Séance du Jeudi 26 Février 2015

Nbre méssages : 1415 Inscris le : : 08/12/2013

La multiplication des Profit Warning des promoteurs immobiliers ainsi que la réunion de crise entre certains ministres et la FNPI, sont autant d’éléments laissant craindre une crise aiguë dans le secteur. D’ailleurs, les promoteurs n’hésitent plus à évoquer l’existence de stocks de logements finis invendus.

En effet, le secteur immobilier enregistre un ralentissement de l’activité reconnu par la quasi-totalité des opérateurs. D’ailleurs, trois grands promoteurs immobiliers cotés ont déjà publié des profits warning sur leurs réalisations en 2014. A titre d’indication, la CGI prévoit une baisse de 28% de son CA contre 20% pour Alliances et 26% pour Addoha. D’ailleurs, ce dernier a ouvertement confirmé la mutation du secteur immobilier avec une demande moins importante et une tension sur les liquidités. A titre d’exemple, Addoha, porte dans son bilan 11 400 unités achevées non vendues et non pré-vendues.

Au passage, les promoteurs immobiliers cotés ont été sévèrement sanctionnés en Bourse avec une chute depuis début 2014 des cours d’Alliances de 68% contre 43% pour Addoha et 15% pour Dar Saada (depuis son introduction en Bourse).

Aussi, la fédération nationale des promoteurs immobiliers (FNPI) a tenu une « réunion de crise » avec une délégation gouvernementale de haut niveau, comprenant notamment les ministres de l’Intérieur, de l’Economie et de l’Habitat. L’objectif majeur de cette réunion était de tirer la sonnette de l'alarme sur le marasme sectoriel et de chercher les solutions potentielles. En particulier, la FNPI a soulevé le problème d’existence de stocks de logements finis invendus.

En effet, les difficultés que rencontre le secteur immobilier se recentrent autour de trois facteurs majeurs, a déclaré Youssef Benmansour, Président de la FNPI au quotidien les Eco. Il s’agit de la solvabilisation de la demande par des fonds de garantie tels que Fogarim et Fogaloge, la non distribution des crédits garantis par certaines banques et le retard dans le remboursement de la TVA.

Par ailleurs, rappelons aussi que plusieurs promoteurs se sont endettés pour stocker du foncier, tablant sur une croissance continue à deux chiffres de la demande de logements. Or, non seulement le foncier ne produit pas de revenus mais sa rentabilisation demande un cycle supérieur à la maturité de la dette, posant donc le problème de surendettement et de la pénalisation des marges par les charges financières.

Justement, pour éviter un scénario catastrophe, certains promoteurs comme Addoha voire Alliances, ont revu leurs business plans pour se concentrer sur le désendettement et la réduction des stocks. Aussi, la FNPI semble solliciter l’aide de l’Etat notamment pour la location des logements invendus et la stimulation du crédit bancaire acquéreur. En effet, Youssef Benmansour a insisté sur la poursuite de la mise en place des mesures incitatives pour le secteur qui a pu réduire les besoins nationaux en logements salubres, tout en faisant émerger un secteur économique national, créant des emplois et faisant tourner la machine économique.

Pour notre part, nous pensons que l’Etat doit se contenter de son rôle de régulateur en tentant de réunir, les promoteurs, les banquiers et les institutionnels pour réfléchir à une solution pour le reprofilage de la dette sectorielle, en vue d’un nouveau départ sur un modèle économique plus sain.

source.flm

Nbre méssages : 4639 Inscris le : : 01/12/2008

Famille , je ne vois le pb , pourquoi on veut diaboliser cette crise immo .. yak les promotteurs ont construit des bien valeur 70000 qui vendent a 250000 ou bien des villas valeur 500000 qui vendent a 5 millions de dh , les terrains restent des terrains qui changeront de main ... et ben ils ont qu a retourne aux fondamentaux du marche .. , le plus grave serait que les gens cessent d honorer leur credit ... ce n est pas le cas

Nbre méssages : 815 Humeur : BONNE Réputation : -9 Inscris le : : 21/12/2008

La valeur MED PAPER est réservée. La prochaine ré-ouverture est programmée le 26/02/2015 à 13:00.

