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| lundi 17 novembre 2014 | |
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Auteur | Message |
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madex
Nbre méssages : 1980 Inscris le : : 16/11/2008
| Sujet: Re: lundi 17 novembre 2014 Mar 18 Nov 2014 - 5:22 | |
| salam de la FLORIDE
IL est minuit ca doit etre 7 heure au Maroc hier il a fait beau et la plage etait pleine,ajdh il a plus ss arret l'apres midi mais a DISNEY pour les jeux electroniques c'est dans un batiment je souffle de la bourse,je ss coince' dans qlqs titres
a bientot et bonne journee | |
| | | azertino
Nbre méssages : 396 Inscris le : : 25/12/2009
| Sujet: Re: lundi 17 novembre 2014 Mar 18 Nov 2014 - 9:37 | |
| il n y a personne pour vérifier les chiffres dans lPO Les memes erreurs se repetent mais en pire.
CDVMouté, CDVMouté.... nouvelle chanson de stromae | |
| | | LT2013
Nbre méssages : 91 Réputation : 2 Inscris le : : 19/05/2013
| Sujet: Re: lundi 17 novembre 2014 Mar 18 Nov 2014 - 9:46 | |
| je ne suis pas un experts en calcul , mais je crois profondement et avec assurance dans l analyse de nos chers experts du forum je ne participerais pas a cette nouvelle IPO | |
| | | belmajidi
Nbre méssages : 24 Humeur : GAIE Réputation : 0 Inscris le : : 13/10/2008
| Sujet: Re: lundi 17 novembre 2014 Mar 18 Nov 2014 - 10:39 | |
| Même moi, je ne participerais pas a cet IPO. Merci bien aux chers experts du forum pour toutes vous attributions afin de nous éclairer sur la situation. | |
| | | Pelican
Nbre méssages : 16978 Humeur : En construction Réputation : 69 Inscris le : : 12/08/2008
| Sujet: Re: lundi 17 novembre 2014 Mar 18 Nov 2014 - 10:50 | |
| La valorisation de Dar Saada à travers la méthode des comparables boursiers ( Addoha et Alliances ) :
> Par le PER : 3492 Mdhs soit 166 dhs/action DarSaada > Par le Price to book : 2646 Mdhs soit 126 dhs/action Darsaada
( Chiffres disponibles dans la NI )
La moyenne des deux méthodes donne un cours 146 dhs/action. Proposée à 215 dhs, et au vu de cette méthode de valorisation, la valeur Espace Dar Saada est 48% plus chère que la moyenne Alliances et Addoha.
Cette valorisation découle du nombre d'actions avant l'introduction soit 20 967 080. La valeur compte créer 5 241 770 nouvelles actions pour porter le nombre des actions de la société à 26 208 850.
La méthode des comparables transactionnels valorise Dar Saada entre 237,4 dhs ( PER ) à 286,8 dhs (P/B ) soit une moyenne de 261 dhs. Cette méthode repose sur les bénéfices de la société en 2011. A titre de rappel, les actionnaires ont depuis 2011 ont bénéficé d'un dividende 12,93 dhs et 12,88 dhs en 2012 et 2013.
Bien que la valorisation par les comparables boursiers et les comparables transactionnels figurent sur la note d'informations, ceux ci n'ont pas été - retenus - dans la valorisation finale. En effet, seul la méthode d'actualisation des flux futurs semble être retenue :
La méthode d'actualisation des flux qui donne un prix d'émission de 253,4 dhs auquel on a appliqué une décote de 15% laissant un prix d'émission de 215 dhs/action.
Récapitulons :
Au prix de 215 dhs, la valeur Dar Saada est :
--> Chère de 48% en prenant en compte la moyenne des valorisations par les comparables boursiers de Addoha et Aliances --> Offrant une décote de 17,6% par rapport à la méthode des comparables transactionnels.
