| | Séance du Jeudi 5 juillet 2012 | |
|
+16aboubarae YFER abdel01s Google Service ouane_mar rachidi Carno Creatori alpha74 amrani Pelican MC4 Pixon adil79 YAT 20 participants | |
Auteur | Message |
---|
TILILA
Nbre méssages : 2083 Inscris le : : 25/06/2011
| Sujet: Re: Séance du Jeudi 5 juillet 2012 Jeu 5 Juil 2012 - 20:57 | |
| - alpha74 a écrit:
- Antidumping, Aâmara s'active
Par Younes A.TANTAOUI Les Echos . Jeudi, 05 Juillet 2012 09:17
Il en parlait dans le cadre de la présentation du plan d’action 2012 de son ministère. Abdelkader Aâmara, ministre de l’Industrie, du commerce et des nouvelles technologies, semble enfin prendre le taureau par les cornes en s’attaquant aux mesures de défense commerciale. Fortement sollicitées par les économistes, vu la situation de la balance commerciale qui empire jour après jour, des mesures de défense commerciale devraient être activées... autrement. C’est du moins ce que l’on pourrait déduire du projet d’élaboration, par le département du commerce extérieur, d’un manuel relatif aux enquêtes à mener avant la mise en place de ces mesures. Pour rappel, en effet, avant de décider d’une quelconque mesure de défense commerciale, la tutelle se doit au préalable, selon les standards internationaux mis en place par l’Organisation mondiale du commerce (OMC), d’effectuer des enquêtes afin d’évaluer la véracité des plaintes que pourraient émettre les opérateurs d’un secteur en demandant la mise en place de ces mesures. Selon nos sources, le département du Commerce extérieur s’attèle actuellement à la mise en place des normes sur lesquelles devront désormais être élaborées ces enquêtes. Le manuel devrait voir le jour avant la fin de l’année. En attendant, le plan d’action de la tutelle pour répondre à la problématique du déséquilibre de la balance commerciale prévoit également, dans le cadre du renforcement du dispositif incitatif en faveur de l’entreprise nationale, la mise en place de normes techniques et de règles d’origine applicables en matière d’importation. À ce titre, force est de souligner que la loi 24-09 n’est toujours pas applicable alors que depuis mars dernier le marché marocain a ouvert ses portes aux importations de produits en provenance de différents pays européens. Là encore, le ministère semble s’activer. Selon le Aâmara, lui-même interpellé par des parlementaires sur la question : «Le décret d’application de la loi 24-09, relatif à la sécurité des marchandises et des services sera adopté en juillet». L’accélération du processus de finalisation du nouveau décret a été enclenchée, selon le ministre avec «l’implication étroite de l’ONSSA (l'Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires) et des ONG de protection des consommateurs». Le ministre est allé jusqu’à annoncer que 140 entreprises ont déjà été déferrées devant la justice pour non respect des exigences de sécurité. Ceci dit, la valeur des marchandises qui n’ont pas été autorisées à entrer sur le marché marocain reste à ce jour dérisoire, ne dépassant guère les 20 MDH, selon les données du ministère. Avec la mise en application dudit décret, il faudrait donc s’attendre à une réduction relative des importations induites par la mise en pratique de normes plus rigoureuses. «L’objectif est de garantir que les produits mis sur le marché sont sûrs et que cette disposition concerne tous les produits, contrairement au système précédent qui était limité à une série de produits, puisque la surveillance des marchés était basée sur des normes d’application obligatoires» explique une source au sein du ministère de l'Industrie, du commerce et des nouvelles technologies. Cela suffira-t-il à équilibrer la balance commerciale ? Certainement pas ! Néanmoins, cela donne un signal fort de la volonté de la tutelle de répondre aux doléances exprimées par les opérateurs de plusieurs secteurs. BONSOIR,
Aâmara ne nous a pas encore expliqué son dumping à OUGADOUGOU | |
| | | MC4
Nbre méssages : 2104 Inscris le : : 15/07/2010
| Sujet: Re: Séance du Jeudi 5 juillet 2012 Jeu 5 Juil 2012 - 21:00 | |
| Forcené au point d’en être légèrement inquiétant, l’optimisme de rigueur dans l’univers de la consommation se retrouve dans l’entreprise. On ne consomme pas pour assurer sa subsistance, mais pour communier dans le mythe d’un progrès incessant et providentiel, pour afficher les signes du bonheur et de la réussite ; on ne saisit pas une offre d’emploi par nécessité, mais pour prendre part à une « grande aventure », « se réaliser », « se dépasser ». Né des recherches d’Elton Mayo dans les années 1930, le management participatif, à travers les « boîtes à idées » et autres « cercles de qualité », cherche à enrôler jusqu’au tréfonds des individus au service du dessein patronal, et leur interdit de conserver la moindre distance critique vis-à-vis de leur gagne-pain – une mutation qui, lorsqu’elle se généralise, dans