"En effet, les difficultés que rencontre le secteur immobilier se recentrent autour de trois facteurs majeurs, a déclaré Youssef Benmansour, Président de la FNPI au quotidien les Eco. Il s’agit de la solvabilisation de la demande par des fonds de garantie tels que Fogarim et Fogaloge, la non distribution des crédits garantis par certaines banques et le retard dans le remboursement de la TVA."

Voilà ce que j'ai dit hier: Ils vont limiter le probléme de l'immobilier à des equations financières, des taux et des contraintes comptables. Or, il ne s'agit que de la partie la plus facile. L'Etat doit d'abord savoir comment il compte faire vivre sa population. Si c'est pour habiter, il n'a qu'à appeler des technocrates pour trouver des solutions techniques sur l'offre/demande, Tva, crédits....

Or la vocation de l’immobilier ce n'est pas de faire habiter des humains, c'est de leur permettre de vivre dans de meilleures conditions.

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Nbre méssages : 2083 Réputation : -1 Inscris le : : 25/06/2011

séance de Vendredi 31 octobre 2014

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] a écrit:Bonjour,

Affaire CGI vue autrement.

Le véritable scandale c'est le triplement du prix du M2 entre 2006 et 2008 entrainant l'appauvrissement des millions de ménages marocains. Ce triplement a coincidé bizarrement avec l'intro d'ADH et CGI en bourse. Et bien sûr c'est très grave qu'une entreprise publique participe à la création d'une bulle spéculative ayant pour effet l'érosion du pouvoir d'achat d'un grande partie de la population marocaine.

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« Je possède ce don d'observation appelé vulgairement cynisme par ceux qui en sont dépourvus. ». George Bernard Shaw

Modérateur Nbre méssages : 5484 Réputation : 31 Inscris le : : 30/10/2009

TILILA a écrit:: séance de Vendredi 31 octobre 2014

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Affaire CGI vue autrement.

Le véritable scandale c'est le triplement du prix du M2 entre 2006 et 2008 entrainant l'appauvrissement des millions de ménages marocains. Ce triplement a coincidé bizarrement avec l'intro d'ADH et CGI en bourse. Et bien sûr c'est très grave qu'une entreprise publique participe à la création d'une bulle spéculative ayant pour effet l'érosion du pouvoir d'achat d'un grande partie de la population marocaine.

selon le HCP 65.9 % des ménage urbain était propriétaire en 2008; donc la multiplication du prix du m2 par 3 (qui reste a vérifier) s,est traduite par une augmentation du patrimoine des 2 tiers des ménages urbains donc c,est un enrichissement des ménages;

Nbre méssages : 2083 Réputation : -1 Inscris le : : 25/06/2011

abk1 a écrit:

TILILA a écrit:: séance de Vendredi 31 octobre 2014

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Affaire CGI vue autrement.

Le véritable scandale c'est le triplement du prix du M2 entre 2006 et 2008 entrainant l'appauvrissement des millions de ménages marocains. Ce triplement a coincidé bizarrement avec l'intro d'ADH et CGI en bourse. Et bien sûr c'est très grave qu'une entreprise publique participe à la création d'une bulle spéculative ayant pour effet l'érosion du pouvoir d'achat d'un grande partie de la population marocaine.

selon le HCP 65.9 % des ménage urbain était propriétaire en 2008; donc la multiplication du prix du m2 par 3 (qui reste a vérifier) s,est traduite par une augmentation du patrimoine des 2 tiers des ménages urbains donc c,est un enrichissement des ménages;

Enrichissement latent ou comptable (sauf pour les spéculateurs et les riches propriétaires terriens et immobiliers) de 65,9% (selon le HCP) et appauvrissement certain de 34% des ménages et de ceux non comptabilisés par le HCP.

Nbre méssages : 869 Réputation : 8 Inscris le : : 26/11/2010

ay ay ay mauvaise clôture pour ADI 😕😕

Invité

Il y a les coureurs aux dotes et il y a les coureurs aux dividendes. Ces derniers courent actuellement derrière le div de 39 ou 40Dh de SLF. Après une forte consolidation à 600, voilà que depuis le début de semaine ils la paient à 620. Ils espère partager le div avec les anciens détenteurs.

