Séance du jeudi 3 mai 2012: Sauve qui peut les amis (es)

Nbre méssages : 6218 Inscris le : : 17/10/2008

Moi, en ce moment, et vu l'état de choses, je vais faire un petit n'impore quoi ailleurs, au lieu de m'empoisonner la vie à scruter les nouvelles de la BVC.

PS : je ne suis pas MASO

Nbre méssages : 419 Inscris le : : 12/05/2010

alpha74 a écrit:: Bourse de Casa : la baisse des résultats et des dividendes accélère la chute

Après la publication des résultats 2011 des sociétés cotées, le marché a effacé ses gains et affiche désormais une baisse de près de 6%. Les grands investisseurs s'orientent vers les marchés monétaire, obligataire et de la dette privée. Techniquement, 2012 marque la fin du cycle baissier, selon les analystes.

La Bourse de Casablanca se porte de plus en plus mal. Comme l’attestent l’ensemble des indicateurs de la place, le marché poursuit son trend baissier entamé depuis la troisième semaine du mois de mars. En effet, après avoir effacé sa performance de plus de 5% et clôturé le premier trimestre sur une note légèrement négative (-0,7%), le Masi, indice de toutes les valeurs cotées, a enchaîné les séances de baisse. Sa contre-performance depuis le début de l’année a atteint un plus bas de 7,2% le 13 avril, avant d’être ramenée 10 jours plus tard à -5,4%. Au 23 avril de l’année précédente, le marché évoluait sur la même tendance. Il avait réalisé une baisse du même ordre, soit -5,5%.

Du côté des volumes, la place est toujours qualifiée d’anémique par les professionnels. Depuis le début de l’année, les échanges sur le marché central ont totalisé près de 8 milliards de DH. A la même période en 2011, les transactions étaient plus importantes, à près de 21 milliards de DH. Ainsi, sur une année glissante, la chute des volumes s’élève à 61%. Et d’une manière globale, le volume du marché, tous segments confondus (marché de blocs, apports de titres, augmentations de capital, offres publiques et transferts), s’est élevé à 13,8 milliards de DH, en recul de 62% par rapport à 2011.

Il faut dire que le contexte du marché était déjà morose, caractérisé par une perte de confiance des investisseurs et un manque de visibilité quant aux perspectives de l’économie nationale. Pour ne rien arranger, la publication par les sociétés cotées de résultats 2011 décevants a accéléré la baisse, et même les entreprises ayant affiché de bonnes performances n’ont pas échappé à la tendance. Un analyste de la place le confirme : «La récente chute du marché est due surtout au niveau de résultats décevants des grandes capitalisations, notamment Maroc Telecom. Les résultats de l’opérateur étaient, certes, attendus en baisse, mais pas d’une aussi grande ampleur». En effet, Maroc Telecom a dégagé un résultat net en retrait de 14,2% par rapport à 2010 à 8 milliards de DH. A rappeler que l’ensemble des sociétés cotées a réalisé une capacité bénéficiaire en baisse de 0,8%, à 29,9 milliards de DH. Hormis Maroc Telecom qui représente près de 27% de la masse bénéficiaire de la cote, celle-ci se serait améliorée de 5,25%.

En plus de la baisse des résultats, le niveau de distribution de dividendes de cet année a déçu nombre d’intervenants sur le marché. Seulement 57 sociétés cotées ont rémunéré leurs actionnaires, contre 60 une année auparavant, dont 21 ayant annoncé des dividendes en baisse. «La rémunération des investisseurs a diminué et, partant, cela a pesé sur leur moral, surtout les institutionnels (compagnies d’assurance et caisses de retraite) et les OPCVM. Ils ont, de ce fait, préféré alléger leurs positions sur le marché actions dans l’attente d’une reprise pour se repositionner», ajoute cet analyste.