Au vu des chiffres publiés ci haut, et puisque la note d'information n'a pas retenu les autres méthodes d'évaluation, essayons nous meme de sortir avec une valorisation moyenne :
Par la méthode des comparables 146 dhs ( moyenne ) Par la méthode des comparables transactionnels : 261 dhs ( moyenne ) Par la méthode DCF : 253 dhs ( prévisions )
Moyenne des 3 méthodes : 220 dhs Décote 15% Prix d'émission --------------> 187 dhs _________________ visitez mon site Tikchbila-tiwliwla.com
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: lundi 17 novembre 2014 Mar 18 Nov 2014 - 12:07 | |
| - agora a écrit:
- Messieurs du CDVM,
Comme il vous appartient d'exiger des émetteurs afin qu'il obtiennent votre fameux sésame "le VISA du CDVM" de compléter leur note d'information par les renseignements et précisions de nature à éclairer le lecteur, invité avec votre aval à devenir investisseur, sur la portée exacte de toutes les informations et données incluses dans la N.I, nous vous blâmons de faillir à votre mission.
En effet, la note que vous avez visé, présente des informations de manière que certains épris de la transparence qualifieraient de tendancieuse et opaque.
En page 6 de cette note que vous avez visé, les rédacteurs ont pris la peine, et ils en sont remerciés même si ce n'est d'aucune utilité, de donner la définition de quelques futilités du genre "société", "ISO 9001", Habitation insalubre", "Bidonville", "Emetteur" et même de "Dirigeants".
Néanmoins, il est scandaleux que votre honorable institution n'ait pas exigé, avant d'apposer son visa, l'inclusion des définitions de terme trop techniques, que seuls les experts financiers maîtrisent alors que l'IPO que vous avez visé s'adresse à tous et même aux non adeptes des casinos, et qui sont de nature à changer le sens de lecture des données présentées.
Faut-il croire que le CDVM considère que soit tous les lecteurs de cette note d'information maîtrisent la différence entre pré-money et post money, et surtout l'impact sur les agrégats clefs qui mesurent la performance afin de convaincre les investisseurs, soit qu'il n'est pas aussi le garant de la transparence de l'information publiée publiquement comme ces le cas des prévisions. Pourtant, votre avertissement de visa n'en parle pas.
N'avez-vous pas noté qu'il s'agit d'une IPO par augmentation du capital et donc émission de nouvelles actions? Est-il pertinent (la vérification de la pertinence fait partie de la mission de base du CDVM) de noircir le papier inutilement d'agrégats flatteurs calculés à partir de production et bénéfices dont la réalisation est conditionnées par l'augmentation du capital par l'IPO, mais rapportés seulement au capital avant son augmentation (pré-money)? Evidemment non, sauf si le CDVM a une autre notion de la pertinence. Est-il de coutume qu'à l'occasion des IPO par augmentation de capital les agrégats économiques sont calculés et présentés aux investisseurs sur la base d'un mixte pré-money (capital et nombre actions) et post money (production, frais financiers et revenus nets)? Là aussi la réponse ne peut qu'être négative à moins que ...
Par conséquent, au même titre que le retrait de votre visa à GSI il serait opportun d'envisager au moins une mise à jour de cette note d'information avant le 03/12/2014.
A bon entendeur s'il y en a. [img] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image][/img] |
| | | Welth
Nbre méssages : 309 Humeur : Normale Réputation : 11 Inscris le : : 09/04/2014
| Sujet: Re: lundi 17 novembre 2014 Mar 18 Nov 2014 - 12:11 | |
| Bonjour, Eu égard à ma lecture de la note d'info, et aux avis de certains membres du forum, que je remercie à l'occasion, je ne souscris pas à cette IPO. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: lundi 17 novembre 2014 Mar 18 Nov 2014 - 12:18 | |
| - bluehorseshoe a écrit:
- Page 83: Ces conventions stipulaient qu'en rétribution de l'assistance technique stratégique fournie, la société prestataire percevra une rémunération fixée à 1% du chiffre d'affaires annuel, plafonné à 15 MDH. Ainsi, il a été décidé de porter la rémunération à un montant plafonné à 1% du chiffre d'affaires réalisé.