N.B : j'ai un gros paquet de SLF même si j'en parle très très rarement.

abk1 a écrit:

TILILA a écrit:: séance de Vendredi 31 octobre 2014

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Affaire CGI vue autrement.

Le véritable scandale c'est le triplement du prix du M2 entre 2006 et 2008 entrainant l'appauvrissement des millions de ménages marocains. Ce triplement a coincidé bizarrement avec l'intro d'ADH et CGI en bourse. Et bien sûr c'est très grave qu'une entreprise publique participe à la création d'une bulle spéculative ayant pour effet l'érosion du pouvoir d'achat d'un grande partie de la population marocaine.

selon le HCP 65.9 % des ménage urbain était propriétaire en 2008; donc la multiplication du prix du m2 par 3 (qui reste a vérifier) s,est traduite par une augmentation du patrimoine des 2 tiers des ménages urbains donc c,est un enrichissement des ménages;

A noter que si un particulier achéte un bien à 1 Mdhs à crédit : son prix final se situerait vers les 1,8 Mdhs en 20 ans.
Il est son " enrichissement " ?

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Nbre méssages : 552 Réputation : 3 Inscris le : : 21/10/2010

abk1 a écrit:

TILILA a écrit:: séance de Vendredi 31 octobre 2014

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] a écrit:Bonjour,

Affaire CGI vue autrement.

Le véritable scandale c'est le triplement du prix du M2 entre 2006 et 2008 entrainant l'appauvrissement des millions de ménages marocains. Ce triplement a coincidé bizarrement avec l'intro d'ADH et CGI en bourse. Et bien sûr c'est très grave qu'une entreprise publique participe à la création d'une bulle spéculative ayant pour effet l'érosion du pouvoir d'achat d'un grande partie de la population marocaine.

selon le HCP 65.9 % des ménage urbain était propriétaire en 2008; donc la multiplication du prix du m2 par 3 (qui reste a vérifier) s,est traduite par une augmentation du patrimoine des 2 tiers des ménages urbains donc c,est un enrichissement des ménages;

***
A titre d'info, je connais une famille qui a des difficultés de remboursement d'un crédit (octroyé pour la finition de leur maison R+1 double facade) et que la banque ne s"arrête pas de les alertés pour une vente aux enchères de leur maison depuis 3 ans.
Effectivement, le malheur de cette famille a commencé depuis 3 ans, ils ont mis en vente leur maison, il y'avait un acheteur à 1.1 million de DH, comme l'acheteur ne voulais pas payer une grande somme au samar, ce dernier est allé chez la famille leur disant qu'il a un autre acheteur à 1.2 Million de DH et demande (50 000 dh de tsamssira). le 1er acheteur parti, la maison est resté invendu à ce jour, l'année derniere, elle a couté 0.9 Mdh cette année elle est à 0.85 Mdh. La dette est passée de 350 000 dh à 550 000 dh avec risque de vente aux enchère.
C/C : Non seulement ADH - CGI ont crée la bulle immobilière, mais ils ont fais croire aux ménages à l'augmentation de leur patrimoigne. c'est plus grave.

Modérateur Nbre méssages : 5484 Réputation : 31 Inscris le : : 30/10/2009

Pelican a écrit:

abk1 a écrit:: selon le HCP 65.9 % des ménage urbain était propriétaire en 2008; donc la multiplication du prix du m2 par 3 (qui reste a vérifier) s,est traduite par une augmentation du patrimoine des 2 tiers des ménages urbains donc c,est un enrichissement des ménages;

A noter que si un particulier achéte un bien à 1 Mdhs à crédit : son prix final se situerait vers les 1,8 Mdhs en 20 ans.
Il est son " enrichissement " ?

lorsque tu achète un bien immobilier sur 20 ans, tu dépasse la durée du cycle donc si tu te positionne bien tu bénéficie de toute la hausse du cycle; si on est maladroit et on investit durant le pic c'est logique que le gain est médiocre. d'un autre coté losqu'on achète pour 20 ans, soit on y habite soit on loue; donc le loyer manque dans ton bilan;

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