Hormis ces facteurs, la liquidité du marché pose toujours problème. Celle-ci manque de plus en plus et les professionnels, ayant besoin de cash, dirigent leurs placements vers le marché monétaire et obligataire plus liquides. «L’essentiel des transactions s’effectue actuellement sur les valeurs les plus liquides du marché, à savoir les grandes capitalisations dont Maroc Télécom, Attijariwafa bank et Addoha», précise un gestionnaire de portefeuille. Et encore, les transactions sur ces valeurs ne portent pas sur des volumes importants, comme en atteste la moyenne quotidienne des transactions sur le mois d’avril qui avoisine à peine 125 MDH. De ce fait, «il ne s’agit pas d’un désengagement massif des investisseurs de ces valeurs, mais d’un repositionnement en attendant des jours meilleurs», conclut notre analyste.
Par ailleurs, l’augmentation de capital attendue de Maroc Telecom tire le marché vers le bas. Les investisseurs, anticipant cette opération à un prix plus avantageux que le cours actuel, sont en train de liquider leurs positions sur cette valeur pour ensuite s’y repositionner.

La baisse se poursuivra au moins jusqu’à septembre

En somme, les facteurs défavorables ne manquent pas. Dans ces conditions les perspectives d’évolution du marché boursier sur les prochains mois sont loin d’être prometteuses. Les analystes de la place s’accordent à dire que la tendance baissière se maintiendra au moins jusqu’à la publication des résultats du premier semestre en septembre. Ceux d’Upline Group avancent : «Nous restons indécis quant à l’évolution du marché cette année. Ceci dit, on devrait s’acheminer vers une autre année baissière surtout au vu des différents indicateurs économiques qui ne sont pas encourageants». Aussi, le marché de la dette privée demeurerait plus attractif que le marché actions, non seulement pour les sociétés qui font appel public à l’épargne, mais aussi pour les investisseurs, puisqu’il offre des rendements plus intéressants.
Néanmoins, plusieurs signaux plaident pour une reprise en 2013. D’un point de vue technique, un gestionnaire de portefeuille se veut plus confiant : «Le marché boursier est actuellement dans sa quatrième année de baisse (mis à part l’année 2010 qui a connu une performance positive en raison de l’opération Ona-Sni). Cycliquement, cette année serait la dernière où le marché connaîtrait une baisse puisque, techniquement, une crise boursière a généralement une durée de vie de 5 ans». Les analystes d’Upline Group sont du même avis : «On assistera en 2013 aux prémices d’une reprise».

Ibtissam Benchanna. La Vie éco
[url=http://www.lavieeco.com

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Salam,

Beaucoup de vraie dans cet article mais les termes de cyclicité qui augurent une reprise en 2013 sont, largement, bafoués par les effets d’une crise qui n’a pas encore livré tous ses secrets et cadavres.

A mon avis, seule une réelle sortie de la crise, essentiellement, de notre principale partenaire économique et financier en l’occurrence la zone Euro peut donner de la vigueur, et du punch à notre économie.

Il y’a également d’autres cartes à jouer pour dynamiser notre économie et par la même notre marché boursier sauf qu’il faut du temps pour implémenter les levier nécessaires à ce sentier.

Mais en tout état de cause on peut limiter les dégâts par des actions ciblées qui portent de l’assurance et rétablissent, d’abord, la confiance perdue sur un marché livré à lui-même. A cet effet, je reviens à l’initiative de notre ami Alpha 74 d’interpeller le gouvernement au sujet du marché boursier.

Bien à vous les amis (es)

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Bonjour

Wafa assurance a perdu 900 DH 7essi messi
faites attention la valeur est encore chere , une evolution au dessous de 3000 DH à ne pas ecarter. scratch

Nbre méssages : 419 Réputation : 4 Inscris le : : 12/05/2010

Ce que vous pouvez lire dans la presse aujourd’hui

Source CDGK

§ Télécoms : INWI plus ambitieux sur les offres entreprises. L’opérateur cherche de nouveaux relais de croissance. Il cible aujourd’hui les PME. 1.5 milliard de DH investis en 2012…. (L’économiste)

§ Crédits : pas moins de 8.5% au premier trimestre. Les prêts à l’équipement toujours à la peine. Et poursuite de la progression des impayés….. (L’économiste)

