Séance du lundi 26 Mars 2012

La majorité des " riches pillent effectivement le pays au détriment des classes ouvriéres "

Pixon a écrit:

Pelican a écrit:

Mr alpha74, je ne crois plus au patriotisme économique. Les riches français désertent la France pour s'installer au Luxembourg. Les français qui crient à la désindustrialisation de la France sont les mêmes qui de la lingerie Made in China.

Aujourd'hui, chaque citoyen du monde cherche le produit lui offrant le rapport Q/P qu'il veut. Aprés, consommer local, c'est comme consommer Bio, c'est un concept marketing qui n'a plus de place après les accords de l'OMC. C'est une excuse pour vendre cher.



D'un autre coté, je ne parle pas des problèmes économiques ou de leurs solutions...je parle de leurs effets sur l'humain. Est ce que le marocain, égoïste, illétré , peut consentir des sacrifices ( de nouveaux ? ) si on les lui demande.

Enfin, Mr alpha74, les peuples ont une conscience et si les marocains se sont révoltés Juin 81 contre la hausse du prix du pain, ils peuvent la refaire en 2012.

Mr Pelican mais pourquoi cet acharnement contre le pauve bouchta, kadour ou jilali ce ne sont pas eux qui ont ruiné les comptes du pays !!! selon les chiffres du gouv actuel ce sont même pas 25% des charges de compensation qui profitent à la classe socialement pauvre, les 3/4 vont dans les poches de ceux qui se servent et se sont tjrs servi jusqu'aux coudes ... c'est pas le menuisier du coin qui bouffe 300 litres de mazout par mois en 4x4, et c'est surement pas lui qui louait une Audi A8 à 3 fois son prix d'achat ... et c'est encore pas lui qui a conclu un contrat de 90 milliards de centimes pour acheter des vaccins qui ne sont pas primordiaux ... à moins d'avoir la tête dans les étoiles, une telle situation était toute à fait prévisible et évitable, là je rejoins ce que Mr Agora a dit nous sommes un pays riche trop même et pour preuve tant de gabegie, tant de détournements tant d'évasion fiscale et pourtant les comptes ont résisté alors que d'autres pays sans exsangues ... l'équation est simple vous voulez qu'on reste debout faites une redistribution équitable des richesses, favorisez la consommation de la classe moyenne et pauvre (85% de la population), réorientez les moyens vers l'investissement, la R&d, encouragez les exportations, réduisez le train de vie de ceux qui touchent 20, 30... 900 fois le smig, opérez une vraie mutation démocratique, faites le marketing d'un pays IN qui accorde une place aux droit, la démocratie et le citoyen.

Lettre ouverte à Mr Benkirane, chef du gouvernement ( pour rappel)!!!!!!!!!!!!!!!!.

Pixon a écrit:

Yuguerten a écrit:

Mr Pelican ça c'est paternaliste comme conviction.

le populisme c'est devenu la mode en 2012 ... on nous annonce déjà une guerre qui s'est déclaré entre le PI et le PPS par presse interposée quant aux problèmes du pays ils peuvent attendre .

@pelican, Pixon: c'est le jeu démocratique malheureusement. On reste humain et c'est de bonne guerre tant qu'on respecte la constitution. l'humanité jusqu'à présent n'a pas trouvé un système meilleure. on a le gouvernement qu'on mérite .

برلماني استقلالي ينتقد إجراءات حمائية لصالح شركات كريم العمراني







انتقد مصطفى حنين برلماني حزب الاستقلال، ومدير ديوان رئيس الحكومة السابق
عباس الفاسي، بعض الإجراءات الحمائية التي تتخذها الحكومة، لصالح بعد
الصناعات المغربية، وقال خلال مناقشة مشروع القانون المالي، أمام لجنة
المالية، أمس:"يجب أن تكون الإجراءات الحمائية موجهة لحماية قطاع معين
وليس لحماية أشخاص يحتكرون قطاعات معينة"