Je comprends pas: plafonné a 15M ou a 1%?? En plus clair et sans décodeur : La maison mère facturera forfaitairement et annuellement un abonnement de 15 millions de dirhams à compter de 2014 et à l'infini. Si les prévision ne sont pas tenues (comme d'habitude) et que le chiffre d'affaires annuel ne dépassera pas 1500 millions de dirhams, la maison mère se contentera d'un prélèvement de 1% de ce C.A. P.S : Dar Saâda assume le rôle du pompier financier du groupe, dont la maison mère, en prêtant les fonds contre une modeste rémunération comptabilisée mais à encaisser à tempérament. C'est le même schéma que Snep et Yna. Rien n'interdit à Dar Saâda de réserver dans un premier temps une bonne partie des fonds qui seront récoltés via IPO à sa maison mère qui peine à finir et à livrer le projet Bouskoura à titre d'exemple. |
| | | fouad80
Nbre méssages : 238 Réputation : 0 Inscris le : : 27/09/2013
| Sujet: Re: lundi 17 novembre 2014 Mar 18 Nov 2014 - 14:03 | |
| - belmajidi a écrit:
- Même moi, je ne participerais pas a cet IPO.
Merci bien aux chers experts du forum pour toutes vous attributions afin de nous éclairer sur la situation. salam à vous tous moi non plus je n'y participerai pas. | |
| | | hicham33
Nbre méssages : 1415 Réputation : 2 Inscris le : : 08/12/2013
| Sujet: Re: lundi 17 novembre 2014 Mar 18 Nov 2014 - 14:54 | |
| [size=undefined]Le marché boursier offre de nombreuses opportunités de placement compte tenu de la tendance haussière qu’il a empruntée depuis le début de l’année. Cela dit, certaines valeurs ne séduisent plus autant les analystes. BMCE Capital, dans son dernier rapport, recommande de se désengager de plusieurs titres à l’instar d’Atlanta, Centrale Laitière, CIH, Sonasid et Unimer, vu la baisse prévue de leurs cours en bourse.[/size] [size=undefined]La société de bourse prévoit pour Atlanta un cours cible de 50,70 DH alors qu’elle s’échange actuellement à 72 DH. Elle devrait donc baisser de 29,6%. La compagnie d’assurance dispose d’un portefeuille de placement très exposé aux aléas du marché boursier et d’un matelas de plus-values latentes assez faible, totalisant à peine 170 MDH à fin 2013. De plus, elle pâtit de la concurrence acharnée des autres assureurs sur la branche vie notamment. D’ailleurs, sa part de marché sur ce segment s’établit à 2,3% seulement au premier semestre. Toutefois, cette situation pourrait s’améliorer suite à l’entrée du CIH dans son capital. En attendant la concrétisation des synergies avec ses actionnaires de référence, à savoir Holmarcom qui détient 70% du capital et le CIH avec 10%, BKB recommande de vendre le titre et prévoit la réalisation d’un bénéfice de 116 MDH en 2014, en hausse de 5%.[size=undefined]Notons que le CIH compte porter sa participation dans le capital de l’assureur à 35% à moyen terme pour ainsi répondre à ses objectifs de banque multi-métier. Et afin de financier cette opération, la banque prévoit de procéder à une émission obligataire d’un milliard de DH, ce qui devrait lui permettre de maintenir son ratio de solvabilité à 15%. Cela n’a pourtant pas séduit les analystes de BKB puisqu’ils s’attendent à ce que le cours de la banque recule de 5% pour se situer à 332,50 DH. Ils argumentent cette valorisation par le niveau élevé du coefficient d’emploi, qui dépasse 140% et qui traduit un besoin grandissant en ressources. D’autant plus que la faible couverture géographique avec l’ouverture de seulement 7 agences en 2013 ne joue pas en faveur de la banque au même titre que l’absence de relais de croissance à l’international. Dans ces conditions, la banque devrait poursuivre son processus de transformation en banque universelle à travers l’étoffement de son offre de produits et services, la diversification de ses crédits (hors immobilier, surtout dans un contexte de baisse des demandes de financement dans le secteur) ainsi que l’accroissement des synergies avec les structures du groupe. Cela n’empêche pas BKB de prévoir un résultat net part du groupe en croissance de 2,2%, à 526,3 MDH à fin 2014.[/size][/size] [size=undefined]Par ailleurs, la nature défensive du secteur agroalimentaire en bourse ne le prémunit pas forcément d’un changement d’avis des analystes. En effet, Centrale Laitière et Unimer ne sont plus plébiscités. La société de bourse leur a fixé un objectif de cours respectivement de 1 014,80 DH et de 170,40 DH. La baisse potentielle des cours des deux sociétés s’établit dès lors à 30% et 11,5%.