§ Classement entreprises : AWB et le groupe Banque Populaire sont les seuls représentants du Maroc dans le classement Forbes des 2000 meilleures entreprises du monde. Le premier est classé 977ème alors que le groupe Bp, lui, pointe à la 1907ème place….. (L’économiste)

§ 7.11% de rendement pour la complémentaire CMR : le régime de retraite facultatif et complémentaire des fonctionnaires civils et militaires affiliés à la Caisse Marocaine des Retraites, a réalisé un taux de rendement de 7.11% durant l’année 2011… (L’économiste)

§ Les exportations d’habillement : au terme des trois premiers mois de 2012, les exportations d’habillement se sont globalement bien comportées dans un contexte de compressions des budgets vestimentaires en Europe. Ainsi, les ventes d’articles de bonneterie se sont améliorées de 7.9% à 1.88 MMDH … (Les échos)

§ L’investissement agricole mûrit : +41%, c’est la croissance enregistrée par les investissements agricoles sur les quatre dernières années. 2.3 MMDH ont été investis dans le projet Pilier II…. (Les échos)

§ Les réserves de BAM en repli : à fin mars dernier, les avoirs extérieurs nets affichent une légère baisse, due principalement à la contraction des réserves à l’international de BAM. En face, les crédits bancaires affichent une hausse de 1.3%.... (Les échos)

§ La facture énergétique : au premier trimestre 2012, le solde commercial s’aggrave de 6.01 MMDH. Le taux de couverture, lui, se situe à 48%.... (Les échos)

§ BAM : pour cette semaine ça sera 45 MMDH. C’est le montant que vient d’accorder la Banque centrale aux établissements bancaires de la place au titre des traditionnelles avances à sept jours…. (Les échos)

§ Les petits porteurs étrangers désertent la Bourse : à l’exception des opérations réalisées par les personnes morales étrangères, qui sont en hausse de 4%, les opérations d’achats sur le marché boursier se sont inscrites en net recul durant le premier trimestre 2012. C’est ce qui ressort des données du CDVM relatives à la répartition des transactions par catégorie d’investisseurs…. (Les échos)

§ Les exportations vers Oman en chute : alors que les exportations marocaines vers Oman représentaient 12.11 millions de dollars, elles se situent aujourd’hui à 0.5 millions. Une perte de vitesse que Maroc Export compte rattraper. Un fonds d’investissement de 500 millions de dollars serait en projet de création entre les deux pays…. (Le Soir)

§ Inquiétudes sur la solvabilité extérieure : elle ne cesse d’émettre des signaux alarmants. Selon BAM, les avoirs extérieurs nets se sont contractés de près de 15% tombant ainsi de 168.6 milliards de DH à 158.4 milliards de DH entre décembre 2011 et fin mars 2012…. (Le Soir)

§ Atlanta très exposée aux risques : en dépit de performances commerciales en progression. Les résultats d’Atlanta ressortent plombés par un résultat financier en forte dégradation. En effet, le RNPG s’affaisse de 36.4% à 157.5 millions de DH…. (Le Soir)

§ Brasseries du Maroc, risques sur les réalisations 2012 : les analystes de BMCE Capital ont émis leur pronostic quant aux futures réalisations des Brasseries du Maroc et prévoient la réalisation d’un CA de 2.4 milliards de DH en 2012, en hausse de 1.5%..... (Le Soir)

§ BTP et matériaux de construction en tête des secteurs : les analystes sont tous d’accord que, pour cette année 2012, c’est le secteur « BTP et matériaux de construction » qui présente le plus grand potentiel de croissance quant à ses réalisations…. (Le Soir)

§ « Oufouq 2015 » ou comment la CDG se projette dans l’avenir : le groupe CDG, acteur économique et bras financier de l’Etat, continue à jouer un rôle majeur dans le développement économique, social et financier du Royaume. Le groupe s’est doté d’un plan stratégique baptisé « Oufouq 2015 », qui détermine les grands enjeux et défis qui se posent au Maroc…. (Le Matin)

