- alpha74 a écrit:
- abk1 a écrit:
je pense qu'il faut prendre la chose dans son ensemble. je ne sais pas si la mise ne place d'une grappe pharmaceutique est envisageable chez nous. je sais que le maroc produit beaucoup de médicament pour la consommation locale et pour l'export en grande parti sous licence. je pense que le secteur a besoins d'une stratégie globale dont la formation. le problème c'est qu'il y'a beaucoup de monde qui s'en occupe et personne a la fois. normalement c'est le ministère de l'industrie qui doit s'en occuper en collaboration avec le ministère de la santé et de l'enseignement. mais tu sais chez nous lutte intestine bloquent tout. imagine en début de cette semaine Moulay hafid salami devrait presenter au souverain sa stratégie industriel 2014-2017. et tout a coup mryem ben salah lui inflige un coup bas en présentant en public la stratégie du patronat. pourquoi n'a t-elle pas presenter la vision au ministre pour qu'il l'inclue dans sa stratégie; histoire éternelle de faire la concurrence au gouvernement. pélican doit parler a son amie pour mettre les intérêts du pays au dessus des considérations personnelles.
ABK , on a pas vraiment de temps pour faire de la philo ( qui doit preceder la poule ou l'oeuf ? ) , la il y a urgence ( les futurs bouazizi n'attendent pas ) ... il faut maintenant cad la rentrée prochaine ( ca c'est le boulot de Mr Daoudi ) fermer definitivement les filieres usines a chomeurs ( histoire geo , philo , education islamique .. ) et de laisser par exemple une seule filiere dans tout le Maroc , et de choisir les meilleurs sur concours ... les fac doivent travailler en concertation avec les industriels pour developper celle ou on ressent le besoin ... je m'explique : j'en suis sur que la plupart des industriels forment leur personnels sur le tas * ..
*on prend un licencié qui a passé 4 ans dans le lave linge de Pelican , et puis on recommence tout a zero
ca ce n'est pas notre probleme .. , alors pourquoi ils ont ete elu ? ... il faut troncher et ne pas ceder aux lobby qui bloquent toutes reformes ..
Bonjour tout le monde.
Je suis très heureux de lire des analyses sur la politique nationale en matière de formation de cadres au sein de ce forum.
C'est un problème sérieux et tous les gouvernements précédents "se sont cassé les dents" là dessus.
Il y a eu un début de réflexion approfondie sur la problématique en 1999 au sein de la Commission Spéciale de l'Education et de la Formation (COSEF) formée par feu Hassan II et coordonnée par feu Meziane Belfquih.
Les travaux de cette commission ont abouti à un large consensus de toutes les forces vives de la nation sur une "charte" nationale de l'éducation et de la formation.
C'est le document le plus abouti et la réflexion la plus sérieuse qui a été faite au Maroc sur la question.
Beaucoup de choses intéressantes ont été faites depuis mais beaucoup reste à faire car tous les objectifs de la charte sont loin d'être atteints, faute de continuité dans la politique gouvernementale dans le domaine.
Il est malheureux de constater que chaque nouveau ministre, au lieu de capitaliser sur les acquis de son prédécesseurs, décrie son bilan et annule toutes ses décisions pour reprendre tout à zéro.
Que d'efforts perdus et que des milliards de dhs engloutis dans des actions sans lendemain.
En 2008, le conseil supérieur de l'enseignement avait publié un rapport "courageux" sur l'état de notre système éducatif et préconisé la mise en place d'un plan d'urgence pour la mise à niveau de nos établissements scolaires et universitaires tout en s'engageant dans une réflexion stratégique sur la politique de formation à moyen et long terme.
Le gouvernent Jettou avait initié en 2006 une très prometteuse politique de formation de cadres sur la base des besoins des divers secteurs de l'économie nationale. (Programmes de formation dans le cadre d'une politique contractuelle entre les universités et l'état, d'ingénieurs, de cadres pour l'off shoring, de médecins, de travailleurs sociaux, etc.)
L'état a consacré 43 milliards de dhs au programme d'urgence et une politique claire et rationnelle basée sur des objectifs chiffrés et un suivi sur la base d'indicateurs de performance commençait à se mettre en place.
Toute cette dynamique positive a été "torpillée" par le gouvernement Benkirane dont les ministres en charge des portefeuilles de l'éducation nationale (Louafa) et de l'enseignement supérieur (Daoudi) ont pris un malin plaisir à tout stopper et à s'engager dans une politique démagogique de "mou7arabat al fassad" sur la base d'actions irréfléchies et sans aucune suite dans les idées.
S.M. Le roi les a rappelé à l'ordre d'ailleurs dans un récent discours du trône en soulignant la nécessité de préserver les acquis des gouvernements précédents dans le domaine de l'éducation.
Aujourd'hui, 14 ans après, je pense qu'il serait temps que l'on initie de nouveau un large débat national impliquant toutes les forces vives de la nation, loin de toute démagogie politicienne et électoraliste.
Nous avons réellement besoin d'une nouvelle charte nationale de l'éducation et de la formation qui fasse l'objet d'un consensus et dont les orientations et la mise en œuvre ne soient plus remises en questions à chaque changement de majorité gouvernementale.
L'avenir de l'économie nationale de notre pays en dépend.