Hajji à la tête des bourses francophones d'Afrique
Karim Hajji, directeur général de la bourse de Casablanca a été nommé
à la tête du comité exécutif de l'Association des bourses francophones
d'Afrique (ABFA). Celle qui a récemment tenu son assemblée
constitutive à Casablanca compte parmi son tour de table les bourses
fondatrices marocaine, tunisienne et camerounaise et avance pour
principaux objectifs, la stimulation des échanges d'informations et
d'expériences de marché entre les membres de l’association mais
également de favoriser une meilleure intégration des marchés et de
réaliser des études d'intérêt commun. L’ABFA ambitionne également de
contribuer à la diffusion de l'éducation financière dans les pays
membres et offrir des occasions de rencontres de spécialistes et
professionnels de la finance de marché. Cette nomination tombe à point
nommé pour booster le projet de Casa Finance City (CFC), à travers
lequel le Maroc compte s'offrir un rayonnement régional en tant que
place boursière.
Karim Hajji a là une belle opportunité pour activer tous les réseaux
nécessaires à la mise en place de ce projet national. A noter que Saïd
Ibrahimi, à la tête de CFC a déjà entamé plusieurs actions de séduction
à l'international qui, selon les premières indiscrétions auraient eu
un impact favorable auprès du public cible.
Constitution, Horani ira-t-il jusqu'au bout ?
Ce mardi, Mohamed Horani, patron des patrons, rendra sa copie à la
commission chargée de la révision de la Constitution. Une rencontre
hautement stratégique censée donner le ton à la participation de la CGEM
aux consultations en cours en matière de réforme constitutionnelle.
Économie de marché, gouvernance économique, droits et obligations des
entreprises et mode de mise en place de la régionalisation avancée... le
président de la Confédération générale des entreprises aura-t-il le
courage d’aborder les sujets délicats et brûlants tels que la séparation
des pouvoirs et l’influence des lobbys ? Alors que les yeux sont rivés
sur Horani, des observateurs se demandent si le patron des patrons ira
jusqu’au bout. D'autres estiment que le patronat doit s’attaquer de
front à des questions cruciales pour ne citer que les freins à
l’entrepreneuriat dans le royaume et l'imbrication des pouvoirs. En tout
cas, les propositions de la CGEM qui tournent autour de quatre axes
majeurs feront l'objet de multiples commentaires. Analyse et décryptage à
lire dans le numéro du mardi 19 avril des Echos quotidien.