§ Internet : Le Maroc en pole position en Afrique du nord. Le Maroc a enregistré la plus forte augmentation du nombre d'internautes en Afrique du nord à la faveur de l'ambitieuse stratégie nationale, baptisée Maroc Numeric 2009-2013, a indiqué hier le cabinet international d'intelligence économique Oxford Business Group (OBG) dans une analyse, dont une copie est parvenue à Infomédiaire Maroc. Grâce à cette stratégie, le nombre d'internautes a atteint 49% de la population, note OBG. Soulignant que le déploiement de la technologie 4G et des réseaux de fibres optiques prévu pour cette année devrait permettre à davantage de Marocains de se connecter… (Infomédiaire)

§ Les changements à la tête de Risma ratifiés : La société d’investissement Risma a annoncé, à la suite de la tenue de son Assemblée Générale annuelle et de son Conseil de Surveillance, la nomination d’un nouveau Président du Conseil de Surveillance, Yann Caillère (Directeur Général délégué en charge des opérations Monde du Groupe Accor), qui succède à Gérard Pélisson… (Infomédiaire)

Pelican a écrit:: Bonjour Mr alpha74

Donc lorsqu'on va écrire la " lettre ouverte " à Mr Benkirane on va l'envoyer par email aux ministéres concernés.

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Mr Pelican , stp contente toi de faire le guignol et d'animer le forum baraka aalik Laughing

, et laisse ceux qui croient au pere noel ( Mr Benkiran notre Lula national ) tranquille ...

Ah Si Benkiran , vous etes un homme franc et direct et je suis intimement convaicu que vous etes l'Homme qui nous faut , je le jure devant dieu que si en 2015 -2016 notre pays ne connait pas un taux de croissance au min de 6 % et ce pendant 3 années successives , et qu'un vrai decollage economique s'opere durant votre mandat se traduisant sur les performances de l'ensemble du tissu economique , je ne voterai plus jamais PJD lol!

______
Samir aussi , 450 DH est beaucoup probable. scratch

_______

regardez les volumes rien que des bzi9a , normalement le volume est la vapeur qui fait siffler le train boursier. pas de volume pas de bourse. scratch

Je crois que les raisons sont plus profondes et se rapprocheront du style de vie du citoyen qui chercher à retourner vers quelque chose de vrai et conforme à son identité. Dans le monde entier, on a l'impréssion que la bourse ce n'est que du vent. Les gens vont retourner à des choses concrétes, de vrais titres de propriété. L'immobilier, les métaux...

Personnellement je le ressens. Je ne fais plus confiance dans l'instrument - action- tant il est devenu difficile à faire évaluer pour les non-professionnels voire les professionnels eux même. En plus, il n'ya plus ce lien entre l'humain et l'action. N'en déplaise à Mr Rachidi, l'investisseur d'aujourd'hui ne s'interesse vraiment à une action que lorsqu'il commence à perdre de l'argent dessus. La gestion conformiste qui consiste à dire que l'investissement en bourse est un investissement à long terme, et qu'en fin de période on est gagnant est frappée dans sa théorie. La spéculation et les techniques modernes de trading amplifient les variations et ne donne plus aucune sécurité d'autant plus que l'environnement réglementaire chez nous est largement injuste envers l'actionnaire minoritaire. On a recemment vu comment les administrateurs font tout pour embellir leurs entreprise lors de l'introduction, et puis ne nous faire apparaître les problèmes qu’après. L'histoire des jetons de présence et des dirigeants qui se donnent des salaires, primes sans chercher l'accord des autres actionnaires va s'accentuer.

Une mafia

Le business des sociétés de bourse qui font introduire des PME ressemble à une mafia ou il suffit de dénicher une entreprise cotable pour la faire introduire. De toutes façons, ces Sociétés de bourse ont les largesses de l'épargne qu'elles gèrent pour faire fructifier leurs business. Lorsque CDG capital introduit STROC, elle sait que de toutes façon ses nombreux fonds vont participer à l'introduction. On aura toujours ce problème perpétuellement. Des actions introduites chèrement, car la contrepartie existe.