وقدم حنين مثالا، عندما قال مثلا عندما تتخذ الحكومة إجراءات لحماية صناعة الأخشاب
les contre plaques فإننا نعرف من هو الشخص الذي يحتكر هذه الصناعة في
المغرب، وقال:"هناك مصنعان في المغرب في هذا المجال في ملكية شخص معروف
كان وزيرا أولا"، وقاطعه أحمد رضى الشامي، برلماني الاتحاد الاشتراكي،
متسائلا "هل تقصد أنه كان أيضا يعمل في قطاع الفوسفاط"، فرد حنين، مبتسما
"وعلم أيضا في قطاع الفوسفاط". وحينها عرف الجميع أن الأمر يتعلق بكريم
العمراني، رئيس الحكومة الأسبق. ورد نزار البركة وزير المالية على هذا
الانتقاد بالقول، بأن الحكومة تتخذ إجراءات حمائية، ليس لفائدة اشخاص إنما
لصالح الاقتصاد والتشغيل.









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FINANCES PUBLIQUES

81 MILLIARDS DE DH POUR LA COMPENSATION EN 2012

15 MILLIARDS DE DH DE PLUS QUE LES PRÉVISIONS DE LA LOI DE FINANCES

POUR LES EXPERTS, LA CROISSANCE DU PIB NE DÉPASSERAIT PAS 2%

Jamais une loi de Finances n’a été autant discutée et surtout autant critiquée. Pour les économistes – participation également de Mohamed Horani, président de la CGEM – réunis lors d’une table ronde sur les finances publiques le 23 mars au centre Links, le constat est simple : « c’est la première fois qu’une loi de Finances est discutée en mars et il faudrait peut être patienter jusqu’en juin pour son exécution ».

Au-delà du timing plus que serré pour le déploiement, c’est le contenu de la loi de Finances qui interpelle. Le projet prévoit une croissance de 4,2% du PIB. Or, sauf miracle, le PIB agricole devrait baisser cette année suite à une mauvaise campagne agricole attendue. Certains experts parlent d’un recul de l’ordre de 20 à 25%. «Sur les 30 dernières années, à chaque fois que la croissance du PIB agricole a stagné ou baissé de 10 à 15%, nous n’avons jamais dépassé un taux de croissance du PIB de 2%», analyse l’économiste Najib Akesbi. Le gouvernement qui a déjà revu une fois à la baisse sa prévision de croissance, la rabaisse de nouveau. (Lire également page 14).

Au niveau du déficit budgétaire, la maîtrise du gap autour de 5% du PIB prévu dans le projet de loi de Finances semble trop optimiste pour les économistes. Après les 7% enregistrés en 2011 selon la Banque centrale, «il est fort probable que nous atteignons un déficit de 8% cette année parce que les dérapages semblent importants dans le projet de loi de Finances 2012», note Mohamed Berrada, président du centre Links et ancien ministre des Finances. Si la subvention des produits alimentaires de base et pétroliers a plombé les comptes publics l’année dernière, son impact risque d’être plus important en 2012. La charge de compensation a atteint 63 milliards de DH en 2011 y compris les arriérés. Mais, seulement 42 milliards de DH ont été réglés ce qui relève la facture des arriérés à 21 milliards de DH. Pour 2012, le gouvernement a budgétisé 46 milliards de DH dont 14 milliards de DH au titre des arriérés.

Une prévision qui tient compte d’un baril de pétrole à 100 dollars. Aujourd’hui, avec le cours du pétrole qui tourne autour de 125 dollars, les prévisions réactualisées laissent ressortir «une charge de compensation de l’ordre de 81 milliards de DH », révèle Berrada. La subvention des produits pétroliers devrait mobiliser 51 milliards de DH. Celle du sucre et de la farine s’élève à 9 milliards de DH. Le reliquat représente les arriérés. Pour Akesbi, «il faut substituer au système de compensation actuelle un mécanisme d’aide au revenu».

l’Économiste