les années 1980, plonge les syndicats dans un désarroi durable. Alors même qu’ils peuvent être licenciés du jour au lendemain, les salariés sont donc invités à s’identifier totalement à l’entreprise. Plus les richesses créées désertent leurs poches, et plus la culture interne nie les intérêts divergents, voire antagonistes, du capital et du travail, pour mettre en scène la poursuite exaltante d’un but commun. Plus le travail se fait rare, précaire, pénible et mal payé, plus il est censé combler à lui seul toutes les aspirations existentielles des individus. Mais la peur du chômage – et, peut-être, l’absence d’idéal alternatif – limite les possibilités de rébellion. Elle dispense aussi les employeurs de précautions excessives : la surveillance – optimisée par les nouvelles technologies –, les entretiens inquisiteurs, les règlements tatillons, laissent souvent leurs cibles sans illusions sur leurs réelles possibilités d’« épanouissement » dans ce contexte. | |
| | | alpha74
Nbre méssages : 4639 Humeur : tranquil Réputation : 19 Inscris le : : 01/12/2008
| Sujet: Re: Séance du Jeudi 5 juillet 2012 Jeu 5 Juil 2012 - 21:10 | |
| [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]M. Cheddadi, comment la CIMR qui avait un compartiment dynamique de valeurs cotées, s’est réadaptée à la situation de plus en plus structurelle de crise boursière ? Quelle attitude adoptez vous aujourd’hui? La Charte Financière de la CIMR nous impose d’arrêter une allocation stratégique d’actifs, c’est à dire la répartition des actifs de tout le portefeuille, entre les différents segments du marché financier, actions, obligations, immobilier, infrastructures et produits alternatifs. L’allocation stratégique réserve 55 % de notre portefeuille aux actions, alors que nous ne sommes qu’à 50 % actuellement, ce qui fait que nous allons encore acheter des actions. Nous sommes sur des opérations stratégiques également, nous ne tournons pas du tout le dos à la bourse, nous avons confiance dans le marché marocain, ainsi que dans les actions cotées. Certes, il est vrai que l’année 2011, en termes de bénéfices, a été une année de stagnation, parce que la baisse des résultats de Maroc Télécom a beaucoup pesé sur le marché, mais il faut placer cela dans un contexte général et international, de cyclicité des marchés. Ne serait-il pas logique que les institutionnels lèvent un peu le pied du fait que la moyenne des cours de leurs portefeuilles actions a été réévaluée avec les opérations de va et vient pour des raisons fiscales ? Si les institutionnels ont des cours historiques supérieurs aux cours actuels, ce serait une raison pour acheter afin de diminuer leur prix d’acquisition moyen. Par ailleurs, leur rôle est quand même d’investir, et la bourse est un domaine d’investissement très intéressant parce qu’il a l’avantage de la liquidité, et il est constitué de sociétés en général transparentes, surveillées par la Bourse et le CDVM, qui offrent un maximum de garanties aux investisseurs. Ce sont des sociétés pour lesquelles l’information est disponible. Voilà des éléments qui militent en faveur de l’investissement en bourse. Je pense que s’il y a un frein vers l’investissement en bourse c’est le fait que beaucoup d’institutionnels sont déjà assez lourds en actions. Rappelons-nous qu’en 2008, au déclenchement de la crise, les institutionnels étaient massivement intervenus pour que la bourse ne chute pas, et ils avaient obtenus des dérogations pour dépasser les ratios prudentiels, qui sont fixés à 50 %. Certains étaient allés à 60 %, et peut être qu’aujourd’hui ils se retrouvent avec une allocation aux actions cotées élevée et donc ne peuvent pas aller plus loin. Je ne pense pas que ce soit de la méfiance. Le rôle des institutionnels, que l’on qualifie de faiseurs de marché consiste à «soutenir» des fois la bourse, ne doivent-ils pas penser rentabilité ? C’est une hérésie que de vouloir soutenir la bourse, parce qu’il s’agit d’un marché qui répond à ses propres critères, les cours doivent correspondre à des rendements, à un équilibre entre l’offre et la demande. De toute manière, plus le marché devient profond, plus il devient important, plus il est difficile de le piloter. Une réforme de la bourse a été enclenchée qui va mettre en place la fin de la mutualisation, demander aux sociétés de bourse de sortir et les remplacer par des institutionnels. Le ministre des Finances, Nizar Baraka, est vraiment désireux de changer la donne. Je pense que c’est cela l’issue, et non que les institutionnels soutiennent artificiellement la bourse. Entretien réalisé par Afifa Dassouli | |
| | | Pixon
Nbre méssages : 3504 Réputation : 27 Inscris le : : 11/03/2010
| Sujet: Re: Séance du Jeudi 5 juillet 2012 Ven 6 Juil 2012 - 9:09 | |
| - omarf1 a écrit:
- AKEL a écrit:
l'effectif est passé de 14 800 à 11 000 et il n'y avait que 2 départs volontairs.