La bourse, une réalité financière virtuelle

Pour revenir à la problématique : L'individu lambda ne voit dans la bourse qu'un gros marché de dupes, déconnecté de la réalité, géré par les faucans de la finance et en rapport de conflit avec la société. En gréce, Espagne, USA ou Italie la bourse ne peut etre percu par le citoyen qu'un outil pour permettre aux riches de s'enrichir au détriment de l'Etat. Chez nous, ceux qui ont goûté à l’expérience bourse en savent quelque chose, et on est dégouté de détenir des actions, dont finalement la valeur ne fait que baisser. Indépendament de la valorisation marché d'une action, le propre d'une action dans sa fonction d'outil de transmission de valeur est en déperdition. Mr Newline a proposé quelque chose de trés juste et de trés actuel. Il se propose d'acheter un bien en éspagne. Il n'a plus confiance dans le support papier d'une action. Ceci est d'autant plus vrai, que parfois investir dans la réalité est moins cher et plus rentable que d'acheter dans cette " réalité financiére virtuelle " qu'est la bourse d'aujourd'hui.

On aurait aimé, comme les banques centrales, à ce que des entreprises convertissent leurs réserves en stock d'or, quelque chose de concret, et pas une simple écriture comptable !

_________________
visitez mon site Tikchbila-tiwliwla.com

Salam,

Beaucoup de vraie dans cet article mais les termes de cyclicité qui augurent une reprise en 2013 sont, largement, bafoués par les effets d’une crise qui n’a pas encore livré tous ses secrets et cadavres.

A mon avis, seule une réelle sortie de la crise, essentiellement, de notre principale partenaire économique et financier en l’occurrence la zone Euro peut donner de la vigueur, et du punch à notre économie.

@ Ptitfinance , la zone euro est malade , vieille et agonisante , laissant la se reposer en paix Very Happy

, Que Dieu ait son âme ! , et tournant nous vers les regions les plus dynamique : Asie , pays du golfe, amerique du sud et surtout l'afrique ... , il faut que ce gouvernement soit plus agressif sur le plan commercial , diplomatique ... arrettons de suivre les chaines francaises FR2 ..; et concentrons nous sur l'essentiel ...

Pelican a écrit:: Je crois que les raisons sont plus profondes et se rapprocheront du style de vie du citoyen qui chercher à retourner vers quelque chose de vrai et conforme à son identité. Dans le monde entier, on a l'impréssion que la bourse ce n'est que du vent. Les gens vont retourner à des choses concrétes, de vrais titres de propriété. L'immobilier, les métaux...

Personnellement je le ressens. Je ne fais plus confiance dans l'instrument - action- tant il est devenu difficile à faire évaluer pour les non-professionnels voire les professionnels eux même. En plus, il n'ya plus ce lien entre l'humain et l'action. N'en déplaise à Mr Rachidi, l'investisseur d'aujourd'hui ne s'interesse vraiment à une action que lorsqu'il commence à perdre de l'argent dessus. La gestion conformiste qui consiste à dire que l'investissement en bourse est un investissement à long terme, et qu'en fin de période on est gagnant est frappée dans sa théorie. La spéculation et les techniques modernes de trading amplifient les variations et ne donne plus aucune sécurité d'autant plus que l'environnement réglementaire chez nous est largement injuste envers l'actionnaire minoritaire. On a recemment vu comment les administrateurs font tout pour embellir leurs entreprise lors de l'introduction, et puis ne nous faire apparaître les problèmes qu’après. L'histoire des jetons de présence et des dirigeants qui se donnent des salaires, primes sans chercher l'accord des autres actionnaires va s'accentuer.

Une mafia

Le business des sociétés de bourse qui font introduire des PME ressemble à une mafia ou il suffit de dénicher une entreprise cotable pour la faire introduire. De toutes façons, ces Sociétés de bourse ont les largesses de l'épargne qu'elles gèrent pour faire fructifier leurs business. Lorsque CDG capital introduit STROC, elle sait que de toutes façon ses nombreux fonds vont participer à l'introduction. On aura toujours ce problème perpétuellement. Des actions introduites chèrement, car la contrepartie existe.

