- Pelican a écrit:
- Je donne une lecture fondamentale très simpliste concernant ADI, ses problèmes....
Mon raisonnement fondamental me dit que les risques baissiers sont encore là. C'est la première immobilière qui un a S2 déficitaire ( elle perd de l'argent ). Face à une structure de groupe multi-métiers, l'endettement, les charges opérationnelles et financières vont peser sur ses résultats durant au moins les deux prochaines années. Une grande part de sa marge commerciale sera englouti dans la restructuration du pole BTP qui ( comme l'a dit le management ) sera réduit en terme de taille. Donc licenciements, redressements....Le pole immobilier sera aussi impacté par les méventes et surtout, forcément en bradant les actifs, les marges vont fondre.
Avec l'augmentation du capital, et l'amenuisement des bénéfices, Alliances sera trés grosse par rapport à ce qu'elle gagne. On ne parlera même pas de dividende, car avec 1 milliards de dhs en actions nouvelles, ce n'est pas 120 Mdhs de RN2014 ou même 300 Mdhs en RN2015 qu'elle va devenir intéressante. Ce sera une vrai prison de liquidités pour les investisseurs avec pas du tout de rendement pour les 3 prochaines années.
Pour ayant rencontré le management, il me semble qu'ils ne savent pas ce qui leurs arrivent. Ils n'ont aucun contrôle ou pouvoir d'anticipation sur ce qui arrive. Ils n'ont pas pu répondre aux questions que je leur avais donné en terme de devoir des dirigeants à anticiper, prévoir. La sté est crée en 1996, les dirigeants sont assez jeunes, ce qui me laisse penser que la sté n'a pas un historique de connaissance nécessaire pour gérer les différents cycles de leurs métiers. Ils apprennent l'immobilier au même titre que vous vivez le cycle baisser de l'action !
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] est parti pour devenir une [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Bis : des actif oui elle en a, mais des charges opérationnelles, des dettes et pas de dividendes.
Donc les gens qui se disent que ça a tellement baissé que c'est une opportunité, je dis restez à l'écart.
C'est vraiment un cas d'école, et le marché apprends.
merci Mr pélican pélican pour ces informations et cette analyse qui dépasse de loin le cas de ADI et pourrait être généralisée a tout notre capitalisme familiale au maroc; en effet, si notre économie de rente a accouché dans la douleur (injustice sociale) d'une bourgeoisie locale et que cette dernière a pu mettre en place un capitalisme familiale ce dernier a joué son rôle et atteint ses limites. maintenant on doit passer a autre chose : des entreprises moderne capable de lever le défit de la croissance et la conquête de nouveaux marchés;
nos entreprises ont vu la naissance et grandit dans un cadre ou nos chefs d,entreprise dirigent non pas parce qu'ils ont les compétences requises mais tout simplement parce qu'il détiennent le capital; pire que ça les principaux postes de responsabilité ne sont pas accordés selon les compétences mais plutôt selon le degré de confiance et retrouvent principalement entre les mains de la famille ou des proches. l,entreprise se trouve ainsi privée des compétence que nécessite sa croissance, la conjoncture et les défis qu'elle doit lever;
c,est comme un enfant qui grandit mais dont les capacités mentales ne se développent pas en conséquence; et ben ça donne un mongolien.
c,est exactement ce qui arrive a nos entreprises; elles ont grossit certaines sont même devenu des monstres qui se développent a l,international mais gardent leurs méthodes archaïques de gestion;
pour lever le défit a l'international ou meme chez nous, puisque le maroc a opté pour l'ouverture, nos entreprises doivent être institutionnalisé et se mettre au diapason des technique de gestion international;
et croyez moi la meilleur occasion pour se restructurer c,est une crise tel que ce qui se passe dans le secteur immobilier. c'est la que les dysfonctionnement sont mis a nu;
et c'est ce a quoi on assiste chez ADI; une entreprise familiale dirigé a la recette stalinienne ou Mr Lazraq fait tout. l'euphorie immobilière a camouflé les défaillances de gestion mais trois événements majeurs ont bouleversé cet équilibre instable :
1- la crise dans l'immobilier
2- l,achat des EMT;
3- les marchés publics
la crise de l,immobilier a montré que l,entreprise ne fait aucune étude prospective donc pas de stratégie long terme mais plutôt une navigation a vue (ce que remarque pélican dans sa rencontre). et cela est lié au fait du caractère familiale de la gestion de l,entreprise qui ne favorise les recrutements des cadres adéquats capables de faire le travail d,anticipation que requiert la conjoncture;
de l,autre coté en achetant EMT Lazraq a voulu se diversifier mais a oublier qu,il ne peut gérer directement un métier qu,il ne maitrise pas a cause des raisons que j,ai développés ci dessus; résultats EMT au lieu jouer le rôle de bouée pour ADI durant cette période de crise immobilière elle s'est transformée en ânée pesante qui crève la marche de ADI.(@mr pélican : le résultat déficitaire du S2 n'est pas récurrent car il est causé en grande partie par le contentieux d'EMT)
la troisième erreur et de mettre les pieds dans le marécage des marchés publis et tout ce qui en découle comme retards de payement;
maintenant pour le futur,
- je pense que vu le taux de risque de l,emprunt obligataire ce dernier sera souscrit et le risque de cessation de payement sera écarté;
- le BP qui sera grosso modo similaire a celui d,ADH permettra de réduire les charges par la baisse de la dette et le déstockage des appartements déjà construits
- la conversion des ORA permettra d,un coté de réduire l,endettement et de l'autre coté , et c'est ça le plus important,:
institutionnaliser le capital de l,entreprise;
et c,est la que le vrai travail de bâtir une entreprise moderne doit commencer;
lazraq n,a pas besoin de chercher loin, la SNI est précurseur dans ce domaine. il n'a qu'a structurer sa joutia , céder les postes de commandement aux personnes adéquates et aller construire des iglous au Nunavut.
je pense que les rumeurs autour de Sefrioui irait dans ce sens aussi.
je dis tout ça non pas pour dire aux formistes que tout va bien mais plutôt pour contribuer a comprendre ce qui se passe;