Maroc : La morosité touche l’action Cosumar.La compagnie sucrière commence la semaine avec des variations à la baisse
de l'ordre de 5,65% et clôture le cours à 1.452 DH et ce, depuis la
semaine précédente. Malgré, des résultats zoos satisfaisants, le cours
connaît une dépréciation cette semaine. Un comportement jusque là
injustifié aux yeux des observateurs, sauf en cas de spéculations sur les
résultats au premier semestre qui doivent être annoncés dans les
prochaines semaines. Une éventualité qui ne se justifie pas vraiment eu
égard aux résultats 2008, L'année dernière, la société avait tiré profit
de l'augmentation du volume des ventes et de l'amélioration du prix de la
mélasse. Elle a dégagé, ainsi, un chiffre d'affaires consolidé de 5 698,7
millions de DH, en progression de 4,3% comparativement à une année
auparavant. L'Excédent Brut d'Exploitation, quant à lui, s'est bonifié de
14,1% à 1 082,4 millions DH). De ce fait, la marge d'ebitda s'élargit de
1,6 point à 19,0%. Du côté bilanciel, les capitaux propres affichent une
légère appréciation de 2,3% à 2 560,6 millions de DH. Pour leur part, les
investissements consolidés s'élèvent à 691 millions de DH contre 205
millions de DH en 2007. Enfin, l'endettement net s'allège de 8,7% à 770,8
millions de DH. Afin de pouvoir résorber les effets d'un éventuel
alourdissement de sa structure de coûts, la société entend mobiliser des
investissements conséquents pour la réalisation de projets visant
l'amélioration de la performance. D'ailleurs, la station de production
d'énergie propre de Mchraâ Bel Ksiri en fait partie. Construite par
Sunabel, filiale du Groupe Cosumar, ce projet dont les travaux ont été
lancés en 2007 pour une enveloppe d'investi sèment de 50 millions de DH,
devrait permettre d'approvisionner l'usine en combustibles neutres en gaz
à effet de serre. Notons que ce projet a été présenté au Conseil en
charge du Mécanisme de Développement Propre des Nations Unies et est en
phase finale d'enregistrement pour bénéficier des crédits carbone prévus
par le protocole de Kyoto. Par ailleurs, l'abondance en pluviométrie
devrait permettre de reconstituer des réserves importantes en eau
d'irrigation pour garantir une meilleure disponibilité pour les campagnes
sucrières à venir.
(Source : LE SOIR)