La bourse, une réalité financière virtuelle

Pour revenir à la problématique : L'individu lambda ne voit dans la bourse qu'un gros marché de dupes, déconnecté de la réalité, géré par les faucans de la finance et en rapport de conflit avec la société. En gréce, Espagne, USA ou Italie la bourse ne peut etre percu par le citoyen qu'un outil pour permettre aux riches de s'enrichir au détriment de l'Etat. Chez nous, ceux qui ont goûté à l’expérience bourse en savent quelque chose, et on est dégouté de détenir des actions, dont finalement la valeur ne fait que baisser. Indépendament de la valorisation marché d'une action, le propre d'une action dans sa fonction d'outil de transmission de valeur est en déperdition. Mr Newline a proposé quelque chose de trés juste et de trés actuel. Il se propose d'acheter un bien en éspagne. Il n'a plus confiance dans le support papier d'une action. Ceci est d'autant plus vrai, que parfois investir dans la réalité est moins cher et plus rentable que d'acheter dans cette " réalité financiére virtuelle " qu'est la bourse d'aujourd'hui.

On aurait aimé, comme les banques centrales, à ce que des entreprises convertissent leurs réserves en stock d'or, quelque chose de concret, et pas une simple écriture comptable !

@ pelican , tout ce que tu dis est en partie vrai , mais seulement je suis intimement convaincu que c'est la santé financiere et les performances financieres des entreprises qui est responsable concernant le fait que le marché soit ces temps ci boudé ... imagine une seconde une valeur comme SNEP ou SAMIR si elle commence a distribuer regulierement 30 ou 40 dh / an pour un BPA de 70 ,et tu va voir s'il y a un interet ou pas ...

Nbre méssages : 3504 Réputation : 27 Inscris le : : 11/03/2010

alpha74 a écrit:: @ pelican , tout ce que tu dis est en partie vrai , mais seulement je suis intimement convaincu que c'est la santé financiere et les performances financieres des entreprises qui est responsable concernant le fait que le marché soit ces temps ci boudé ... imagine une seconde une valeur comme SNEP ou SAMIR si elle commence a distribuer regulierement 30 ou 40 dh / an pour un BPA de 70 ,et tu va voir s'il y a un interet ou pas ...

croire ce qui est en haut revient à chanter avec Lennon :

Imagine there's no heaven
It's easy if you try
No hell below us
Above us only sky
...
And no religion too
Imagine all the people living life in peace
---

Vaut mieux croire au père Noel Very Happy

Nbre méssages : 419 Réputation : 4 Inscris le : : 12/05/2010

Pixon a écrit:

alpha74 a écrit:: @ pelican , tout ce que tu dis est en partie vrai , mais seulement je suis intimement convaincu que c'est la santé financiere et les performances financieres des entreprises qui est responsable concernant le fait que le marché soit ces temps ci boudé ... imagine une seconde une valeur comme SNEP ou SAMIR si elle commence a distribuer regulierement 30 ou 40 dh / an pour un BPA de 70 ,et tu va voir s'il y a un interet ou pas ...

croire ce qui est en haut revient à chanter avec Lennon :

Imagine there's no heaven
It's easy if you try
No hell below us
Above us only sky
...
And no religion too
Imagine all the people living life in peace
---

Vaut mieux croire au père Noel Very Happy

@ vous l'ami Pixon

N'oubliez pas cher ami que les ressources de financement nécessaires pour que la santé financière de nos entreprises soit au beau fixe dépendent intimement (i) de leur courant d'affaires avec le monde exterieur, (ii) des transferts des MRE résidents dans ces mêmes pays étrangers, (iii) des prêts puisés dans les ressources de ses mêmes partenaires étrangers, ...ets

il ne faut se voiler la face et dénigrer la conexion de la croissance de nos valeurs cotées avec une réalité économique nationale plombée par les effets d'une crise qui touche un monde qui se veut globalisé.

Autre chose l'ami,tout l'or du monde et toute la génorisité des sociétés cotées (coupons, dividendes,...) ne peuvent rétablir une confiance perdue à cause d'un tsunami dénomé CRISE ECONOMIQUE ET FINANCIERE.

Sans prétention

Bien à vous

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