[/size] [size=undefined]Les analystes estiment que la mise en œuvre par Gervais Danone du programme d’investissement visant la mise à niveau des usines et des plateformes logistiques de la Centrale Laitière implique aujourd’hui une faible utilisation de l’outil industriel ainsi qu’un retard dans la mise en place effective des synergies avec la maison mère aussi bien sur le marché national qu’à l’export. En parallèle, la société devrait accuser un retrait de ses marges, induit par sa dépendance à l’amont agricole, à la volatilité des prix des matières premières à l’international, notamment la poudre de lait et à l’alourdissement des coûts énergétiques. Cela sans parler de l’exacerbation de la concurrence entraînant de fait une offre plus variée pour les consommateurs. En tout cas, les bénéfices de l’industriel du lait devraient croître de 10,5%, à 243,6 MDH.[/size] [size=undefined]Pour sa part, Unimer n’arrive toujours pas à sécuriser ses approvisionnements tant sur le marché national à travers sa filiale Unimer Dakhla que sur le plan international via le protocole d’accord conclu avec le gouvernement mauritanien pour l’implantation d’un complexe industriel visant la transformation et la valorisation du poisson pélagique. Cependant, le groupe poursuit sa stratégie de diversification de ses produits. Il prévoit de démarrer l’activité de conserverie du thon sous la marque Pikarome d’ici la fin de l’année. A moyen terme, il compte lancer un projet de valorisation de la farine de poisson. En attendant, le résultat net devrait baisser à la fin de cet exercice de 33,5% pour totaliser 39,5 MDH.[size=undefined]Enfin, Sonasid devrait atteindre un cours de 873,8 DH, en recul de 20,4% par rapport au cours actuel. La société de bourse considère que même si les mesures de sauvegarde ont été instaurées, elles ne pourraient, à elles seules, sortir l’industrie de son marasme. En effet, la hausse attendue des coûts énergétiques liés au fuel et à l’électricité, ainsi que le renforcement des capacités de production dû à l’accroissement de la concurrence devraient continuer à affecter la rentabilité du secteur. Malgré cela, le résultat net du groupe devrait totaliser 141,2 MDH, en progression de 64,2%.[/size][/size] Ibtissam Benchanna. La Vie éco [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] | |
| | | hicham33
Nbre méssages : 1415 Réputation : 2 Inscris le : : 08/12/2013
| Sujet: Re: lundi 17 novembre 2014 Mar 18 Nov 2014 - 15:00 | |
| en ce qui concerne atlanta certes son PER est elevé mais puisque la société est en cours de régularisation de cours en fixant une fourchette fixé dans la NI , je ne savs pas comment pourra t on la concevoir au cours cible de la bkb ou bien comme à l'accoutumé devrai t on s attendre au contraire de ce que préconise la bkb | |
| | | hicham33
Nbre méssages : 1415 Réputation : 2 Inscris le : : 08/12/2013
| Sujet: Re: lundi 17 novembre 2014 Mar 18 Nov 2014 - 15:11 | |
| [size=undefined]Les taux des bons du Trésor ne semblent pas rompre avec la baisse entamée depuis la fin de l’année dernière. Le redressement progressif des finances publiques permet au Trésor de limiter son recours au marché domestique de la dette, tirant de ce fait les taux d’emprunt vers le bas. De leur côté, les investisseurs continuent d’accompagner l’Etat dans ses levées, n’exigeant plus des rendements élevés comme auparavant. Par exemple, lors de la séance d’adjudication du mardi 4 novembre, le taux de la maturité 26 semaines a baissé de 88 points de base depuis le début de l’année, à 2,85%. Les échéances 2 ans et 5 ans ont, elles, reculé de 1,5 point chacune pour s’établir respectivement à 3% et 3,5%. Pour sa part, la ligne 15 ans a vu son taux se contracter de 1,3 point, se situant à 4,5%.[/size] [size=undefined]D’ici la fin de l’année, les analystes prévoient une stagnation des taux à leurs niveaux actuels. «Malgré la hausse habituelle des besoins de financement du Trésor en vue de boucler l’année budgétaire, les taux ne devraient pas augmenter sensiblement», explique l’un d’eux. Pour lui, l’objectif d’un déficit budgétaire de 4,9% du PIB cette année devrait être atteint, sachant que le Trésor dégage même des excédents depuis quelques mois qu’il place sur le marché monétaire. [size=undefined]Maintenant, l’attention des professionnels est tournée vers l’année 2015. Comment les taux devraient-ils évoluer compte tenu des projections contenues dans le projet de Loi de finances 2015 ? A priori, les analystes semblent confiants et tablent sur la poursuite de l’amélioration du contexte économique (le projet de Loi de finances prévoit un taux de croissance du PIB de 4,4%) et du redressement des finances publiques.