Page 111, de la note d'introduction d'Ittisalat Al Maghrib ( Maroc télécom ) en 2004. Après cette date, j'ai vécu 2 autres départs volontaires. Je l'avais demandé et on me l'a refusé.
4. HISTORIQUE DES EFFECTIFS Le tableau ci-dessous indique l'évolution des effectifs de Maroc Telecom pour les trois derniers exercices clos au 31 décembre 2001, 2002 et 2003 : 2001 2002 2003 Effectif fin de période 14 681* 13 444** 12 170 * : y compris 1 246 personnes concernées par le premier « plan de départ volontaire de 2000 ». ** : y compris 1 121 personnes concernées par le second plan de départ volontaire de 2001. Pour améliorer son efficacité opérationnelle et faire face à la concurrence, Maroc Telecom a lancé en 2000 et 2001 deux plans de départ volontaire fondés sur des mesures incitatives. Au total, 2 367 personnes ont bénéficié d’une indemnité de départ, fixée à 2 mois de salaire par année de service effectif et plafonnée à 48 mois. L’impact de cette opération a été de l’ordre de 790 millions de dirhams. Parmi ces départs, 78 % ont concerné du personnel administratif avec une ancienneté moyenne dans l’entreprise de 27 ans. Les collaborateurs qui sont partis dans le cadre des plans de restructuration basés sur des mesures incitatives au départ volontaire ont en outre conservé le bénéfice de la retraite anticipée et de la couverture médicale (moyennant cotisation) et ce, conformément à la réglementation en vigueur. Affaire similaire qui se passe en France : Arnaud Montebourg, le ministre du redressement productif, et Fleur Pellerin, la ministre déléguée au numérique, ont déclaré, mercredi 4 juillet, avoir convoqué les syndicats et les opérateurs de télécommunication pour discuter des plans de départs volontaires, annoncés, le 3 juillet, par les directions de SFR et Bouygues Telecom. Ces dernières, pour justifier ces mesures d'économies, arguent d'une situation financière qui se serait dégradée en raison de l'arrivée de Free Mobile sur le marché - effective début 2012. La situation des opérateurs est-elle si grave qu'ils doivent envisager ces solutions radicales ? A Bercy, on doute ouvertement de la nécessité de ces suppressions d'emplois. Notamment parce que la masse salariale pèse d'un poids assez restreint dans le chiffre d'affaires de ces deux entreprises.
Stéphane Beyazian, analyste financier chez Raymond James, considère que les deux opérateurs risquent effectivement de perdre de la rentabilité. Mais selon lui, les économies à faire auraient pu passer par autre chose que des suppressions de postes....[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]----- Source BVC I.A.M ---- Principaux actionnaires au 30/04/2012 VIVENDI 53,00 % Etat 30,00 % !!!!!! DIVERS ACTIONNAIRES 16,87 % Personnel 0,10 % Itissalat Al Maghrib 0,04 % | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Séance du Jeudi 5 juillet 2012 | |
| |
| | | | Séance du Jeudi 5 juillet 2012 | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |