Infos. tirées de la revue mensuelle de conjoncture de BAM au titre du mois de mars 2012
A propos des recettes en devises
Les recettes au titre des voyages, se montent à 12,1 Mrd MAD, soit un montant quasi identique à celui de l’année précédente, contre une hausse de 17,1% un an auparavant. Pour leur part, les transferts des marocains résidant à l’étranger ont totalisé 13,5 Mrd MAD, soit une progression annuelle de 5,5%, contre celle de 6,9% observée en mars 2011.
En parallèle, les recettes au titre des investissements et prêts privés étrangers se sont élevées à 7 Mrd MAD, en amélioration de près de 2% par rapport à fin mars 2011, et les dépenses de même nature se sont accrues de 36,1%, s’établissant à 2,9 Mrd MAD, soit une entrée nette de 4,1 Mrd MAD.
Ce qu’on peut lire sur les réalisations du budget de l’Etat
L’exécution du budget au titre de T1-2012 s’est soldée par un déficit budgétaire de 5,8 MRD mad, en amélioration de 3,2 milliards et de 5,5 milliards respectivement par rapport à fin mars 2011 et fin février 2012. Ce résultat reflète un accroissement plus rapide des recettes ordinaires, tiré essentiellement par les rentrées fiscales, comparativement à celui des dépenses.
Chiffrés à 57 Mrd MAD, les recettes ordinaires du Trésor, ont en effet, enregistré une hausse de 8%, recouvrant une progression de 7,9% des recettes fiscales à 54,5 Mrd MAD et une baisse de 33 millions de celles non fiscales comparativement à fin mars 2011.
L’augmentation des recettes fiscales reflète une amélioration de 9,9% des rentrées des impôts directs et indirects, celles relatives aux droits de douane et celles d’enregistrements et de timbre ayant baissé respectivement de 8,1% et 4%. Par catégorie, les recettes au titre de l’impôt sur les sociétés, d’un montant de 15,3 Mrd MAD, ont progressé de 4,1% par rapport à fin mars 2011 alors que celles de l’impôt sur le revenu, chiffrées à 8,4 Mrd MAD ont connu une hausse plus importante de 24,5%. En outre, les recettes de la taxe sur la valeur ajoutée se sont accrues de 12,3% à 19,2 Mrd MAD, avec une augmentation plus rapide de 14,1% de la TVA intérieure à 7,9 milliards que celle de la TVA à l’importation, évaluée à 11%, soit un total de 11,2 milliards.
S’agissant des recettes non fiscales, en baisse de 1,6%, elles sont revenues à 2,1 milliards, en dépit de la croissance de 621 millions des revenus de monopole, les autres recettes ayant reculé de 654 millions.