[/size][/size] [size=undefined]Le projet de Budget prévoit des recettes ordinaires en augmentation de 2,2%, à 268 milliards de DH. En face, les dépenses devraient s’établir à 317 milliards de DH, en croissance de 3,5%. Les dépenses de fonctionnement, qui pèsent 61,5% des dépenses globales, devraient reculer de 2,3% pour se situer à près de 195 milliards de DH, grâce principalement aux mesures de décompensation prises par le gouvernement qui devraient continuer à donner leurs fruits, comme l’atteste le niveau des charges de compensation qui devraient se replier de 17,8% par rapport à 2014, à 23 milliards de DH. En gros, le déficit budgétaire pour l’année 2015 devrait s’établir à 68 milliards de DH, soit 4,3% du PIB. Pour financer ce déficit, le Trésor devrait adopter la même politique d’endettement actuellement en vigueur. Il devrait s’endetter à hauteur de 88% sur le marché domestique, donc lever près de 60 milliards de DH. [size=undefined]Il est vrai qu’en proportion du PIB, le déficit budgétaire devrait reculer de 60 points de base par rapport au niveau estimé pour 2014. Mais en valeur, il serait en hausse de 18,7%, à 68 milliards de DH comme on l’a précisé. Cette augmentation, qui se traduira systématiquement par un recours plus prononcé au marché de la dette, conduira-t-elle à une hausse des taux des bons du Trésor ? Non, affirment certains professionnels. Pour eux, l’amélioration des finances publiques et de la situation économique, conjuguée aux besoins grandissants de placement des investisseurs, devrait absorber la hausse des besoins de financement de l’Etat. Néanmoins, ils écartent la possibilité d’une nouvelle baisse des taux. Selon eux, ils ont largement reculé au point d’atteindre des niveaux plancher cette année. «Si toutefois la baisse se poursuit, elle devrait porter sur le segment moyen et long terme et se limiter à 5 voire 10 points de base maximum. Les maturités courtes, elles, resteraient stables», souligne un analyste.[/size][/size] [size=undefined]Cela dit, une poignée d’analystes n’exclut pas une légère remontée des taux, non en raison d’un accroissement du recours du Trésor au marché pour financer son déficit, mais plutôt à cause d’un resserrement attendu des exigences de rendement des investisseurs habitués à répondre aux appels du Trésor. «Cette hausse s’apparenterait à une correction technique que certains investisseurs initieraient en vue de rétablir la rentabilité de leurs portefeuilles. Mais même si ce scénario se réalise, les taux ne devraient pas s’envoler. Ils devraient enregistrer une progression de 20 à 30 points de base seulement», explique un gestionnaire de fonds.[/size] [size=undefined]Quoi qu’il en soit, l’avis général qui se dégage au niveau du marché est que les taux devraient rester quasi stables en 2015. A moins que Bank Al-Maghrib procède à un nouvel abaissement de son taux directeur en décembre prochain. Certains n’écartent pas une baisse supplémentaire de 25 points de base, sachant que le niveau d’inflation reste faible et que l’économie a toujours besoin d’une stimulation. Dans ce cas, toutes les maturités devraient afficher des baisses allant de 20 à 25 points de base.[/size] [size=undefined]Les OPCVM obligations moyen et long terme sont toujours privilégiés[/size] [size=undefined]Dans ce contexte de détente des taux obligataires, les professionnels prévoient une orientation des investisseurs vers la gestion collective et le marché actions. En effet, les OPCVM obligations moyen et long terme sont toujours privilégiés par les opérateurs. Profitant du niveau actuel des taux des bons du Trésor, ils devraient offrir des rendements aussi intéressants que ceux de cette année et qui dépassent largement ceux proposés par les titres de l’Etat. A côté, les investisseurs devraient réaliser des arbitrages en faveur de la bourse. Cela d’autant qu’elle se maintient sur un trend haussier depuis la deuxième moitié de cette année. De plus, des opportunités de placement se dégagent dans plusieurs secteurs à l’instar de l’immobilier, des matériaux de construction, des banques, des télécoms... (voir encadré). Sauf que