernerait les industries alimentaires et les ouvrages en métaux (non compris les machines et le matériel de transport). En revanche, une baisse est prévue dans les industries des boissons et tabacs, du papier, carton et imprimerie et des articles en caoutchouc ou en plastique. Pour les ventes, les indicateurs du commerce extérieur aussi bien que les recettes de TVA intérieure confirment leur hausse. Sur les deux premiers mois de l’année, en effet, les exportations ont augmenté de 28%, tandis que les recettes de la TVA intérieure ont, elles, crû de 7,7%. Toutefois, les indicateurs relatifs au financement de l’économie montrent des signes de ralentissement que synthétise l’évolution de la masse monétaire. Celle-ci a en effet stagné (- 0,4%) par rapport à fin décembre 2010 et marqué une croissance de 3,6% en janvier 2011 contre 9,4% le même mois de 2010, selon les indications du ministère des finances. Il y a donc, en glissement annuel, un net ralentissement. L’examen des contreparties de la masse monétaire, à fin janvier 2011, laisse voir que ce ralentissement est dû au repli des créances sur l’économie de 1,1% par rapport à décembre 2010 et à leur hausse de seulement 5,1% (+33,7 milliards de DH) par rapport à janvier 2010. En janvier 2010, rappelons-le, les créances sur l’économie avaient augmenté de 14,2% par rapport à janvier 2009. Cette modeste hausse des créances sur l’économie s’explique par un accroissement tout aussi modeste des crédits bancaires : +5,5% au lieu de + 11,7% un an auparavant. La décomposition de ces crédits par objet économique montre que les crédits à l’équipement ont augmenté de 16,4% au lieu de 23,6% un an auparavant, les crédits à l’immobilier de 9,2 au lieu de 12,7%, les crédits à la consommation de 7,6% au lieu de 18,4% et les crédits de trésorerie de 4,3% au lieu de 4,1%. Comme on peut le constater, les crédits à la consommation, quoi qu’en progression, accusent une forte baisse de rythme. Peut-on en déduire pour autant que la consommation des ménages, comme variable principale de la croissance économique, s’est ramollie ? Les données chiffrées sur cet élément de la demande ne sont pas encore disponibles. On peut, en revanche, penser que la remontée de l’inflation (+2,1% à fin février par rapport à la même période de 2010) a quelque peu joué dans la sens de la modération de la consommation. Surtout, cette inflation monte à 4% sur les deux premiers de 2010 pour les produits alimentaires, soit 40% tout de même de la consommation des ménages. D’ailleurs, cette question de prix est à surveiller sur l’ensemble de l’exercice, et ceci en dépit des efforts déployés par les pouvoirs publics pour limiter, à travers la Caisse de compensation, l’impact de l’inflation importée. Dans tous les cas, et malgré le soutien de l’Etat, l’inflation pour l’ensemble de l’année 2011, en raison notamment du renchérissement des prix des matières premières, devrait se situer à 2,5% selon le HCP. Cette situation se reflète déjà, du reste, sur la balance commerciale dont le déficit, malgré l’augmentation des exportations, s’est aggravé de près de 30% (29,7% exactement). Au total, 2011 démarre donc dans un contexte plutôt contrasté, marqué par de lourdes incertitudes liées principalement à l’environnement régional perturbé. (Source : La Vie Eco)