le principal problème dont a toujours souffert le marché boursier persiste : le manque de papier frais. Et c’est ce qui rend certains analystes sceptiques quant aux perspectives du marché actions. «La bourse s’est bien ressaisie avec une progression de 12% actuellement. Mais cette hausse reste sans consistance, compte tenu de la faible liquidité du marché et des intervenants qui se font toujours aussi rares», explique un responsable département analyse et recherche d’une société de bourse. Il suffit donc de peu de transactions pour hisser le marché ou l’enfoncer. D’ailleurs, cette hausse n’est tirée que par certaines grandes capitalisations dont Attijariwafa bank, Maroc Telecom et les trois valeurs du secteur cimentier. Par ailleurs, tant que la reprise de la croissance des bénéfices des sociétés cotées n’est pas confirmée, ne serait-ce que par les résultats de l’exercice 2014, la progression des indices demeurerait fragile.[/size] [size=undefined]Le marché de la dette privée n’est pas en reste. Les professionnels s’attendent à un engouement des entreprises émettrices vers les obligations privées et les titres de créances négociables sachant qu’elles étaient plutôt frileuses au courant de cette année par manque de visibilité sur l’évolution des taux des BDT servant de référence aux émissions. Il est ainsi prévu une orientation des investisseurs vers ce marché qui devrait offrir une rémunération plus intéressante. [/size]
[size=undefined] Bourse : les valeurs immobilières toujours prisées [size=undefined]Le marché actions s’est inscrit dans une tendance haussière qui n’est pas près de s’estomper selon les analystes, même si elle semble fragile. Elle peut toutefois être interrompue par des corrections techniques dues à des mouvements de prise de bénéfices, initiés surtout par les investisseurs particuliers qui ont accumulé les moins-values durant les cinq années de baisse du marché.[/size] [size=undefined]Dans ces conditions, plusieurs valeurs offrent un important potentiel de croissance de leurs cours. Bien que les analystes demeurent partagés par rapport au potentiel de certaines valeurs de la cote, ils convergent vers la même recommandation pour certaines, à commencer par les titres des sociétés immobilières. En effet, BMCE Capital et Upline Securities recommandent aux investisseurs de se positionner à l’achat sur Addoha et Alliances compte tenu de leurs perspectives de développement dans une conjoncture où le déficit en logements est toujours important. De même, les deux sociétés de bourse recommandent de conserver Attijariwafa bank, Holcim, Managem et Maroc Telecom. Cependant, ils divergent par rapport aux titres BMCI, Eqdom, CDM et Ciments du Maroc, entre autres. Alors qu’ils sont à alléger pour BKB, Upline, elle, recommande de conserver les deux premiers et de renforcer les deux autres dans les portefeuilles.[/size]
OPCVM : une performance de 13% pour les actions et de 8,5% pour les obligations [size=undefined]Les OPCVM continuent de bien se porter depuis le début de l’année. Les fonds actions sont portés par la hausse du marché boursier au moment où la performance des fonds obligations est tirée par la baisse des taux des bons du Trésor (induisant automatiquement une croissance de la valeur des fonds investis en produits de taux). Au 7 novembre, les fonds actions ont réalisé une croissance moyenne de 13,2%, en ligne avec la hausse du marché boursier, selon les données fournies par l’ASFIM. Parmi les 60 fonds investis en actions, 40 affichent une performance supérieure à celle de la bourse ; la meilleure étant réalisée par CIH actions, fonds géré par CDG Capital Gestion.[/size] [size=undefined]Pour leur part, les OPCVM obligations moyen et long terme offrent actuellement un rendement moyen de 8,5%, sachant que 34 fonds parmi les 67 existants affichent une croissance supérieure à la moyenne. Notons que la plus forte hausse revient à RMA Cap Obligations, géré par RMA Capital. [size=undefined]Les OPCVM obligations court terme ne sont pas reste. Leur performance moyenne est de près de 4%. 14 fonds dépassent cette croissance moyenne sur un total de 28 OPCVM de la place. La meilleure performance est à mettre à l’actif de FCP Maroc rendement avec un taux de progression de 5,6%.[/size][/size][/size] | |
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| | | | lundi 17 novembre 2014 | |
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